Archive pour le Tag 'des promesses'

Logement : face à la crise des promesses et du flou du ministre !

Logement : face à la crise promesses et flou du ministre !

Lors du congrès des maires, le ministre du logement encore répondu à côté de la plaque et a renvoyé l’examen des questions à plus tard notamment concernant la décentralisation; le ministre du Logement a notamment déclaré que « le modèle de développement territorial [était] à bout de souffle ».

« La ville fabriquée dans les années 1970 est obsolète, a éloigné les gens de leur emploi, a concentré les personnes en précarité dans les quartiers… Il faut refonder totalement ce modèle qui correspond à une ville du pétrole pas cher. Aujourd’hui, la réalité économique n’est plus la même : l’énergie, à commencer par l’essence, coûte cher désormais », a poursuivi Patrice Vergriete.

Devant les maires ce jeudi, le ministre du Logement a promis de « donner plus de moyens pour contrôler et réguler ». Précisément, tant des moyens de préemption que des moyens de déroger aux règles nationales, sauf aux règles environnementales. « Oui, il faut une ressource », a encore affirmé Patrice Vergriete, soulignant que la ville de demain coûtera plus chère. Transformer un actif immobilier existant est en effet plus onéreux qu’artificialiser une terre agricole.

Interrogé par les maires de la salle sur la politique de ZAN, qui renchérit les coûts des terrains disponibles, le ministre du Logement a refusé tout « retour en arrière ». « Si les établissements publics fonciers locaux [qui portent le coût du foncier pour les communes, Ndlr] ne sont pas suffisamment dotés et si les maires n’ont pas la possibilité de réguler le marché foncier, créons les outils », a assuré Patrice Vergriete.

Le ministre du logement s’est enfin montré favorable à l’augmentation des fiscalités locales

Chat GPT: Des promesses françaises douteuses

Chat GPT: Des promesses françaises douteuses


Jean-Baptiste Bouzige, consultant en stratégie de données, doute des promesses politiques d’intelligence artificielle générative « à la française », et propose de concentrer les efforts sur des IA sur mesure, adaptées à des besoins spécifiques Quand il s’agit d’intelligence artificielle (IA) générative [capable de créer, à partir d’une simple instruction écrite, du texte, comme ChatGPT, ou des photos ultraréalistes, comme Midjourney], les réactions des pouvoirs publics français et européens font penser à l’une des plus célèbres fables de Jean de La Fontaine : La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf.
Lors des rencontres économiques d’Aix-en-Provence, le 8 juillet, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a estimé que l’Europe devra avoir son OpenAI « sous cinq ans ». Une sortie qui rappelle celle du chef de l’Etat lors de la dernière édition de VivaTech, le 14 juin. A cette occasion, Emmanuel Macron expliquait au micro de CNBC que le développement des grands modèles de langage (comme ChatGPT) était une des priorités de la France. Une ambition compréhensible eu égard à leur potentiel économique.

Selon le cabinet McKinsey, l’IA générative pourrait créer chaque année une richesse supplémentaire comprise entre 2 600 et 4 400 milliards de dollars (environ 2 350 à 3 990 milliards d’euros) à l’échelle de la planète. D’ailleurs, les investisseurs ne s’y trompent pas : durant les cinq premiers mois de 2023, 12 milliards de dollars ont été investis dans ces IA. Essentiellement aux Etats-Unis, là où se trouvent les principales entreprises à l’origine de leur développement.

Car les entreprises américaines dans ce secteur présentent deux atouts uniques : l’antériorité de la recherche et le volume des fonds disponibles. Prenons le cas de Google. En plus d’avoir développé Bard, l’entreprise de Mountain View a dépensé 300 millions de dollars pour acquérir Anthropic et plus de 1 milliard de dollars dans Runway AI. Le tout en un semestre. Soit l’équivalent de l’enveloppe du plan IA pour la France présenté en 2018 !

Evidemment, les pouvoirs publics ont raison d’être ambitieux. En revanche, là où ils ont tort, c’est de vouloir rivaliser avec le « bœuf » américain dont nous n’avons ni la puissance, ni les moyens.

Comme l’a exposé le fonds d’investissement Andreessen Horowitz, un des plus influents de la Silicon Valley, dans son rapport « Who Owns the Generative AI Platform ? », la cartographie des acteurs de l’IA générative dessine trois groupes majeurs : les concepteurs des grands modèles de langage, les fournisseurs d’infrastructures, et enfin les entreprises qui développent des utilisations d’IA générative (« cas d’usage »).

Evasion fiscale –Croissance : le G 20 fait des promesses

Evasion fiscale –Croissance : le G 20f fait des promesses

 

Comme d’habitude un catalogue de bonnes intentions de la part du G20, d’une part qui n’a aucun pouvoir politique, d’autre part toujours aussi impuissant devant la crise. Les ministres des Finances et les banquiers centraux des pays riches et émergents réunis depuis vendredi à Moscou pour préparer le sommet du G20 de Saint-Pétersbourg en septembre trouvent que « l’économie mondiale reste trop faible et la reprise fragile et inégale », selon leur communiqué final.  Dans le cadre de la préparation du plan d’action qui sera décidé lors du sommet de Saint-Pétersbourg, ils se sont samedi accordés sur le fait que la « priorité de court terme est de doper l’emploi et la croissance ».  Le respect d’une discipline budgétaire, assortie d’objectifs chiffrés qui a eu cours ces dernières années à cause de la crise de la dette souveraine, reste « critique », mais c’est un objectif de « moyen terme ».   »Il est clair dans l’esprit de tout le monde qu’il faut restaurer la confiance et créer les conditions pour la croissance et l’emploi », a commenté la directrice générale du FMI Christine Lagarde lors d’une conférence de presse.   »Le débat entre croissance et austérité semble être clos », a tranché un haut responsable américain.  Tout le monde a reconnu, même en Europe, que le vrai sujet est le chômage très élevé et la période de très faible croissance, a déclaré un négociateur sous couvert d’anonymat, évoquant sans la citer l’Allemagne, traditionnel défenseur de la rigueur budgétaire en Europe.   »Les divergences sont beaucoup moins vives qu’il y a quelques mois » sur l’équilibre à trouver entre croissance et réduction des déficits a affirmé le ministre français de l’Economie Pierre Moscovici, estimant qu’il n’y avait pas de « consensus spontané » mais que la question n’avait pas vraiment posé de difficultés.   Pour atteindre cet objectif de croissance à court terme, les ministres insistent dans leur communiqué sur la « réduction de la fragmentation des marchés financiers », « l’union bancaire en Europe », « le rééquilibrage de la croissance mondiale » ou encore le maintien des politiques monétaires accommodantes.  A la demande de certains pays émergents, les ministres ont aussi insisté sur le doigté nécessaire dont doivent faire preuve les grandes banques centrales, notamment la Fed, à l’heure d’achever progressivement leurs programmes non conventionnels de soutien à l’économie, perspective qui a provoqué beaucoup de volatilité sur certains marchés financiers émergents.   »Les changements futurs » de politique monétaire « continueront à être précautionneusement calibrés et clairement communiqués », selon le G20.  Un autre domaine où les ministres ont avancé est celui de la lutte contre la fraude et l’optimisation fiscale.  D’une part, le G20 Finances a endossé dans son intégralité les 15 propositions formulées jeudi par l’organisation des pays riches OCDE pour empêcher les grands groupes internationaux, (Google ou Microsoft se sont retrouvés sous le feu des critiques par exemple), de profiter des failles fiscales et de s’affranchir très largement de l’impôt.   »Nous endossons complètement le plan ambitieux de l’OCDE » en 15 points, ont dit les ministres. Le plan sera présenté aux chefs d’Etat à Saint-Pétersbourg.   »C’est une très grande satisfaction », s’est réjoui le ministre français Pierre Moscovici.  Le communiqué des ministres des Finances reste vague sur le calendrier de mise en oeuvre, alors que l’OCDE plaidait pour une application d’ici deux ans. Mais, selon M. Moscovici, si le projet est définitivement adopté à Saint-Pétersbourg, « ce sera irrésistible ».  Plusieurs négociateurs ont relevé qu’il y avait eu un consensus sur ce projet mais que l’Inde souhaitait ajouter des propositions aux 15 mesures.  Un autre volet fiscal abordé par les ministres est celui de l’échange automatique d’informations bancaires entre pays pour lutter contre la fraude, sur lequel le G20 veut accélérer.   »Nous soutenons l’échange automatique d’information comme le nouveau standard mondial et nous soutenons complètement le travail de l’OCDE avec les pays du G20 pour établir un tel standard. Nous demandons à l’OCDE de préparer un rapport d’étape d’ici notre prochaine réunion, avec calendrier d’achèvement des travaux en 2014″, écrit le G20.

Petite baisse du prix du carburant, petit relèvement du livret A, petite modification du traité européen: on révise à la baisse les promesses

Petite baisse du prix du carburant, petit relèvement du livret A, petite modification du traité européen: on révise à la baisse les promesses

Le changement a bien lieu mais pas des les proportions annoncées, sur le SMIC, sur le traité européen, sur le prix du carburant ou encore le relèvement du plafond du livret A. le blocage du prix du carburant semble même oublié (une promesse qui ne pouvait rien résoudre mais on aurait pu s’en apercevoir avant).  Enfin, l’exécutif ne semble plus si pressé de faire « rapidement » ratifier le traité européen ( à peine retouché) sur la discipline budgétaire. Et pour cause : certaines voix au sein de l’aile gauche du PS et des Verts commencent à exprimer leur opposition. Ce texte ne figure pas au menu de la session extraordinaire du Parlement convoqué à partir du 24 septembre. Il attendra début octobre. La circulaire sur le « délit de faciès », qui devait être entérinée avant la fin juin, a aussi disparu des écrans radars. Enfin, à noter un glissement sémantique à propos des plans sociaux. La « lutte contre les licenciements boursiers et les restructurations sauvages », qui devait faire l’objet d’une « loi de développement économique et social » avant juin 2013, n’apparaît plus en ces termes dans le programme de travail de Matignon. Le Premier ministre a préféré parler d’« éléments sur la reprise de sites de production rentables ».

 




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