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Conjoncture : détente en Chine mais risques en Iran et en Italie

Conjoncture : détente en Chine mais risques en Iran et en Italie

D’une certaine manière, un risque économique chasse l’autre avec l’évolution de la situation géopolitique Sur le papier, les discussions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis ont bien progressé de sorte que la perspective de sanctions économiques de la part des Etats Unis semble s’éloigner. Il en va différemment en Iran où la tension monte. Les sanctions seront très dures d’après le secrétaire d’Etat Pompeo. Mais elles viseront aussi les entreprises européennes qui maintiendront leur commerce avec l’Iran. A cela s’ajoutent les inquiétudes en Italie ou la coalition avec ses mesures pourraient bien déstabiliser l euro. (Au plus bas depuis 5 mois alors que le pétrole payé en dollar ne cesse de grimper).  Après avoir assuré que la guerre commerciale est “entre parenthèses” après les discussions des derniers jours avec la Chine, le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a précisé que Wilbur Ross, le secrétaire au Commerce, se rendrait à Pékin. L’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane annoncés ces dernières semaines, dans la sidérurgie entre autres, est donc suspendue. Ces signes d’apaisement profitent aussi au pétrole, qui reste orienté à la hausse, et au dollar, qui s’apprécie de 0,14% face à un panier de devises de référence, contre lequel il a atteint en séance son plus haut niveau depuis le 13 décembre. L’euro, lui, se traite autour de 1,1760 dollar après un plus bas de cinq mois à 1,1717. Pour l’Italie, les marchés restent préoccupés par les intentions affichées des deux partis en matière budgétaire et sur la construction européenne. “Si les éléments les plus extrêmes des propositions politiques initiales ont été abandonnés, le nouveau gouvernement semble bien déterminé à s’engager dans une importante expansion budgétaire”, constate Exane BNP Paribas. “Même si, à terme, il y a des sanctions que Bruxelles et la BCE peuvent prendre pour restreindre les dépenses budgétaires italiennes, cela pourrait bien ralentir le processus d’achèvement de l’union bancaire (…) et toute initiative de redistribution budgétaire accrue dans la zone euro”, ajoute l’intermédiaire, qui y voit un handicap pour l’euro à court terme.

Iran : pas de détente avec Washington (Khamenei)

Iran : pas de détente avec Washington (Khamenei)

 

 

Suite à l’accord sur le nucléaire l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la révolution iranienne, refroidit l’ambiance et refuse toute alignement sur la politique étrangère occidentale. Un discours à double face, d’un coté pour rassurer les durs du régime, de l’autre pour donner une chance à la modernisation du pays, modernisation très attendue par la grande majorité des iraniens.  Une déclaration qui traduit aussi la lutte entre le courant moderniste et le courant traditionaliste à intérieur même de l’oligarchie iranienne. Lors d’un discours prononcé dans une mosquée de la capitale à l’occasion de la fin du mois de jeûne du ramadan, Ali Khamenei a également dit que Téhéran ne s’alignerait certainement pas sur la politique de Washington au Moyen-Orient. Le guide suprême, qui garde la haute main sur les questions politiques les plus importantes en Iran, a plusieurs fois employé l’expression « que l’accord soit validé ou non », soulignant par là qu’il fallait encore attendre une ratification définitive de la classe politique.   »Que l’accord soit validé ou non, nous n’allons pas cesser de soutenir nos amis dans la région et les peuples de Palestine, du Yémen, de Syrie, d’Irak, du Bahreïn et du Liban. Même après cet accord, notre politique à l’égard des Etats-Unis, ce pays arrogant, ne va pas changer », a-t-il déclaré. Mardi, les diplomates iraniens et leurs interlocuteurs du groupe P5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne) sont parvenus à un accord qui prévoit un encadrement des activités nucléaires de l’Iran en échange d’une levée progressive des sanctions internationales à son encontre. Le numéro un iranien, connu pour ses positions conservatrices, avait alors salué cette annonce, tout en se montrant prudent sur ses chances de succès.  Il a répété samedi que les responsables politiques iraniens devaient examiner de près le texte de Vienne afin de s’assurer que les intérêts de Téhéran seront bien respectés et, en particulier, que les principes de la révolution et que les capacités de défense du pays ne seront pas remis en cause. Mohammad Javad Zarif, s’adressera au Parlement le 21 juillet et que le texte sera également examiné par le Conseil national de sécurité, la plus haute instance du pays dans ce domaine.

 




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