Archive pour le Tag 'dette'

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réformette SNCF ou réformer complètement la politique des transports pour sauver le pavillon français

réformette SNCF ou  réformer  complètement la politique des transports pour  sauver le pavillon français

 

La crise du pétrole et ses conséquences sur le prix à la pompe commencent  à peser sur les comportements des usagers  L’utilisation d’une voiture devient un luxe pour nombre de petits revenus ;  en moyenne 500 euros par mois quand on sait que la moyenne des salaires est de 1650 euros. Cette crise du pétrole doit aussi permettre de s’interroger sur la nature, le volume et le coût de la mobilité des marchandises. D’une manière plus globale, il y a matière à revoir une politique des transports qui n’a pas été réellement révisée depuis 30 ans. Quelques couches successives de fiscalité, de formalités administratives, inutiles souvent, quelques dispositions techniques plus ou moins heureuses. Malheureusement, un secrétariat d’Etat aux transports- sous la coupe de l’écologie- qui fait ce qu’il peut mais réduit à pas grand-chose alors que le secteur des transports est vital du point de vue économique, social et même sociétal. Pour schématiser à outrance, aujourd’hui la politique des transports, c’est des grands projets (la plupart non financés et certains inutiles), la dérégulation totale dans l’espace européen, le pavillon français en voie de disparition et bien sûr la fiscalité qui ne cesse d’augmenter aussi bien pour les automobilistes que pour les opérateurs de fret. La philosophie de la commission européenne est clair à cet égard, le transport est une activité secondaire qui doit se soumettre aux seules lois d’un marché  complètement dérégulé. Résultat de beaux discours sur l’intermodalité mais dans les fait les parts de marchés des modes alternatifs n’évoluent pas et même régressent. Il conviendrait au préalable d’  analyser le rôle des transports dans une économie et une société qui ont  évolué.  En fait, la mobilité est essentiellement à la base de l’internationalisation de l’économie et à la base  de la concurrence sauvage entre pays producteurs aux charges économiques, sociales et environnementales en distorsion totale ; un seul exemple, un containeur  coûte moins cher entre Hongkong et Anvers qu’un camion entre Paris et Marseille (moins de 500 euros). Le transport ne coûte rien rapporté a la valeur des marchandises, ce qui encourage une mobilité des biens  anarchique et condamnable sur le plan environnemental. Bref un gâchis énorme. Pour les personnes, c’est aussi la mobilité qui a structuré notre urbanisme et surtout favorisé un étalement qu’il est très difficile de desservir en transports collectifs. Retour de bâtons aujourd’hui avec le prix du carburant. Une fois analysé le rôle des transports dans une vision prospective, il convient évidement définir des objectifs à assigner à la politique des transports : liens avec l’économie, aménagement du territoire, qualité de vie, environnement, politique industrielle des infras et des matériels, sureté, sécurité. Le développement des transports doit nécessairement être planifié eu égard à l’importance des investissements ; des priorités doivent donc être dégagées, leurs coûts évalués  et leur financement assuré. A coté des investissements, la gestion des systèmes et la régulation méritent le même intérêt pour rationaliser l’utilisation des transports. Bref,  il  faut une vision stratégique. Faute de cela  au fil de l’eau, on assistera à la disparition des pavillons français, c’est déjà largement encours dans le maritime, c’est aussi presque fait pour le transport routier qui n’existe plus à l’international et est menacé dans l’espace national par le cabotage. Ce sera vrai aussi pour le transport aérien ;  l’affaire Air France se terminera par une délocalisation car les conditions de concurrence sont trop défavorable à la compagnie (avec en plus des erreurs de gestion). On ne pourra éviter de traiter le problème de la SNCF et de sa dette (SNCF et RFF)  et cela en dépit de contribution financière égale à 50% des  coûts du ferroviaire. Il faudrait aussi parler des ports et malgré les récentes reformes de leur manque de qualité et de compétitivité. L’objectif central doit être de favoriser l’  intermodalité en régulant mieux ; cela suppose pour les personnes des modes alternatifs de qualité et compétitifs (pas forcément des tramways qui vont ruiner les villes moyennes). La régulation doit faire son retour en force mais pas comme le souhaite les écolos en augmentant sans arrêt une fiscalité inopérante en matière d’évolution du partage modal. La preuve, les transports collectifs augmentent  peu ou pas en parts de marché en dépit des prix du carburant ; on roule moins, c’est tout et c’est bien d’ailleurs. La redéfinition d’une politique des transports est d’autant plus nécessaire que la crise que nous vivons de nature systémique est durable, qu’il faudra rationaliser l’ utilisation de moyens budgétaires en régression ; la politique des transports aujourd’hui c’est l’addition des souhaits des lobbies, des décisions bureaucratique de Bruxelles  et de la régulation virtuelle d’ une administration française qui ne maitrise plus rien depuis longtemps. Chaque mode a  son champ de pertinence technique et économique, c’est cette pertinence qui doit être encouragée, régulièrement réévaluée et adaptée. Faute de cela les français rouleront avant 20 ans avec des voitures fabriquée en Roumanie;  PSA, Renault, Air France, Alstom  auront été délocalisés totalement, les marchandises seront transportées par des bulgares ou des Ukrainiens, La politique du low cost aura détruit les équilibre des sociétés de voyageurs comme de fret et intermodalité demeurera un concept pour discours de ministre.

 

Hollande : pas de hausse généralisée des impôts ; on fait comment pour le budget 2013, on laisse filer la dette ?

Hollande : pas de hausse généralisée des impôts ; on fait comment pour le budget 2013, on laisse filer la dette ?

Hollande a rappelé deux promesses pas de hausses d’impôts généralisé et réduction de la dette ; On voit mal comment réaliser les deux objectifs surtout avec une croissance nulle en 2012 et peut-être seulement de 0.7% (et encore) en 2013. Il faudra en effet trouver une quarantaine de milliards mais où sans relèvement des impôts. Ce qui vient d’être fait pour l’impôt sur les revenus payés en 2012 et sans doute en 2013 ; ce qui ne suffira pas, il faudra augmenter la CSG ou la TVA ou les deux. Ou laisser filler le budget, ce qui est également vraisemblable car avec la récession de la zone euro, aucun pays n’atteindre ses objectifs budgétaires. « Je confirme ici l’engagement pris par la France de ramener le déficit public à 3% (du produit intérieur brut) à la fin de l’année 2013. Ce sera l’effort budgétaire le plus important depuis 30 ans », a-t-il lancé lors d’une audience solennelle de la Cour des comptes, son corps d’origine.  Le chef de l’Etat a expliqué vouloir respecter cet objectif pour « préserver la qualité de la signature de la France à l’égard des marchés pour financer notre dette à des taux d’intérêt les plus bas possible, ce qui est le cas aujourd’hui », mais aussi « pour retrouver des marges de manœuvre nécessaires » pour l’avenir.  Alors que le gouvernement tente de boucler le projet de budget pour l’an prochain, il a reconnu que « le ralentissement économique actuel » rendait « encore plus ardu » mais « encore plus nécessaire » cet objectif. Cela représente « un peu plus de 33 milliards d’euros en termes d’inflexion des dépenses et en termes de recettes supplémentaires », a rappelé François Hollande.   »C’est la raison pour laquelle je me refuse, avec le gouvernement, à une augmentation générale et indifférenciée des impôts sur les ménages, qui dégraderait leur pouvoir d’achat », a insisté le président. « Ceux qui ont le plus devront acquitter davantage. »  Quant aux entreprises, il a dit, sans plus de précisions, que la charge fiscale serait répartie entre PME et grands groupes « de façon à mieux prélever sans nuire à la compétitivité ».  Côté dépenses, il a réaffirmé son intention de les maîtriser. « Les dépenses hors charge de la dette et pensions seront stabilisées en valeur, ce qui permettra de réaliser sur la seule année 2013 des économies de plus de 10 milliards d’euros », a-t-il rappelé.  Pour autant, il a une nouvelle fois critiqué la Révision générale des politiques publiques (RGPP) mise en place par son prédécesseur Nicolas Sarkozy, jugée « mécanique et purement comptable ».  Pour la remplacer, le chef de l’Etat a annoncé « un séminaire gouvernemental sur la modernisation de l’action publique » qui « se tiendra à la fin de ce mois sous l’autorité du Premier ministre » Jean-Marc Ayrault.   »A son issue sera élaborée une feuille de route interministérielle sur les missions prioritaires de l’Etat », un Etat qu’il souhaite « stratège », « protecteur » et garant de la cohésion sociale, territoriale et environnementale, a-t-il insisté. Cette « feuille de route » fera ensuite l’objet d’une « concertation » express, au niveau central et local, « qui sera achevée à la fin du mois de novembre ».  François Hollande a justifié ces efforts par la volonté de « clore » la phase de la crise de la zone euro.  Des « décisions importantes » ont été prises, selon lui, par l’Union européenne fin juin et par la Banque centrale européenne jeudi, avec un nouveau programme de rachat de dette publique pour faire baisser les taux d’intérêt des pays en difficulté. Mais « ces décisions ne nous dispensent pas de mettre de l’ordre dans la gestion de nos pays respectifs », a-t-il martelé.  Par ailleurs, M. Hollande a annoncé qu’un Haut Conseil des finances publiques serait créé, auprès de la Cour des comptes, pour « assurer le suivi » de la politique budgétaire du gouvernement.  Cette « autorité incontestable » est prévue par le traité européen de discipline budgétaire, « qui sera soumis au Parlement dans les prochains jours » pour ratification, a-t-il rappelé.  Ce Haut Conseil fera partie d’un projet de loi organique, attendu en octobre devant le Parlement, sur la « règle d’or » de retour à l’équilibre budgétaire, également prévue par le traité européen.

 

 

Dette : le taux français stable après la victoire de Hollande

Dette : le taux français stable après la victoire de Hollande

Le taux d’emprunt à 10 ans de la France a débuté la journée en légère baisse, avant de se stabiliser, sur le marché obligataire lundi, sans être affecté par la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle. Après avoir démarré à 2,798%, contre 2,809% en clôture vendredi, le rendement affiché à 08 heures 10 était de 2,810%.

Kosciusko-Morizet : Hollande menace la France de faillite ? C’est déjà fait

Kosciusko-Morizet : Hollande menace la France de faillite ? C’est déjà fait

 

NKM assure qu’avec Hollande ce sera la faillite de la France. Malheureusement, c’est déjà fait car si officiellement la dette représente de ladre de 90% du PIB, en fait on est plus proche de 150% compte tenu de ce qui n’est pas provisionné (les retraites par exemple ou encore l’endettement actuel ou futur  de nombreux organismes publics ou parapublics).- François Hollande pourrait mener la France à la faillite s’il était élu président de la République le 6 mai prochain et appliquait son programme, a donc déclaré lundi la porte-parole de Nicolas Sarkozy. Nathalie Kosciusko-Morizet a dit croire encore aux chances du président sortant, deuxième à l’issue du premier tour, dimanche, avec 27,08% des voix contre 28,63% pour le candidat socialiste. Nicolas Sarkozy « peut rassembler les uns et les autres, ceux qui ont choisi Marine Le Pen, ceux qui ont choisi François Bayrou », a dit sa porte-parole sur France 2. « Les uns et les autres sont concernés par le risque de déclin que court la France et le risque de faillite que court la France si le programme de François Hollande est appliqué, à savoir des dépenses dans tous les sens, où le mot effort et le mot crise sont absents, un programme qui nous conduirait sur le chemin de l’Espagne et de la Grèce », a-t-elle ajouté.

 

Hollande : souhaite l’épargne des Français pour financer la dette

Hollande : souhaite l’épargne des Français pour financer la dette

Bonne e t mauvaise idée. Hollande veut solliciter épargne des français ; Bonne idée car 60à 70 % des prêteurs sont étrangers. Mauvaise idée car l’Etat via la caisse de dépôts, la caisse d’épargne utilise déjà indirectement largement cette épargne (par ailleurs mal rémunérée) qui ne peut sévir à deux usages.Enfin, on ris ue surtout de rembourser les épargants avec de la monnaie de singe du fait de l’inflation inévitable. « Moi, j’ai l’idée que l’épargne des Français, qui est à un niveau très élevé – 17% de nos revenus sont épargnés – puisse être mobilisée pour l’industrie, pour le logement et aussi pour la dette », a-t-il déclaré, interrogé à ce sujet lors du Grand Journal de Canal +. Son intervention avait été enregistrée un peu plus tôt dans la journée, pour cause de meeting dans la soirée à Bordeaux.   »De manière que, plus on empruntera auprès des Français, moins on empruntera auprès des marchés », a-t-il dit.  A la question, « vous lancerez des emprunts d’Etat auprès des particuliers ? », il a répondu: « j’y réfléchis. Ca existe déjà. Ce qu’on appelait autrefois les bons du Trésor, les grands emprunts d’Etat. Plus on emprunte sur nos propres marchés avec l’épargne des Français, moins on est dépendant de fonds d’investissements ».   »Vous le ferez de manière plus systématique? » Il répond: « plus systématique, oui ».  Interrogé sur le fait de savoir s’il l’avait décidé, il a affirmé: « Oui, en fait. Après il faut voir les conditions. Il faut que ce soit un taux qui ne soit pas supérieur à celui du marché. Pas la peine de payer plus cher une dette même si elle est souscrite par les Français ».  A la fin 2011, 65,4% de la dette négociable de l’Etat (sous la forme de titres) était détenue par des non-résidents, et 34,6% par des résidents français, selon les données de l’Agence France Trésor, chargée de gérer la dette française.  En juin 2009, le président Nicolas Sarkozy avait souhaité lancer un nouvel emprunt auprès des Français. Il y avait renoncé parce que le coût d’un appel public à l’épargne aurait alors été beaucoup plus élevé que d’aller sur les marchés.  L’initiative de M. Sarkozy était la première opération de ce type en France depuis le fameux « emprunt Balladur » en 1993.  Rémunéré à 6% par an et d’une durée de quatre ans, il avait rencontré un vif succès, permettant de lever 110 milliards de francs (16,7 milliards d’euros), contre 40 milliards initialement attendus.  Jérôme Chartier, député UMP du Val d’Oise, avait déjà proposé en septembre 2011 de réserver aux particuliers une partie des émissions du Trésor.   »La rémunération du Livret A est actuellement de 2,25%. La dernière émission d’OAT à dix ans s’est opérée à un taux de 2,90%. Cela aurait pu séduire nombre de particuliers », avait-il estimé.  Jusqu’à la réforme des marchés financiers mise en place au milieu des années 80, les Français prenaient une part active au financement de l’État au travers des emprunts nationaux et de ceux des grandes entreprises publiques.

 

 

L’Espagne n’atteindra pas ses objectifs de déficit

L’Espagne n’atteindra pas ses objectifs de déficit

En dépit du plan austérité draconien, l’Espagne ne pourra atteindra ses objectifs de réduction des déficits. Les économies supérieures à 27 milliards d’euros annoncées vendredi au niveau du gouvernement, dont 15 milliards déjà annoncées en décembre grâce à des hausses d’impôts et des réductions de dépenses, ont été bien accueillies. L’euro s’est apprécié dans la foulée. Bruxelles veut que le déficit public espagnol soit réduit de 3,2 points de pourcentage cette année par rapport au taux de 8,5% du produit intérieur brut (PIB) affiché en 2011. « Le gouvernement central pourrait atteindre son objectif, mais il y a toujours le risque des régions et du budget de la sécurité sociale », estime un économiste du groupe de réflexion Funcas Angel Laborda. Les collectivités régionales, qui représentent environ la moitié du budget des dépenses, et qui ont été responsables d’une grande partie de la déviation budgétaire l’an dernier, doivent réduire leur propre déficit de moitié cette année. Mais, compte tenu du peu de détails publiés vendredi sur la façon dont les restrictions au niveau du gouvernement central affecteront les régions – la répartition sera précisée mardi devant le parlement – on ne sait toujours pas de quelle façon seront affectées les 17 régions autonomes. Une chose est sûre, les régions, qui ont la haute main sur les dépenses de santé et d’éducation, seront contraintes de procéder à des réductions de dépenses impopulaires, ce qui est susceptibles d’alimenter la rancoeur publique, comme on l’a vu lors de la grève générale de jeudi. L’amnistie fiscale présentée vendredi, qui offre un taux réduit d’imposition sur les revenus qui n’ont pas été déclarés, est la mesure la plus critiquée dans les éditoriaux de la presse samedi. Cela signifie que pour que 2,5 milliards d’euros aillent dans les caisses de l’Etat, 25 milliards devront être déclarés.

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