Archive pour le Tag 'des prix'

Energie-Électricité : forte hausse de la demande et des prix d’ici une dizaine d’années

Energie-Électricité : forte hausse de la demande et des prix d’ici une dizaine d’années

La transition écologique et la réindustrialisation vont faire bondir la consommation d’électricité et la France doit doubler sa production d’énergies renouvelables d’ici à cette échéance, alors que les nouveaux réacteurs nucléaires annoncés par le gouvernement ne verront pas le jour avant 2035. Un défi que le gestionnaire estime « faisable », malgré le retard pris par le pays dans leur développement.

Pour tenir ses objectifs de décarbonation, la France va devoir baisser significativement sa consommation énergétique, tandis que, dans le même temps, la consommation d’électricité va augmenter considérablement, au détriment des énergies fossiles. Cette double tendance était connue depuis plusieurs années, mais l’augmentation de la demande d’électrons sera encore plus forte que ce qu’avait anticipé jusqu’à présent RTE, le gestionnaire des lignes à haute tension.

Celui-ci vient de mettre à jour ses prévisions pour l’horizon 2035, en tenant compte de deux grandes évolutions : les nouveaux objectifs climatiques européens et les forts enjeux de la réindustrialisation, dans un contexte géopolitique où les questions de souveraineté sont devenues centrales. L’actualisation des prévisions de RTE intègre aussi la revue à la baisse du potentiel de la biomasse ou encore l’évolution des prix du gaz.

« A elle seule, l’industrie pourrait consommer plus de 160 TWh par an à l’horizon 2035, », pointe Thomas Veyrenc, directeur exécutif de RTE en charge du pôle stratégie, prospective et évaluation. Avec une répartition équivalente entre l’électrification directe des procédés et la production d’hydrogène décarboné.

Côté prix, il faut aussi s’attendre à une forte hausse d’ici une dizaine d’années. La facture pourrait doubler. La CRE, Statista, Union Française de l’Électricité, la Cour des Comptes, etc. Tous s’accordent à déclarer que le prix de l’électricité devrait bel et bien augmenter. D’après l’étude réalisée par Statista et le Commissariat général au développement durable (CGDD) du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer en 2020, le prix final de l’électricité en 2030 s’élèvera à 128,3 euros par mégawatts-heures.

Cependant, avant même 2030, la hausse s’annonce abrupte. Selon la Commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité, d’ici 2023, la hausse cumulée de la facture d’électricité devrait grimper de 100 % de manière à aligner les prix français sur les prix des autres pays européens.

L’Union Française de l’Électricité (UFE) dans une étude parue en 2012 prévoit, de son côté, une hausse de 50 % du prix du kWh d’ici 2030. Si les prévisions varient d’une source à l’autre, la tendance de l’évolution des prix de l’électricité sera sans nul doute à la hausse.

L’augmentation du prix de l’électricité dans les années à venir a plusieurs explications. Parmi elles, nombreuses sont liées à la filière nucléaire. Comme, par exemple, le fait que le coût de la filière nucléaire en France serait plus élevé que prévu et qu’il devrait être réévalué. Aussi, les investissements requis liés au prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires et au déploiement des énergies renouvelables devront fatalement se répercuter sur la facture d’électricité.

Une électrification massive est également attendue dans le secteur des transports avec 8 millions de véhicules électriques ou hybrides visés en 2030. « Ce qui est nouveau, c’est la mobilité lourde, les camions, le fret, le ferroviaire, les bateaux et même les avions de ligne », explique Thomas Veyrenc. Initialement, les constructeurs misaient énormément sur les biocarburants et la biomasse. Ils se tournent désormais aussi vers des carburants de synthèse, dérivés de l’hydrogène et donc produits à partir d’électricité.

Le bâtiment va aussi connaître une électrification importante avec notamment un basculement des chaudières au fioul et au gaz vers des pompes à chaleur électriques, réputées trois fois plus efficaces. Le gouvernement réfléchit d’ailleurs à interdire les chaudières à gaz dès 2026, ce qui provoque la fronde de la filière gazière.

Téléphonie : nouvelle guerre des prix

Téléphonie : nouvelle guerre des prix

 

 

 

Free attaque sur la 4G au prix de la 3%, Bouygues réplique sur le  fixe. Partout on s’affole car tout cela va créer une baisse des prix et évidemment des marges. Une opération à nouveau profitable au consommateur mais susceptible d’opérer une restructuration chez les opérateurs avec des regroupements, des mutualisations voire la disparition pure et simple d’un opérateur. Le patron d’Iliad ( FREE) , Xavier Niel, qui a déclenché dès le début 2012 une première guerre des prix du mobile en proposant à son arrivée sur le marché des tarifs particulièrement bas pour la téléphonie mobile 2G et 3G, a relancé les hostilités début décembre en proposant la 4G au prix de la 3G, obligeant ses concurrents à lui emboîter le pas.  Cela a notamment été un rude coup pour Bouygues Telecom qui a fortement investi pour bénéficier au mieux de l’autorisation qui lui a été donnée de pouvoir utiliser pour la 4G la fréquence 1.800 MHz pour laquelle il possédait déjà une infrastructure. Cela lui a permis d’ouvrir commercialement son réseau avec un avantage concurrentiel en termes de couverture de la population.  La riposte du PDG du groupe Bouygues, Martin Bouygues, a donc été sanglante. Il a indiqué jeudi au quotidien le Figaro qu’il allait « déclarer la guerre dans l’internet fixe » en cassant les prix pour réduire les marges de son concurrent Xavier Niel. Nous allons faire faire 150 euros d’économie par an aux abonnés du fixe qui choisiront ce service, ce qui fait une économie de 12,5 euros par mois. Qui dit mieux? Que Xavier Niel fasse la même chose s’il en est capable! » a déclaré M. Bouygues.  Bouygues Telecom « ne dispose pas d’une part de marché très importante sur le fixe aujourd’hui », rappelle Adrien Bourreau, expert dans le secteur télécom chez Kurt Salmon. « C’est le Petit Poucet sur le fixe, et c’est pour cette raison qu’il peut se permettre de menacer de casser les prix », estime-t-il.   »Cette déclaration est une très mauvaise nouvelle pour tous les acteurs car les prix du fixe se tenaient relativement bien jusqu’à présent », assure pour sa part un analyste parisien souhaitant conserver l’anonymat.   »Si Bouygues casse les prix sur le fixe, cela aura un impact sur les autres », affirme-t-il ajoutant que même si la marque Iliad est « très puissante », « c’est sûr qu’ils perdront des clients ».  Les opérateurs traditionnels sont cependant « relativement bien armés par rapport à Free pour se protéger sur le fixe », alors que c’est le « talon d’Achille » du quatrième opérateur, Bouygues, assure cependant Thibaut de Smedt, directeur associé dans la banque d’affaires Bryan, Garnier&Co, qui se demande si Free ne va pas « être pris à son propre piège ».  En effet, ce sont les confortables marges de 40% que Free fait dans le fixe – où il a néanmoins contribué à faire baisser les prix des offres combinées internet-téléphonie-télévision avec sa propre box- qui lui permettent de casser ainsi les prix dans le mobile, selon les analystes.  Le titre d’Iliad a d’ailleurs plongé vendredi à la Bourse de Paris. Il a clôturé en baisse de 10,37% à 149,6 euros, dans un marché en hausse de 0,40%.  La surenchère à laquelle se livrent les opérateurs inquiète aussi le gouvernement comme le patronat qui se demande quelles conséquences elle aura sur l’investissement à l’heure où le pays s’équipe en fibre optique, mais aussi sur l’emploi.  Le président du Medef Pierre Gattaz a ainsi appelé vendredi les opérateurs à la prudence dans la guerre des prix qu’ils se livrent pour éviter « encore du chômage supplémentaire ».  Les propos du président du Medef font écho aux déclarations du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui a mis en garde cette semaine contre « une guerre des prix ravageuse » susceptible de provoquer « la mort » d’un des quatre opérateurs français.  Pour M. De Smedt, cette conclusion semble inéluctable. « Ce qui est clair c’est qu’il y a un opérateur de trop. Il y a un jeu de concentration qui va par la force des choses s’opérer en France ». Cependant, « rien n’est écarté », cela pourra se faire « par des jeux de mutualisation de réseau ou par des opérations plus capitalistiques », souligne-t-il.

 

Carburants: hausse des prix

Carburants: hausse des prix

Les vacanciers qui vont prendre la route en ce premier week-end de juillet risquent de grincer des dents. L’indispensable passage à la pompe va leur coûter plus cher, prévient le comparateur en ligne Carbeo.  En cause, les prix du baril de pétrole brut qui enregistrent une nette hausse à New York. Il y a deux jours, pour la première fois en un an, ils ont fini au-dessus du seuil des cent dollars, dopés par les tensions en Egypte et une dégringolade des stocks .En euros, cela veut dire qu’ils ont augmenté d’environ 9% en deux semaines.  Actuellement dans l’Hexagone, les prix sont presque les mêmes qu’il y a un an. En moyenne, en juin, 1,32 euro le litre de diesel et un peu plus d’1, 50 euro le litre de sans plomb 95. La tendance pourrait donc s’inverser avec une hausse des prix généralisée. Mais la hausse des cours du pétrole ne serait pas la seule explication à cette flambée des prix à la pompe. L’association de consommateurs CLCV soupçonne les distributeurs de carburant de gonfler leurs marges anormalement élevées sur l’essence par rapport au diésel. L’Union française des industries pétrolières se défend et justifie cet écart notamment par la chute des ventes d’essence en volume.

Immobilier : remontée des prix ? On rêve !

Immobilier : remontée des prix ? On rêve !

Le lobby immobilier s’agite et répand l’idée que les prix pourraient remonter. Sans doute pour secouer un marché assez atone. Dans les faits c’est le contraire qui va se produire, la baisse aura bien lieu ; la crise ne fait en effet que commencer. . Hier, lundi 1er juillet, Century 21 annonçait que « la chute vertigineuse des prix annoncée par certains n’a pas eu lieu ». Au niveau national, le prix moyen au mètre carré se situe désormais à 2.555 euros au 1er semestre 2013, et la baisse de -2,6 % tous biens confondus se révèle un peu moins marquée pour les appartements (-1,9 %) que pour les maisons (-2,8 %). L’indicateur PAP, de son côté, remarque même, ce mardi 2 juillet, que pour le mois de juin, les prix ont progressé de 0,14% pour les appartements et de 0,75% pour les maisons.  En parallèle de cette « stagnation » des prix, les taux immobiliers, qui étaient au plus bas, commencent à remonter. En juillet, en raison de la remontée du taux d’emprunt d’Etat, de nombreuses banques ont augmenté leurs taux fixes de crédit de 0,15 point en moyenne, note Meilleurtaux dans un communiqué publié ce mardi.  » Les remontées vont de 0,10 point à 0,30 point selon les banques, sur toutes les durées ou uniquement sur certaines (inférieures à 20 ans). Aucune baisse n’a été constatée ». Et mauvaise nouvelle, cette remontée des taux devrait se poursuivre. « Dans le sillage des taux américains, puis européens, le taux de l’OAT 10 ans est monté le 24 juin à 2,45 %, un niveau inégalé depuis juillet 2012. Compte tenu de la fin de la politique accommodante aux Etats-Unis et des craintes sur le déficit français, on peut s’attendre à une remontée des taux de crédit immobilier » , conclut Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.com Mais il précise, « toutefois, celle-ci devrait rester à ce stade très progressive : dans un contexte de demande fragile, les banques veulent continuer à attirer de nouveaux clients et ne souhaitent pas d’à-coups. Mais les signaux avertisseurs sont bien là ». Le pouvoir d’achat immobilier risque donc d’en prendre un coup.

 

Immobilier neuf : l’effondrement en attendant une vraie baisse des prix

Immobilier neuf : l’effondrement en attendant une vraie baisse des prix

Les ventes de logements neufs des promoteurs ont encore reculé de 7 % au premier trimestre par rapport à la même période l’an dernier, qui était pourtant déjà mauvaise, selon les derniers chiffres de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). C’est dû à l’effondrement de 23 % des ventes aux investisseurs en locatif. Le Duflot, qui remplace le Scellier, n’a pas décollé, même si on observe depuis mars un net regain d’intérêt des clients. Les ventes en accession à la propriété, elles, se maintiennent (+ 4 %) grâce à la faiblesse des taux d’intérêt.  La situation n’est pas bonne, mais il faut dire que les prix n’ont baissé que de 1,8 % en province par rapport au premier trimestre 2012, à 3.653 euros le mètre carré pour les appartements (hors parking) et de seulement 1,3 % en Ile-de-France, à 4.650 euros. Résultat : les acheteurs potentiels calent. Le délai d’écoulement des programmes est passé de treize mois il y a un an à quinze mois au premier trimestre. «Les prix ne sont pas très élastiques, en raison des coûts de construction et des exigences de rentabilité des banques pour accepter de financer une opération immobilière», justifie le président de la FPI, François Payelle.  La précommercialisation des nouveaux programmes étant insuffisante, les promoteurs renoncent, de plus en plus, à lancer leurs nouvelles opérations. Leurs mises en vente se sont effondrées de 33 % au premier trimestre. «Si la situation perdure, cela signifiera un arrêt du marché», alerte François Payelle.  Face aux 18.557 logements nouvellement mis en vente de janvier à fin mars, les ventes n’ont représenté que 16.000 logements. Donc malgré l’effondrement de l’offre nouvelle, le stock (regroupant les logements en projet, ceux en cours de construction et ceux déjà achevés) a augmenté de 12 %, atteignant 81.360 logements soit quinze mois de ventes.  Plus inquiétant, au sein de ce stock, la part des logements achevés de construire a augmenté et représente désormais 8 % du stock total, soit 6.500 logements contre une part de 5 % il y a un an. Cela devrait continuer à augmenter dans les mois à venir, car, toujours dans ce stock, la part des logements en cours de construction dépasse désormais celle des logements en projet (53 % et 43 % respectivement). Les promoteurs se souviennent encore avec horreur de 1992, quand le stock de logements achevés non vendus avait atteint l’équivalent de vingt-quatre mois de ventes. Pour l’heure, on en est loin (6.500 logements achevés, soit un mois et demi de ventes).  Le marché peut-il se ranimer ? «Les clients investisseurs ont commencé en mars à s’intéresser au dispositif Duflot», se félicite François Payelle, pour qui, si cela se passe bien, le Duflot pourrait générer 25.000 ventes locatives cette année. Evidemment, on est loin de l’objectif gouvernemental de 40.000, mais cela permettrait tout de même d’infléchir la tendance actuelle. Les promoteurs avaient vendu l’an dernier 75.000 logements, «l’enjeu, cette année, est de ne pas tomber sous la barre des 70.000», résume le président de la FPI.

 

Alimentation : l’envolée des prix

Alimentation : l’envolée des prix

L’année qui vient de s’écouler est « la plus chère depuis la création de l’observatoire » en 2006, a insisté le président de l’association de consommateurs de familles rurales  Thierry Damien en présentant son observatoire annuel jeudi.  Garni d’eau, de biscuits, de jus de fruits, de desserts, de confitures, de produits laitiers, de lessive ou encore de produits d’hygiène, le panier de Familles Rurales s’est acheté en moyenne à 137,07 euros en 2012, selon la synthèses de six relevés dans plusieurs dizaines de magasins.  Le « record historique » a été atteint au mois de novembre, avec un panier à 138,63 euros.  Après avoir déjà grimpé de 4,4% en 2011, le panier moyen a encore progressé de 3,49% entre janvier et novembre 2012, relève Familles rurales.  Cette tendance est corroborée par l’association de défense des consommateurs CLCV, qui note une hausse de 3,1% de son panel de 28 produits alimentaires de marque nationale, entre octobre 2011 et octobre 2012.  En 2012, les prix à la consommation ont grimpé de 1,2% (hors tabac), selon des chiffres publiés jeudi par l’Insee. Les prix de l’alimentation ont crû de 1,5% en un an.   »Derrière cette inflation en rayon, il y a une tension au niveau des matières premières », souligne Charles Pernin, chargé de mission alimentation pour la CLCV, qui estime que la hausse est continue depuis deux ans. Selon une note de conjoncture du ministère de l’Agriculture parue début janvier, les cours du blé ont progressé de 48% en novembre 2012 par rapport à 2011. Pire, ceux de la pomme de terre ont bondi de 116%!  Face à ce phénomène, M. Pernin préconise notamment d’agir au niveau du secteur agricole pour répondre à la demande croissante et d’influer sur la volatilité des prix.  Pendant une dizaine d’années, « les hausses de prix agricoles ont été transmises de façon quasi-mécanique aux consommateurs », ajoute M. Pernin qui déplore que les baisses, en revanche, « n’aient pas bénéficié aux consommateurs ». Alors que la période de négociation entre fournisseurs et distributeurs est largement entamée, la CLCV demande une plus grande transparence en particulier sur la constitution des marges.  Début janvier, les syndicats agricoles ont adressé une lettre ouverte à leur ministre et à la grande distribution sur les négociations visiblement difficiles entre les éleveurs, confrontés à la hausse de leurs coûts de production, et les enseignes de super et d’hypermarchés.   »La grande distribution n’a pas l’air prête à accepter des hausses de prix », avait constaté Henri Brichart, vice-président de la FNSEA « alors que les coûts alimentaires de l’élevage ont progressé de 30% pour l’année 2012″.  De son côté, l’Organisation de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a fait état jeudi d’une baisse de 7% des prix alimentaires mondiaux en 2012 par rapport à 2011.  Pour le troisième mois consécutif, l’indice mensuel des prix, calculé à partir d’un panier de denrées de base, s’est replié en décembre (-1,1% en un mois) à 209 points, s’établissant en moyenne à 212 points dans l’ensemble de l’année 2012.   »On reste à des niveaux très élevés », tempère M. Pernin de la CLCV, pour qui on ne peut pas parler d’une « tendance au repli des prix alimentaires », même si la « crise alimentaire » redoutée par la FAO n’a finalement pas eu lieu.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol