Archive pour le Tag 'Détention'

Birmanie : San Suu Kyi toujours en détention et sans avocat

Birmanie :  San Suu Kyi toujours en détention et sans avocat

La lauréate du prix Nobel de la paix 1991, toujours en détention et sans possibilité de recevoir un avocat depuis son arrestation lors du putsch du 1er février. Elle a d’abord été accusée de tricherie dans des élections qu’elle a gagnées ensuite d’avoir trahi des secrets d’État et d’avoir importé du matériel interdit. Elle risque plusieurs années de prison et d’être exclu du monde politique.

Depuis trois mois, la répression est sanglante ce qui n’empêche pas des manifestations quasi quotidiennes avec notamment des grèves qui paralysent un certain nombre de secteurs de l’économie. Il y aurait près de 800 personnes qui sont tombées sous les coups de la junte militaire et 3500 qui seraient en détention, d’après une ONG locale.

De son côté la junte militaire accentue la répression profitant de la relative paralysie du conseil de sécurité de l’ONU la Chine et la Russie appuient de fait la dictature des militaires en Birmanie

 

Coup d’État Birmanie :Aung San Suu Kyi emprisonnée pour la détention 6 talkie-walkies !

Coup d’État Birmanie :Aung San Suu Kyi emprisonnée pour la détention 6 talkie-walkies !

 

Quand on veut noyer son chien on dit qu’il a la rage, un proverbe qui nourrit la justice des pays autoritaires en Russie, en Birmanie et ailleurs. En Russie, navalny a écopé de plus de trois ans de prison pour s’être fait soigner de son  empoisonnement par les services secrets en Allemagne : une infraction à son contrôle judiciaire ! En Birmanie c’est pire ,la police accuse Suu Kyi, 75 ans, d’avoir importé illégalement de l’étranger si talkie-walkie !

Un document séparé montrait que la police avait déposé des accusations contre le président déchu Win Myint pour violation des protocoles visant à arrêter la propagation du coronavirus lors de la campagne électorale en novembre dernier.

 

Des accusations évidemment tout à fait fantaisiste et absurde qui démontre que la dictature birmane (comme celle de Russie ou d’ailleurs) vit complètement en dehors du monde actuel.

Les accusations portées contre Suu Kyi «ne font qu’aggraver l’atteinte à l’état de droit au Myanmar et au processus démocratique», a déclaré mercredi le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric.

«Nous continuons d’appeler à sa libération immédiate et à la libération immédiate du président et de tous les autres qui ont été détenus par les militaires ces derniers jours», a-t-il déclaré.

La Ligue nationale pour la démocratie (NLD) de Suu Kyi a remporté les élections de novembre dans un glissement de terrain, mais l’armée, dirigée par le chef de l’armée, le général Min Aung Hlaing, a affirmé que le vote avait été entaché de fraude et a justifié sa prise du pouvoir pour ces motifs. La commission électorale avait déclaré que le vote était juste.

Le président des parlementaires pour les droits de l’homme de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est), Charles Santiago, a déclaré que les nouvelles accusations étaient ridicules.

Suu Kyi a passé environ 15 ans en résidence surveillée entre 1989 et 2010 alors qu’elle dirigeait le mouvement pour la démocratie dans le pays, et elle reste extrêmement populaire chez elle malgré l’atteinte à sa réputation internationale face au sort des réfugiés musulmans Rohingya en 2017.

La NLD n’a fait aucun commentaire immédiat. Un responsable du parti a déclaré mardi qu’il avait appris qu’elle était assignée à résidence dans la capitale, Naypyidaw, et qu’elle était en bonne santé.

Le parti a déclaré que ses bureaux avaient été perquisitionnés dans plusieurs régions et a exhorté les autorités à mettre fin à ce qu’il a qualifié d’actes illégaux après sa victoire électorale.

L’opposition à la junte a commencé à émerger au Myanmar.

Le personnel des hôpitaux gouvernementaux à travers le pays de 54 millions de personnes a arrêté de travailler ou portait des rubans rouges dans le cadre d’une campagne de désobéissance civile.

Affaire Michel Zecler: mise en détention de trois policiers

Affaire Michel Zecler: mise en détention de trois policiers

Suite à l’interpellation violente de Michel Zecler, producteur musical, le  Parquet de Paris a requis la mise en examen des quatre policiers impliqués .

Le Parquet a également demandé la détention provisoire pour trois de ces policiers en raison des “troubles exceptionnels à l’ordre public” provoqués par l’infraction et pour éviter “un risque de concertation entre les auteurs ou de pression sur les témoins”, a ajouté le procureur de la République.

Ces policiers sont accusés des chefs de violences volontaires avec arme, en réunion et accompagnés de propos à caractère raciste, de faux en écriture publique, de violation de domicile, et de dégradation volontaire de biens privés en réunion.

Le Parquet a également demandé le placement sous contrôle judiciaire pour le quatrième policier, qui était arrivé en renfort et aurait selon toute vraisemblance lancé une grenade lacrymogène dans le studio pour en faire sortir ses occupants.

Carlos Ghosn : l’ONU déclare la détention arbitraire

Carlos Ghosn : l’ONU  déclare la détention arbitraire

L’ancien patron du groupe Renault remporte une victoire certes de symbolique mais moralement importante car l’ONU a reconnu que sa détention et son arrestation n’étaient pas conformes au droit universel.

Carlos Ghosn va évidemment s’appuyer sur cette appréciation de l’ONU pour politiser l’action juridique en cours au Japon. Une politisation évidente puisqu’il y a eu collusion entre le ministère de la justice, le premier ministre et certains dirigeants japonais du groupe. Ces derniers voulaient depuis longtemps éjecter Carlos Ghosn de Nissan tout comme le gouvernement qui souhaitait rejaponiser  la marque. Le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a  donc jugé que l’arrestation de l’ancien patron de Nissan et Renault il y a tout juste deux ans, le 19 novembre 2018, avait été arbitraire.

 Le groupe de travails de l’ONU déclare : « les articles 9, 10 et 11 de la déclaration universelle des droits de l’homme et les articles 9, 10 et 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques ». Il note que les conditions de mise en liberté sous caution imposées à Carlos Ghosn « semblent avoir été exceptionnellement strictes, en particulier l’interdiction, pendant la deuxième période de mise en liberté sous caution, de tout contact avec son épouse, autrement que par l’intermédiaire de ses avocats, sans autorisation préalable du tribunal et pour une durée indéterminée ».

Une mise en cause du système judiciaire japonais qui n’a pas été appréciée  par le gouvernement d’autant que le groupe de l’ONU considère légitime une indemnisation de Carlos Ghosn Cette opinion est « totalement inacceptable et n’est pas juridiquement contraignante », a réagi le gouvernement japonais,

Dictature chinoise : Un million d’ Ouïghours en détention

Dictature chinoise : Un million d’ Ouïghours en détention

 

 

Le ministre des affaires étrangères françaises a réitéré sa proposition de l’envoi d’une délégation d’observateurs neutres en Chine pour vérifier les conditions de répression des ouighours par la dictature communiste. Une  dictature communiste chinoise se rapproche de plus en plus du modèle maoïste  avec d’une part son système dévaluation civique de chaque citoyen,  d’autre part la répression de tous les opposants. Par exemple ,  d’après des organisations de défense des droits de l’homme, plus d’un million de musulmans sont détenus au Xinjiang dans des camps de rééducation politique, il y a aussi des opérations de stérilisation des femmes.

Pékin récuse et évoque des « centres de formation professionnelle » destinés à lutter contre la radicalisation islamiste, en réaction à une série d’attentats sanglants attribués ces dernières années à des militants ouïghours.

La France a appelé ce mercredi la Chine à cesser ses « détentions arbitraires de masse » au Xinjiang (nord-ouest), où plus d’un million de musulmans, principalement d’ethnie ouïghoure, seraient détenus dans ce que Pékin présente comme des « centres de formation professionnelle ».

« Nous appelons les autorités chinoises à mettre un terme aux détentions arbitraires de masse dans des camps », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères au point de presse électronique quotidien du Quai d’Orsay.

« Nous invitons la Chine, outre la fermeture des camps d’internement, à inviter la Haut-commissaire aux Droits de l’Homme (de l’ONU, Michelle Bachelet) et les experts des procédures spéciales dans les meilleurs délais afin de rendre compte de manière impartiale de la situation », a ajouté le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Une fuite de documents officiels chinois a jeté une lumière crue sur les « centres de formation professionnelle » où seraient détenus plus d’un million de musulmans. Ces documents, obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et publiés dimanche par 17 organes de presse à travers le monde, détaillent les règlements draconiens régissant les sites de détention installés au Xinjiang, vaste région du nord-ouest de la Chine à majorité musulmane.

 

Chine: Un million d’ Ouïghours en détention

Chine: Un million d’ Ouïghours en détention

 

 

La dictature communiste chinoise se rapproche de plus en plus du modèle maoïste  avec d’une part son système dévaluation civique de chaque citoyen,  d’autre part la répression de tous les opposants. Par exemple ,  d’après des organisations de défense des droits de l’homme, plus d’un million de musulmans sont détenus au Xinjiang dans des camps de rééducation politique.

Pékin récuse ce chiffre et évoque des « centres de formation professionnelle » destinés à lutter contre la radicalisation islamiste, en réaction à une série d’attentats sanglants attribués ces dernières années à des militants ouïghours.

La France a appelé ce mercredi la Chine à cesser ses « détentions arbitraires de masse » au Xinjiang (nord-ouest), où plus d’un million de musulmans, principalement d’ethnie ouïghoure, seraient détenus dans ce que Pékin présente comme des « centres de formation professionnelle ».

« Nous appelons les autorités chinoises à mettre un terme aux détentions arbitraires de masse dans des camps », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères au point de presse électronique quotidien du Quai d’Orsay.

« Nous invitons la Chine, outre la fermeture des camps d’internement, à inviter la Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme (de l’ONU, Michelle Bachelet) et les experts des procédures spéciales dans les meilleurs délais afin de rendre compte de manière impartiale de la situation », a ajouté le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Une nouvelle fuite de documents officiels chinois a jeté une lumière crue sur les « centres de formation professionnelle » où seraient détenus plus d’un million de musulmans. Ces documents, obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et publiés dimanche par 17 organes de presse à travers le monde, détaillent les règlements draconiens régissant les sites de détention installés au Xinjiang, vaste région du nord-ouest de la Chine à majorité musulmane.

 

L’avocat de Carlos Ghosn juge illégalles les conditions de détention

L’avocat de Carlos Ghosn juge illégalles  les conditions de détention

 

À juste titre, l’avocat de Carlos Ghosn  dénonce les violations des droits de l’homme dont est victime l’ancien PDG de Renault Nissan. Le problème c’est que ces violations sont légales au Japon qui pratique une justice très archaïque en contradiction avec tous les principes internationaux. Par rapport à ces principes de justice au Japon,  l’ancien président de Renault aurait même dû être maintenu en prison. En effet,  la procédure japonaise est ainsi faite que les accusés doivent être mis en prison et juger qu’une fois qu’ils ont avouée leurs crimes. Sinon ils peuvent rester des années incarcérés.  Ce qu’il faut donc dénoncer ce n’est pas seulement la situation particulière du patron de Renault mais les principes mêmes d’une justice d’un autre temps qui s’inscrivent d’ailleurs dans un retour à des concepts nationalistes inquiétants.

« Il est temps de dénoncer les violations des droits de l’homme dont le procureur de Tokyo s’est rendu coupable», assure Me François Zimeray qui évoque de «graves manquements au devoir d’impartialité comme sa collusion aveuglante avec Nissan et les autorités politiques du pays». «Tout semble permis au procureur japonais pour qui l’enjeu est autant de ne pas perdre la face que de dynamiter la tutelle française sur Nissan en protégeant ses actuels dirigeants avec qui a été passé un accord secret», dénonce-t-il.

Me Zimeray estime ainsi que «tout a été fait pour enraciner, avant son procès, l’idée de la culpabilité de Carlos Ghosn, notamment la distillation dans la presse de +confidences+ systématiquement à charge et ne laissant aucun doute possible sur leur origine: le procureur de Tokyo».

«Comment une démocratie peut-elle accepter qu’un couple soit privé de tout contact depuis 150 jours par vengeance sur l’épouse qui a eu raison de dénoncer les dérives d’un système, le procureur osant l’argument : + Elle a alerté les chefs d’État et l’opinion publique… Il n’y a pas moyen de la faire taire+», s’interroge l’avocat, alors que M. Ghosn et son épouse Carole ont l’interdiction de se parler. Me Zimeray affirme que «le traitement réservé à notre compatriote est discriminatoire», et que «cet acharnement d’exception compromet la possibilité d’un procès équitable».

L’avocat de M. Ghosn ajoute en outre qu’en France, «les grands principes n’ont pas résisté longtemps à la quête de bonne conscience, primant celle de la vérité», expliquant que le conseil d’administration de Renault a privé son ancien dirigeant de ses droits à rémunération et retraite «sans attendre d’y voir clair», et que des extraits d’un audit «ont été répandus avant même que le principal intéressé n’ait été appelé à se justifier».

Carlos Ghosn a été arrêté le 19 novembre 2018, à son atterrissage à Tokyo. Le dirigeant franco-libano-brésilien de 65 ans est soupçonné d’avoir omis de déclarer une grande partie de ses revenus aux autorités boursières entre 2010 et 2015. Libéré sous caution en avril, il attend aujourd’hui au Japon son procès.

Algérie : encore un ex-ministre en détention

Algérie : encore un ex-ministre en détention

 

 

Encore au responsable algérien arrêté. Une arrestation qui n’est sans doute pas sans lien avec la mise à l’écart de Bouteflika et la poursuite de manifestations massives. Le nettoyage se fait progressivement car beaucoup de responsables de l’entourage de Bouteflika sont impliqués. En fait,  la ressource première de l’Algérie reposait sur les énormes recettes du pétrole. Des ressources qui ont été dilapidées pendant  50 ans et ont empêché le pays de se développer.  La fragilité économique du pays tient en effet à sa forte dépendance aux hydrocarbures. Troisième producteur de pétrole africain derrière le Nigeria et l’Angola, premier producteur de gaz naturel du continent, l’Algérie vit depuis des décennies au gré de la rente qu’elle tire de ses hydrocarbures. Pétrole et gaz représentent la quasi-totalité (97 %) des exportations algériennes, et près du tiers des recettes de l’Etat en 2017, selon les plus récentes estimations du FMI. L’entreprise publique Sonatrach, qui exploite les ressources pétrolières algériennes, est le groupe qui réalise le plus gros chiffre d’affaires sur le continent africain.  En dépit de quelques redistributions, la manne pétrolière a été confisquée par le système politique autour de Bouteflika. Aujourd’hui c’est le règlement de comptes mais au compte-goutte !  L’ex-ministre algérien de l’Industrie Youcef Yousfi, poursuivi notamment pour « dilapidation de deniers publics », a été placé dimanche en détention provisoire, selon la télévision publique algérienne. Il avait été en poste entre 2017 et 2019.

Détention de dirigeants catalans : un assassinat politique irresponsable

Détention de dirigeants catalans : un assassinat politique irresponsable

 

Même s’il faut convenir que l’irresponsabilité politique est bien partagée entre Madrid et Barcelone, il n’empêche que la démarche répressive du gouvernement espagnol constitue bien un assassinat politique des anciens responsables catalans. Dans cette affaire, l’hypocrisie du gouvernement espagnol est manifeste. Encore une fois il ne s’agit pas de dédouaner les indépendantistes qui se sont lancés dans un imprudent référendum d’indépendance à la fois illégal et non représentatif. Pour autant l’attitude du premier ministre espagnol constitue une véritable provocation. En effet il a d’abord été convenu que Carles Puigdemont pourrait participer et m^me se présenter  aux sélections du 21 décembre. Un souhait du gouvernement espagnol qui allait dans le sens de l’apaisement. Mais parallèlement le même gouvernement espagnol a instrumentalisé la justice pour que les anciens responsables catalans soient poursuivis et même mis en détention. Ce qui leur interdit d‘être candidats et de participer aux élections du 21 décembre. Bref l’hypocrisie la plus totale et surtout le risque de voir la population catalane encore plus divisée. “Je viens d‘apprendre auprès de mon client qu‘un mandat avait été lancé contre le président et quatre de ses ministres qui sont en Belgique”, a déclaré Paul Bekaert l’avocat de Carles Puigdemont  sur la chaîne de télévision flamande VRT. Le procureur général, qui demandait le lancement de ce mandat d‘arrêt, avait réclamé le placement en détention provisoire de ces dirigeants séparatistes entendus par une juge de l‘Audience nationale, la Haute Cour de justice espagnole, à Madrid, où ils devaient répondre d‘accusations de rébellion, sédition.  Et pour corser encore un peu l’affaire on y a ajouté l’accusation  détournement de fonds publics. (Notons par parenthèse que les affaires de corruption qui concerne le parti du Premier ministre sont pour l’instant mises sous le boisseau !). Une large partie de la classe politique catalane et des organisations de défense des droits de l‘homme ont déploré la décision et des centaines de personnes se sont réunies devant le Parlement pour réclamer la libération des personnes incarcérées. Outre Carles Puigdemont, quatre autres conseillers de l‘exécutif destitué de Catalogne ne se sont pas présentés non plus devant la juge Carmen Lamela. Le président du Tribunal suprême, Carlos Lesmes, avait estimé jeudi matin que Puigdemont fasse l‘objet d‘un mandat d‘arrêt européen s‘il refuse de se présenter devant les juges. Dans ce cas, il sera pratiquement impossible à Carles Puigdemont de se présenter aux élections régionales du 21 décembre.




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