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Surgelés : doute des consommateurs

Surgelés : doute des consommateurs

 

Après  scandale de la viande chevaline le doute installe chez les consommateurs en ce qui concerne le surgelé. . Dix jours après le retrait des lasagnes bolognaises, moussakas, chili con carne et autres hachis Parmentier fournis par Comigel, c’est l’ensemble des ventes de surgelés qui semble pâtir de cette affaire. Chez l’un des principaux distributeurs français, les ventes de surgelés ont ainsi reculé de 6,4 % la semaine dernière. Même constat chez l’enseigne de hard discount Lidl qui observe déjà une «légère baisse» des ventes du rayon. «Nous avons noté une baisse des ventes de 5 % des surgelés salés la semaine dernière, ce qui est une anomalie, observe le responsable de cet hypermarché Leclerc de l’Ouest. Les clients, qui cuisinent plus à la maison, se sont reportés sur les produits frais.» «Les produits surgelés sont les dommages collatéraux de ce scandale, dans une tendance qui était déjà mauvaise en grandes et moyennes surfaces pour les plats cuisinés», explique ainsi le porte-parole d’une enseigne. L’an passé, dans un marché des surgelés salés en légère progression (+ 1,3 %), les ventes de plats cuisinés surgelés à base de pâtes et de viandes avaient déjà perdu 3 %. «Cela fait plusieurs années que les grandes surfaces ont tendance à perdre du terrain en surgelés, commente Jacques Dupré, directeur Insight chez SymphonyIRI, qui analyse les sorties de caisses en hypermarchés. Les transferts se sont faits au profit des rayons frais et traiteur des enseignes mais aussi des circuits spécialisés, du type Picard.» Si l’heure n’est pas encore à la psychose dans les magasins, les consommateurs français font bien preuve de méfiance. Ils ont rayé de leur liste de courses certains produits transformés surgelés, mais ils ne sont pas prêts pour autant à déserter le rayon. «Ils sont surinformés, donc ils ont bien conscience qu’il s’agit d’une escroquerie et non d’une crise sanitaire», explique le responsable d’un magasin Carrefour du sud de la France. «L’origine roumaine de la viande les inquiète davantage, de façon générale, que le fait qu’il s’agisse de la viande de cheval», renchérit un autre patron de magasin, qui rappelle que des notes d’informations sur les retraits de produits figurent sur les bacs de surgelés. Cela ne les empêche pas de poser de nombreuses questions aux responsables des rayons. Ni de rapporter des produits achetés ces derniers mois. «Même si les habitudes alimentaires des Français sont extrêmement stables dans le temps, il est vraisemblable qu’en cas de baisse de la consommation, il sera difficile aux industriels comme aux distributeurs de revenir en arrière et de retrouver le niveau de ventes initial», estime un spécialiste de l’agroalimentaire. Y aura-t-il des vainqueurs dans cette crise? Certains font le pari que le changement d’état d’esprit des consommateurs leur bénéficiera. C’est le cas des fabricants locaux – à l’image du Petit Producteur qui affiche la photo des agriculteurs sur ses fruits, légumes et autres yaourts -, de produits d’origine contrôlée et de l’ensemble de la filière bio. «Nous sentons un regain d’intérêt dans nos magasins, constate Gilles Piquet-Pellorce, directeur général de Biocoop, premier distributeur de produits bio en France avec 340 magasins et 535 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cela s’est traduit par une augmentation de nos ventes de 5 % à 10 %. Les circuits courts de la filière bio prennent tout leur sens. Les consommateurs comprennent mieux certains écarts de prix.» La fréquentation du rayon frais de Biocoop a ainsi nettement augmenté ces dix derniers jours. «Ce genre de crise alimentaire va encore accentuer la tendance des gens à consommer de façon plus responsable», conclut le distributeur. Une bonne nouvelle pour la filière bio dont le rythme de croissance (+ 5 % en 2012) a décéléré avec la crise.

 

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Après le G20, toujours la guerre des monnaies

Après le G20, toujours la guerre des monnaies

Car si les ministres des Finances et les banquiers centraux du Groupe des 20 peuvent s’engager à ne pas dévaluer directement, rien ne permet de garantir que leur monnaie ne continuera pas de souffrir des injections massives de liquidités par les banques centrales, censées soutenir l’activité économique. « Nous nous abstiendrons de procéder à des dévaluations compétitives », peut-on lire dans le communiqué publié samedi à l’issue de la réunion de Moscou. « Nous ne poursuivrons pas d’objectifs de taux de change à des fins de concurrence, nous résisterons à toutes les formes de protectionnisme et nous maintiendrons nos marchés ouverts. » Mais ce sont bel et bien les politiques monétaires ultra-accommodantes menées par la Réserve fédérale américaine ou la Banque du Japon afin de favoriser la croissance qui ont fait baisser le dollar et le yen ces derniers mois et alimentent l’essentiel des débats sur les risques de « guerre des monnaies ». Cette situation ne risque pas de changer de sitôt, ce que n’ont pas manqué de souligner samedi la Chine et plusieurs autres pays émergents. Le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a déclaré vendredi que « les Etats-Unis utilisent des outils de politique intérieure pour atteindre des objectifs intérieurs ». De même, Tokyo insiste sur le fait que l’engagement de la Banque du Japon à acheter des quantités illimitées d’emprunts d’Etat sur les marchés vise uniquement à faire sortir l’économie nippone de la récession. Et le G20 a admis que de telles politiques n’avaient rien de répréhensible. Pourtant, une dévaluation, qu’elle soit délibérée et assumée ou qu’elle constitue l’effet collatéral d’une politique monétaire donnée, reste une dévaluation.

Viande de cheval: boycott des plats préparés ?

Viande de cheval: boycott des  plats préparés ?

Pour l’instant il n’ya pas d’enquête officielle en France mais l’opinion semble changer de comportements vis-à-vis des plats préparés non seulement en raison de l’affaire du cheval mais en raison des procédés industriels de fabrication qui incluent en particulier nombre de produits chimiques. Une enquête menée en grande Bretagne montre en tout cas que d’ores et déjà 31% des consommateurs veulent abandonner les plats préparés. L’enquête menée par ComRes et publiée par le Sunday Mirror et The Independent on Sunday, révèle que 31% des personnes interrogées ont renoncé aux plats préparés à la suite de ce scandale, qui s’étend à toute l’Europe.  Par ailleurs, 53% des Britanniques se disent favorables à interdire l’importation de tous les produits à base de viande « jusqu’à ce qu’on soit certain de leur origine », selon ce sondage, mené mercredi et jeudi par l’institut ComRes auprès de 2.002 adultes. Seuls 33% sont opposés à une telle interdiction.  Environ 44% estiment que le gouvernement britannique a bien réagi face à ce scandale, contre 30% d’un avis contraire.  De la viande de cheval a été détectée dans 29 produits censés être au boeuf sur un échantillon de 2.501 testés jusqu’ici au Royaume-Uni par les industriels du secteur, soit un peu plus de 1%, avait annoncé vendredi l’Agence de sécurité alimentaire (FSA) britannique.  Trois hommes soupçonnés de fraude dans le cadre du scandale ont été interpellés jeudi au Royaume-Uni.  De son côté, le directeur général de la chaîne de supermarchés haut de gamme Waitrose, Mark Price, prévient dans les colonnes du Sunday Telegraph que la sécurité alimentaire a un coût.   »Si la question posée est +qui peut vendre le moins cher », alors j’ai peur qu’il y ait inévitablement un relâchement des libellés sur les produits », explique-t-il.   »Si le scandale en cours doit déboucher sur quelque chose de positif, j’espère que ce sera le lancement d’un débat sur les véritables enjeux économiques de l’alimentation, ainsi qu’une résolution de la part de tout le monde au sein de l’industrie alimentaire, à redoubler de rigueur dans les processus et les tests afin que les clients puissent être rassurés et apprécier la nourriture qu’ils achètent », estime-t-il.

 

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Angela Merkel, en campagne électorale, veut réguler des marchés financiers

Angela Merkel, en campagne électorale,  veut réguler des marchés financiers

 

Changement de ton chez Merkel qui veut maintenant réguler les marchés financiers (et pas seulement à travers la taxe Tobin). Merkel s’était jusque là opposée à la France sur ce point. En fait la crise commence à toucher l’Allemagne (en forte récession au quatrième trimestre) et les élections approchent ; c’est le temps des promesses ! A l’occasion du G20 de ce week-end (à Moscou) et je le ferai moi même au G20 en septembre », a déclaré Mme Merkel dans son message vidéo hebdomadaire posté sur internet.  La chancelière a salué la proposition annoncée jeudi à Bruxelles d’une taxe sur les transactions financières que veulent mettre en oeuvre 11 pays européens.   »Ce n’est certes qu’un début, il serait en effet préférable que tout le monde participe », a estimé à ce propos Mme Merkel, qui a assuré que Berlin « fera tout » pour que les négociations autour de l’introduction de cette taxe « se déroulent rapidement ».   »Ceux qui ont créé la crise doivent apporter une contribution (visant) pour corriger les conséquences de cette crise », a ajouté Mme Merkel.  Dans son allocution, la dirigeante de la première économie européenne juge « particulièrement important que l’Europe ne se trouve pas seule à négocier, mais que toutes les parties du monde, soient impliquées dans une régulation des marchés financiers de ce type ».  Elle devra cependant déjà s’activer pour faire passer ce projet dans sa propre majorité, puisque plusieurs responsables du parti libéral FDP, avec lequel elle gouverne, ont fait part de leur opposition au texte proposé par Bruxelles.  La Commission européenne avait présenté jeudi un projet de taxe sur les transactions financières qui devrait générer des recettes de l’ordre de 30 à 35 milliards d’euros par an.   »Dans les faits ce seraient avant tout les petits épargnants et les PME qui paieraient ces 35 milliards d’euros », craint par exemple Volker Wissing, l’un des responsable du groupe de députés FDP à la chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, cité dans le Süddeutsche Zeitung de samedi.

 

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G20 : pour l’imposition des multinationales ? Mais comment ?

G20 : pour l’imposition des multinationales ? Mais comment ?

Encore une belle déclaration du G 20 sur l’imposition des multinationales ; du type de celle qui devait supprimer les paradis fiscaux après la crise de 2009. L’évasion fiscale découle directement de la mondialisation non régulée et personne ne pourra empêcher une société de surfacturer des prestations pour externaliser les profits. Certes on pourra peut-être freiner l’évasion fiscale la plus scandaleuse type Ikea mais surement pas s’opposer aux contrats commerciaux entre filiales d’un même groupe situées dans des pays différents La France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont présenté samedi à l’occasion de la réunion du G20 à Moscou une initiative conjointe de lutte contre l’optimisation fiscale, pratique par laquelle les entreprises multinationales échappent largement à l’impôt. Paris, Berlin et Londres ont ainsi réagi au rapport publié mardi par l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). Cette dernière a prôné une action coordonnée contre la pratique croissante des multinationales consistant à déclarer les profits ailleurs que dans le pays où ils ont été réalisés afin de bénéficier de fiscalités plus avantageuses. « Ce rapport fournit un support pour une coopération internationale accrue pour s’assurer que nos règles fiscales sont adaptées à l’économie internationale », a déclaré le ministre britannique des Finances, George Osborne. « Il est incroyable que nos règles fiscales aient été adoptées il y a cent ans par la Société des Nations et que l’économie internationale ait connu tant de changements depuis », a-t-il ajouté. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a expliqué que les trois capitales allaient faire en sorte de combler les failles qui permettent aux multinationales de décider dans quel pays elles paient leurs impôts. « Les multinationales ne devraient pas pouvoir tirer avantage de la mondialisation pour réduire injustement leur impôt », a-t-il estimé. Le Trésor britannique a précisé dans une note que la Grande-Bretagne prendrait la tête d’un groupe de travail de l’OCDE sur la tarification des transferts de bénéfices. L’Allemagne présidera celui qui se penchera sur l’érosion de la base d’imposition, tandis que la France étudiera avec les Etats-Unis une refonte des normes juridiques s’appliquant notamment au commerce électronique.  

 

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G 20 : il n’y aura pas de guerre des monnaies ! Ah bon ?

G 20 : il n’y aura pas de guerre des monnaies ! Ah bon ?

Il n’y a pas, il n’y aura pas de guerre des monnaies et il ne faut pas la favoriser. Un communiqué du G20 qui comme d’habitude dit tout et le contraire.  Le G20 a conclu sa réunion samedi à Moscou en promettant de ne pas s’engager dans une « guerre des monnaies » et a remis à plus tard l’adoption de nouveaux objectifs de réduction de la dette en raison de la conjoncture économique mondiale toujours fragile. Les ministres du G20 se gardent dans leur communiqué final de critiquer la politique de relance du Japon, qui a fait chuter le yen de 20% et suscité les protestations de ses rivaux commerciaux. A l’issue de nouvelles négociations vendredi soir, ils se sont néanmoins entendus pour intégrer dans le texte final un engagement à ne pas procéder à des dévaluations compétitives de leurs monnaies et à ne pas déterminer de cibles pour les taux de change. « Nous nous abstiendrons de procéder à des dévaluations compétitives », peut-on lire samedi dans le communiqué. « Un changement de politique monétaire dans un pays a des conséquences sur les autres pays », a dit le ministre russe des Finances, Anton Silouanov. Il doit y avoir compétition entre les économies, pas entre les monnaies, a-t-il poursuivi, « c’est ce que les gouvernements doivent faire, et non manipuler les marchés des changes. » Jugeant exagéré d’évoquer une guerre des monnaies, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a salué « la bonne nouvelle » de voir le G20 répondre à la situation en empruntant la voie « de la coopération et non celle du conflit ». L’engagement du G7 à refuser les dévaluations compétitives, qui met implicitement le Japon en porte-à-faux, ne devait initialement pas figurer dans le communiqué du G20 en raison, notamment, des réticences exprimées par la Chine.

Non-cumul des mandats : on verra plus tard

Non-cumul des mandats : on verra plus tard

L’imbroglio à gauche autour du non-cumul des mandats continue. Le gouvernement semble avoir décidé de reporter à la fin du quinquennat l’entrée en vigueur de l’interdiction du cumul des mandats pour les parlementaires. Selon le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, appliquer le non-cumul dès le vote de la loi, attendu cette année, « provoquerait plusieurs dizaines de démissions de députés qui choisiraient de garder leur mandat local ». « Ce serait une mini-dissolution » et « une faute », a-t-il déclaré vendredi au Parisien. Interrogé sur le sujet, Jean-Marc Ayrault n’a ni confirmé ni démenti la position de son ministre de l’Intérieur. « Le gouvernement prépare un projet de loi qui sera prochainement présenté au Conseil des ministres, en tous cas le gouvernement va l’adopter dans les prochaines semaines », a déclaré Jean-Marc Ayrault en marge d’une visite à l’Ecole nationale de la magistrature (ENM) à Bordeaux. Mais vendredi à Bordeaux, le chef du gouvernement n’a donc donné aucune indication s’agissant de l’entrée en application du texte. Si elle se confirmait, cette annonce de Manuel Valls constituerait un revirement par rapport à l’engagement du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui avait promis la fin du cumul des mandats dès 2014, dans son discours de politique générale prononcé dans la foulée de sa nomination à Matignon. Le non-cumul constituait l’engagement numéro 36, toutefois assorti d’aucune date, du candidat François Hollande pour l’élection présidentielle, dans le chapitre consacré à « la République exemplaire » qu’il appelait de ses vœux. Et serait de nature à diviser la gauche, de nombreux élus étant très attachés à la mise en place de cette réforme dès l’année prochaine.

 

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Le G 20 veut ignorer la guerre des monnaies

Le G 20 veut ignorer la guerre des monnaies

 

Pas tout à fait enterrée mais presque la guerre des monnaies ; En clair, et en langage diplomatique, on évoquera seulement la nécessité d’éviter la volatilité excessive des monnaies, ce qui ne veut rien dire ou plus exactement autorise certaines fluctuations.  Le projet de communiqué final de la réunion du G20 à Moscou ne reprend pas les termes du communiqué du G7 de mardi soulignant que les politiques budgétaires et monétaires ne doivent servir que des objectifs nationaux, a déclaré vendredi un délégué du Groupe. Les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 sont réunis vendredi et samedi dans la capitale russe alors que le débat sur les risques de « guerre des monnaies » a été au centre des débats ces derniers jours, en raison notamment de la forte baisse du yen, conséquence de la politique budgétaire et monétaire ultra-accommodante menée par Tokyo. Le projet de communiqué final s’en tiendra au discours antérieur du Groupe sur la nécessité d’éviter une volatilité excessive des marchés de change, a dit le délégué après plusieurs heures de discussions vendredi. Les Etats industrialisés et émergents membres du groupe devraient aussi réaffirmer leur engagement à se fixer des objectifs budgétaires à moyen terme crédibles, tout en évoquant la possibilité pour certains pays de prendre en compte la situation économique à court terme. Le texte ne fera pas mention d’objectifs budgétaires spécifiques, conformément à la volonté des Etats-Unis, et ne reprendra pas l’engagement – affirmé par le G7 en début de semaine – de ne pas établir de « cibles » de taux de change, a précisé le délégué.

 

 

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Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

 

Ayrault reconnaît enfin que ce tous les économistes savent : le déficit 3% du PIB ne pourra pas été atteint en 2013. Motif d’après lui :la croissance ne sera pas au rendez-vous, ce que tout le monde sait aussi depuis longtemps. Comme l’objectif de déficit, le pourtant modeste objectif de 0.8% est aussi obsolète pour 2013. Dès lors, c’est mécanique, moins de croissance, c’est  moins de rentrées fiscales et davantage de déficit. Pour l’instant, on constate que 0.5% de croissance en moins, ce qui va être probablement le cas, c’est 0.25% de déficit en plus (en % du PIB)°. Conclusion, fin 2013 on sera au moins à 3.25% de déficit et encore à condition atteindre 0.3% de croissance, ce qui n’est pas certain. Les autorités françaises se lancent donc dans l’exercice délicat de l’abandon de l’objectif de réduction des déficits publics à 3% du PIB fin 2013, écartelées entre une croissance atone et la pression de l’Union européenne pour le sérieux budgétaire, le tout sous la surveillance des marchés financiers. Pour se justifier Ayrault cible la croissance plus faible que prévu et attend maintenant les prévisions de Bruxelles avant de corriger sa copie. C’est un changement de stratégie car précédemment la France seule décidait (contre l’avis de beaucoup) du niveau de sa croissance. Un abandon de souveraineté donc ? Ou alors plutôt l’espérance que Bruxelles fera une ouverture pour accepter  un assouplissement des règles européennes récemment décidées dans le pacte se stabilité européen.  Le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, avait laissé entrevoir une ouverture fin décembre en estimant qu’ »une fois que vous avez une stratégie budgétaire crédible à moyen terme, y compris par le biais de réformes, vous pouvez avoir un ajustement plus doux ». Les autorités françaises discutent actuellement avec la Commission pour tenter de la convaincre de leur détermination à tenir les dépenses et à mener les réformes structurelles visant à redresser les comptes publics et l’économie française. Après l’accord des partenaires sociaux sur le marché du travail, salué par la Commission, le gouvernement lancera cette année les travaux pour une nouvelle réforme des retraites et ceux de la « modernisation de l’action publique », qui prend la suite de la « RGPP » pour réduire les dépenses publiques. Pour Gilles Moec, économiste chez Deutsche Bank, « la France prépare les esprits » à la révision de son objectif de déficit. « Nous pensons que le gouvernement va essayer de garder le marché – et ses partenaires européens – de son côté en annonçant en termes plus concrets comment les économies dans les dépenses – et pas simplement les hausses des prélèvements – contribueront à la consolidation budgétaire », indique-t-il dans une note.

 

 

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Standard & Poor’s : fonds propres des banques françaises insuffisants

Standard & Poor’s : fonds propres des banques françaises insuffisants

 

 

« Nous continuons à considérer les fonds propres comme une faiblesse pour les grandes banques françaises, à l’exception du Crédit Mutuel, en matière de notation », indique S&P.  L’agence relève toutefois que des améliorations sont visibles depuis deux ans et demi, les banques ayant dû se préparer à l’entrée en vigueur du nouveau cadre réglementaire dit « Bâle III », plus exigeant en la matière.   »Si ces progrès devenaient plus substantiels encore, nous pourrions réviser notre jugement sur ce facteur de notation », souligne Standard & Poor’s.  Les notes des cinq grandes banques françaises, à savoir BNP Paribas (A+), BPCE (A), Crédit Mutuel (A+), Crédit Agricole (A) et Société Générale (A), sont toutes assorties d’une perspective négative, ce qui signifie que l’agence n’exclut pas de les abaisser à l’avenir.   »Cette perspective négative est liée à des points de vigilance au cas où certains scénarios se matérialiseraient. Ca donne le ton d’une vision selon laquelle les banques restent dans un environnement difficile », a expliqué lors d’une conférence de presse Elisabeth Grandin, analyste crédit chez S&P.  Si le scénario central de l’agence reste une économie en stagnation dans la zone euro, selon Mme Grandin, d’autres cas de figure plus sombres ne sont pas exclus pour autant comme « une récession plus marquée » ou « le retour des perturbations sur le marchés financiers ».  La présence en Europe du sud, en Italie plus particulièrement, est aussi un élément d’appréciation défavorable pour S&P.   »Quand vous êtes en Italie, et le risque économique de l’Italie s’est beaucoup dégradé dans notre approche depuis trois ans, cela pèse sur la vision des fonds propres qu’on a des banques italiennes et des banques françaises qui sont engagées dans ce pays », a expliqué Mme Grandin.  Plusieurs établissements français ont en effet des filiales en Italie, à l’image de BNP Paribas avec BNL ou Crédit Agricole avec Cariparma.  Interrogée sur les conséquences du projet de loi bancaire du gouvernement, examiné par l’Assemblée nationale, l’analyste crédit a souligné qu’il allait ajouter « des contraintes » aux banques mais qu’il n’avait « pas d’impact en termes de note ».  L’agence américaine prévient en outre que les revenus tirés des activités récurrentes des plus grandes banques françaises pourraient accuser un « léger repli » en 2013, suivant ainsi la tendance attendue pour 2012.

 

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Santé: la Cour des comptes critique la restructuration des hôpitaux

Santé: la Cour des comptes critique la restructuration des hôpitaux

 

Cette fois, la Cour a analysé trois cas: la rénovation du centre hospitalier de Perpignan, le regroupement de l’offre hospitalière de la vallée de la Tarentaise et l’implantation d’un plateau technique unique dans le nord-Deux-Sèvres.  Elle a noté la « longue gestation » (entre 10 et 20 ans) de ces projets et les « atermoiements », « compte tenu des intérêts politiques sous-jacents ».   »Les hésitations et les retards pris dans la conduite des projets ont conduit à des surcoûts et à des difficultés de financement qui risquent de peser longtemps sur l’équilibre budgétaire des établissements sans que l’offre de soins ait été améliorée », estiment les sages de la rue Cambon.  La Cour fait un bilan très sévère de ces trois projets.  Reconstruit sur son ancien site, sans possibilité d’extension (sauf à racheter de nouveaux terrains), le centre hospitalier de Perpignan manque d’un étage dédié aux circuits logistiques.  Cette lacune est un « véritable contresens au regard des normes modernes d’hospitalisation et de lutte contre les infections nosocomiales », selon le rapport.  Dans la Tarentaise, la fusion des hôpitaux d’Albertville et de Moutiers a fait l’objet de plusieurs plans de financements, le dernier étant suspendu depuis octobre 2012 dans l’attente de nouvelles études sur l’offre de soins sur le territoire concerné.  Le centre hospitalier Nord-Deux-Sèvres, redimensionné par l’Agence régionale de santé (ARS), et soutenu par le Conseil régional de Poitou-Charentes, attend lui approbation ministérielle.  La Cour « estime qu’il est encore temps de reconsidérer ces deux derniers projets, toujours en gestation, pour en dégager tous les gains d’efficience possibles » et replacer leur activité « dans le cadre d’une approche cohérente et globale de l’offre de soins locale ».  Plus généralement, l’institution prône une « démarche rigoureuse et cohérente » pour les restructurations hospitalières, et l’adoption d’une « stratégie nationale ».  Dans sa réponse, le ministère du Budget a approuvé cette recommandation, mais celui de la Santé a nuancé, soulignant que les besoins sont trop divers selon les territoires pour qu’il soit « envisageable de fixer un objectif national de recomposition de l’offre de soins ».

 

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Manifestation des victimes de « plans sociaux » chez Goodyear

Manifestation  des victimes de « plans sociaux » chez Goodyear

Face à des plans sociaux en cascade, des salariés venus des usines de Goodyear, PSA, ArcelorMittal ou Sanofi ainsi que le collectif Licenci’elles ont prévu de se rassembler en début de matinée devant le siège social de Goodyear France, en marge d’un comité d’entreprise consacré au site d’Amiens-Nord, promis à la fermeture avec ses 1.173 postes.  Alors que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’est inquiété des risques « d’implosion ou d’explosions sociales » face à la montée du mécontentement social, la CGT Goodyear a appelé le gouvernement à cesser de « pointer du doigt des syndicalistes et des salariés qui se battent depuis cinq ans dans leur entreprise ». « S’il cherche des coupables et des voyous, il n’a qu’à regarder dans notre dos demain, il y aura écrit +Goodyear, patron voyou+ (…) et +Peugeot, patron voyou+ », a déclaré Michaël Wamen, affirmant que « le bien le plus précieux des salariés chez Goodyear, c’est leur outil de travail ». L’élu CGT a appelé le gouvernement à faire « une politique de gauche, parce que, pour l’instant, ce que le gouvernement fait, c’est du sarkozisme ». Il a également dénoncé « la radicalisation du Medef ».  Tous réclament une loi contre les licenciements boursiers dans les entreprises qui réalisent des bénéfices, une promesse de campagne du président François Hollande. « C’est particulièrement honteux. Ca devrait être complètement illégal », s’insurge également Thierry Bodin, élu CGT chez Sanofi dont le groupe, qui réalise des bénéfices de plus de 8 milliards d’euros entend mettre en oeuvre un plan de restructuration.  Jean-Pierre Mercier, délégué CGT du site PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, a appelé les salariés « à prendre une part active » à la manifestation de Rueil-Malmaison alors que l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) doit fermer d’ici à 2014.  Pour lui, un accord avec la direction de PSA sur son plan de restructuration serait « une honte » en l’état des négociations.  Entre 2012 et 2014, 11.214 suppressions de postes sont envisagées chez le premier constructeur français, dont 3.000 à Aulnay et 1.400 à Rennes, avec une phase de départs volontaires ouverte jusqu’au 31 décembre.  Pour leur part, la CFTC, FO et la CFE-CGC jugent possible de parvenir à un projet d’accord mardi sur les mesures d’accompagnement des salariés touchés par la restructuration. « Globalement, il y a eu des avancées intéressantes », a estimé Franck Don, élu CFTC. « Je pense que ça se présente convenablement », a jugé Christian Lafaye, représentant FO, tandis qu’Anne Valleron (CFE-CGC) a affirmé qu’ »on pourrait aboutir si chacun y met du sien ».  Chez les syndicats de Renault, au contraire, le ton est au pessimisme. Deux des syndicats du constructeur automobile, dont la CFE-CGC, majoritaire, ont averti qu’ils ne signeraient pas l’accord de compétitivité voulu par la direction en l’état actuel. Le projet porte notamment sur la suppression de 8.260 emplois en France d’ici à 2016, soit plus de 15% des effectifs, a priori sans fermeture de site ni licenciement. Mais la direction demande aussi le gel des salaires en 2013, un allongement du temps de travail, une plus grande mobilité et prévoit une augmentation des sites de production pour préserver l’avenir du groupe automobile.

 

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Médicaments : baisse des ventes

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Médicaments : baisse des ventes  

Crise de confiance, baisse du pouvoir d’achat, rationalisation des ordonnances, sans doute une peu des trois raiosn. Les ventes de médicaments sous ordonnance, qui représentent l’essentiel des volumes, ont baissé de 1,5% avec 2,53 milliards de boîtes, a indiqué aujourd’hui Jean-François Derré, directeur associé de Celtipharm.  Le volume des ventes de médicaments hors prescription est également en repli, de 0,2% avec 530 millions de boîtes (en incluant les médicaments vendus en avance de prescription). Cette baisse « n’est pas forcément une bonne nouvelle », estime M. Derré. « Ce serait positif si c’était rationalisé », souligne-t-il. Mais « la plus importante des raisons, en dehors des mesures de contrôle de la prescription de l’assurance maladie, c’est surtout la perte de confiance du médicament », selon le responsable de Celtipharm.  Les autres motifs de baisse de la consommation de médicaments sont liés pour un tiers à la diminution des prescriptions et pour les deux tiers à la baisse du panier moyen de l’ordonnance (liée notamment aux baisses de prix et à l’utilisation croissante des génériques), a précisé M. Derré.  Toutefois, exprimé en chiffre d’affaires, les ventes de médicaments en vente libre (7,6% du total) étaient en hausse d’un peu plus de 3% en 2012, alors que la valeur des médicaments prescrits baissait de 2,4%, avait déjà indiqué Celtipharme en janvier.

 

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Viande: Hollande veut des sanctions

Viande: Hollande veut des sanctions

 

Hollande a promis des sanctions mais contre qui, la Roumanie, les Pays-Bas, les fabricants, les distributeurs ou encore contre les services de contrôle ?  Finalement dans cette affaire tout le monde se dit victime : Hollande permet des sanctions mais contre qui ? Contre le service de contrôle de l’Etat ? Comme personne ne veut remettre en cause une filière qui utilise les très larges mailles du filet européen, il fauta évidemment trouver des boucs émissaires alors que tout le monde est en faiat complice d’une filière complètement irrationnelle qui fait affecter des milliers de kms à des produits sensilbles. Parallèlement, des agents de la répression des fraudes (DGCCRF) inspectaient les sièges de Comigel à Metz et celui de Spanghero à Castelnaudary (Aude), deux des sociétés impliquées dans la crise, afin de « consulter des documents utiles », a indiqué à l’AFP l’un des inspecteurs.  En déplacement en banlieue parisienne, M. Hollande a dénoncé des « manquements », des « profits » et « des comportements inadmissibles ». « Des sanctions devront être prononcées, administratives et pénales si le dossier le justifie », a-t-il déclaré en marge de l’inauguration d’un nouveau bâtiment des Archives nationales.  Plus tôt, le ministre de l’Agriculture Stéphane le Foll avait dénoncé sur RTL « des gens qui fraudent, qui cherchent à tricher », tout en pointant du doigt la multiplication des intermédiaires.   »Si le système est à ce point brouillé, si le brouillard est tellement épais que plus personne ne s’y retrouve, on finira par avoir de gros problèmes », avait dit le ministre.  Accompagné du ministre de l’agroalimentaire Guillaume Garot et de celui de la Consommation Benoît Hamon, il recevra l’ensemble de la filière pour une réunion à Bercy à 16H30. M. Hamon s’entretiendra dans la foulée, à 18H30, avec les associations de consommateurs.  Parallèlement, des agents de la répression des fraudes se trouvaient au siège de Comigel et chez Spanghero.  Spanghero « tient à rappeler qu’elle exerce son activité dans le strict respect des réglementations européenne et française au service de ses clients et du consommateur final », a dit son président, Barthélémy Aguerre, devant l’entreprise à Castelnaudary.  Selon un inspecteur de la DGCCRF, la visite dans les locaux du siège social de Comigel doit durer plusieurs jours. Elle vise notamment à consulter tous les documents utiles en possession de l’entreprise. « Ce sont des pièces que l’on demande toujours dans ce genre d’affaires », a-t-il précisé.  Le président de l’Association des industries agroalimentaires, Jean-René Buisson, a nié toute responsabilité. « Findus, le principal concerné, a reçu de la viande avec un certificat indiquant de la viande de boeuf. C’est un problème de tromperie », a-t-il dit, dans cette affaire où tout le monde cherche à faire remonter la responsabilité sur le maillon en amont de la chaîne.   »La traçabilité des produits alimentaires n’est pas remise en cause dans cette affaire; nous avons mis en place le meilleur système au monde depuis la crise de la vache folle », a-t-il affirmé, tout en admettant qu’il fallait « améliorer le maillage de nos contrôles ».   »Il n’y a pas de place pour les fraudeurs. Il faut que les services de l’Etat sanctionnent les coupables dès qu’ils seront connus et identifiés », a renchéri Dominique Langlois, président de l’Interprofessionnelle de la filière bétails et viandes (Interbev) en France.  Selon lui, sur 1,7 million de tonnes de viande de boeuf consommée en France chaque année, « il n’y a que 200.000 tonnes qui sont importées ».  Le groupe Findus doit porter plainte contre X lundi.  La viande en cause, d’origine roumaine, aurait transité par un trader néerlandais, puis chypriote, avant d’arriver chez le fournisseur français Spanghero, et d’être redirigée vers le préparateur, Comigel, puis d’être redistribuée dans des plats préparés pour Findus et différents distributeurs.  De son côté, le Premier ministre roumain Victor Ponta a assuré qu’ »aucune irrégularité n’a(vait) été commise par une société roumaine ou sur le territoire roumain ».  En Grande-Bretagne, où le scandale a été découvert, le ministre de l’Environnement Owen Paterson, chargé des questions alimentaires, a parlé de probable « conspiration criminelle ».  A Bruxelles, un porte-parole de la Commission européenne a affirmé que « nous ne sommes pas face à une situation de danger sanitaire » et s’est félicité du fonctionnement du système de traçabilité de la viande en Europe.  L’usine Comigel, où étaient fabriqués les plats incriminés, livraient sa production dans 16 pays. Pour l’instant, des retraits ont seulement eu lieu en France, Grande-Bretagne, Suède, et en Belgique pour des produits Picard.

 

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Sondage BVA :81 % des ouvriers mécontents de Montebourg

Sondage BVA :81 % des ouvriers mécontents de Montebourg

 

Un sondage BVA révèle le mécontentement de la majorité des Français quant à la gestion de la reprise de la raffinerie de Petit-Couronne. Plus de la moitié des sondés voient le ministre comme un « handicap » pour le gouvernement.  Sur le même sujet La cote de popularité du ministre du Redressement productif s’affaisse. C’est en tout cas ce que révèle un sondage BVA pour i-Télé publié vendredi. La cause? Elle serait à chercher du côté de la Seine-Maritime. En effet, d’après cette enquête, deux Français sur trois se diraient mécontents de la gestion du dossier de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne par Arnaud Montebourg. Les ouvriers sont les plus sévères: ils sont 81% à se déclarer mécontents du ministre. Bien que le dossier ne soit pas encore refermé – la date limite de dépôt des offres de reprise ayant été repoussée au 16 avril prochain – les Français ont été (désagréablement) surpris par cette issue. Le gouvernement avait en effet jugé sérieuses deux des offres de reprises parmi les cinq déposées. La porte-parole Najat Vallaud-Belkhacem avait même assuré que l’Etat ne serait ainsi pas nécessairement actionnaire minoritaire.   C’est pourquoi les personnes interrogées sont encore plus critiques qu’à l’époque du dossier Arcelor Mittal. Les sondés sont tellement déçus de ce « manque de résultat » que 52% d’entre eux (contre 43%) voient même Arnaud Montebourg plutôt comme un « handicap » pour le gouvernement.

 

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