Archive pour le Tag 'désormais'

Politique-Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais en sursis

Politique-Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais en sursis

On peut se demander ce qui soudain a pris le premier ministre d’intervenir directement dans la négociation entre les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites. D’une certaine manière, Bayrou s’est tiré une balle dans le pied avec maintenant le risque d’une motion de censure ! Rappelons que c’est lui-même qui avait proposé cette concertation et sans tabou.

Le résultat de cette malheureuse intervention sera le retrait des syndicats gauchistes et-ou corpos. Certes ces syndicats auraient manifesté sans doute de toute manière leur opposition à un éventuel accord. Mais cela n’aurait pas empêché les syndicats réformistes aujourd’hui majoritaires en France d’essayer de sortir par le haut. Notamment en tenant compte de la pénibilité et des années de versement. Au lieu de se focaliser uniquement sur le drapeau des 64 ans, bannière politique de toute la droite réac. Une droite qui souhaite l’échec de la concertation entre partenaires sociaux non seulement pour les questions propres à la réforme des retraites mais aussi pour enfoncer la crédibilité des syndicats. Comme si les politiques étaient plus crédibles !

Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais en sursis

Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais en sursis

On peut se demander ce qui soudain a pris le premier ministre d’intervenir directement dans la négociation entre les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites. D’une certaine manière, Bayrou s’est tiré une balle dans le pied avec maintenant le risque d’une motion de censure ! Rappelons que c’est lui-même qui avait proposé cette concertation et sans tabou.

Le résultat de cette malheureuse intervention sera le retrait des syndicats gauchistes et-ou corpos. Certes ces syndicats auraient manifesté sans doute de toute manière leur opposition à un éventuel accord. Mais cela n’aurait pas empêché les syndicats réformistes aujourd’hui majoritaires en France d’essayer de sortir par le haut. Notamment en tenant compte de la pénibilité et des années de versement. Au lieu de se focaliser uniquement sur le drapeau des 64 ans, bannière politique de toute la droite réac. Une droite qui souhaite l’échec de la concertation entre partenaires sociaux non seulement pour les questions propres à la réforme des retraites mais aussi pour enfoncer la crédibilité des syndicats. Comme si les politiques étaient plus crédibles !

Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais politiquement en sursis

Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais politiquement en sursis

On peut se demander ce qui soudain a pris le premier ministre d’intervenir directement dans la négociation entre les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites. D’une certaine manière, Bayrou s’est tiré une balle dans le pied avec maintenant le risque d’une motion de censure ! Rappelons que c’est lui-même qui avait proposé cette concertation et sans tabou.

Le résultat de cette malheureuse intervention sera le retrait des syndicats gauchistes et-ou corpos. Certes ces syndicats auraient manifesté sans doute de toute manière leur opposition à un éventuel accord. Mais cela n’aurait pas empêché les syndicats réformistes aujourd’hui majoritaires en France d’essayer de sortir par le haut. Notamment en tenant compte de la pénibilité et des années de versement. Au lieu de se focaliser uniquement sur le drapeau des 64 ans, bannière politique de toute la droite réac. Une droite qui souhaite l’échec de la concertation entre partenaires sociaux non seulement pour les questions propres à la réforme des retraites mais aussi pour enfoncer la crédibilité des syndicats. Comme si les politiques étaient plus crédibles !

Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais politiquement en sursis

Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais politiquement en sursis

On peut se demander ce qui soudain a pris le premier ministre d’intervenir directement dans la négociation entre les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites. D’une certaine manière, Bayrou s’est tiré une balle dans le pied avec maintenant le risque d’une motion de censure ! Rappelons que c’est lui-même qui avait proposé cette concertation et sans tabou.

Le résultat de cette malheureuse intervention sera le retrait des syndicats gauchistes et-ou corpos. Certes ces syndicats auraient manifesté sans doute de toute manière leur opposition à un éventuel accord. Mais cela n’aurait pas empêché les syndicats réformistes aujourd’hui majoritaires en France d’essayer de sortir par le haut. Notamment en tenant compte de la pénibilité et des années de versement. Au lieu de se focaliser uniquement sur le drapeau des 64 ans, bannière politique de toute la droite réac. Une droite qui souhaite l’échec de la concertation entre partenaires sociaux non seulement pour les questions propres à la réforme des retraites mais aussi pour enfoncer la crédibilité des syndicats. Comme si les politiques étaient plus crédibles !

Impérialisme-Le golfe du Mexique désormais «golfe d’Amérique» sur Google Trump

Impérialisme-Le golfe du Mexique désormais  «golfe d’Amérique» sur « Google Trump »

Preuve que Google exerce une forme d’impérialisme, le géant numérique a changé le nom du Golfe du Mexique pour le nom de golf d’Amérique sur injonction de Trump. Pourquoi pas demain changer aussi le nom du Canada, du Groenland que Trump convoite également. On imagine la réaction des États-Unis si par hasard un pays s’avisait de changer le nom d’une partie du pays de Trump. Cela traduit évidemment clairement un impérialisme idéologique des États-Unis qui pourrait en précéder un autre. 

«GULF OF AMERICA!», s’est exclamé Donald Trump sur son réseau social Truth Social, avec une photo de la carte modifiée de Google Maps et un lien renvoyant vers sa proclamation de dimanche, faisant du 9 février la «journée du Golfe d’Amérique». Le compte officiel de la Maison-Blanche sur X a de son côté publié le message suivant: «GULF OF AMERICA on @GoogleMaps».

La rédaction

Macron désormais très seul

 Macron désormais très seul

Après la chute de Barnier et la nomination de Bayrou, le président de la république se trouve encore plus isolé d’après le directeur de Taddeo, Julien Vaulpré dans  » La Tribune ».

par  Julien Vaulpré, Emmanuel Marcon a estimé, à tort, que Michel Barnier allait pouvoir se maintenir au pouvoir grâce au front républicain. Il en paye aujourd’hui les conséquences. Rencontre avec le directeur de Taddeo.

 

JULIEN VAULPRÉ — Le gouvernement Barnier était, dès sa conception, trop paradoxal pour durer. Après le ratage de la dissolution, le président a feint de croire qu’il avait encore la main en désignant un Premier ministre de son choix, ou en tout cas qui lui convenait, alors qu’en réalité celui-ci devait être le résultat du Parlement. Emmanuel Marcon a estimé, à tort, que Michel Barnier allait pouvoir se maintenir au pouvoir grâce au front républicain et en comptant sur la crainte de l’opposition d’apparaître irresponsable. L’attelage s’est fracassé sur le budget. Avec François Bayrou, l’équation est strictement identique. Le choisir, c’est croire à l’expérience acquise dans les contre-allées du pouvoir (en quarante ans de vie politique, il n’a été ministre que quatre ans). Le leader du MoDem connaît avant tout les jeux électoraux plus que le fonctionnement de l’État.

 

De quels points d’appui François Bayrou dispose-t-il néanmoins ?

Pour se différencier, il mise sur trois éléments. Tout d’abord, son ancrage politique, lui permettant d’incarner à lui seul le grand centre, l’UDF des « deux Français sur trois », même si, historiquement, c’est contestable, car cette partie du centre ne s’inscrit pas dans la filiation gaulliste et François Bayrou lui-même a fait preuve d’une bienveillance active envers l’extrême droite (il a aidé Marine Le Pen à obtenir ses signatures pour se présenter à la présidentielle de 2022 et a pris sa défense lors du procès des assistants européens du FN). Il est ainsi loin d’être le point médian du paysage politique reflétant la République et la morale dont il prétend être le meilleur défenseur.

Le RN a pour seule stratégie d’attendre que les institutions lui tombent dans la main.

Deuxième point d’appui : son enracinement dans les territoires, à Pau, en prônant un programme décentralisateur, une sorte de « majorité des territoires » pour contourner le Parlement, avec les élections municipales de 2026 dans le viseur. En quelques heures, cet avantage semble s’être transformé en boulet, avec son déplacement en Falcon pour siéger au conseil municipal de Pau, alors qu’à l’autre bout du monde un territoire français n’avait jamais connu un tel drame. Troisième point : il souhaite mettre en avant une longue expérience et s’appuyer sur elle afin d’incarner une figure d’autorité morale et républicaine lui permettant de rudoyer le président et d’occuper son terrain avec une image paternaliste.

Son duo avec Emmanuel Macron peut-il fonctionner ?

François Bayrou n’a qu’un moyen d’y parvenir : réussir le tour de force d’un vote de confiance au Parlement. Alors, il pourra créer un rapport de force face au président. Si ce n’est pas le cas, les deux têtes sont condamnées à s’affaiblir mutuellement. La condition du succès, ce serait au contraire de trouver un modus vivendi, un partage clair des tâches, un récit complémentaire susceptible de rassurer les Français et capable d’enrayer la spirale d’instabilité. Pendant ce temps, la situation du pays se dégrade vite, très vite. Les Français s’inquiètent, leur désintérêt pour la politique s’accroît et leur moral plonge. Les dirigeants étrangers nous jugent sévèrement, les marchés nous sanctionnent et les dirigeants économiques risquent de commencer à regarder ailleurs.

Dans quelle mesure Emmanuel Macron est-il affaibli ?

Désormais, le président est seul face aux Français. Sans parti, sans affidés, sans son socle idéologique hormis « le pragmatisme » brandi à tout va, il n’a plus aucun amortisseur. Certes, les fins de second mandat sont souvent crépusculaires, cruelles et se gèrent avec des solutions d’attente et de succession. Mais dans le contexte actuel, c’est très différent. Le président a pris une initiative – la dissolution - incompréhensible et désastreuse, donc la pression sur lui est remarquablement forte, et la petite musique des appels à sa démission, pour transformer la crise politique en crise de régime, va s’amplifier.

 

A-t-il des atouts pour s’en sortir ?

Le président n’est pas dépourvu de moyens d’action : dissolution, nomination, référendum. Le plus difficile, c’est de prendre un nouveau risque – ce qui est audacieux – et de se réinventer – cela semble difficilement plausible. Jusqu’à aujourd’hui, aucun président n’y est parvenu, enfermé dans la fonction, trop soucieux de son statut, de la perception de son bilan, du fantasme de la trace laissée dans l’Histoire. Emmanuel Macron, par sa jeunesse, par son audace, pourra peut-être trouver les ressources d’un second souffle. Les Français demandent pour y croire un acte de contrition, un changement de cap et une autre pratique des institutions. Est-ce possible ?

Le macronisme n’est-il qu’une parenthèse ? Va-t-on assister à un retour du clivage droite-gauche ?

Aujourd’hui, tout le paradoxe, c’est que d’un côté le paysage politique français confirme le discours macroniste, avec trois blocs incompatibles, mais que de l’autre cette analyse est parfaitement invalidée en réduisant le centre à une minorité impuissante. Le bloc macroniste demeure un matériau très friable avec des courants antagonistes et des projets présidentiels concurrents. Mais c’est encore là que se fait la politique de la France. C’est là aussi que la mobilité est la plus grande, à l’avantage autant qu’au détriment du centre, d’ailleurs.

 

Réveil de la social-démocratie ? Amarrage des Républicains au macronisme ? Quel est pour vous le mouvement le plus structurant de cette année ?

Dans une année globalement déstructurante, c’est le Nouveau Front populaire qui a créé la surprise en bricolant une union électorale inespérée dans des délais très brefs, contrecarrant une partie du calcul présidentiel, fondé sur l’effet de sidération puis de mobilisation. Le bloc de gauche qui en résulte est à la fois rééquilibré avec un PS plus fort et plus explosif, tout l’effort portant sur le contrôle étroit de la fraction socialiste, grâce à la discipline du scrutin majoritaire.

Où en est le RN ?

Le bloc autour du RN est le plus compact, c’est du granit. Il a pour seule stratégie d’attendre que les institutions tombent dans sa main. C’est une stratégie gagnante depuis un moment déjà, mais dangereuse, aussi, dans un temps de surenchère populiste mondiale où la dédiabolisation du RN laisse un flanc droit de plus en plus dégarni et susceptible d’être contourné par un personnage trumpien. Tenir un ordre de bataille large sans dégarnir aucun de ses flancs : voilà un défi majeur pour Marine Le Pen, surtout fragilisée par une potentielle inéligibilité.

 

Quel est, pour vous, le principal point de clivage structurant le paysage politique ?

Les études d’opinion invitent à se méfier des lectures trop binaires, nationalistes contre progressistes, bas contre haut, ruralité contre métropoles, diplômés contre non-diplômés. La réalité politique et sociale nouvelle de la France, c’est justement mille clivages – sociaux, culturels, générationnels, territoriaux – qui, mis en résonance les uns avec les autres, créent de l’éruptivité et de l’imprévisibilité. Chaque crise des vingt dernières années a laissé sa plaie dans la société : subprimes, crise migratoire, Gilets jaunes, Covid, banlieues. Le seul point commun, c’est le sentiment général d’une perte de contrôle au moment précis où le monde suscite le plus grand désarroi. Avec la dette, l’inflation, et plus encore les défis générationnels devant nous que sont le climat, l’IA, la rivalité sino-américaine, nous avons l’impression d’être spectateurs de notre propre effondrement.

Assemblée :les ex LFI exclus par Mélenchon inscrits désormais chez les écolos

Assemblée :les ex LFI exclus par Mélenchon inscrits désormais chez les écolos 

Les frondeurs de La France insoumise ont trouvé une piste d’atterrissage. Clémentine Autain, Danielle Simonnet, Alexis Corbière, Hendrik Davi et François Ruffin, en rupture de ban avec Jean-Luc Mélenchon, siègeront au sein du groupe parlementaire des Écologistes.

 

L’arrivée parmi les députés écologistes de ces poids lourds politiques, en particulier les présidentiables ( !) Clémentine Autain et François Ruffin, suscite de l’inquiétude chez certains Verts. «Ce n’est plus le groupe des écolos, c’est le groupe de François Ruffin», s’étrangle un écologiste. Sandrine Rousseau, députée très identifiée, ne verrait pas d’un très bon œil ce transfert. «Pour elle, ça fait de la concurrence» sur le terrain de la radicalité , estime un ancien proche de Yannick Jadot. Pour les Verts les plus modérés, ce rapprochement symbolise surtout la conversion idéologique de la direction du mouvement au logiciel mélenchoniste. «On accrédite l’idée qu’eux et nous, c’est un peu pareil, tout en faisant un sacré pied de nez aux socialistes», regrette un élu écolo.

Assurance-chômage : Attal serait prêt à une concertation désormais

Assurance-chômage : Attal serait prêt à une concertation désormais

Jusque-là la plupart des réformes ont été imposée par la force de la part de Macron. En clair, on a pratiquement fait une croix sur la médiation avec les interlocuteurs sociaux. Avec Macron, on a sans doute atteint le degré zéro de la démocratie sociale. Et pour masquer son bonapartisme, Macron n’a cessé d’inventer des institutions bidons qui n’ont jamais fonctionné. Même le conseil économique et social environnemental s’est plaint du délitement de la concertation comme les syndicats bien sûr mais aussi le patronat.

Pour redresser la barre en quelque sorte Attal promet une autre conception de la gestion et par exemple il envisage pour la réforme de l’assurance chômage de remettre en débat le projet actuellement suspendu.

«Le décret devait paraître le 1er juillet, au lendemain du premier tour des élections législatives. Passer le décret à ce moment-là aurait été perçu comme un passage en force», assure Gabriel Attal, à propos de la suspension de la réforme de l’assurance-chômage. Gabriel Attal souhaite tout de même la poursuite de cette réforme à l’issue des législatives. «Il faut atteindre le plein-emploi car nos services publics se financent par le travail des Français et pas la création d’impôts. Quand on est au plein-emploi, les salaires augmentent plus vite.»

Il propose ainsi de relancer les concertations après le deuxième tour. 

Paiement en Cash : limité désormais à 10 000 € par l’union européenne

Paiement en Cash : limité désormais à 10 000 € par l’union européenne
Les députés européens ont voté, ce mercredi, en faveur de la nouvelle législation contre le blanchiment d’argent qui prévoit notamment de limiter à 10.000 euros les paiements en liquide au sein de l’Union européenne. Un texte qui a pour but d’harmoniser les normes de lutte contre le blanchiment dans tous les Etats membres et qui va entrer en vigueur cette année.

Pour rappel, certains pays comme la France ( 1000 Euros seulement), disposent déjà de règles plus strictes que la nouvelle disposition européenne. Mais dans d’autres Etats, comme l’Autriche ou l’Allemagne, les paiements en cash restaient jusqu’ici illimités. L’objectif de ce texte est donc de rapprocher des règlementations très disparates dans les 27 pays de l’UE pour détecter et limiter les transactions douteuses. La législation, conclue après deux ans et demi de négociations et qui va entrer en vigueur cette année, doit aussi aider à mieux lutter contre le financement du terrorisme.

 

Chine : désormais premier constructeur d’automobiles mondial

Chine : désormais premier constructeur d’automobiles mondial


. En 2023, les constructeurs basés en Chine ont exporté 4,91 millions de voitures, bus et camions selon l’Association chinoise des constructeurs automobiles (Caam) alors que les Japonais ont livré 4,42 millions d’unités hors de l’Archipel. Le Japon détenait le titre de premier exportateur de véhicules depuis six ans. Les constructeurs japonais, qui produisent deux fois plus de véhicules dans leurs usines à l’étranger (17 millions en 2022) qu’au Japon, sont de fait pénalisés dans ce calcul par la faible implantation des chinois hors de leur pays.

Il ne s’agit là que des prémices d’un phénomène appelé à prendre de l’ampleur ces prochaines années. La production automobile chinoise est colossale avec plus de 30 millions d’unités en 2023, en hausse de 11,6 % par rapport à 2022, selon les données publiées par la Caam.

Le plus gros producteur de voiture au monde en 2022
Caractéristique Voitures particulières produites en millions
Chine 27,02
Japon 7,84
Allemagne 5,7
États-Unis 10,06
Chine: 30 millions en 2023

Politique :La communication remplace désormais tout contenu politique

Politique :La communication remplace désormais tout contenu politique


Le nouveau gouvernement, dont la composition a été annoncée le 11 janvier, s’appuie sur des professionnels de la politique, ce qui est un gage de savoir-faire, estime la politologue Chloé Morin dans une tribune au « Monde ». Elle avertit cependant que les effets d’annonce ne compensent pas l’inaction publique.En clair, que la communication ne peut remplacer le contenu politique

Fini, le temps des amateurs ! Il n’y a, dans le gouvernement du premier ministre Gabriel Attal, plus que trois représentants de la société civile : la ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse, des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castera, le ministre de la justice, Eric Dupont-Moretti, et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau. Emmanuel Macron, qui avait théorisé la nécessité de renverser une caste politique pervertie par le carriérisme et déconnectée de la « vraie vie » de nos concitoyens, a enfin renoncé à sa fausse bonne idée.

Que l’on s’entende bien : il n’est pas ici question de dire que le renouvellement politique n’est pas nécessaire, et l’ouverture des fonctions électives au plus grand nombre doit rester une priorité. Trop de citoyens n’osent pas franchir le pas en raison des multiples contraintes qui pèsent sur nos élus. C’est une crise de vocations majeure qui se prépare, sans que personne ait le courage de le dire et de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’assèchement du monde collectif.

Le monde politique doit s’ouvrir et se renouveler. Mais il est grand temps d’assumer qu’un poste de député, de maire ou de ministre, c’est exigeant. Il est temps de dire aussi que l’exercice de ces fonctions nécessite des compétences et une expérience difficiles à acquérir.

Ce que nous avons pu constater depuis des mois, c’est que l’on s’improvise difficilement ministre. Maîtriser une administration, parfois lui tordre le bras pour qu’elle applique la loi votée par le Parlement, prendre part à la joute verbale souvent rude au sein de l’Hémicycle, aller sur le terrain, inlassablement, et garder les pieds sur terre malgré un accueil parfois houleux, parler aux élus, aux syndicats, aux associations, qui portent des exigences proportionnelles à leurs déceptions passées, sont choses ardues. La politique est une grande lessiveuse, et tout le monde n’a pas les qualités – et parfois les défauts – pour résister.

La communication remplace désormais tout contenu politique

La communication remplace désormais tout contenu politique


Le nouveau gouvernement, dont la composition a été annoncée le 11 janvier, s’appuie sur des professionnels de la politique, ce qui est un gage de savoir-faire, estime la politologue Chloé Morin dans une tribune au « Monde ». Elle avertit cependant que les effets d’annonce ne compensent pas l’inaction publique.En clair, que la communication ne peut remplacer le contenu politique

Fini, le temps des amateurs ! Il n’y a, dans le gouvernement du premier ministre Gabriel Attal, plus que trois représentants de la société civile : la ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse, des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castera, le ministre de la justice, Eric Dupont-Moretti, et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau. Emmanuel Macron, qui avait théorisé la nécessité de renverser une caste politique pervertie par le carriérisme et déconnectée de la « vraie vie » de nos concitoyens, a enfin renoncé à sa fausse bonne idée.

Que l’on s’entende bien : il n’est pas ici question de dire que le renouvellement politique n’est pas nécessaire, et l’ouverture des fonctions électives au plus grand nombre doit rester une priorité. Trop de citoyens n’osent pas franchir le pas en raison des multiples contraintes qui pèsent sur nos élus. C’est une crise de vocations majeure qui se prépare, sans que personne ait le courage de le dire et de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’assèchement du monde collectif.

Le monde politique doit s’ouvrir et se renouveler. Mais il est grand temps d’assumer qu’un poste de député, de maire ou de ministre, c’est exigeant. Il est temps de dire aussi que l’exercice de ces fonctions nécessite des compétences et une expérience difficiles à acquérir.

Ce que nous avons pu constater depuis des mois, c’est que l’on s’improvise difficilement ministre. Maîtriser une administration, parfois lui tordre le bras pour qu’elle applique la loi votée par le Parlement, prendre part à la joute verbale souvent rude au sein de l’Hémicycle, aller sur le terrain, inlassablement, et garder les pieds sur terre malgré un accueil parfois houleux, parler aux élus, aux syndicats, aux associations, qui portent des exigences proportionnelles à leurs déceptions passées, sont choses ardues. La politique est une grande lessiveuse, et tout le monde n’a pas les qualités – et parfois les défauts – pour résister.

Grande distribution : Négociations commerciales désormais en janvier

Grande distribution : Négociations commerciales désormais en janvier

Les négociations commerciales une fois par an dans la grande distribution constituent en quelque sorte une bizarrerie juridique. L’objectif est de protéger les producteurs notamment agricoles français. Pour autant il ne doit pas y avoir une grande différence entre des négociations en janvier ou en mars. En effet les évolutions des matières premières n’évoluent pas en fonction d’un calendrier pré-établi. En outre on pourrait imaginer sinon des négociations permanentes au moins plusieurs négociations dans l’année. L’inflation alimentaire est revenue à 7,7% en octobre, contre 9,7% en septembre ou encore 15,9% en mars dernier, selon Bercy. Les négociations commerciales annuelles entre industriels et distributeurs se terminent habituellement le 1er mars mais le gouvernement a décidé de les avancer en janvier en espérant répercuter plus vite sur les prix en magasin les baisses du coût de certaines matières premières.

Députés et sénateurs se sont aussi mis d’accord lundi sur l’avancement des négociations commerciales entre supermarchés et industriels pour 2024 au cours d’une commission mixte paritaire sur le projet de loi dit « anti-inflation », comme l’a annoncé un communiqué du Sénat.

Ces négociations commerciales devront se conclure le 15 janvier pour les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 350 millions d’euros, et au 31 janvier pour les autres. Ce calendrier « nous convient bien parce qu’il va permettre d’obtenir rapidement des baisses de prix substantielles, dès le 15 janvier », a vanté le cabinet de la ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises Olivia Grégoire lors d’un brief téléphonique à la presse.

« L’enjeu de cette loi est d’anticiper au mois de janvier la répercussion des baisses de cours des matières premières qui n’auraient sinon pu être répercutées qu’en mars », insiste un communiqué de presse émanant du ministère de l’Economie. « De nombreuses baisses se poursuivent et doivent être répercutées au consommateur : par exemple ce mois-ci, les cours du blé tendre, du blé dur, du tournesol, du maïs et du colza sont, en moyenne, nettement inférieurs à ceux de novembre 2022. Il y aura donc des baisses de prix », affirme encore le communiqué.

Sécurité routière-Drogue CBD: Désormais interdit au volant

Sécurité routière-Drogue CBD: Désormais interdit au volant


La drogue avec l’alcool est devenue sans conteste l’un des principaux facteurs explicatifs de l’insécurité routière. Reste cependant à considérer le CBD comme drogue puisqu’il contient un taux de THC qui prive les consommateurs conducteurs de la maîtrise de leurs réflexes. Pourtant certains avocats considèrent cette prise de position de la Cour de cassation comme inique avec le raisonnement suivant : puisque le CBD est légal, il doit être autorisé de la même façon lors de la conduite de véhicules. Pourquoi dès lors ne pas utiliser cet argument pour l’alcool ! Il y a encore des progrès à faire en matière d’insécurité routière surtout précisément avec la hausse de consommation des opiacés.

Dans un arrêt rendu ce mercredi, les juges de la Cour de cassation ont estimé qu’un conducteur est coupable de conduite sous l’emprise de drogue si des traces de THC -substance classée comme stupéfiant- sont trouvées par le biais du test salivaire. Et qu’importe si elles sont liées à la prise de CBD, produit pourtant légal. Depuis plusieurs années, celui-ci est vendu en France à condition que la teneur en THC n’y excède pas 0,3%.

En adoptant cette ligne dure, les juges suprêmes ouvrent la porte à des condamnations d’automobilistes en pagaille, eux qui obtenaient jusqu’alors la relaxe. Devant les tribunaux, les avocats apportaient en effet la preuve que leurs clients avaient pris du CBD, non du cannabis. Selon une circulaire de 2016, il suffit que le test salivaire soit positif pour constituer une infraction. Et ce, sans considération d’un taux quelconque, comme c’est le cas pour l’alcool. Les avocats ont donc pris l’habitude de compléter ce résultat sans nuance par une recherche du taux effectuée grâce à des tests sanguins ou capillaires : un taux faible indique une consommation de CBD.

Pour Me Rémy Josseaume, spécialiste du droit automobile, ce jugement est sidérant. «On est en plein docteur Jekyll et M. Hyde» dit-il. «D’un côté, l’État estime que le CBD est légal et le conseil d’État l’a confirmé en décembre dernier. De l’autre, on est sanctionné si on le consomme et si on prend le volant». Or les enjeux sont importants : pour le délit de drogue, le contrevenant est passible de deux ans de prison, 4500 euros d’amende, d’une perte de 6 points avec possibilité d’annulation ou suspension du permis.

Drogue CBD: Désormais interdit au volant

Drogue CBD: Désormais interdit au volant


La drogue avec l’alcool est devenue sans conteste l’un des principaux facteurs explicatifs de l’insécurité routière. Reste cependant à considérer le CBD comme droguepuisqu’il contient un taux de THC qui prive les consommateurs conducteurs de la maîtrise de leurs réflexes. Pourtant certains avocats considèrent cette prise de position de la Cour de cassation comme inique avec le raisonnement suivant : puisque le CBD est légal, il doit être autorisé de la même façon lors de la conduite de véhicules. Pourquoi dès lors ne pas utiliser cet argument pour l’alcool ! Il y a encore des progrès à faire en matière d’insécurité routière surtout précisément avec la hausse de consommation des opiacés.

Dans un arrêt rendu ce mercredi, les juges de la Cour de cassation ont estimé qu’un conducteur est coupable de conduite sous l’emprise de drogue si des traces de THC -substance classée comme stupéfiant- sont trouvées par le biais du test salivaire. Et qu’importe si elles sont liées à la prise de CBD, produit pourtant légal. Depuis plusieurs années, celui-ci est vendu en France à condition que la teneur en THC n’y excède pas 0,3%.

En adoptant cette ligne dure, les juges suprêmes ouvrent la porte à des condamnations d’automobilistes en pagaille, eux qui obtenaient jusqu’alors la relaxe. Devant les tribunaux, les avocats apportaient en effet la preuve que leurs clients avaient pris du CBD, non du cannabis. Selon une circulaire de 2016, il suffit que le test salivaire soit positif pour constituer une infraction. Et ce, sans considération d’un taux quelconque, comme c’est le cas pour l’alcool. Les avocats ont donc pris l’habitude de compléter ce résultat sans nuance par une recherche du taux effectuée grâce à des tests sanguins ou capillaires : un taux faible indique une consommation de CBD.

Pour Me Rémy Josseaume, spécialiste du droit automobile, ce jugement est sidérant. «On est en plein docteur Jekyll et M. Hyde» dit-il. «D’un côté, l’État estime que le CBD est légal et le conseil d’État l’a confirmé en décembre dernier. De l’autre, on est sanctionné si on le consomme et si on prend le volant». Or les enjeux sont importants : pour le délit de drogue, le contrevenant est passible de deux ans de prison, 4500 euros d’amende, d’une perte de 6 points avec possibilité d’annulation ou suspension du permis.

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