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PSA : chute des ventes

PSA : chute des ventes

 

 PSA Peugeot Citroën a annoncé mercredi qu’il lui faudrait prendre de nouvelles mesures d’économies en France pour atteindre son objectif d’équilibre financier en 2014, tout en assurant qu’elles n’impliquaient pas de réductions d’effectifs supplémentaires. La faiblesse persistante du marché automobile européen, où PSA a réalisé 57% de ses ventes au premier trimestre, s’est traduite par un recul de 6,5% de son chiffre d’affaires lors des trois premiers mois de l’année, à 13,02 milliards d’euros. Pour la seule division automobile, la baisse atteint 10,3%. Le constructeur, qui a déjà engagé une vaste restructuration en France, a prévenu que le marasme européen perdurerait en 2014 et que le marché pourrait même être plus difficile que prévu, imposant de nouvelles mesures pour atteindre un free cash flow à l’équilibre à la fin de l’an prochain. « Nous allons démarrer des discussions sur la compétitivité du groupe en mai (…) J’aimerais bien qu’elles se concluent à l’automne », a déclaré à des journalistes le président du directoire Philippe Varin en marge de l’assemblée générale des actionnaires, placée sous haute surveillance.Le directeur financier Jean-Baptiste de Chatillon a précisé que des réductions d’effectifs supplémentaires, en plus des 8.000 suppressions de postes annoncées pour 2013 et 2014, n’étaient « pas l’objet » des prochaines discussions.

Accroissement des inégalités

Accroissement des inégalités

 

 Riches de plus en plus riches ; pauvres de plus en plus pauvres  C’est ce que démontre l’enquête annuelle de l’Insee sur les revenus et le patrimoine des ménages, publiée ce mercredi 24 avril.  « Le précédent ralentissement économique, au début des années 2000, avait également pesé sur le niveau de vie du plus grand nombre mais la crise actuelle affecte, cette fois, plus spécifiquement les personnes modestes », écrivent ainsi les auteurs de l’étude, dont les chiffres s’arrêtent malheureusement à l’année 2010. Selon l’Insee, les 20% des Français les moins aisés ont vu leurs revenus baisser de plus de 1,2% entre 2009 et 2010, quand les 5% les plus riches ont, au contraire, connu une hausse de leur niveau de vie, sur la même période de 1,3%. Globalement, l’institution indique que le revenu médian des Français a baissé, en 2010, de 0,5%, pour s’établir à 19.270 euros par an, soit 1.610 euros par mois. L’Insee note également que la pauvreté a augmenté en 2009 comme en 2010, pour atteindre 14,1% de la population. Autre intérêt de cette enquête: elle contient des données qui permettent une radiographie de l’endettement dans les finances des ménages.  Près d’un ménage français sur deux, en 2010, détenait un crédit. Parmi les prêts contractés, 44% servent à financer l’achat d’une résidence principale.  Par ailleurs, les ménages qui possèdent un prêt immobilier bénéficient d’un niveau de vie élevé et sont plutôt « en milieu de cycle de vie », c’est-à-dire âgé de 30 à 59 ans. A l’inverse, ceux qui ont souscrit un crédit à la consommation, sont plutôt jeunes et disposent de revenus plus faibles que le reste de la population. Entre 2006 et 2009, plus d’un ménage sur trois (35%), a envisagé de contracter un crédit. Parmi eux, 16% se sont vus refuser l’octroi d’un prêt, et 24% n’ont même pas osé demander un crédit, en raison, la plupart du temps de leur catégorie socioprofessionnelle, alors que ce critère ne joue qu’à la marge, selon l’Insee, dans le déblocage d’un crédit.  L’Insee note que, pour la moitié des ménages endettés, les charges de remboursement dépassent 15% des revenus. Et 18% de ces mêmes ménages ont des mensualités supérieures à 30% de leurs revenus, un seuil considéré comme critique.  Ces derniers ménages se sont souvent endettés dans le but d’acheter un bien immobilier. Par ailleurs,la mensualité moyenne payée par les ménages était de 621 euros en 2010.  En 2010, pour un peu moins d’un ménage français sur 10, le montant des prêts dus excèdait celui de la valeur du patrimoine. Ce phénomène touche plus particulièrement des ménages jeunes, qui ont souscrit à un crédit à la consommation.

 

Emplois recul des embauches

Emplois recul des embauches

 

Le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois hors intérim a baissé de 1,1% en France au mois de mars, après -0,3% le mois précédent, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). Le recul est de 0,6% sur trois mois et de 7,9% sur un an. Dans l’industrie, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois a baissé de 1,8% en mars, soit -3,2% sur trois mois et -10,7% sur un an. L’Acoss publie parallèlement ses chiffres du premier trimestre 2013 qui montrent un recul de 3,3% du nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois hors intérim, après -2,4% au quatrième trimestre 2012. Cette baisse reflète une diminution de 6,0% des embauches en CDI et de 1,1% des embauches en CDD de plus d’un mois. Les déclarations d’embauche en CDD de moins d’un mois ont quant à elles progressé de 0,9% au premier trimestre, après +2,7% au quatrième trimestre de l’an dernier. Sur un an, la baisse des embauches de plus d’un mois se poursuit pour atteindre 7,2% au premier trimestre 2013 (-12,7% pour les CDI et -2,6% pour les CDD), après -6,6% et -6,3% les deux trimestres précédents.

 

Lunettes : des taux de marges de 233% pour les opticiens !

Lunettes : des taux de marges de 233% pour les opticiens !

 

A 470 euros la paire, la France est le pays d’Europe où les lunettes sont en moyenne les plus chères, selon une étude publiée mardi par l’UFC-Que Choisir qui fustige les « dérapages tarifaires » des opticiens s’assurant des « marges exorbitantes » de parfois plus de 300%.  Selon l’association de consommateurs, près de 13 millions de paires de lunettes sont vendues chaque année en France, sans pour autant que les prix baissent, bien au contraire.  En 2012, le marché de la lunette a représenté 4,7 milliards d’euros (1,38 milliard pour les montures et 3,29 pour les verres). Avec les lentilles, les solaires et les produits d’entretien, les 11.400 magasins d’optique français se sont ainsi partagés un total de 5,7 milliards.  Selon l’UFC, « un équipement (verres + montures) est vendu en moyenne 393 euros hors taxes (soit 470 euros TTC) » soit « 3,3 fois son prix d’achat ». L’opticien dégage donc « une marge brute de 275 euros » sur chaque paire « soit un taux de marge de 233% », qui « atteint même 317% » en moyenne sur les verres.  Ce niveau de marge « excessif des distributeurs sert à couvrir des frais fixes trop élevés et des dépenses marketing inconsidérées », dénonce l’association.  Le poids des frais de distribution représente environ 70% du prix de vente hors taxes. Cela explique que « les consommateurs français aient le budget lunettes le plus lourd d’Europe (50% plus élevé que la moyenne) », une situation qu’elle juge « inacceptable ».  L’inflation « exponentielle du nombre de points de vente (+47% depuis 2000) » est bien supérieure aux besoins réels de la population, estime l’UFC. Résultat: chaque boutique vend trop peu pour pouvoir supporter ses coûts et répercute donc ces derniers directement dans le prix de vente aux clients.  L’association chiffre le surcoût généré à « 510 millions d’euros par an pour les consommateurs soit 54 euros par paire vendue ».  Ces prix « excessifs ont pu se développer (…) grâce à une complexité des produits d’optique et à une opacité tarifaire qui empêchent le consommateur seul de faire réellement jouer la concurrence », souligne-t-elle par ailleurs.  Déplorant l’ »absence de régulation publique », l’UFC réclame un « encadrement de l’activité » des opticiens et l’examen par le Sénat de la proposition de loi visant à permettre aux mutuelles de mettre en place des réseaux de soins », qui pourraient faire baisser les tarifs.  Le prix des lunettes fait l’objet depuis plusieurs mois de nombreux débats. Fin mars, Marc Simoncini, fondateur de Meetic reconverti en e-opticien – il dirige Sensee.com – dénonçait les « surfacturations » et les pratiques « anti-concurrentielles » des grandes chaînes de distribution d’optique.  Selon lui, le refus des distributeurs, Essilor et Krys en tête, de consentir à ce que les verres de qualité soient vendus sur internet, empêche les consommateurs de réaliser des comparaisons et de faire baisser les prix.  Du côté des enseignes, Krys justifie les tarifs français par la qualité des soins et des conseils prodigués, renvoyant la balle aux pure-players, qui « en conservant trop de marge », sont à l’origine selon lui des prix élevés des lentilles.  Pour Alain Afflelou, ce sont plutôt les remboursements des mutuelles, qui par un effet pervers, « poussent à la consommation » de lunettes plus chères.  Une affirmation récusée par la Mutualité française, selon lquelle « c’est exactement l’inverse! Ce sont les opticiens qui disent:+combien vous rembourse votre mutuelle?+ et qui vont au maximum ».  La ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait elle-même, en octobre, insisté sur la nécessité « de réguler le prix des lunettes », misant elle aussi sur les réseaux de soins mutualistes.

 

Gaz : hausse des prix

Gaz : hausse des prix

 

 

Le 30 janvier, le Conseil d’Etat , saisi par GDF Suez et plusieurs de ses concurrents, avait donné tort à l’ancien gouvernement Fillon et à son successeur en invalidant les prix du gaz fixés en juin 2011 puis en juillet et septembre 2012.  Ils avaient été volontairement gelés ou limités, au mépris de la réglementation, laquelle aurait dû conduire à des tarifs plus élevés, ce qui avait amené le Conseil d’Etat à les invalider.  Les nouveaux arrêtés vont permettre à GDF Suez, conformément à la décision du Conseil, d’appliquer à ses clients le rattrapage qui lui a été accordé par la juridiction administrative suprême.  Le gouvernement et l’opérateur gazier historique avaient précisé dès le rendu de la décision du Conseil d’Etat, le 30 janvier, que le rattrapage représenterait un surcoût de 23 euros pour un ménage se chauffant au gaz, et que son règlement serait étalé sur un an et demi.  Selon les calculs de GDF Suez, cela représente en moyenne 1,30 euro par mois et par abonné, tous usages confondus.  GDF Suez avait déjà obtenu un premier rattrapage l’été dernier, de 38 euros en moyenne pour un foyer chauffé au gaz, et également réparti sur 18 mois, à la suite d’un bras de fer similaire avec le gouvernement Fillon.  Pour mettre fin à ces contentieux à répétition et réduire autant que possible les prix du gaz, le gouvernement a présenté en décembre une réforme des tarifs gaziers. Ceux-ci incluent désormais des facteurs d’évolution en principe plus favorables aux consommateurs et sont revus tous les mois et non plus chaque trimestre.  Cette réforme a déjà entraîné trois reculs modestes des prix du gaz en février, mars et avril (-0,5%, -0,3% et -0,6%), qui sera suivie en mai d’une stabilité, enrayant la flambée quasi ininterrompue endurée ces dernières années par les consommateurs.

 

Peillon : retour des cours de morale à l’école en 2015

Peillon : retour des cours de morale  à l’école en 2015

 

Peillon a rais on de revitaliser l’instruction civique à l’école, il y en a grand besoin ; problème cependant son annonce risque d’être plombée par le discrédit moral qui affecte actuellement le gouvernement. La « morale laïque » sera donc  programmée dès la rentrée 2015, a confirmé le ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon ce lundi 22 avril. Objectif : réintroduire l’enseignement des valeurs républicaines à l’école. Ce projet est largement soutenu par les Français puisqu’il recueille 91% d’opinions favorables, d’après un sondage IFOP pour Dimanche Ouest-France.   Pour l’instant, le contenu des cours n’a pas été dévoilé. Il sera défini par une mission composée de l’historien Alain Bergounioux, du conseiller d’Etat Rémy Schwartz et de l’universitaire Laurence Loeffel.   »Enseigner et faire partager les valeurs de la République est une des missions qui incombe à l’école », souligne le ministre de l’Éducation nationale dans sa lettre de mission.   Actuellement, « l’instruction morale et civique à l’école primaire, l’éducation civique au collège et l’éducation civique, juridique et sociale au lycée, y concourent tout particulièrement », explique-t-il, regrettant que « cet enseignement manque cependant de continuité et de lisibilité quant à ses finalités« . D’où la nécessité, selon le ministre, d’ajouter ces cours de « morale laïque » aux programmes scolaires.  Si le contenu précis des cours n’a pas encore été dévoilé, Vincent Peillon en a déjà tracé les contours. Dans une interview au journal Le Monde, il explique que « ‘la morale laïque’ est un ensemble de connaissances et de réflexions sur les valeurs, les principes et les règles qui permettent, dans la République, de vivre ensemble selon notre idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité ».  L’objectif est clair : préparer les élèves à la « mise en pratique de ces valeurs et de ces règles. »

Frigide Farjot ( anti mariage homo.) : aura des candidats aux municipales

Frigide Farjot ( anti mariage homo.) : aura des candidats aux municipales

 

La chef de file des anti-mariage homo Frigide Barjot affirme dimanche, dans un entretien au quotidien régional Corse-Matin, que son mouvement présentera des candidats aux élections municipales de 2014. Selon la militante, à la tête d’une nouvelle manifestation dimanche après-midi à Paris, le collectif La Manif pour tous, qui mène la fronde contre le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux homosexuels depuis six mois, va « investir le terrain électoral dès les prochaines élections municipales de 2014″. « Sous une forme et une appellation qui restent à définir, nous allons présenter des candidats dans les villes dont les élus n’ont pas joué le jeu », affirme-t-elle dans les colonnes du quotidien corse. Tout en précisant: « Et ne comptez pas sur moi pour vous en dévoiler la liste, ce sera une surprise… »

 

 

La pollution responsable des allergies

La pollution responsable des allergies

 

 

Le Pr Michel Aubier, chef du service de pneumologie de l’hôpital Bichat à Paris, publie L’homme malade de son environnement, aux éditions Plon. Un Français sur dix  a une allergie respiratoire, un enfant sur sept est asthmatique. « Le réchauffement de la planète a un impact sur les allergies respiratoires. Avec un climat plus chaud, le printemps, en général, est plus précoce, et l’été se termine plus tard. Par conséquent la floraison débute plus tôt, et la saison des pollens commence plus tôt » explique le Pr Michel Aubier. L’augmentation de la température rend les pollens plus agressifs. Les pollens sont modifiés par la température, mais surtout par la pollution concomitante à cette augmentation de chaleur. Les pollens se fixent notamment sur les particules de diesel et l’ozone rend les pollens beaucoup plus agressifs. L’air que nous respirons dans nos appartements ou nos bureaux peut faire le lit des allergies respiratoires. Les habitants des pays industrialisés passent presque 90% de leur vie dans des lieux fermés : maison, bureau, moyens de transport… Il y a énormément de polluants domestiques qui ont été identifiés, des substances présentes dans le bâtiment, les meubles, les peintures. Des allergènes que l’on trouve aussi dans les émanations des appareils de chauffage, de cuisson… Tout ceci participe à l’explosion d’allergies respiratoires. A l’extérieur il n’y a pas grand-chose à faire à part ne pas planter d’arbres très allergisants comme le bouleau ou le cyprès.  A l’intérieur, il faut aérer les locaux, ne pas trop les chauffer, veiller à ce qu’il n’y ait pas trop d’humidité. La désensibilisation est efficace lorsque l’on ne présente pas trop d’allergies. Le plus souvent cela se fait par des gouttes à avaler ou par des comprimés. Les piqûres sont de plus en plus rares.

 

Le patrimoine des ministres : très au dessus du patrimoine moyen des français

Le patrimoine des ministres : très au dessus du patrimoine moyen des français

 

Le patrimoine des français se situe autour de 100 000 euros en moyenne, celui  des ministres socialistes est très au dessus, qu’on en juge :

  1. Laurent Fabius, Affaires étrangères : 6,04 millions d’euros
  2. Michèle Delaunay, Personnes âgées/autonomie : 5,4 millions d’euros
  3. Michel Sapin, Travail : 2,08 millions d’euros
  4. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre : 1,45 million d’euros
  5. Victorin Lurel, Outremer : 1,3 million d’euros
  6. Arnaud Montebourg, Redressement productif : 1,35 million d’euros
  7. George Pau-Langevin, Réussite éducative : 1,17 million d’euros
  8. Marisol Touraine, Affaires sociales/Santé : 1,05 million d’euros
  9. Thierry Repentin, Affaires européennes : 863.462 euros
  10. Nicole Bricq, Commerce extérieur : 814.000 euros
  11. Valérie Fourneyron, Sport : 807.000 euros
  12. Alain Vidalies, Relations avec le Parlement : 801.799 euros
  13. Hélène Conway, Français de l’étranger : 761.000 euros
  14. Marylise Lebranchu, Fonction publique : 741.000 euros
  15. Dominique Bertinotti, Famille : 702.000 euros
  16. Kader Arif, Anciens combattants: 634.000 euros
  17. Marie-Arlette Carlotti, Personnes handicapées/lutte contre l’exclusion : 630.000 euros
  18. Guillaume Garot, Agroalimentaire : 601.000 euros
  19. François Lamy, Ville : autour de 600.000 euros
  20. Geneviève Fioraso, Enseignement supérieur/Recherche : 576.000 euros
  21. Jean-Yves Le Drian, Défense : 594.000 euros
  22. Pascal Canfin, Développement : 575.000 euros
  23. Stéphane Le Foll, Agriculture : 452.000 euros
  24. Frédéric Cuvillier, Transports/Mer/Pêche : 440.000 euros
  25. Anne-Marie Escoffier, Décentralisation : 430.000 euros
  26. Aurélie Filippetti, Culture/Communication : 417.011 euros
  27. Vincent Peillon, Education nationale : 360.343 euros
  28. Christiane Taubira, Justice/Garde des Sceaux : 315.221 euros
  29. Sylvia Pinel, Artisanat/Commerce : 277.500 euros
  30. Cécile Duflot, Egalité des territoires/Logement : 264.450 euros
  31. Pierre Moscovici, Economie/Finances : 238.000 euros
  32. Manuel Valls, Intérieur, : 227.000 euros
  33. Benoît Hamon, Economie sociale et solidaire/Consommation : 170.000 euros
  34. Bernard Cazeneuve, Budget : 165.085 euros
  35. Delphine Batho, Ecologie/Energie : 110.300 euros
  36. Najat Vallaud-Belkacem,, Droits des femmes : 106.739 euros
  37. Fleur Pellerin, PME/Innovation/Economie numérique : 91.150 euros
  38. Yamina Benguigui, Francophonie : 90.200 euros

 

Patrimoine ministres : que des vieilles voitures !

Patrimoine ministres : que des vieilles voitures !

Bientôt une prime à la casse pour les ministres, c’est possible, en tout cas nécessaire car nos ministres possèdent surtout de vieilles voitues ! Deux raisons, la première ils se font véhiculés aux frais de la princesse par des voitures de fonction, le seconde s’il possède une voiture récente, elle n’est pas à leur nom. Sur les 38 membres du gouvernement, 25 ministres se déclarent en possession d’au moins une voiture. C’est proportionnellement moins que l’équipement automobile des Français : d’après l’Insee, 83,5% des ménages sont motorisés. Plus de la moitié des voitures (58,9%) ont été achetées d’occasion. Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a déclaré deux véhicules, une Renault Clio âgée de 20 ans et une Peugeot 206 âgée de 14 ans. Soit nettement plus que la moyenne d’âge des véhicules que possèdent les ménages français (8 ans).

 

Renflouement des banques : les dépôts de plus de 100 000 euros visés

Renflouement des banques : les dépôts de plus de 100 000 euros visés

 

.L‘union bancaire, dotée d’une vraie gardienne avec la Banque centrale européenne (BCE), d’une procédure unique de liquidation des banques et d’une garantie systématique des petits déposants, pourrait voir le jour d’ici deux ans et non plus en 2018, d’après un calendrier discuté vendredi à Dublin par les vingt-sept ministres des Finances. L’improvisation du sauvetage chypriote et la révolte des petits déposants de l’île ont déjà convaincu Bruxelles d’accélérer son calendrier: «Nous voulons une mobilisation forte et rapide afin d’adopter les textes dont nous avons urgemment besoin», explique au Figaro Michel Barnier, commissaire européen en charge des banques. C’est lui qui, avec son collègue Olli Rehn, a mis l’objectif 2015 sur la table des ministres. Des trois piliers de la construction seule la «supervision unique» des 6000 banques de la zone euro est en voie d’être achevée, avec avril 2014 pour échéance. Dans le renflouement des États de l’euro et de leurs banques, le cas chypriote ne restera pas comme un modèle. Mais il a brisé un tabou: les plus gros déposants vont être pour la première fois contraints d’éponger le passif de leur banque. «Chypre restera un cas exceptionnel, assure Michel Barnier. Mais a l’avenir, il se peut qu’en dernier ressort les clients qui ont plus de 100.000 euros en dépôt soient appelés à contribuer au sauvetage de leur banque. Cela se fera en connaissance de cause et se trouvera codifié. Ce qui est en revanche exclu, c’est que le contribuable européen y aille encore de sa poche». Après quatre années qui ont vu se succéder les renflouements «externes» par la zone euro, ses fonds de secours et le FMI (Grèce, Irlande, Portugal et Espagne), le nouveau modèle européen se fonde sur le renflouement «interne» (bail-in): les banques faillies devront trouver les ressources en elles-mêmes et auprès de leurs investisseurs et clients, fût-ce au prix de la liquidation.Les textes soumis aux ministres codifient la nouvelle donne et dressent l’ordre d’appel à contribution. En première ligne, les gestionnaires, propriétaires et actionnaires (pour l’essentiel laminés dans le cas chypriote). Suivis par créanciers «juniors» puis «seniors». Les déposants, dans tous les cas au-dessus de 100.000 euros, ne seraient sollicités qu’en troisième rang. C’est seulement si cette addition s’avérait insuffisante qu’interviendrait l’argent public – y compris le fonds de secours MES, dans la zone euro. Inverser les priorités, quitte à ponctionner des déposants, et n’appeler l’argent public qu’en tout dernier ressort présente aussi un intérêt politique: désamorcer les réticences de l’Allemagne qui craint de devoir renflouer, directement ou indirectement, les pertes des banques des autres pays de la zone euro. Dans l’équation, ce pourrait être l’élément décisif.

 

Notre-Dame-des Landes: reprise des manifs qui vont ridiculiser Ayrault un peu plus

Notre-Dame-des Landes: reprise des manifs

Les manifs reprennent à Notre Dame des landes l’ »Ayraultport »  inutile ; un symbole de la gestion de maires irresponsables -comme les élus nationaux qui ont plongé-le pays dans la dette, le chômage qui en découle, en méprisant aussi au passe  l’environnement.  Sous une pluie intermittente mais insistante, plus d’un millier d’opposants –anti-capitalistes, agriculteurs ou citadins, pour certains venus en famille– ont convergé sur la « zone d’aménagement différé ».  La manifestation était scindée en deux groupes. L’un, plus marqué par la composante anticapitaliste de l’opposition, a emprunté la « RD281″, une route barrée de chicanes depuis le début des tentatives d’expulsion en octobre 2012. Derrière une banderole proclamant « Sème ta Zad, occuper, cultiver, résister », une fanfare composée de musiciens portant des masques d’animaux donnait le tempo, suivie de manifestants portant pelles, bêches, sarcloirs ou fourches sur l’épaule.   »Avec les différents chantiers agricoles, nous renforcerons l’implantation dans la durée des occupations sur la Zad », a expliqué à la mi-journée un porte-parole des opposants, monté sur une remorque. « Construire là où il veulent détruire, cultiver là où ils veulent bétonner », a-t-il proclamé.  Des citadins avaient fait le déplacement, refusant, comme Jean-François, un homme d’une soixantaine d’années venu avec sa femme et sa fille, le modèle de société associé, selon eux, au symbole représenté par ce projet de transfert de l’aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, prévu initialement en 2017.  Présents à leur côtés, des « zadistes » anti-capitalistes installés là depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. « L’hiver n’a pas été évident, les conditions climatiques, la fatigue, le stress… », a reconnu Milo, une militante anticapitaliste implantée sur la Zad depuis un an, qui a vécu les intenses affrontements lors des expulsions de l’automne.   »Là on est au début du printemps, c’est plein de nouvelles énergies »: « Peut-être qu’on va pas faire germer des graines mais on va faire germer plein d’idées qui vont durer des semaines », explique-t-elle.  Dans un champ, une vingtaine de militants enrichissaient, à l’aide de fumier, la terre d’un grand jardin maraîcher collectif, le « Sabot ». Dans un autre, à côté de nouvelles cabanes baptisées les « 100 noms », des rangs de pommes de terre étaient plantés.  Au nord, à la ferme de Bellevue occupée par des agriculteurs depuis fin janvier pour éviter sa destruction, plusieurs centaines d’opposants s’étaient également rassemblés. Après avoir déjeuné autour de tentes de restauration collective, ils se sont dispersés vers les différents ateliers de curage de fossés ou de réfection de clôture, certains chantiers prévus ayant été repoussés du fait de la pluie et de la terre détrempée.  Dans cette ferme, les militants ont produit samedi la première fournée de pain sortie d’un vieux four en pierre qu’ils avaient remis en état les jours précédents.  Si l’ambiance était dans l’ensemble bon enfant et plutôt familiale, plusieurs équipes de journalistes ont fait les frais d’une hostilité latente: au moins deux véhicules siglés ont eu leurs pneus dégonflés, de la boue a été jetée à plusieurs reprises sur une équipe télé et, au micro, une militante a demandé aux « journalistes journaleux des médias bourgeois » de ne pas filmer les personnes présentes sans leur permission.  Cette manifestation se déroulait quatre jours après la remise au gouvernement mardi de trois rapports: l’un d’une commission du dialogue destinée à apaiser le climat après les vives tensions de l’automne, un autre d’une commission scientifique, le dernier d’une commission destinée à apprécier la perte en terres agricoles liée au projet.  Ces rapports –dont le premier réaffirme la nécessité du projet avec des aménagements en terme de diminution de surface et les deux autres impliquent un projet très amélioré pour les compensations environnementales et de pertes de terres agricoles– ont dans l’ensemble plutôt rassuré les opposants, dont beaucoup y ont vu un report masqué des travaux.

 

Gallois : il faut des stages dans les PME pour les patrons du CAC 40 !

Gallois : il faut des stages dans les PME pour les patrons du CAC 40 !

 

Bonne idée de Gallois, des stages dans les PME pour les patrons du CAC afin qu’ils se rendent compte des réalités économiques et sociales. « J’ai l’honneur de vous proposer d’effectuer un stage dans notre société, pour la durée de votre choix, aux dates de votre choix ». C’est ainsi que commence l’offre de stage de ce patron de PME breton, Christophe Angus, qui dirige une petite entreprise spécialisée dans le développement d’outil internet, Sopixi. Une offre qui s’adresse aux grands décideurs français, dirigeants de grands groupes ou politiciens. Ce patron de 11 employés dit avoir été inspiré dans cette démarche par Louis Gallois. « Ce serait une excellente thérapie pour les patrons de grandes entreprises que d’affronter la vie concrète d’une PME, la vraie vie sans doute », a déclaré le commissaire général à l’investissement, que Christophe Angus cite dans son offre de stage, publiée le 11 avril.  Louis Gallois s’exprime ainsi dans le dernier ouvrage d’Hervé Hamon, « Ceux d’en haut », dans lequel l’auteur interviewe les décideurs. L’ex-patron du géant de l’aéronautique EADS explique que « le patron de PME est en première ligne sur tous les sujets il est directeur financier, il est DRH, il est évidemment directeur de la stratégie, il est tout, et c’est son patrimoine qu’il a engagé. Moi, je les admire, ces gens-là, je suis dans une position infiniment plus confortable, j’ai des amortisseurs dans tous les coins. » Le petit patron breton rappelle que « les petites entreprises représentent 37 % de l’emploi en France. Plus que les grandes entreprises ». Un coup de comm’ destiné à donner plus de visibilité aux PME françaises, à parler de leurs contraintes et de leur manière de travailler « sur un mode gagnant-gagnant, car aucun de nous n’a les moyens de perdre, pas même un euro », explique Christophe Angus.

 

Lait: « s’il faut des mesures transitoires, on les prendra », (Ayrault) ; alors on attend quoi ?

Lait: « s’il faut des mesures transitoires, on les prendra », (Ayrault) ; alors on attend quoi ?

Les coûts des matières premières  augmentent ,c’est évident ;  en cause, notamment le coût des aliments ; du fait du climat l’été passé  mais surtout de la spéculation sur les céréales. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a assuré que s’il fallait « prendre des mesures transitoires » pour aider les producteurs de lait, le gouvernement « les prendra », en réponse à la mobilisation vendredi des éleveurs qui réclament des mesures d’urgence.  Alors que les producteurs de lait peinent à faire face à la hausse de leurs charges, le chef du gouvernement a affirmé sur RTL: « S’il faut prendre des mesures transitoires, on les prendra, mais ce qui est important, c’est les réformes structurelles pour que ça ne se reproduise pas à chaque hausse de coût des matières premières ».  Des manifestations sont prévues vendredi dans plus de 70 départements, devant préfectures, sous-préfectures ou grandes surfaces, à l’appel du premier syndicat agricole français, la FNSEA, et des Jeunes Agriculteurs.  Pour M. Ayrault, interpellé à l’antenne par un producteur de lait, « la question, c’est +est-ce que c’est la grande distribution qui fait la loi ou est-ce qu’il y a un équilibre économique entre les coûts de la production, les prix à la distribution, les marges arrières?+ ».   »Il faut arrêter de prendre les producteurs pour des vaches à lait », a-t-il lâché.  Reconnaissant que les producteurs « sont aujourd’hui dans une position de faiblesse dans les négociations face à la grande distribution », le Premier ministre a estimé qu’il fallait « partir des coûts réels de production et non pas de l’offre que fait la grande distribution ». « Parce que lorsque les prix des matières premières, des coûts de base, augmentent, le producteur, c’est lui le dindon de la farce », a-t-il ajouté.  Il a rappelé que la négociation avec la grande distribution « n’a pas abouti » mais « nous souhaitons qu’elle reprenne ». « Il y aura des dispositions législatives, le 24 avril, le ministre Benoît Hamon présente son projet de loi sur la consommation » au Conseil des ministres, a-t-il rappelé.

 

 

Réforme du régime des auto-entrepreneurs

Réforme du  régime des auto-entrepreneurs

La réforme du régime des autoentrepreneurs divise jusque au sein du gouvernement. Alors que le ministère des PME, soutenu par Pierre Moscovici, refuse que l’on touche à ce régime moteur de croissance, le ministère de l’Artisanat réclame qu’il s’aligne sur le régime général afin de ne pas concurrencer déloyalement les artisans. Pour le moment, le gouvernement refuse une réforme en profondeur mais il pourrait proposer de menus aménagements. Sylvia Pinel, ministre chargée de l’Artisanat, a déclaré ce mercredi 10 avril, que le gouvernement souhaitait limiter dans le temps le régime d’auto-entrepreneur lorsqu’il est utilisé pour exercer une activité principale. Mais elle précise que « le gouvernement souhaitait maintenir sans limitation de durée ce régime dans le cas d’activités secondaires ».  Interrogée sur la fourchette de temps envisagée pour autoriser un entrepreneur à bénéficier de ce régime simplifié,Sylvia Pinel a répondu « de un à cinq ans ». Au delà, il sera nécessaire de créer une société classique ou de cesser son activité. « Mais, bien sûr, c’est à affiner. C’est pour cela que je ne veux pas m’avancer sur un délai », a-t-elle ajouté. « Je souhaite aujourd’hui travailler avec les différentes organisations professionnelles et les associations et les fédérations des auto-entrepreneurs », a-t-elle également déclaré. La ministre s’entretiendra notamment avec la Fédération des auto-entrepreneurs, l’Union des auto-entrepreneurs et les représentants des artisans, a précisé son entourage à l’AFP.

 

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