Royaume-Uni : Des élections législatives avec une débâcle des conservateurs le 4 juillet
On peut légitimement se demander ce qui est à pousser le premier ministre a provoqué de façon hâtive des élections législatives britanniques le 4 juillet. Peut-être la lassitude de l’intéressé mais surtout celle des électeurs qui constatent les dégâts du Brexit en même temps que tous les mensonges qui ont influencé le vote jugé catastrophique aujourd’hui.
Ce qui est certain c’est que les conservateurs vont enregistrer une défaite historique moins par pertinence et adhésion aux thèses des travaillistes et autres que par rejet d’une classe politique qui a uséstous ces responsables les conservateurs.
Les Britanniques se rendront donc aux urnes le 4 juillet pour des élections législatives , qui pourraient voir les travaillistes revenir à Downing Street après quatorze années de premiers ministres conservateurs. Voici les principaux protagonistes de ces élections :
Côté Labour, Keir Starmer caracole en tête des sondages. Il est largement considéré comme celui qui deviendra le prochain premier ministre britannique. Depuis son arrivée à la tête des travaillistes en 2020, il a recentré le parti après les années Jeremy Corbyn, beaucoup plus à gauche, et s’est montré ferme face à l’antisémitisme.
Ses soutiens voient cet homme de 61 ans comme un pragmatique, fiable et armé pour redresser le pays. Ses détracteurs fustigent ses revirements politiques, une personnalité qui manque d’éclat et ses difficultés à dessiner une vision claire pour l’avenir du pays.
Né à Londres d’un père outilleur et d’une mère infirmière, tous les deux militants socialistes, son prénom peu courant rend hommage au premier président du Labour Keir Hardie. Ce supporter du club de foot londonien d’Arsenal a été fait chevalier par la reine Elizabeth II pour services rendus à la justice – même s’il utilise rarement le titre «Sir».