Archive pour le Tag 'développe'

Salaires États-Unis: la grève se développe dans l’automobile

Salaires États-Unis: la grève se développe dans l’automobile

Progressivement la grève entamée il y a environ un mois s’étend aux États-Unis chez les salariés de l’automobile. Les syndicats réclament une augmentation d’environ 40 % sur quatre ans alors que les patrons veulent limiter la croissance à un peu plus de 20 %.

La grève est justifiée par des augmentations de salaires mais aussi par la demande de garantie concernant la mutation de la voiture thermique vers la voiture électrique qui va profondément modifier la production et ses moyens.

Quelque 8.700 employés d’un site Ford du Kentucky, dans le centre des États-Unis, ont cessé le travail mercredi 11 octobre à l’appel du syndicat UAW, en réponse, selon l’organisation, au refus du constructeur de faire davantage de concessions dans les négociations sur un nouvel accord collectif. Ces salariés d’une usine de Louisville sont venus grossir les rangs des effectifs déjà en grève au sein des trois grands constructeurs automobiles américains historiques, Ford, General Motors et Stellantis (Chrysler), pour les porter à près de 34.000, alors que le mouvement dure depuis près de quatre semaines. Environ 23% des employés syndiqués sont désormais à l’arrêt au sein des «Big Three», terme qui désigne les trois constructeurs.

Fiscalité :l’évasion se développe avec la complicité politique

Fiscalité :l’évasion se développe avec la complicité politique

Si les coûts économiques, politiques et démocratiques de la fraude fiscale sont aujourd’hui connus, la volonté politique pour lutter efficacement contre ce phénomène d’ampleur manque encore, rappelle un collectif de personnalités et d’organisations dans une tribune au « Monde ».

Le gouvernement vient d’annoncer un plan antifraude fiscale. Il affiche de belles ambitions mais, hélas, dépourvues de moyens à la hauteur. Or l’enjeu est de taille, car à l’heure où il entend, pour des raisons comptables, repousser l’âge de départ à la retraite de deux années, il faut, plus que jamais, dénoncer l’ampleur de « la (très) grande évasion » fiscale.

Entre 80 et 100 milliards d’euros échappent tous les ans au budget de l’Etat et des collectivités locales du fait de l’évasion et de la fraude fiscales. Si l’on ajoute le montant de la fraude aux cotisations sociales, le manque à gagner global dépasse de loin les 100 milliards d’euros.

C’est très loin devant la fraude aux prestations sociales – de 1 à 3 milliards d’euros – si souvent dénoncée par les pourfendeurs de notre modèle social, toujours prompts à culpabiliser chômeurs et bénéficiaires des minima sociaux et du même coup relativiser l’ampleur de l’évasion fiscale [ces chiffres sont issus du rapport de Solidaires finances publiques, intitulé « La fraude fiscale nuit gravement », publié en novembre 2019].

L’évitement de l’impôt est colossal et il augmente chaque année. Depuis plus de quinze ans, de nombreuses affaires médiatisées ont révélé le caractère non pas marginal et négligeable, mais systémique et considérable de l’évitement de l’impôt en France et à l’international. Ces « affaires » ont mis en lumière l’existence de toute une industrie de l’évasion fiscale qui vit et prospère pour le plus grand profit des multinationales comme de nos concitoyens les plus fortunés. Cette industrie – constituée de grands cabinets d’audit, d’avocats fiscalistes, de banques, de gestionnaires de fortune – se développe grâce au laisser-faire politique, voire avec sa complicité.

A l’heure ou l’ensemble des services publics connaît une crise sans précédent, il est nécessaire de signaler les dégâts de l’évasion fiscale ; dénoncer ses coûts économiques, politiques et démocratiques désastreux pour nos sociétés.

Son coût économique d’abord : les masses considérables d’argent délocalisé dans les paradis fiscaux faussent jusqu’à la pertinence des indicateurs économiques. L’optimisation fiscale, qui, pour l’essentiel, n’est qu’une évasion fiscale légalisée, altère le jeu économique et offre un avantage concurrentiel considérable aux

L’évasion fiscale se développe avec la complicité politique

l’évasion fiscale se développe avec la complicité politique

Si les coûts économiques, politiques et démocratiques de la fraude fiscale sont aujourd’hui connus, la volonté politique pour lutter efficacement contre ce phénomène d’ampleur manque encore, rappelle un collectif de personnalités et d’organisations dans une tribune au « Monde ».

Le gouvernement vient d’annoncer un plan antifraude fiscale. Il affiche de belles ambitions mais, hélas, dépourvues de moyens à la hauteur. Or l’enjeu est de taille, car à l’heure où il entend, pour des raisons comptables, repousser l’âge de départ à la retraite de deux années, il faut, plus que jamais, dénoncer l’ampleur de « la (très) grande évasion » fiscale.

Entre 80 et 100 milliards d’euros échappent tous les ans au budget de l’Etat et des collectivités locales du fait de l’évasion et de la fraude fiscales. Si l’on ajoute le montant de la fraude aux cotisations sociales, le manque à gagner global dépasse de loin les 100 milliards d’euros.

C’est très loin devant la fraude aux prestations sociales – de 1 à 3 milliards d’euros – si souvent dénoncée par les pourfendeurs de notre modèle social, toujours prompts à culpabiliser chômeurs et bénéficiaires des minima sociaux et du même coup relativiser l’ampleur de l’évasion fiscale [ces chiffres sont issus du rapport de Solidaires finances publiques, intitulé « La fraude fiscale nuit gravement », publié en novembre 2019].

L’évitement de l’impôt est colossal et il augmente chaque année. Depuis plus de quinze ans, de nombreuses affaires médiatisées ont révélé le caractère non pas marginal et négligeable, mais systémique et considérable de l’évitement de l’impôt en France et à l’international. Ces « affaires » ont mis en lumière l’existence de toute une industrie de l’évasion fiscale qui vit et prospère pour le plus grand profit des multinationales comme de nos concitoyens les plus fortunés. Cette industrie – constituée de grands cabinets d’audit, d’avocats fiscalistes, de banques, de gestionnaires de fortune – se développe grâce au laisser-faire politique, voire avec sa complicité.

A l’heure ou l’ensemble des services publics connaît une crise sans précédent, il est nécessaire de signaler les dégâts de l’évasion fiscale ; dénoncer ses coûts économiques, politiques et démocratiques désastreux pour nos sociétés.

Son coût économique d’abord : les masses considérables d’argent délocalisé dans les paradis fiscaux faussent jusqu’à la pertinence des indicateurs économiques. L’optimisation fiscale, qui, pour l’essentiel, n’est qu’une évasion fiscale légalisée, altère le jeu économique et offre un avantage concurrentiel considérable aux

L’hydrogène : une filière qui se développe en Bourgogne Franche-Comté

L’hydrogène : une filière qui se développe en Bourgogne Franche-Comté

 

Les acteurs régionaux qui construisent la filière hydrogène en Bourgogne-Franche-Comté dressent le bilan de vingt ans de réalisations et d’expérimentations et fixent le cap à venir. 90 millions d’euros sont mobilisés pour devenir la première région à énergie positive de France.

« Nous avons été les premiers à lancer des projets de recherche avec le FC Lab il y a vingt ans, nous avons fait partie des premiers à mettre en place des écosystèmes de mobilité qui ont été déterminants dans la poursuite des déploiements opérés », rappelle Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté. La filière hydrogène constitue une opportunité unique de donner un nouveau souffle à un territoire qui représente la première région industrielle de France et qui est depuis 2016, labellisée « Territoires Hydrogène ».

 « Cette culture de l’industrie, cet attachement pour elle, nous donne toute légitimité pour devenir un leader de l’hydrogène, non seulement dans l’Hexagone mais également à l’échelle européenne », déclare Jean-Marie Girier, préfet du Territoire de Belfort.

Santé- Le changement climatique développe les maladies, en France y compris

Santé- Le changement climatique développe les maladies, en France y compris 

 

Le changement climatique impacte la santé dans la plupart des régions du monde  avec des effets catastrophiques dans certaines zones mais de toute manière des conséquences non négligeables un peu partout. Ce que rapporte notamment le site global change.

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a confirmé qu’il existait des preuves écrasantes que l’activité humaine agissait sur le climat de la planète et a souligné que cela avait de multiples incidences sur la santé humaine. La variabilité et la modification du climat sont cause de décès et de maladies à travers les catastrophes naturelles qu’elles entraînent – telles que les vagues de chaleur, les inondations et les sécheresses.

En outre, de nombreuses maladies importantes sont hautement sensibles au changement des températures et du régime des précipitations. Ce sont par exemple des maladies à transmission vectorielle courantes comme le paludisme et la dengue ainsi que d’autres grandes tueuses comme la malnutrition et les maladies diarrhéiques. Le changement climatique contribue déjà à alourdir la charge mondiale de morbidité et ce phénomène devrait s’accentuer à l’avenir.

Les effets du climat sur la santé humaine ne seront pas également ressentis sur toute la planète. Les populations des pays en développement, notamment celles des petits états insulaires, des zones arides ou de haute montagne, et des zones côtières densément peuplées sont considérées comme particulièrement vulnérables.

Selon  le Groupe régional d’experts sur le climat (Grec) le changement climatique des pays comme la France sont aussi affectés. Selon les prévisions de ces experts, la sécheresse et la chaleur estivale augmenteront en durée et en intensité, les eaux souterraines et de surface diminueront de 20%, et les épisodes de pluies intenses se multiplieront dans les années à venir.

Ces épisodes « méditerranéens », caractérisés par des précipitations extrêmes, s’accompagnent de pertes humaines. A l’automne 2019, ces pluies torrentielles causant souvent des inondations ont causé la mort de 13 personnes lors de deux épisodes distincts en deux semaines dans le sud-est de la France.

Les experts redoutent que ces catastrophes à répétition ne provoquent « un stress post-traumatique » chez les Méridionaux. Ce trouble apparaît chez la moitié des personnes exposées à des désastres naturels, et peuvent durer dans le temps: des symptômes de ce stress ont été observés chez des habitants de Vaison-la-Romaine (Vaucluse) plusieurs années après l’inondation qui avait fait 37 morts en 1992. La survenue de graves intempéries peut aussi activer ou réactiver d’autres maladies: troubles anxieux, dépressifs, ou addictifs.

Autre conséquence inattendue du changement climatique: l’augmentation des allergies. Car les pollens, auxquels 20% des adultes sont allergiques (presque deux fois plus qu’il y a vingt ans), profiteront aussi du réchauffement: la durée de la saison pollinique des graminées progresse déjà de 4,5% par an à Nice depuis 1989.

Les urticacées aussi voient leur saison pollinique s’éterniser, à tel point, prédisent les experts, que l’allergie à la pariétaire, une plante vivace souvent accrochée à des rochers ou à de vieux murs, pourrait sévir toute l’année.

Les allergies aux acariens devraient elles aussi gagner du terrain: avec l’augmentation des températures, les moisissures proliféreront à l’extérieur comme à l’intérieur des logements. Des études ont montré une densité des acariens et allergènes acariens plus forte dans les villes où la température moyenne est la plus élevée.

La chaleur pourrait aussi provoquer, prédit le Grec, la prolifération de bactéries dans les canalisations avant la distribution de l’eau au robinet. D’autres bactéries envahiront la mer, comme E.Coli, qui provoque des gastro-entérites et autres infections, en raison de l’augmentation de la température de l’eau.

Enfin, le réchauffement permet le développement d’ »agents pathogènes », comme le moustique tigre, qui colonise déjà toute la région Paca à l’exception des zones montagneuses, et pourrait augmenter sa période d’activité au cours de l’année. En 2019, pour la première fois en France, un foyer du virus tropical Zika, transmis par ce moustique, a été confirmé dans le Var, avec 3 cas de maladie « autochtones ».

En région Paca, 80% de la population vit en ville, où la température est plus élevée qu’à la campagne, et l’air plus pollué, des facteurs aggravants pour la santé, note le Grec. Les experts redoutent une surmortalité mais aussi une augmentation des maladies cardiovasculaires, respiratoires et même des troubles mentaux liés à ces fortes chaleurs.

Le changement climatique développe les maladies, en France y compris

Le changement climatique développe les maladies, en France y compris 

 

Le changement climatique impacte la santé dans la plupart des régions du monde  avec des effets catastrophiques dans certaines zones mais de toute manière des conséquences non négligeables un peu partout. Ce que rapporte notamment le site global change.

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a confirmé qu’il existait des preuves écrasantes que l’activité humaine agissait sur le climat de la planète et a souligné que cela avait de multiples incidences sur la santé humaine. La variabilité et la modification du climat sont cause de décès et de maladies à travers les catastrophes naturelles qu’elles entraînent – telles que les vagues de chaleur, les inondations et les sécheresses.

En outre, de nombreuses maladies importantes sont hautement sensibles au changement des températures et du régime des précipitations. Ce sont par exemple des maladies à transmission vectorielle courantes comme le paludisme et la dengue ainsi que d’autres grandes tueuses comme la malnutrition et les maladies diarrhéiques. Le changement climatique contribue déjà à alourdir la charge mondiale de morbidité et ce phénomène devrait s’accentuer à l’avenir.

Les effets du climat sur la santé humaine ne seront pas également ressentis sur toute la planète. Les populations des pays en développement, notamment celles des petits états insulaires, des zones arides ou de haute montagne, et des zones côtières densément peuplées sont considérées comme particulièrement vulnérables.

Selon  le Groupe régional d’experts sur le climat (Grec) le changement climatique des pays comme la France sont aussi affectés. Selon les prévisions de ces experts, la sécheresse et la chaleur estivale augmenteront en durée et en intensité, les eaux souterraines et de surface diminueront de 20%, et les épisodes de pluies intenses se multiplieront dans les années à venir.

Ces épisodes « méditerranéens », caractérisés par des précipitations extrêmes, s’accompagnent de pertes humaines. A l’automne 2019, ces pluies torrentielles causant souvent des inondations ont causé la mort de 13 personnes lors de deux épisodes distincts en deux semaines dans le sud-est de la France.

Les experts redoutent que ces catastrophes à répétition ne provoquent « un stress post-traumatique » chez les Méridionaux. Ce trouble apparaît chez la moitié des personnes exposées à des désastres naturels, et peuvent durer dans le temps: des symptômes de ce stress ont été observés chez des habitants de Vaison-la-Romaine (Vaucluse) plusieurs années après l’inondation qui avait fait 37 morts en 1992. La survenue de graves intempéries peut aussi activer ou réactiver d’autres maladies: troubles anxieux, dépressifs, ou addictifs.

Autre conséquence inattendue du changement climatique: l’augmentation des allergies. Car les pollens, auxquels 20% des adultes sont allergiques (presque deux fois plus qu’il y a vingt ans), profiteront aussi du réchauffement: la durée de la saison pollinique des graminées progresse déjà de 4,5% par an à Nice depuis 1989.

Les urticacées aussi voient leur saison pollinique s’éterniser, à tel point, prédisent les experts, que l’allergie à la pariétaire, une plante vivace souvent accrochée à des rochers ou à de vieux murs, pourrait sévir toute l’année.

Les allergies aux acariens devraient elles aussi gagner du terrain: avec l’augmentation des températures, les moisissures proliféreront à l’extérieur comme à l’intérieur des logements. Des études ont montré une densité des acariens et allergènes acariens plus forte dans les villes où la température moyenne est la plus élevée.

La chaleur pourrait aussi provoquer, prédit le Grec, la prolifération de bactéries dans les canalisations avant la distribution de l’eau au robinet. D’autres bactéries envahiront la mer, comme E.Coli, qui provoque des gastro-entérites et autres infections, en raison de l’augmentation de la température de l’eau.

Enfin, le réchauffement permet le développement d’ »agents pathogènes », comme le moustique tigre, qui colonise déjà toute la région Paca à l’exception des zones montagneuses, et pourrait augmenter sa période d’activité au cours de l’année. En 2019, pour la première fois en France, un foyer du virus tropical Zika, transmis par ce moustique, a été confirmé dans le Var, avec 3 cas de maladie « autochtones ».

En région Paca, 80% de la population vit en ville, où la température est plus élevée qu’à la campagne, et l’air plus pollué, des facteurs aggravants pour la santé, note le Grec. Les experts redoutent une surmortalité mais aussi une augmentation des maladies cardiovasculaires, respiratoires et même des troubles mentaux liés à ces fortes chaleurs.

Une opposition à l’arnaque du compteur Linky se développe

Une opposition à  l’arnaque du  compteur Linky se développe

Une organisation s’est mise en place pour s’opposer au compteur Linky d’EDF (Enedis) avec notamment de nombreuses actions en justice.  La cour des comptes elle-même avait déjà fortement critiqué ce compteur dit intelligent.  Une intelligence toutefois relative puisqu’elle ne permettra pas d’accéder à des données de consommation plus détaillée mais autorisera des augmentations de tarifs. À noter surtout le coût de la facture qui sera supportée le moment venu en grande partie pour le consommateur La facture globale s’élève à 5,7 milliards d’euros au total, dont 5,3 milliards d’euros pour Enedis, le solde concernant les distributeurs locaux d’électricité. Le gain prévu pour le consommateur a été évalué à 9,2 milliards d’euros : 5,2 milliards d’euros grâce à un accès à des offres plus concurrentielles liées à un accroissement de la concurrence entre fournisseurs ! 2,3 milliards d’euros correspondant à la valorisation de l’allégement des contraintes pesant sur lui (fin de sa présence obligatoire lors de certaines opérations) ! et 1,9 milliard d’euros liés aux économies de consommation, déduction faite du coût du compteur prélevé sur sa facture. Aussi la Cour des comptes conclut-elle que  le déploiement de Linky à l’échelle nationale pourrait finalement se conclure par un solde nul, voire négatif de – 0,2 milliard d’euros. En fait, le bénéfice sera surtout financier pour Enedis, ce que critique la Cour des Comptes. Aujourd’hui, plus de sept millions de ces compteurs numériques ont déjà été installés, mais ils sont contestés dans environ 300 villes et communes, notamment à l’initiative d’écologistes qui pointent aussi des risques sanitaires liés à l’exposition des utilisateurs aux champs électromagnétiques. Au début du mois d’avril, l’ancienne ministre de l’Environnement (1995-1997), Corinne Lepage a saisi l’État pour demander la suspension du déploiement de l’appareil, en vertu de «l’application du principe de précaution». De son côté, l’entreprise Enedis assure que «Linky ne présente aucun danger». L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a également affirmé mi-décembre qu’il n’y avait pas de danger sanitaire avec les compteurs intelligents.

 

 

EDF développe le photovoltaïque

EDF développe le  photovoltaïque

Gros coup d’accélérateur pour le voltaïque chez EDF qui comme pour l’éolien veut sans doute bénéficier des tarifs d’achat très subventionné. Photowatt, filiale d’EDF spécialisée dans la fabrication de cellules et de modules photovoltaïques, a annoncé lundi son intention de multiplier par plus de dix la capacité de production de son site historique français dans le cadre d’un nouveau modèle industriel. /Photo d’archives/REUTERS/Charles Platiau Ce projet repose sur la création d‘une société spécialisée dans la production de lingots et de plaquettes de silicium (“wafers”) de haute technologie, nommée Photowatt Crystal Advanced, qui serait détenue à 60% par EDF Energies Nouvelles – via Photowatt -, à 30% par Canadian Solar, un des leaders mondiaux de la fabrication de panneaux solaires, et à 10% par l‘entreprise grenobloise ECM Greentech. Photowatt, qui veut “saisir les opportunités d‘un marché de l’énergie solaire en forte croissance tant en France que dans le monde”, a précisé dans un communiqué que la capacité de production de son site historique de Bourgoin-Jallieu (Isère) serait portée progressivement à plus de 500 mégawatts-crête (MWc) par an contre 50 MWc aujourd‘hui. Les “wafers”, produits avec une “empreinte carbone faible”, seraient notamment commercialisés sous forme de modules photovoltaïques dans le cadre des appels d‘offres lancés par le gouvernement français dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) visant à déployer de l‘ordre de 2,5 gigawatts-crête (GWc) par an de projets photovoltaïques. EDF a par ailleurs annoncé en décembre son intention de construire 30 GW de capacités de production photovoltaïques en France sur la période 2020-2035 dans le cadre d‘un “plan solaire” représentant environ 25 milliards d‘euros d‘investissements. La question est quand m^me celle du financement compte tenu de l’état des finances d’EDF !

Ebola : l’épidémie se développe au Nigeria et au Liberia

Ebola : l’épidémie se développe   au Nigeria et au Liberia

 

 

 

Comme c’était prévisible l’épidémie s’étend dans l’Afrique de l’Ouest ( il sera bien difficile de distinguer les victime habituelles du paludisme mortel -qui se chiffrent autour de 600 000 par an  en Afrique- du nombre de victimes du virus Ebola qui présente certains symptômes identiques°).  Ainsi   Le ministère de la Santé nigérian a confirmé un nouveau cas d’Ebola, portant à 10 le nombre de personnes touchées. De son côté, la Côte d’Ivoire a suspendu toutes ses liaisons aériennes avec les pays touchés, et le Liberia a mis en quarantaine une troisième province.  Malgré les mesures prises pour tenter de contenir le virus Ebola, l’épidémie continue sa progression au Nigeria, quatrième foyer dans l’ouest de l’Afrique et pays le plus peuplé du continent. Ce lundi, le ministre de la Santé nigérian a annoncé un nouveau cas à Lagos, portant à 10 personnes atteintes et deux décès. La nouvelle patiente est une infirmière qui avait été en contact avec le Libérien mort dans un hôpital de la ville le 25 juillet dernier. Le Liberia a, lui, annoncé ce lundi avoir mis en quarantaine une nouvelle province, celle de Lofa, dans le nord du pays. C’est la troisième province touchée par cette mesure, a déclaré la présidente Ellen Johnson Sirleaf. « La décision a été prise par la force opérationnelle (Task Force) de lutte contre Ebola. Ainsi, désormais, personne n’entrera de Lofa, personne n’en sortira. Nous voulons protéger les populations non encore affectées« , a-t-elle annoncé. De son côté, la Côte d’Ivoire a annoncé « la suspension jusqu’à nouvel ordre des vols d’Air Côte d’Ivoire à destination et en provenance des pays affectés par la maladie« . Le gouvernement ivoirien ajoute qu’il interdit  « aux autres compagnies de transporter des passagers en provenance » du Liberia, de la Guinée, du Nigeria ou de Sierra Leone.  Le Sénégal, voisin de la Guinée, était également en alerte ces dernières heures. Un patient qui présentait des symptômes de fièvre hémorragique a été placé en quarantaine dans le nord du pays. Finalement, les analyses se sont avérées négatives. Par ailleurs, un étudiant allemand est hospitalisé à Kigali, la capitale du Rwanda. D’après la ministre de la Santé, le jeune homme présente également les symptômes de la maladie après avoir passé plusieurs jours au Liberia.

 




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