Archive pour le Tag 'dette'

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Remboursement de la dette publique : la première dépense du budget de la France

Remboursement de la dette publique  : la première dépense du budget de la France

 

Une dette de 3200 milliards d’euros d’ici la fin de l’année qui Vont générer Environ 55 milliards de charge financière cette année. Du coup des 2026 le remboursement de la dette représentera le premier budget du pays. E n cause évidemment les taux d’intérêt qui demeure encore un haut niveau mais plus fondamentalement le fait que régulièrement la France accuse des déficits budgétaires qui la contraignent à emprunter un peu plus chaque année.

À noter que la charge de la dette va représenter à peu près le montant du déficit annuel sur longue période, autour de 55 milliards.

La France est en moyenne déficitaire de 57,4 milliards € par an. Alors qu’en 1974, nos administrations étaient excédentaires de 200 millions €, nous serions aujourd’hui d’après les estimations en déficit de 146,9 milliards €.

La dette s’élève ainsi à 112,5% du PIB, près d’un point de pourcentage de plus qu’à la fin 2022. La dette publique par habitant fait de la France une mauvaise élève puisqu’elle se classe 4ᵉ de ce classement avec 60.790 dollars (56.226 euros). De façon approximative chaque ménage doit donc plus de 100 000 € au titre de la dette publique, une dette évidemment impossible à rembourser….sauf par l ‘inflation et la dévaluation de fait.

Dette publique : la première dépense du budget de la France

Dette publique : la première dépense du budget de la France

 

Une dette de 3200 milliards d’euros d’ici la fin de l’année qui Vont générer Environ 55 milliards de charge financière cette année. Du coup des 2026 le remboursement de la dette représentera le premier budget du pays. E n cause évidemment les taux d’intérêt qui demeure encore un haut niveau mais plus fondamentalement le faite que régulièrement la France accuse des déficits budgétaires qui la contraignent à emprunter un peu plus chaque année.

À noter que la charge de la dette va représenter à peu près le montant du déficit annuel sur longue période, autour de 55 milliards.

La France est en moyenne déficitaire de 57,4 milliards € par an. Alors qu’en 1974, nos administrations étaient excédentaires de 200 millions €, nous serions aujourd’hui d’après les estimations en déficit de 146,9 milliards €.

La dette s’élève ainsi à 112,5% du PIB, près d’un point de pourcentage de plus qu’à la fin 2022. La dette publique par habitant fait de la France une mauvaise élève puisqu’elle se classe 4ᵉ de ce classement avec 60.790 dollars (56.226 euros). De façon approximative chaque ménage doit donc plus de 100 000 € au titre de la dette publique, une dette évidemment impossible à rembourser

Dette: premier poste budgétaire en 2026

Dette: premier poste budgétaire en 2026

une dette  de 3200 milliards d’euros d’ici la fin de l’année qui Vont générer Environ 55 milliards de charge financière  cette année. Du coup des 2026 le remboursement de la dette représentera le premier budget du pays. E n cause évidemment les taux d’intérêt qui demeure encore un haut niveau mais plus fondamentalement le faite que régulièrement la France accuse des déficits budgétaires qui la contraignent à emprunter un peu plus chaque année.

À noter que la charge de la dette va représenter à peu près le montant du déficit annuel sur longue période, autour de 55 milliards.

La France est en moyenne déficitaire de 57,4 milliards € par an. Alors qu’en 1974, nos administrations étaient excédentaires de 200 millions €, nous serions aujourd’hui d’après les estimations en déficit de 146,9 milliards €.

La  dette s’élève ainsi à 112,5% du PIB, près d’un point de pourcentage de plus qu’à la fin 2022. La dette publique par habitant fait de la France une mauvaise élève puisqu’elle se classe 4ᵉ de ce classement avec 60.790 dollars (56.226 euros). De façon approximative chaque ménage doit donc plus de 100 000 € au titre de la dette publique, une dette évidemment impossible à rembourser

Dette publique : les Français ne veulent pas payer la facture !

Dette publique : les Français ne veulent pas payer la facture !

Selon l’ enquête Ipsos-« La Tribune Dimanche », les Français (93 %) estiment que la réduction des déficits doit figurer parmi les priorités ou les sujets importants du gouvernement mais préféreraient que l’on baisse des dépenses publiques au lieu d’augmenter les impôts. 

Les Français deviennent sensibles à l’endettement public ce qui est relativement nouveau car toutes les enquêtes démontrent que la formation économique et financière des Français est la plus déficiente de l’union européenne. Une prise de conscience salutaire mais qui n’est pas éclairante sur les moyens de résorber cette crise tellement chaque secteur éventuellement concerné par des économies est protégépar des vitrines qui cachent le reste corporatiste. En clair il y a des secteurs beaucoup trop tendus mais derrière il y a aussi des masses de dépenses inutiles.

La problématique n’est pas évidente car on ne trouve guère d’unanimité pour supprimer des dépenses de l’État. Les gouvernements successifs sont jugés responsables de l’endettement du pays. Mais les attentes auxquelles ils répondent (protection sociale, services publics…) sont relativisées ainsi que la capacité économique et sociale du pays à les financer. « Les Français se défaussent sur les politiques », observe Brice Teinturier, directeur général d’Ipsos. Quel parti politique gérerait mieux les caisses publiques que le gouvernement actuel ? Aucun ne convainc profondément l’opinion. Certes, une personne sur trois cite le RN, qui arrive largement devant les autres. Mais cette proportion reflète surtout l’audience actuelle du parti lepéniste et le rejet radical des autres formations par ses sympathisants.

France : la dette publique n’augmente pas mais ne diminue pas

France : la dette publique n’augmente pas mais ne diminue pas

Pour l’instant on se félicite gouvernement que la dette ne progresse pas au troisième trimestre. Une dette qui dépasse les 3000 milliards d’euros et représente plus de 110 % du PIB. Pour l’instant la dette paraît stabilisée. Le problème c’est que mécaniquement avec le tassement de la croissance en 2024 d’une part, l’augmentation des dépenses sous-évaluées dans le budget 2024 l’endettement devrait repartir à la hausse surtout avec des taux d’intérêt qui vont encore peser longtemps sur l’endettement (le principal taux directeur de la BCE est actuellement de 4 % ) .

Dans sa loi de programmation des finances publiques fixant la trajectoire budgétaire de la France jusqu’en 2027, adoptée en septembre au Parlement grâce à l’article 49.3 de la Constitution, le gouvernement prévoit de ramener la dette à 108,1% du PIB à cette échéance et le déficit public à 2,7% du PIB, contre 4,9% prévus cette année. Une trajectoire « peu ambitieuse » et basée sur des hypothèses de croissance « optimistes », avait critiqué le Haut conseil des finances publiques (HCFP) lundi 25 septembre.

Le problème c’est que la France n’emprunte pas seulement pour rembourser ses dettes intérieures pour les investissements mais aussi pour son fonctionnement. Ainsi la Frans encore atteint des records d’emprunt en 2024 avec un besoin d’environ 300 milliards.
L’OCDE a d’ailleurs dégradé la prévision de croissance du PIB de la France en 2024 à 0,8% contre 1,2% auparavant. De son côté, le ministre de l’Economie maintient, lui, un objectif de croissance du PIB à 1% en 2023 et 1,4% en 2024.

Dette France : emprunt record en 2024

Dette France : emprunt record en 2024

La France va emprunter de l’art de 300 milliards d’euros en 2024 non seulement pour rembourser la dette mais aussi pour assurer son fonctionnement.

Après une enveloppe colossale de 270 milliards d’euros en 2023, l’Etat prévoit d’emprunter en 2024 la somme vertigineuse de 285 milliards au moins d’euros nette de rachats pour couvrir ses dépenses et ses déficits.

Le problème que c’est que la France n’est plus certaine de l’ampleur des rentrées fiscales avec la tendance baissière de la croissance ; d’où des rentrées fiscales moins importantes Il s’agit d’un bond spectaculaire en seulement un an.

La Banque de France a abaissé ses prévisions de croissance pour la fin de l’année 2023 et l’OCDE a dégradé sa projection de croissance du PIB de 0,8% en 2024 contre 1,2% auparavant. Dans ces conditions, la baisse du ratio de dette sur PIB dans les prochaines années semble relever du parcours du combattant.

L’année prochaine, l’Etat va avoir besoin de trouver 295 milliards d’euros sans les rachats pour financer ses déficits et l’amortissement de ses dettes venant à échéance en 2024.

La maturité moyenne de l’Etat a tendance à s’infléchir. Après avoir atteint un pic au moment de la crise du Covid à 12,4 ans, la maturité des émissions de moyen et long terme (OAT) est revenue à 11 ans, soit un niveau équivalent à celui d’avant crise (11,1 ans) mais encore loin de la maturité de 2013 (8,6 ans).

La remontée des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) a considérablement durci les conditions financières sur les marchés européens. Résultat, la charge de la dette, qui représente les intérêts que la France doit rembourser chaque année pour ses différents emprunts, a fortement augmenté depuis deux ans. Dans la présentation du budget 2024 du ministère de l’Economie et des Finances, la charge de la dette représentait 51,7 milliards d’euros en 2023, mais devrait augmenter de 61 milliards d’ici 2026 et 74 milliards d’euros en 2027.

En moyenne, et toutes durées d’emprunt confondues, la France a emprunté en 2023 à 3,15%, selon les chiffres de l’AFT.

Cette dette globale qui progresse plus vite que la richesse

Cette dette globale qui progresse plus vite que la richesse

Alors que, le 8 décembre, les vingt-sept Etats membres de l’Union européenne ont été sur le point de s’entendre sur la réforme du pacte de stabilité et de croissance, l’économiste Nicolas Dufresne revient, dans une tribune au « Monde », sur la lancinante question de la dette que les Etats n’arrivent pas à réduire.

Après la parenthèse du « quoi qu’il en coûte », la dette redevient un sujet de préoccupation. Alors que la dette globale, publique et privée, représentait 226 000 milliards de dollars (environ 209 500 milliards d’euros) fin 2020, elle correspond désormais à plus de 310 000 milliards, soit plus de 350 % du produit intérieur brut (PIB), un niveau inédit.

Il y a plusieurs raisons sérieuses de s’en inquiéter. D’abord, avec l’envolée des taux d’intérêt décidés par les banques centrales, les charges financières augmentent pour tous les acteurs, conduisant certains à l’étranglement. Pour les entreprises, le taux de défaillance remonte en flèche, sous l’effet de la raréfaction du crédit et de la hausse des taux d’intérêt.

Du point de vue des ménages, le rapport entre leur passif et leur revenu disponible, qui était de 55 % en 2003, a progressé jusqu’à 102 % en 2021 (en Grande-Bretagne, ce ratio atteint même 129 %).

Les Etats ne sont pas épargnés : pour la France, la charge de la dette, qui était de moins de 30 milliards d’euros en 2021, représente 55 milliards d’euros en 2023, et pourrait atteindre ou dépasser 80, voire 100 milliards d’euros, au cours des prochaines années.

L’Etat consacrerait ainsi près du quart de son budget annuel au seul remboursement des intérêts de la dette. La situation est pire pour les pays en développement : selon un rapport des Nations unies, 60 % des pays les plus pauvres sont sur le point ou ont déjà basculé dans une crise de la dette. Ces mêmes pays ont épuisé leur marge de manœuvre budgétaire pour continuer à financer leur dette, ce qui se traduit par une compression des dépenses pour la protection sociale et les autres dépenses, provoquant le basculement dans la pauvreté de plus de 165 millions de personnes au cours des trois dernières années.

Seconde raison d’inquiétude, la vitesse de progression de la dette dépasse largement celle de la production de richesse. Cette tendance n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée au cours des dernières années. Il faut de plus en plus de dette pour soutenir le même niveau de croissance.

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Dette publique : Un risque d’éclatement d’après l’OCDE

Dette publique : Un risque d’éclatement d’après l’OCDE

Il est clair que la dette publique française constitue une sorte de bombe à retardement comme le souligne l’organisation de coopération et de développement économique. Une dette qui est en train de devenir la première dépense française. Elle dépasse les 3000 milliards et représente autour de 113 % du PIB. La charge financière atteint environ 57 milliards par an . D’ici 2040, la dette pourrait atteindre 5000 5000 milliards et la charge financière environ 100 milliards soit nettement la première dépense du budget. À ce niveau-là Les experts financiers et notamment les agences de notation pourraient envisager l’incapacité de la France à rembourser sa dette.

La dette publique des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a bondi de 44% depuis vingt ans. À ce rythme, si rien n’est fait pour inverser la trajectoire, elle augmenterait encore de 60% d’ici à 2040. Une tendance intenable, alors que la croissance ralentit et que le coût des intérêts de cette dette augmente dangereusement.

«Le financement de la dette devient de plus en plus coûteux et les conditions du crédit se sont durcies», soulignait mercredi Mathias Cormann, secrétaire général de l’OCDE, qui regroupe 38 pays, lors de la présentation de ses nouvelles prévisions économiques. Celles-ci tablent sur un «atterrissage en douceur» de l’économie mondiale, avec une croissance de 2,9% cette année et 2,7% l’an prochain, sauf nouveau choc imprévu. Un niveau «bien en deçà» de la moyenne historique.

Dette: La France en dehors des clous d’après Bruxelles

Dette: La France en dehors des clous d’après Bruxelles


Comme c’était prévisible, et contrairement aux affirmations du ministre de l’économie le budget de 2024 manque sérieusement de rigueur. La vérité, c’est que les dépenses continuent, que le déficit s’accroît et que la dette enfle à des niveaux incompatibles avec les objectifs de l’Europe.

vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a déclaré que la France mais aussi la Belgique, la Croatie et la Finlande, « risquent de ne pas être en ligne avec les recommandations » budgétaires de l’Union européenne pour l’an prochain, en raison de dépenses publiques excessives. Autrement dit, ces quatre pays doivent « réduire les dépenses » pour respecter les limites européennes, lesquelles fixent deux plafonds à ne pas dépasser : celui du déficit public à 3% du produit intérieur brut (PIB) et celui de la dette publique à 60% du PIB.

Théoriquement d’après le ministre français de l’économie le déficit du budget sera limité à 4,4 % du produit intérieur brut après environ 5 % en 2023. L’objectif serait de le ramener à 3 % en 2027. L’endettement resterait stable à 109,7% du PIB en 2024, pour atteindre 108,1% en fin de quinquennat. Pour la première fois depuis 2015, les dépenses totales de l’Etat diminuent en 2024, de 4 milliards d’euros par rapport à 2023, à 491 milliards d’euros. Mais il s’agit d’une prévision et l’expérience démontre que les dépenses réelles ont toujours dépassé les objectifs

Outre les quatre pays épinglés mardi, Paolo Gentiloni a souligné que neuf autres Etats membres n’étaient « pas complètement en ligne » avec les recommandations, dont l’Allemagne qui est appelée, comme la France, à supprimer « dès que possible » les mesures d’aides adoptées pour réduire les factures énergétiques des ménages et entreprises.

Confronté à une dette qui a dépassé les 3.000 milliards d’euros et à un déficit largement hors des clous européens, le gouvernement a voulu donner des gages de sérieux en dévoilant fin septembre son projet de loi de finances pour 2024. Au moins 16 milliards d’euros économies sont prévus, résultant pour leur plus grande part de la fin de mesures exceptionnelles, comme le bouclier tarifaire pour l’électricité. Pour le budget 2025, le gouvernement prévoit 12 milliards d’euros d’économies supplémentaires. Sans doute une nouvelle promesse de coiffeur.

Le risque d’une crise de la dette en Europe ( BCE)

Le risque d’une crise de la dette en Europe ( BCE)

Un cri d’alerte de la BCE sur la dérive des déficits budgétaires et le gonflement de la dette. Un avertissement en particulier à la France et en Italie au sein de l’union européenne. La France dont l’endettement représente autour de 113 % du PIB et une charge financière de l’ordre de 57 milliards par an. Une situation qui va perdurer avec le maintien pendant encore longtemps de taux d’intérêt encore élevés par la BCE

Luis de Guindos, vice-président de la BCE, a mis en garde ce lundi les Etats membres sur la viabilité de leur dette. « Des coûts de financement plus élevés et des politiques budgétaires moins prudentes pourraient raviver les inquiétudes quant à la viabilité de la dette souveraine, en particulier dans les pays où les niveaux d’endettement sont déjà élevés », a-t-il averti, dans un discours prononcé à Francfort.

Et pour cause, suivant les taux directeurs, le taux d’intérêt à 10 ans de l’obligation du Trésor français a atteint 3,26% en novembre, quand il s’affichait en dessous de 0 avant janvier 2022. Une véritable épine dans le pied pour l’Hexagone dont la dette représente 111,8% du Produit intérieur brut. Fin septembre, le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici avait notamment pointé du doigt la lourdeur de la charge de la dette. « L’État principalement, et les administrations publiques en général, s’apprêtent à verser 57 milliards d’intérêts en 2024 et ce montant atteindrait 84 milliards en 2027 », avait-il précisé.

Mais la crainte de la BCE est surtout de voir arriver une divergence de dynamique entre les taux directeurs des différents Etats. La gardienne de l’euro est donc particulièrement attentive aux « spreads », qui représentent les écarts de rendement entre l’emprunt allemand, qui fait référence, et ceux d’autres pays en zone euro. En effet, alors que leurs taux à 10 ans étaient tous les deux en dessous de 1% en 2021, le taux italien a atteint 4,52% en novembre, quand celui de l’Allemagne ne s’est établi qu’à 2,69%.

Luis de Guindos a en effet réaffirmé que la BCE maintiendra ses taux élevés « pendant suffisamment longtemps de façon à contribuer substantiellement » à atteindre un objectif de 2% environ d’inflation. Dès lors, les Etats devraient être amenés à renouveler leurs lignes de dettes à des taux très élevés.

Luis de Guindo a également assuré que, dans le même temps, la politique budgétaire en zone euro devrait viser à rendre l’économie « plus productive et à réduire progressivement la dette publique élevée », a-t-il martelé.

Enfin, en cas de tensions sur le marché de la dette, la BCE dispose dans son arsenal d’un « Instrument de protection de la transmission » (TPI). Celui-ci lui permet d’acheter des obligations d’Etat dont les rendements augmenteraient trop vite par rapport à ceux de l’Allemagne.

Société- Les Français assez indifférents face à la dette et aux déficits publics

Société- Les Français assez indifférents face à la dette et aux déficits publics


Les Français continuent de se montrer assez indifférents vis-à-vis de la situation financière du pays. C’est aussi la confirmation du manque de formation économique en France. Plusieurs études ont déjà démontré que la France se situe dans les dernières positions en matière de connaissances dans ce domaine. En effet, seulement 8% des Français se déclarent «préoccupés à titre personnel» par le niveau de la dette et des déficits dans la 11ème vague de l’étude «Fractures françaises» réalisée par Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et l’Institut Montaigne.

Relégués au huitième rang des principales préoccupations, la dette et les déficits de l’État quittent le podium, trusté par le pouvoir d’achat (46%), en tête, mais aussi désormais, en deuxième position, par la protection de l’environnement (30%). Suivent l’avenir du système social et l’immigration, avec 24% des sondés préoccupés par chacun des deux enjeux. L’étude Ipsos-Sopra Steria révèle qu’un Français sur trois considère de surcroît que le désendettement ne doit pas constituer une priorité pour les pouvoirs publics.

À rebours de la baisse des préoccupations des Français pour le niveau de la dette et des déficits, les finances publiques sont en état d’alerte. La dette française a encore continué de croître au deuxième trimestre 2023, parvenant au niveau record de 3046,9 milliards d’euros. Le poids de cette dette dépasse toujours très nettement celui de la richesse nationale : l’argent dû par la France atteint 111,8% du produit intérieur brut.

Pourtant , La dette de la France coûte de plus en plus cher au budget: Plus de 50 milliards par an. La France emprunte pour ses titres à dix ans se situent actuellement aux alentours de 3,4%, contre moins de 0% il y a encore quelques mois. Avec pour résultante immédiate un renchérissement des frais de remboursement des intérêts dans les finances publiques : 52 milliards d’euros en 2024, 56 milliards en 2025, 61 milliards en 2026 et plus de 70 milliards en 2027.

La dette publique devrait atteindre elle 108,1 % du PIB à cette date, grâce notamment à une baisse prévue des dépenses de l’État. Mais c’est une perspective très théorique !

Croissance, dette, déficit : fortes critiques du Haut conseil des finances publiques

Croissance, dette, déficit : fortes critiques du Haut conseil des finances publiques

Un manque de crédibilité estime le Haut conseil des finances publiques présidé par Pierre Moscovici à propos du budget 2024. Un budget qui se caractérise par une prévision excessive de recettes fiscales et au contraire une sous-estimation des dépenses.

« La trajectoire de finances publiques prévue manque encore à ce jour, à notre sens, de crédibilité », a critiqué le président du HCFP Pierre Moscovici, lors d’une conférence de presse.

Au chapitre des prévisions excessives de recettes figurent surtout la surestimation de la croissance avec un chiffre de 1,4 % alors que la plupart des experts et même la Banque de France considère que l’activité n’atteindra même pas 1 %.Le même optimisme excessif caractérise les années suivantes.

Pour les années 2025 (1,7%), 2026 et 2027 (1,8%), les magistrats financiers considèrent également que les projections de Bercy sont encore « optimistes ».

Le Haut conseil considère également que le gouvernement est notamment trop optimiste dans ses prévisions de dépenses des Français et donc dans ses prévisions de consommation et de croissance. Le même volontarisme irréaliste concerne aussi les perspectives d’évolution des investissements des entreprises

De son côté, Pierre Moscovici a pointé le manque d’économies « documentées » dans les documents budgétaires envoyés par l’exécutif. Résultat, « le HCFP a estimé qu’en l’absence de précision sur la nature de ces économies, il ne pouvait juger le réalisme de la trajectoire de dépenses ni en apprécier les conséquences sur le scénario macroéconomique ».

Dernière critique et non des moindres : 57 milliards d’intérêts en 2024 et ce montant atteindrait 84 milliards en 2027 » !

Endettement public de la France : l’équivalent d’une dette de plus de 80 000 € par ménage

Endettement public de la France : l’équivalent d’une dette de plus de 80 000 € par ménage


Au 31 mars 2023 et selon l’Insee, la dette de la France dépasse les 3.000 milliards d’euros. À la fin du premier trimestre 2023, la dette publique de notre pays se monte à 3.013,4 milliards d’euros (contre 2.950 milliards d’euros à fin 2022). Soit une augmentation de 63,4 milliards d’euros.

Rappelons qu’en 2000 la dette ne représentait que 60% du PIB. Elle représente maintenant 112,5% du PIB, ce qui représente 44.300 euros par Français.( plus de 80 000 euros par ménage)

À titre indicatif, à fin 2022, la dette française représentait une charge de 43.060 euros par habitant (+ 1.843 euros pour la seule année 2022, soit nettement supérieur à l’endettement moyen du citoyen européen qui a augmenté de 1.191 euros sur la même période). Soit encore une dette de plus de 80 000 euros par ménage ( moyenne de 1.17 d’habitants par ménage) !

La dette implicite ou hors bilan, ? appelée « dette implicite » ou « hors bilan », comprend la masse des engagements, garanties et activités de financement ne figurant pas au bilan de l’État. Par exemple

la garantie de 40 milliards d’euros apportée par l’État à la dette de l’Unedic ;
la garantie apportée à la SNCF,
l’engagement de 2.400 milliards concernant les futures pensions des retraités de la fonction publique ;
les subventions d’équilibre aux régimes spéciaux ;
la garantie sur les dépôts sur les livrets réglementés…
Ce hors bilan était estimé en 2017 à 3.900 milliards.

Cette même année, la dette nationale globale était estimée à 270% du PIB (99% pour la dette officielle et 171% pour le hors bilan). En 2019, le hors bilan était passé à 4.000 milliards d’euros et sa croissance était estimée à 360 milliards d’euros par an.

En 2020, en consolidant les deux dettes, on parvient au chiffre de 2.668 + 4.480 = 7.148 milliards. Soit 324 % du PIB estimé à 2.200 milliards.

Dette publique : l’équivalent d’une dette de plus de 80 000 € par ménage

Dette publique : l’équivalent d’une dette de plus de 80 000 € par ménage


Au 31 mars 2023 et selon l’Insee, la dette de la France dépasse les 3.000 milliards d’euros. À la fin du premier trimestre 2023, la dette publique de notre pays se monte à 3.013,4 milliards d’euros (contre 2.950 milliards d’euros à fin 2022). Soit une augmentation de 63,4 milliards d’euros.

Rappelons qu’en 2000 la dette ne représentait que 60% du PIB. Elle représente maintenant 112,5% du PIB, ce qui représente 44.300 euros par Français.( plus de 80 000 euros par ménage)

À titre indicatif, à fin 2022, la dette française représentait une charge de 43.060 euros par habitant (+ 1.843 euros pour la seule année 2022, soit nettement supérieur à l’endettement moyen du citoyen européen qui a augmenté de 1.191 euros sur la même période). Soit encore une dette de plus de 80 000 euros par ménage ( moyenne de 1.17 d’habitants par ménage) !

La dette implicite ou hors bilan, ? appelée « dette implicite » ou « hors bilan », comprend la masse des engagements, garanties et activités de financement ne figurant pas au bilan de l’État. Par exemple

la garantie de 40 milliards d’euros apportée par l’État à la dette de l’Unedic ;
la garantie apportée à la SNCF,
l’engagement de 2.400 milliards concernant les futures pensions des retraités de la fonction publique ;
les subventions d’équilibre aux régimes spéciaux ;
la garantie sur les dépôts sur les livrets réglementés…
Ce hors bilan était estimé en 2017 à 3.900 milliards.

Cette même année, la dette nationale globale était estimée à 270% du PIB (99% pour la dette officielle et 171% pour le hors bilan). En 2019, le hors bilan était passé à 4.000 milliards d’euros et sa croissance était estimée à 360 milliards d’euros par an.

En 2020, en consolidant les deux dettes, on parvient au chiffre de 2.668 + 4.480 = 7.148 milliards. Soit 324 % du PIB estimé à 2.200 milliards.

Dette publique : l’équivalent d’une dette de plus de 40 000 € par habitant

Dette publique : l’équivalent d’une dette de plus de 40 000 € par habitant


Au 31 mars 2023 et selon l’Insee, la dette de la France dépasse les 3.000 milliards d’euros. À la fin du premier trimestre 2023, la dette publique de notre pays se monte à 3.013,4 milliards d’euros (contre 2.950 milliards d’euros à fin 2022). Soit une augmentation de 63,4 milliards d’euros.

Rappelons qu’en 2000 la dette ne représentait que 60% du PIB. Elle représente maintenant 112,5% du PIB, ce qui représente 44.300 euros par Français.( plus de 80 000 euros par ménage)

À titre indicatif, à fin 2022, la dette française représentait une charge de 43.060 euros par habitant (+ 1.843 euros pour la seule année 2022, soit nettement supérieur à l’endettement moyen du citoyen européen qui a augmenté de 1.191 euros sur la même période). Soit encore une dette de plus de 80 000 euros par ménage ( moyenne de 1.17 d’habitants par ménage) !

La dette implicite ou hors bilan, ? appelée « dette implicite » ou « hors bilan », comprend la masse des engagements, garanties et activités de financement ne figurant pas au bilan de l’État. Par exemple

la garantie de 40 milliards d’euros apportée par l’État à la dette de l’Unedic ;
la garantie apportée à la SNCF,
l’engagement de 2.400 milliards concernant les futures pensions des retraités de la fonction publique ;
les subventions d’équilibre aux régimes spéciaux ;
la garantie sur les dépôts sur les livrets réglementés…
Ce hors bilan était estimé en 2017 à 3.900 milliards.

Cette même année, la dette nationale globale était estimée à 270% du PIB (99% pour la dette officielle et 171% pour le hors bilan). En 2019, le hors bilan était passé à 4.000 milliards d’euros et sa croissance était estimée à 360 milliards d’euros par an.

En 2020, en consolidant les deux dettes, on parvient au chiffre de 2.668 + 4.480 = 7.148 milliards. Soit 324 % du PIB estimé à 2.200 milliards.

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