Archive pour le Tag 'dévaluation'

Monnaie Argentine: une dévaluation plus de 50%

Monnaie Argentine: une dévaluation plus de 50%

L’Argentine est un des pays les plus endettés au monde et sa monnaie est très dévalorisée. Du coup, face à une perspective d’inflation actuellement de l’ordre de 10 à 150 % par an, le gouvernement décide de dévaluer la monnaie, le peso, de 50 %. Cette mesure drastique s’inscrit dans un plan de très grande rigueur constate consistant aussi réduire les investissements et les subventions. L’objectif est de réduire l’endettement et de limiter l’inflation.

Pour lutter contre cette hyperinflation, les autorités Précédentes avaient alors aligné le taux de change du peso sur le dollar américain, selon le principe 1 dollar = 1 peso. Cela a permis de reprendre confiance dans la monnaie argentine et d’arrêter l’effet « planche à billets », c’est-à-dire la création à outrance de monnaie par la Banque centrale, ce qui provoquait une inflation rapide.

Malgré ces mesures, voilà plusieurs décennies que l’Argentine connaît une inflation chronique. Celle-ci prend sa source dans des causes aussi bien internes qu’externes et s’inscrit en lien avec les crises qui ont fragilisé le pays et entravé son développement.

Après la crise de 2001, les politiques économiques mises en œuvre par les présidents de centre gauche Eduardo Duhalde (2002-2003) puis Nestor Kirchner (2003-2007) se sont essentiellement fondées sur le protectionnisme, l’interventionnisme de l’État et un soutien à la consommation.

En dépit de cela, Les inégalités, déjà prégnantes après des années de croissance économique erratique, se sont aggravées : le taux de pauvreté, en hausse depuis 2017, a atteint 42 % en 2020.

Les mesures budgétaires adoptées pour faire face à la crise (hausse des dépenses de santé, transferts financiers et soutien économique aux ménages et secteurs les plus touchés) ont augmenté le déficit public .

L’Argentine a solidement renoué avec la croissance en 2021 (10,2 % de croissance enregistrée) – une croissance soutenue notamment par une reprise de la consommation des ménages et des entreprises, et par la hausse des prix des matières premières.

Le taux de pauvreté demeure élevé et bien supérieur à son niveau pré-Covid, à 36,5 % (au premier semestre de 2022). En parallèle, l’emploi informel avoisine toujours les 49 %, tandis que les salaires réels demeurent inférieurs à leur niveau de 2017, sans qu’une véritable trajectoire haussière ne se dessine.

Parmi les différentes mesures à mettre en place, la consolidation budgétaire, c’est-à-dire la réduction du déficit public, est le premier point d’ancrage et le critère essentiel pour les autres éléments
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Le ministre de l’Économie a assuré que le gouvernement va maintenir des programmes sociaux d’aide à l’accès à l’emploi et «renforcer les politiques sociales pour ceux qui en ont besoin, sans intermédiaires», a-t-il insisté, a l’image des «cartes alimentaires» (bons d’achat pour les plus démunis).

Loi Climat : Une méthode d’évaluation justifiée

Loi Climat : Une méthode d’évaluation justifiée

 

Trois spécialistes de l’agronomie, Yannick Biard, Arnaud Hélias et Hayo van der Werf, répondent aux inquiétudes exprimées par 137 parlementaires dans une tribune publiée dans « Le Monde » en décembre, et défendent l’analyse sur laquelle repose le futur affichage environnemental des produits alimentaires.

 

Tribune.

 

Récemment, 137 parlementaires ont exprimé, dans une tribune, publiée dans Le Monde daté du 15 décembre, leurs inquiétudes vis-à-vis de l’affichage environnemental des produits alimentaires, prévu par la loi Climat et résilience, et de la méthode sur laquelle il repose : l’analyse du cycle de vie (ACV). L’élevage bovin y est utilisé comme exemple emblématique, au titre que l’ACV, « en se contentant de mettre en rapport les émissions de gaz à effet de serre avec des kilos de viandes produites », sans tenir compte du type de l’élevage, pénaliserait les systèmes d’élevage extensifs.

Sur le plan scientifique, il existe un large consensus sur l’intérêt de la méthode ACV pour l’évaluation des impacts environnementaux des produits alimentaires. Cela ne signifie pas qu’elle ne présente pas certaines limites, liées en particulier à l’état des connaissances scientifiques. Sans aucune dimension politique, il nous semble important de bien caractériser cet intérêt et ces limites pour répondre aux inquiétudes exprimées et apporter des éléments pour éclairer ce débat public.

La première inquiétude serait qu’avec l’ACV « ce sont les viandes des feedlots américains qui pourraient être présentées aux consommateurs comme les plus durables, celles vers lesquelles se tourner en priorité ». Les feedlots (systèmes d’élevage bovin hors-sol) n’existent pas en France et ne sont donc pas représentés dans la base de données ACV agricole française. Pour vérifier si l’ACV met en avant la viande bovine issue des feedlots, il faut consulter la « World Food LCA Database », qui représente diverses productions agricoles à travers le monde. Les données sont disponibles pour sept pays (Allemagne, Australie, Brésil, Grande-Bretagne, Chine, Etats-Unis et Inde). La comparaison des systèmes « prairie » et des systèmes feedlots montre l’avantage des premiers sur les seconds. C’est le cas, en particulier, pour les deux pays européens (Allemagne, impacts environnementaux réduits de 33 %, et Grande-Bretagne, impacts réduits de 32 %).

La deuxième inquiétude serait que les résultats reposent « très majoritairement sur le seul enjeu des émissions de gaz à effet de serre ». La particularité de l’ACV est justement de ne pas se limiter qu’au réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre, mais d’estimer aussi d’autres impacts environnementaux. Dans la méthode européenne préconisée pour l’affichage environnemental, seize impacts sont considérés. La contribution du réchauffement climatique y est importante, mais elle reste de l’ordre de 20 % dans le score global. L’environnement est bien évalué sur plusieurs critères qui, il est vrai, sont parfois corrélés.

 

Pour davantage d’évaluation des dépenses publiques (Moscovici)

 Pour davantage d’évaluation des dépenses publiques (Moscovici) 

Comment lutter contre l’empilement des milliards dont on ne connaît pas toujours l’utilité? Le premier président de la Cour des comptes insiste sur le rôle de l’institution pour contrôler les dépenses et en mesurer l’efficacité. Il a du pain sur la planche ! (Interview dans l’opinion)

 

 

Plan d’urgence, plan de relance, plan d’investissement… Comment expliquer cette multiplication des plans, si française ?

C’est ainsi que notre nation s’est construite, autour de l’Etat. Il s’agit surtout d’un héritage de la reconstruction, avec l’idée du Plan, que Jean Monnet a incarné, aujourd’hui porté par François Bayrou. Elle traduit une volonté d’éclairer les décideurs à moyen terme. S’y sont ajoutés les plans sectoriels, destinés aux entreprises, reflet de notre culture économique et politique. Enfin, des plans d’urgence complètent cette palette.

La crise sanitaire en est-elle un bon exemple ?

C’est un peu différent, tant cette situation est exceptionnelle. Des mesures de grande ampleur étaient nécessaires pour limiter les dégâts économiques et sociaux. Voilà pourquoi la Cour des comptes a validé le « quoi qu’il en coûte ». Deux types de plans se sont mis en place : une réponse globale, au niveau français et européen. Et des plans de transformation ciblés sur des secteurs, comme le numérique, l’écologie, etc. Ils traduisent une conception de l’Etat comme organisateur ou assureur en dernier ressort. J’ajoute que cette crise a permis de réconcilier les entreprises et l’Etat.

L’importance de ces dépenses rend le contrôle d’autant plus nécessaire…

Quand on dépense beaucoup, il faut contrôler davantage et surtout mieux, pour répondre à la fois au souci de soutenabilité des finances publiques et celui de l’efficacité de la dépense publique. Cette contrepartie rend notre travail de plus en plus nécessaire. La Cour des comptes et les juridictions financières en général ont donc de beaux jours devant elles !

L’évaluation n’est-elle pas le parent pauvre des politiques publiques françaises ?

Ce n’est pas tout à fait exact. Depuis 1990 et les premières initiatives de Michel Rocard, cette pratique s’est largement diffusée. La Cour des comptes a reçu à cet égard une mission constitutionnelle. Le Conseil économique, social et environnemental, France stratégie et des équipes universitaires y travaillent aussi. Donc ne faisons pas comme si ce sujet était une terra incognita. Mais ce n’est pas assez développé. La Cour consacre 5 % de ses ressources à l’évaluation. Dans le projet stratégique que j’ai initié, nous nous fixons pour objectif de parvenir à 20 % d’ici à 2025. Nous voulons développer ce métier sous deux angles : d’abord l’évaluation des politiques publiques, stricto sensu, comme nous l’avons fait récemment sur la sécurité routière. C’est un long travail qui a demandé deux ans. Ensuite, des audits flash, un nouveau « produit » que j’ai lancé. Comme leur nom l’indique, ils sont menés dans un délai de trois à six mois. Ils portent sur une mesure en particulier, et non sur l’ensemble d’une politique. Nous allons bientôt en publier un sur MaPrimeRénov, puis sur le soutien à la culture pendant la crise sanitaire. Nous allons aussi étudier le plan crack, mis en place par plusieurs autorités, à Paris. Au total, nous ferons 8 à 10 audits de ce type par an.

Comment ne pas avoir l’impression d’un empilement sans fin de milliards ?

Il faut se garder d’une approche idéologique. Celle qui resterait purement budgétaire me paraît dépassée. A l’inverse, le quoi qu’il en coûte permanent est impossible. Un plan n’est pas bon en soi, même s’il est justifié par des problèmes réels. Il y a la nécessité d’investir dans les compétences, les transitions écologique et numérique, la résilience de notre économie, etc., mais aussi de prouver que nous sommes sérieux. Dans l’après-crise, la perception des réalités va être différente et le regard des marchés sur ce que nous faisons sera exigeant. Le poids de notre dette publique dans le PIB s’est alourdi de 20 points, et il faudra la réduire.

En déplacement à Marseille, le président de la République va annoncer un nouveau plan. Un de plus. Qui sait comment l’argent des précédents plans a été dépensé et s’il a été utile ?

J’ai proposé à Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, qu’un article de la future loi 3DS (ex-loi 4D) donne aux chambres régionales des comptes une compétence en matière d’évaluation des politiques publiques. Actuellement, elles contrôlent les collectivités et organismes publics locaux, mais n’évaluent pas les politiques publiques locales. A l’avenir, la chambre de la région Paca pourra le faire. La culture de l’évaluation ne doit pas être seulement nationale.

BAC: La dévalorisation de l’épreuve de philo

BAC: La dévalorisation de l’épreuve de philo

Sous le couvert d’une missive ironique à un candidat au bac, Francis Métivier, professeur de philosophie, dénonce les changements de règles de notation qui conduisent à une dévaluation désastreuse de l’épreuve de philosophie.(extrait)

 

Tribune. A toi, l’élève inconnu du bac philo, puisque ta copie est anonyme, je t’envoie une réponse en faisant un usage public et non anonyme de ma raison. J’espère ainsi qu’elle te parviendra. Ta copie traduit de façon édifiante l’ensemble des problèmes devant lesquels l’institution a mis les professeurs de philosophie, durant cette année scolaire et en particulier pour la correction de l’épreuve de philosophie.

Je vais donc me servir de ton « travail » pour illustrer comment le système lui-même a fait du bac philo un désastre institutionnel, désastre dans lequel tu as sauté à pieds joints. Dans ta copie, tu me fais rapidement comprendre que ta priorité du jour n’est pas de réussir l’épreuve mais de sortir de la salle à l’issue du temps réglementaire : une heure. Pour passer le temps, tu commences à traiter le sujet que tu as choisi (« Discuter, est-ce renoncer à la violence ? ») par quelques réflexions.


Tu me parles de « bastons » dans les cours de collège, de « castagne » et des « gens qui ne se maravent pas la gueule pour le plaisir ». Après cette idée géniale, tu me mets au courant du temps qui passe : « J’ai encore 45 minutes à tuer. » Puis tu te soucies de mon sort (merci) : tu envisages trois hypothèses expliquant pourquoi je n’ai pas abandonné la lecture de ton propos au bout de quinze lignes.

1 - « Si vous lisez encore ce que je dis, c’est soit parce que c’est intéressant… » : oui, je suis curieux de voir jusqu’où tu vas aller.

2 - « (…) soit parce que vous êtes obligé par les directives de notre cher Blanquer (ou “Blanquette” pour les intimes) » : en fait, le métier de professeur de philosophie consiste notamment à évaluer des copies du bac. Je ne te fais donc pas une fleur en te lisant, mais mon travail normal.

3- « (…) soit parce que vous avez du temps à tuer. » Ce n’est pas grand-chose mais sache que, grâce à ta copie, tu m’as fait gagner 5 euros (enfin, « tu me feras gagner » car il faut cinq mois à l’administration pour s’acquitter de son dû).

Ensuite, tu me souhaites « bonne chance pour cette année » (l’année est finie, non ?), « vous devez être désespéré de voir des copies comme les miennes ». Désespéré, non. Ton propos est tellement convenu, tellement téléphoné. Il est le fruit de la mesure-phare de notre ministre de l’éducation nationale, qui a scandaleusement cédé à la pression de quelques lycéens : t’offrir de deux notes, l’une, la meilleure entre ta moyenne annuelle et la note de l’épreuve finale.

Les charcutiers industriels font condamner l’application d’évaluation des produits

Les charcutiers industriels font condamner l’application d’évaluation des produits

 

C’est un peu le monde à l’envers puisque Yuka , l’application d’évaluation des produits industriels a été condamnée par les tribunaux à la demande des charcutiers industriels.

 

Pourtant  Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a déclaré en 2015 que la charcuterie enrichie en nitrites était cancérogène. Michèle Rivasi explique dans son communiqué « que le nitrate et le nitrite ne sont jamais eux-mêmes cancérogènes. Quelle que soit la dose d’ingestion, ces deux substances ne provoquent jamais directement le cancer – ni chez l’animal, ni chez l’homme. Pourtant, après avoir été injectés dans la viande, nitrate et nitrite se décomposent et s’associent à la matière carnée. C’est alors qu’ils donnent naissance à trois types de molécules cancérogènes : le fer nitrosylé, les nitrosamines, les nitrosamides. »

La précision est importante car l’EFSA (l’autorité européenne de sécurité des aliments) joue sur cette nuance, dans deux rapports publiés en 2017, pour affirmer que l’utilisation du nitrites ne pose pas de problème pour la santé publique et pour justifier le statu quo.

Yuka cependant été condamné à verser 20.000 euros de dommages et intérêts pour « dénigrement » ainsi que « pour pratiques commerciales déloyales trompeuses ». La société devra également payer 10.000 euros au titre des frais d’avocats.

En cause, selon les avocats des charcutiers, « des allégations fausses, dénuées de fondement scientifique, sur le caractère cancérigène des nitrites de la charcuterie » et la pétition réclamant l’interdiction des sels nitrités sur laquelle l’application renvoie les consommateurs , signée par Foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka.

Yuka craint pour sa survie. « Deux fabricants de charcuterie nous réclament plus d’un million d’euros de dommages et intérêts, sachant que notre bénéfice net en 2020 est d’environ 20.000 euros. C’est totalement disproportionné et cela montre clairement que l’on cherche à nous faire mettre la clé sous la porte », plaide Julie Chapon, cofondatrice de l’appli.

L’application a tenté de diluer sa responsabilité dans l’affaire et surtout de répartir le montant des condamnations éventuelles à suivre, en assignant en « intervention forcée » neuf sociétés disposant d’applis du même type – dont Intermarché et Carrefour. Ces sociétés, qui ne voulaient surtout pas être mêlées à l’affaire, ont obtenu « la caducité de l’assignation » auprès du Tribunal de Brive.

La première audience aura lieu le 25 juin au Tribunal de commerce de Brive face à l’entreprise corrézienne Le Mont de la Coste, un fabricant de saucisson. Ses 80 salariés craignent de perdre leur emploi au vu de la chute des ventes, dont ils rendent Yuka responsable.

L’appli reconnaît avoir une influence importante sur le choix des consommateurs et estime que « 94 % de ses utilisateurs ont arrêté d’acheter certains produits ». Un deuxième procès aura lieu un peu plus tard à Aix-en-Provence opposant ABC, producteur de jambon cuit, et Yuka.

Il faut des outils dévaluation pour la biodiversité

Il faut des outils dévaluation pour la  biodiversité

Le  Club des entreprises pour une biodiversité positive (Club B4B+), appellent à la mise en place de métriques quantitatives de la biodiversité, d’outils d’évaluation de l’empreinte biodiversité et d’objectifs scientifiques mesurables à tous niveaux pour faire face au déclin alarmant de la biodiversité.

 

La décennie qui s’achève se sera malheureusement soldée par l’échec tragique de la plupart des Objectifs d’Aichi pour la période 2011-2020 [adoptés par les parties à la Convention sur la diversité biologique en octobre 2010, Ndlr] et le constat sans appel de l’Evaluation mondiale de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services éco systémiques (IPBES), qui révélait en mai 2019 que le déclin de la nature se poursuit à un rythme sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Le Congrès mondial de la Nature, organisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à Marseille, puis la COP15 de la Convention sur la diversité biologique (CDB) en Chine -tous deux reportés au premier trimestre 2021-doivent nous permettre d’entrer dans le temps de la biodiversité.

Nous sommes persuadés que le secteur privé peut et doit jouer un rôle clé dans la concrétisation à la fois de la vision 2050 de la CBD pour « vivre en harmonie avec la nature », et des Objectifs de développement durable (ODD) – en particulier des ODD 14 et 15 concernant la biodiversité. Pour ce faire, et afin qu’advienne le « New Deal » pour la nature et les hommes, il est essentiel que nous mesurions notre impact sur la biodiversité et que nos objectifs en matière de biodiversité soient en capacité de rejoindre les scénarios proposés par la communauté scientifique et retenus par la communauté internationale.

La tonne équivalent CO2 a joué un rôle déterminant dans la prise de conscience des enjeux liés au changement climatique. Cette métrique a constitué un levier incontestable dans la mise en œuvre d’actions d’atténuation du changement climatique. Des métriques comparables, autrement dit des métriques quantitatives décrivant l’état de la biodiversité, largement utilisées et accessibles à tous, consensuelles sur le plan scientifique et pouvant être agrégées ou désagrégées à de multiples niveaux de granularité, sont nécessaires pour répondre efficacement à l’enjeu de la perte de biodiversité. Associées à des analyses qualitatives, de telles métriques sont indispensables aux États, aux entreprises et aux institutions financières désirant évaluer leurs impacts, démontrer des gains de biodiversité et piloter leur action opérationnelle.

 

L’arme de la dévaluation chinoise, un jeu à double tranchant

L’arme de la dévaluation chinoise, un jeu à double tranchant

 

 

La Chine est accusée par les États-Unis de manipuler les taux de change en faisant baisser artificiellement la monnaie. Une accusation que réfute Pékin mais qui n’est pas totalement sans fondement. Ceci étant, beaucoup de pays en ce moment jouent  sur les taux de change en développant des politiques accommodantes. En déversant des tonnes de liquidités, les banques centrales favorisent la baisse de valeur des monnaies. Pour la Chine qui n’en est pas à son premier coup d’essai,  la stratégie de la dévaluation pourrait être dangereuse. D’une façon générale,  si on avait trouvé la martingale monétaire pour assurer durablement la compétitivité d’un pays il y a longtemps qu’on aurait utilisé la dévaluation. Cette dévaluation permet à court et moyen terme d’obtenir un avantage de compétitivité puisque cela facilite les exportations. Le problème c’est que parallèlement cette dévaluation renchérit les importations et entraîne inflation mécanique (aussi une baisse de productivité). Or dans le commerce international les exportations de la Chine vers les États-Unis représentent environ 550 milliards. Tandis que les importations américaines en direction de la Chine ne représentent qu’environ 150 milliards. Le différentiel est important. La dévaluation devrait donc à court terme soutenir les exportations chinoises. Mais la Chine importe de nombreuses matières premières qui lui font défaut et qui lui permettent justement d’être l’usine du monde, le pétrole par exemple mais bien d’autres matières. Or en dévaluant le ces matières premières vont se trouver renchéries et vont donc affecter la compétitivité. En même temps on va importer de l’inflation qui viendra amputer le pouvoir d’achat des ménages chinois et donc peser sur la croissance. À long terme la dévaluation n’aura servi à rien bien au contraire puisque c’est un artifice qui ne correspond pas à de réels progrès de compétitivité.

La dévaluation chinoise , un jeu à double tranchant

La dévaluation chinoise , un jeu à double tranchant

 

 

La Chine est accusée par les États-Unis de manipuler les taux de change en faisant baisser artificiellement la monnaie. Une accusation que réfute Pékin mais qui n’est pas totalement sans fondement. Ceci étant, beaucoup de pays en ce moment jouent  sur les taux de change en développant des politiques accommodantes. En déversant des tonnes de liquidités, les banques centrales favorisent la baisse de valeur des monnaies. Pour la Chine qui n’en est pas à son premier coup d’essai,  la stratégie de la dévaluation pourrait être dangereuse. D’une façon générale,  si on avait trouvé la martingale monétaire pour assurer durablement la compétitivité d’un pays il y a longtemps qu’on aurait utilisé la dévaluation. Cette dévaluation permet à court et moyen terme d’obtenir un avantage de compétitivité puisque cela facilite les exportations. Le problème c’est que parallèlement cette dévaluation renchérit les importations et entraîne inflation mécanique (aussi une baisse de productivité). Or dans le commerce international les exportations de la Chine vers les États-Unis représentent environ 550 milliards. Tandis que les importations américaines en direction de la Chine ne représentent qu’environ 150 milliards. Le différentiel est important. La dévaluation devrait donc à court terme soutenir les exportations chinoises. Mais la Chine importe de nombreuses matières premières qui lui font défaut et qui lui permettent justement d’être l’usine du monde, le pétrole par exemple mais bien d’autres matières. Or en dévaluant le ces matières premières vont se trouver renchéries et vont donc affecter la compétitivité. En même temps on va importer de l’inflation qui viendra amputer le pouvoir d’achat des ménages chinois et donc peser sur la croissance. À long terme la dévaluation n’aura servi à rien bien au contraire puisque c’est un artifice qui ne correspond pas à de réels progrès de compétitivité.

Chine: la dévaluation, un jeu à double tranchant

Chine: la dévaluation, un jeu à double tranchant

 

 

La Chine est accusée par les États-Unis de manipuler les taux de change en faisant baisser artificiellement la monnaie. Une accusation que réfute Pékin mais qui n’est pas totalement sans fondement. Ceci étant, beaucoup de pays en ce moment jouent  sur les taux de change en développant des politiques accommodantes. En déversant des tonnes de liquidités, les banques centrales favorisent la baisse de valeur des monnaies. Pour la Chine qui n’en est pas à son premier coup d’essai,  la stratégie de la dévaluation pourrait être dangereuse. D’une façon générale,  si on avait trouvé la martingale monétaire pour assurer durablement la compétitivité d’un pays il y a longtemps qu’on aurait utilisé la dévaluation. Cette dévaluation permet à court et moyen terme d’obtenir un avantage de compétitivité puisque cela facilite les exportations. Le problème c’est que parallèlement cette dévaluation renchérit les importations et entraîne inflation mécanique (aussi une baisse de productivité). Or dans le commerce international les exportations de la Chine vers les États-Unis représentent environ 550 milliards. Tandis que les importations américaines en direction de la Chine ne représentent qu’environ 150 milliards. Le différentiel est important. La dévaluation devrait donc à court terme soutenir les exportations chinoises. Mais la Chine importe de nombreuses matières premières qui lui font défaut et qui lui permettent justement d’être l’usine du monde, le pétrole par exemple mais bien d’autres matières. Or en dévaluant le ces matières premières vont se trouver renchéries et vont donc affecter la compétitivité. En même temps on va importer de l’inflation qui viendra amputer le pouvoir d’achat des ménages chinois et donc peser sur la croissance. À long terme la dévaluation n’aura servi à rien bien au contraire puisque c’est un artifice qui ne correspond pas à de réels progrès de compétitivité.

Chine: le jeu dangereux de la dévaluation

Chine:  le jeu dangereux de la dévaluation

 

 

La Chine est accusée par les États-Unis de manipuler les taux de change en faisant baisser artificiellement la monnaie. Une accusation que réfute Pékin mais qui n’est pas totalement sans fondement. Ceci étant, , beaucoup de pays en ce moment jouent  sur les taux de change en développant des politiques accommodantes. En déversant des tonnes de liquidités, les banques centrales favorisent la baisse de valeur des monnaies. Pour la Chine qui n’en est pas à son premier coup d’essai,  la stratégie de la dévaluation pourrait être dangereuse. D’une façon générale si on avait trouvé la martingale monétaire pour assurer durablement la compétitivité d’un pays il y a longtemps qu’on aurait utilisé la dévaluation.Cette dévaluation permet à court et moyen terme d’obtenir un avantage de compétitivité puisque cela facilite les exportations. Le problème c’est que parallèlement cette dévaluation renchérit les importations et entraîne inflation mécanique. Or dans le commerce international les exportations de la Chine vers les États-Unis représentent environ 550 milliards. Tandis que les importations américaines en direction de la Chine ne représentent qu’environ 150 milliards. Le différentiel est important. La dévaluation devrait donc à court terme soutenir les exportations chinoises. Mais la Chine importe de nombreuses matières premières qui lui font défaut et qui lui permettent justement d’être l’usine du monde, le pétrole par exemple mais bien d’autres matières. Or en dévaluant le ces matières premières vont se trouver renchéries et vont donc affecter la compétitivité. En même temps on va importer de l’inflation qui viendra amputer le pouvoir d’achat des ménages chinois et donc peser sur la croissance. À long terme la dévaluation n’aura servi à rien bien au contraire puisque c’est un artifice qui ne correspond pas à de réels progrès de compétitivité.

Guerre des monnaies-Baisse des taux et dévaluation

Guerre des monnaies-Baisse des taux et dévaluation

 

En dévaluant sa monnaie la Chine répond aux États-Unis qui ont engagé une baisse des taux et plus généralement une nouvelle étape de politique monétaire accommodante. L’objectif est le même : agir sur le plan monétaire pour obtenir davantage de compétitivité à court terme. D’une certaine manière, la décision de la banque centrale américaine est paradoxale et dangereuse. Certes,  la baisse des taux limités à un quart et non  reconductible ne va pas bouleverser le paysage financier. Ceci étant, il s’agit d’un acte de supplémentaire pour  faire tourner la planche à billets. En clair,  faire de la fausse monnaie comme en font d’ailleurs toutes les banques centrales qui inondent le marché de liquidités avec lesquels les investisseurs entretiennent la spéculation notamment sur le marché des actions. Un marché qui s’écroulerait sans doute sans cette masse de liquidités tellement maintenant le décalage est grand entre le résultat des entreprises et le cours des actions. En faite, le marché les actions est sous perfusion comme l’est  d’une façon générale l’endettement (endettement des Etats, des entreprises mais aussi des particuliers avec le risque d’un éclatement de la bulle immobilière. Cette baisse des taux d’un point de vue orthodoxe n’avait pas lieu d’être car si le tassement économique est constaté au États-Unis, la croissance est encore très satisfaisante (autour de 2 % en 2019). Par ailleurs on est loin de l’objectif des 2 % d’inflation. Ce qui se joue en fait aujourd’hui, c’est une guerre monétaire qui ne dit pas son nom et provoquera un jour une flambée d’inflation et sans doute une crise financière générale. Le geste de la banque centrale n’a d’ailleurs  pas satisfait non plus le président américain Donald Trump qui avait plaidé pour une baisse d’une toute autre ampleur.

 

Banque du Japon: objectif la dévaluation

Banque du Japon: objectif la dévaluation

Le Japon est englué depuis une quinzaine d’années dans la déflation, un phénomène de baisse des prix qui bride l’activité de la troisième puissance économique mondiale, actuellement en récession.  Sous la pression du gouvernement, la BoJ a récemment élevé à 2% son objectif d’inflation annuel, contre 1% auparavant.   »Si je suis nommé, ma tâche principale sera d’atteindre cet objectif dès que possible », a souligné M. Kuroda le futur patron de la banque centrale , selon des propos rapportés par l’agence Jiji et d’autres médias.  Pour ce faire, il dit « avoir l’intention de prendre des mesures d’assouplissement monétaire audacieuses sur une durée d’environ deux ans », espérant que l’inflation aura atteint le niveau désiré dans ce laps de temps.  Lorsqu’elle a adopté cet objectif de 2%, la BoJ a simplement expliqué vouloir y parvenir « dès que possible », sans fournir d’échéancier plus précis.  Pour lutter contre la déflation, la banque centrale procède à des achats d’actifs financiers sur le marché, notamment des obligations de l’Etat japonais et des bons du trésor. Elle a régulièrement élevé l’enveloppe totale qu’elle consacre à ce programme, la portant en décembre à 101.000 milliards de yens (830 milliards d’euros).   »La taille et les cibles du programme actuel d’achat d’actifs de la BoJ sont insuffisants », a jugé M. Kuroda à ce propos, signifiant qu’il pourrait vite augmenter l’ampleur de cet outil central d’assouplissement monétaire.  A partir de janvier 2014, ce système d’achats d’actifs sera modifié pour passer à un forfait mensuel de 13.000 milliards de yens et le candidat a laissé entendre qu’il pourrait avancer le passage à ce nouveau système dans le courant 2013.  Il a aussi prévenu qu’il pourrait augmenter la maturité des obligations d’Etat achetées par la banque.  Depuis le mois de novembre, le yen s’est fortement déprécié face au dollar et à l’euro, des investisseurs spéculant sur une accentuation des mesures d’assouplissement monétaire de la BoJ.  Cette dévaluation de fait de la monnaie nippone soulage les groupes exportateurs nippons mais chagrine leurs homologues européens qui risquent d’être concurrencés par des produits nippons plus compétitifs.  Sur la question des taux de change, M. Kuroda a par ailleurs insisté sur le fait que la responsabilité en incombait au gouvernement et non à la banque centrale.  Le Parlement devrait se prononcer à la mi-mars sur sa nomination à la tête de l’institut d’émission.

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

Monnaies : la guerre des dévaluations en 2013

Monnaies : la guerre des dévaluations en 2013

 

Avec des politiques monétaires très accommodantes, les Etats –Unis ont montré l’exemple depuis plusieurs annéeés.la Chine de son coté a tout fait pour limiter la réévaluation du yuan.  La banque d’Angleterre et surtout récemment celle du Japon suivent l’ exemple. Avec l’approfondissement de la crise, les banques centrales vont injecter des masses de capitaux pour sauver à la fois le système financier et ce qui peut l’être en matière de croissance. Même ‘l’orthodoxe BCE a été contrainte de faire une entrave à sa doctrine en injectant aussi des liquidités. Cependant la BCE pourrait être la dernière à soutenir de manière significative la croissance. En fait on cherche à affaiblir la valeur des monnaies pour soutenir la compétitivité quitte évidemment à importer de l’inflation. Une opération négative car elle pèse sus le pouvoir d’achat et la consommation mais positive car elle booste les exportations. La « guerre des monnaies » qui, jusqu’ici, n’avait provoqué guère davantage que des éclats de voix, pourrait-elle en 2013 se transformer en guerre ouverte entre les Etats? La décision de la Banque du Japon (BoJ), de donner un coup d’accélérateur à son programme d’assouplissement quantitatif pour la troisième fois en quatre mois, est la dernière tentative en date des pays développés pour soutenir leur croissance en recourant à des outils non-conventionnels. Mais les Etats émergents pourraient avoir à payer le prix de cette politique monétaire ultra-accommodante. Avec un afflux de liquidités toujours plus important dans leurs économies du fait des rachats d’actifs initiés par les banques centrales des pays développés, ceux en voie de développement risquent de subir une appréciation de leur devise susceptible d’avoir pour effet de nuire à la compétitivité de leurs exportations. De ce fait, ces Etats pourraient ne pas avoir d’autre choix que d’abaisser les taux d’intérêt et/ou d’intervenir pour maintenir leur devise à un niveau raisonnable. Au risque d’alimenter l’explosion des prix du crédit et des actifs, terreau de l’inflation. « Certains signes montrent que nous assistons actuellement à une course à la dévaluation », a commenté une source d’un pays membre des pays du G7. S’exprimant avant la décision de politique monétaire de la BoJ, cette source avait ajouté: « Si tout le monde essaie de dévaluer sa monnaie, cela aura au final des :

 




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