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Élections Européennes : liste Macron plus de 10 points derrière le rassemblement national

Élections Européennes : liste Macron plus de 10 points derrière le rassemblement national

Selon le premier sondage de l’institut Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, la liste macroniste accuse plus de 10 points de retard sur celle du Rassemblement national (RN), donnée à 28,5 % des voix. Un cauchemar pour l’exécutif, qui sortirait démonétisé d’un tel rapport de force. En 2019, l’équipe conduite par Nathalie Loiseau a terminé la course avec 22,42 % des suffrages exprimés, derrière un Jordan Bardella à 23,34 %. Les dégâts avaient été limités.

La liste Bardella fait le plein avec 86 % des électeurs de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2022 . D’autre part, le RN attire un tiers des électeurs d’Éric Zemmour et un tiers des abstentionnistes. Le parti populiste domine également dans la plupart des catégories socioprofessionnelles : 28 % chez les CSP+ (contre 26 % pour les macronistes), 34 % chez les CSP- (contre 12 %), 24 % chez ceux qui bouclent leurs fins de mois sans se restreindre (contre 21 %), etc. « Ce sondage peut se lire comme un bilan de l’année politique 2023, note Bernard Sananès, président de l’institut Elabe. Le RN s’est installé dans le paysage et a élargi sa base. »

Socialistes, Insoumis et écolos sont au coude-à-coude dans ce sondage, suivis de loin par les communistes. Au total, le bloc de gauche représente 30,5 % des intentions de vote, soit 3 points de moins qu’en 2019. Annoncé comme la potentielle surprise du scrutin, Raphaël Glucksmann – leader du mouvement Place publique et tête d’affiche du PS au Parlement de Strasbourg – est pour l’instant crédité de 9,5 % des intentions de vote.

Marie Toussaint, tête de liste Les Écologistes, est à 8,5 % et Manon Aubry, celle de LFI, est à 7,5 %.

Antisémitisme :La Russie derrière des réseaux sociaux

Antisémitisme :La Russie derrière des réseaux sociaux

La justice française envisage qu’un commanditaire « à l’étranger », potentiellement russe selon les enquêteurs, soit derrière l’affaire des étoiles de David taguées à Paris . Désormais, le quai d’Orsay déplore une « opération d’ingérence numérique russe » contre le pays.

Viginum, le service technique et opérationnel de l’État chargé de la vigilance et de la protection contre les ingérences numériques étrangères, a en effet détecté, ce lundi, « l’implication d’un réseau de 1.095 bots sur la plateforme X (anciennement Twitter), ayant publié 2.589 posts contribuant à la polémique liée aux étoiles de David taguées au pochoir dans le 10e arrondissement de Paris », d’après un communiqué du quai d’Orsay publié ce jeudi 9 novembre.

Derrière cette « amplification artificielle », Viginum soupçonne « avec un haut degré de confiance » que se cache le réseau russe Recent Reliable News (RRN), pour « informations récentes et fiables ».

Ce réseau est affilié à un site pro-russe, RRN.world, créé le 10 mars 2022, quelques jours après le déclenchement de « l’opération militaire spéciale » russe en Ukraine, qui diffuse des informations en continu via des bureaux en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Serbie. Selon leur page d’information, le site aurait publié plus de 3.000 articles depuis mars 2022 et dans sept langues différentes, dont le français.

La Russie derrière l’amplification artificielle de l’antisémitisme des réseaux sociaux

La Russie derrière l’amplification artificielle de l’antisémitisme des réseaux sociaux

La justice française envisage qu’un commanditaire « à l’étranger », potentiellement russe selon les enquêteurs, soit derrière l’affaire des étoiles de David taguées à Paris . Désormais, le quai d’Orsay déplore une « opération d’ingérence numérique russe » contre le pays.

Viginum, le service technique et opérationnel de l’État chargé de la vigilance et de la protection contre les ingérences numériques étrangères, a en effet détecté, ce lundi, « l’implication d’un réseau de 1.095 bots sur la plateforme X (anciennement Twitter), ayant publié 2.589 posts contribuant à la polémique liée aux étoiles de David taguées au pochoir dans le 10e arrondissement de Paris », d’après un communiqué du quai d’Orsay publié ce jeudi 9 novembre.

Derrière cette « amplification artificielle », Viginum soupçonne « avec un haut degré de confiance » que se cache le réseau russe Recent Reliable News (RRN), pour « informations récentes et fiables ».

Ce réseau est affilié à un site pro-russe, RRN.world, créé le 10 mars 2022, quelques jours après le déclenchement de « l’opération militaire spéciale » russe en Ukraine, qui diffuse des informations en continu via des bureaux en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Serbie. Selon leur page d’information, le site aurait publié plus de 3.000 articles depuis mars 2022 et dans sept langues différentes, dont le français.

Derrière l’IA, les travailleurs exploités du Sud

Derrière l’IA, les travailleurs exploités du Sud

par
Clément Le Ludec
Sociologie du numérique, Télécom Paris – Institut Mines-Télécom

Maxime Cornet
Doctorant en sociologie de l’IA, Télécom Paris – Institut Mines-Télécom dans the Conversation

Il n’y a pas que des robots derrière l’intelligence artificielle (IA) : en bout de chaîne, on trouve souvent des travailleurs des pays du sud. Récemment une enquête du Time révélait que des travailleurs kényans payés moins de trois euros de l’heure étaient chargés de s’assurer que les données utilisées pour entraîner ChatGPT ne comportaient pas de contenu à caractère discriminatoire. Les modèles d’IA ont en effet besoin d’être entraînés, en mobilisant une masse de données extrêmement importante, pour leur apprendre à reconnaître leur environnement et à interagir avec celui-ci. Ces données doivent être collectées, triées, vérifiées et mises en forme. Ces tâches chronophages et peu valorisées sont généralement externalisées par les entreprises technologiques à une foule de travailleurs précaires, généralement situés dans les pays des suds.

Ce travail de la donnée prend plusieurs formes, en fonction des cas d’usage de l’algorithme final, mais il peut s’agir par exemple d’entourer les personnes présentes sur les images capturées par une caméra de vidéosurveillance, pour apprendre à l’algorithme à reconnaître un humain. Ou encore corriger manuellement les erreurs produites par un modèle de traitement automatique de factures.

Nous proposons, à travers une enquête menée entre Paris et Antananarivo, capitale de Madagascar, de nous pencher sur l’identité de ces travailleurs de la donnée, leurs rôles et leurs conditions de travail, et de proposer des pistes pour enrichir les discussions autour de la régulation des systèmes d’IA.

Nos recherches appuient l’hypothèse que le développement de l’intelligence artificielle ne signifie pas la fin de travail due à l’automation, comme certains auteurs l’avancent, mais plutôt son déplacement dans les pays en voie de développement.

Notre étude montre aussi la réalité de « l’IA à la française » : d’un côté, les entreprises technologiques françaises s’appuient sur les services des GAFAM pour accéder à des services d’hébergement de données et de puissance de calcul ; d’un autre côté les activités liées aux données sont réalisées par des travailleurs situés dans les ex-colonies françaises, notamment Madagascar, confirmant alors des logiques déjà anciennes en matière de chaînes d’externalisation. La littérature compare d’ailleurs ce type d’industrie avec le secteur textile et minier.

Un constat initial a guidé notre travail d’enquête : les conditions de production de l’IA restent mal connues. En nous appuyant sur des recherches antérieures sur le « travail numérique » (digital labour), nous avons cherché à comprendre où et comment sont façonnés les algorithmes et les jeux de données nécessaires à leurs entraînements ?

Intégrés au sein du groupe de recherche Digital Platform Labor, notre travail consiste à analyser les relations d’externalisation entre entreprises d’intelligence artificielle françaises et leurs sous-traitants basés dans les pays d’Afrique francophone et à dévoiler les conditions de travail de ces « travailleurs de la donnée » malgaches, devenus essentiels au fonctionnement des systèmes intelligents.

Notre enquête a débuté à Paris en mars 2021. Dans un premier temps, nous avons cherché à comprendre le regard que les entreprises françaises productrices d’IA entretenaient sur ces activités liées au travail de la donnée, et quels étaient les processus mis en œuvre pour assurer la production de jeux de données de qualité suffisante pour entraîner les modèles.

Nous nous sommes ainsi entretenus avec 30 fondateurs et employés opérant dans 22 entreprises parisiennes du secteur. Un résultat a rapidement émergé de ce premier travail de terrain : le travail des données est dans sa majorité externalisé auprès de prestataires situés à Madagascar.

Les raisons de cette concentration des flux d’externalisation vers Madagascar sont multiples et complexes. On peut toutefois mettre en avant le faible coût du travail qualifié, la présence historique du secteur des services aux entreprises sur l’île, et le nombre élevé d’organisations proposant ces services.

Lors d’une seconde partie de l’enquête d’abord menée à distance, puis sur place à Antananarivo, nous nous sommes entretenus avec 147 travailleurs, managers, et dirigeants de 10 entreprises malgaches. Nous avons dans le même temps diffusé un questionnaire auprès de 296 travailleurs des données situés à Madagascar.

Les emplois du numérique : solution précaire pour jeunes urbains éduqués
Dans un premier temps, le terrain révèle que ces travailleurs des données sont intégrés à un secteur plus large de production de service aux entreprises, allant des centres d’appels à la modération de contenu web en passant par les services de rédaction pour l’optimisation de la visibilité des sites sur les moteurs de recherche.

Les données du questionnaire révèlent que ce secteur emploie majoritairement des hommes (68 %), jeunes (87 % ont moins de 34 ans), urbains et éduqués (75 % ont effectué un passage dans l’enseignement supérieur).

Quand ils évoluent au sein de l’économie formelle, ils occupent généralement un poste en CDI. La moindre protection offerte par le droit du travail malgache comparée au droit du travail français, la méconnaissance des textes par les travailleurs, et la faiblesse des corps intermédiaires (syndicats, collectifs) et de la représentation en entreprise accentuent néanmoins la précarité de leur position. Ils gagnent en majorité entre 96 et 126 euros par mois, avec des écarts de salaires significatifs, jusqu’à 8 à 10 fois plus élevés pour les postes de supervision d’équipe, également occupés par des travailleurs malgaches situés sur place.

Ces travailleurs sont situés à l’extrémité d’une longue chaîne d’externalisation, ce qui explique en partie la faiblesse des salaires de ces travailleurs qualifiés, même au regard du contexte malgache.

La production de l’IA implique en effet trois types d’acteurs : les services d’hébergement de données et de puissance de calcul proposés par les GAFAM, les entreprises françaises qui vendent des modèles d’IA et les entreprises qui proposent des services d’annotations de données depuis Madagascar, chaque intermédiaire captant une partie de la valeur produite.

Ces dernières sont de plus généralement très dépendantes de leurs clients français, qui gèrent cette force de travail externalisée de manière quasi directe, avec des postes de management intermédiaire dédiés au sein des start-up parisiennes.

L’occupation de ces postes de direction par des étrangers, soit employés par les entreprises clientes en France, soit par des expatriés sur place, représente un frein important aux possibilités d’évolution de carrière offertes à ces travailleurs, qui restent bloqués dans les échelons inférieurs de la chaîne de valeur.

Des entreprises qui profitent des liens postcoloniaux
Cette industrie profite d’un régime spécifique, les « zones franches », institué en 1989 pour le secteur textile. Dès le début des années 1990, des entreprises françaises s’installent à Madagascar, notamment pour des tâches de numérisation liées au secteur de l’édition. Ces zones, présentes dans de nombreux pays en voie de développement, facilitent l’installation d’investisseurs en prévoyant des exemptions d’impôts et de très faibles taux d’imposition.

Aujourd’hui, sur les 48 entreprises proposant des services numériques dans des zones franches, seulement 9 sont tenues par des Malgaches, contre 26 par des Français. En plus de ces entreprises formelles, le secteur s’est développé autour d’un mécanisme de « sous-traitance en cascade », avec, à la fin de la chaîne des entreprises et entrepreneurs individuels informels, moins bien traités que dans les entreprises formelles, et mobilisés en cas de manque de main-d’œuvre par les entreprises du secteur.

En plus du coût du travail, l’industrie de l’externalisation profite de travailleurs bien formés : la plupart sont allés à l’université et parlent couramment le français, appris à l’école, par Internet et à travers le réseau des Alliances françaises. Cette institution d’apprentissage du français a été initialement créé en 1883 afin de renforcer la colonisation à travers l’extension de l’utilisation de la langue du colonisateur par les populations colonisées.

Ce schéma rappelle ce que le chercheur Jan Padios désigne comme le « colonial recall ». Les anciens pays colonisés disposent de compétences linguistiques et d’une proximité culturelle avec les pays donneurs d’ordres dont bénéficient les entreprises de services.

Rendre visibles les travailleurs de l’intelligence artificielle
Derrière l’explosion récente des projets d’IA commercialisés dans les pays du nord, on retrouve un nombre croissant de travailleurs de la donnée. Alors que la récente controverse autour des « caméras intelligentes », prévues par le projet de loi relatif aux Jeux olympiques de Paris, s’est principalement focalisée sur les risques matière de surveillance généralisée, il nous semble nécessaire de mieux prendre en compte le travail humain indispensable à l’entraînement des modèles, tant il soulève de nouvelles questions relatives aux conditions de travail et au respect de la vie privée.

Rendre visible l’implication de ces travailleurs c’est questionner des chaînes de production mondialisées, bien connues dans l’industrie manufacturière, mais qui existent aussi dans le secteur du numérique. Ces travailleurs étant nécessaires au fonctionnement de nos infrastructures numériques, ils sont les rouages invisibles de nos vies numériques.

C’est aussi rendre visible les conséquences de leur travail sur les modèles. Une partie des biais algorithmiques résident en effet dans le travail des données, pourtant encore largement invisibilisé par les entreprises. Une IA réellement éthique doit donc passer par une éthique du travail de l’IA.

La Russie encore derrière le coup d’État au Burkina Faso ?

La Russie encore derrière le coup d’État au Burkina Faso ?

Après les manipulations de la Russie au Mali, c’est au tour du Burkina Faso de connaître les mêmes turbulences avec encore un coup d’État. Des manifestations hostiles aussi près de l’ambassade de France. À peu près le même processus qu’au Mali. Tout cela sans doute orchestré par la Russie qui pousse ses pions en Afrique histoire de déstabiliser l’Occident. Pas très compliqué d’organiser une manifestation de rue. On trouve un manifestant rémunéré pour une bière ou 500 francs CFA.

Le problème c’est que la France a dû lamentablement reculer au Mali. Après avoir sauvé ce pays d’une invasion de terroristes, la France a été chassée de façon pitoyable. En cause aussi une politique de défense complètement inadaptée non seulement sous dimensionnée mais qui est négligée les problématiques de sécurité des populations et de développement. En outre l’Europe se désintéresse totalement de ce continent où la Russie et la Chine ne cesse de pousser leurs avantages politiques et économiques.

Au lendemain du putsch, l’ambassade de France au Burkina Faso a donc été la cible de manifestants.

Ces attaques « sont le fait de manifestants hostiles, manipulés par une campagne de désinformation à notre encontre », a estimé l’ambassade : « Toute atteinte à nos emprises diplomatique est inacceptable. Nous appelons les parties prenantes à assurer la sécurité, conformément aux conventions internationales. » Quant aux ressortissants français, ils ont reçu les consignes suivantes : faire preuve de la plus grande vigilance et rester à leur domicile.La plus grande confusion règne au sein même de l’armée

Depuis le putsch de vendredi, qui a hissé à la tête du pouvoir un jeune capitaine renommé pour ses activités antidjihadistes, ce pays pauvre du Sahel est plongé dans le chaos. Des échanges de tirs sont couramment rapportés dans la capitale burkinabé, où les militaires ont été déployés dans chaque grand axe.
La confusion règne à Ouagadougou, alors que l’État-major général des Armées a déclaré ne pas reconnaître Ibrahim Traoré comme nouveau chef de la junte. « Quelques unités ont pris le contrôle de certaines artères de la ville de Ouagadougou, demandant une déclaration de départ du lieutenant-colonel Damiba », mais cette volonté « ne représente pas la position de l’institution », écrit l’armée dans un communiqué. Au Burkina Faso, qui dirige ?

Sondage popularité : Macron, en baisse, passe derrière Elisabeth Borne

Sondage popularité : Macron, en baisse, passe derrière Elisabeth Borne

 

 

D’après le baromètre Ifop pour le Journal du Dimanche. La cheffe du gouvernement obtient 41% d’opinions favorables, et devance Emmanuel Macron, qui descend à 37%. Le mois dernier, le président et la Première ministre stagnaient tous deux à 38%.

Si la cote de popularité du chef d’État recule dans toutes les catégories de population, et même au sein de son socle électoral de 2017. Ainsi, il perd sept points chez les dirigeants d’entreprise, cinq points chez les cadres supérieurs et sympathisants de LaREM, deux points chez les 65 ans et plus.

De son côté, Élisabeth Borne a progressé chez les jeunes (+12 points), les artisans et commerçants (+9 points) et a remonté chez les sympathisants LaREM.

En juin, la cote de popularité d’Elisabeth Borne avait dévissé de sept points, un mois seulement après sa nomination à Matignon, et Emmanuel Macron avait perdu deux points.

Suisse : la corruption derrière le secret bancaire (Joseph Stiglitz)

Suisse : la corruption derrière le secret bancaire (Joseph Stiglitz)

Le Prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz,  salue  dans le Monde l’effet provoqué par les « Suisse Secrets » et souligne que les principales victimes de l’argent sale caché chez Credit Suisse sont les populations de pays pauvres ayant des dirigeants corrompus.

 

Tribune.

 

« Suisse Secrets », la dernière bombe lâchée par un groupe de médias internationaux, est la continuation du travail commencé avec les « Panama Papers » et les « Paradise Papers ». Il s’agit de la même vieille histoire qui se répète, à l’infini. Chaque fois que des journalistes lèvent le voile sur ce qui se passe dans le secteur financier, nous comprenons mieux l’importance du secret bancaire : chaque fois apparaît un réseau de corruption et d’activités sordides derrière lesquels se cachent sans surprise une armée de clients douteux et de familles de dictateurs, mais aussi une poignée de responsables politiques, apparemment respectables, de pays démocratiques.

Mais cette fois-ci, cela semble différent. Il ne s’agit pas d’une petite île obscure située dans des eaux reculées, ni d’un pays en développement en quête d’un autre modèle économique que celui de la drogue. Non, il s’agit d’une grande banque, Credit Suisse, implantée au cœur de l’Europe, dans l’un des pays les plus prospères du monde, un pays où l’État de droit est censé primer. Ces révélations sont d’autant plus désolantes que le pays et la banque impliqués ont promis transparence et amendement – après avoir, des décennies durant, facilité l’évasion fiscale sans que cela paraisse poser le moindre problème. Or le problème se trouve précisément là : il ne saurait y avoir de responsabilité financière des États et des banques en l’absence de transparence accrue.

La position de la Suisse, dont la loi sanctionne ceux qui tentent de percer son secret, semble de plus en plus double. Dans le monde entier, des pays adoptent des lois sur les lanceurs d’alerte, exposés à l’extrême difficulté de faire la lumière sur des comportements nuisibles. Aux Etats-Unis, les révélations de Frances Haugen sur les méfaits de Facebook n’auraient sans doute pas été possibles sans les solides lois américaines sur les lanceurs d’alerte. A l’inverse, la Suisse semble s’arc-bouter sur la défense du secret bancaire, en dépit de ses conséquences néfastes, et sanctionne les journalistes et autres personnes qui parviennent à accéder à des données sur ce qui se passe à l’ombre de son système financier.

Il est regrettable, mais hélas pas surprenant, qu’aucun média suisse n’ait pu participer à cette enquête collaborative mondiale, étant donné les lourdes conséquences légales prévues par les lois suisses sur le secret bancaire. Nous ne pouvons donc que saluer l’action de ces journalistes non suisses qui risquent des poursuites des autorités helvétiques. Sans aucun doute, la Suisse sait l’effet dissuasif de sa législation : sans aucun doute ou presque, son but est de préserver aussi longtemps que possible son modèle économique, pour empocher une petite part des biens illicites ou mal acquis, en échange d’un refuge sûr et secret où amasser et stocker leurs lingots.

 

Niveau scolaire : la France derrière l’Afrique francophone ?

Niveau scolaire : la France derrière l’Afrique francophone ?

 

 

 

 

Dans  les classements européens, la France occupe les derniers rangs relatifs au niveau scolaire. Faute de d’outils d’évaluation, on ne peut pas comparer les niveaux scolaires de la France et de l’Afrique francophone. Pourtant nombreux de résidents français ont pu constater l’excellente qualité de l’enseignement en Afrique surtout en primaire. C’est beaucoup moins vrai dans le secondaire et encore moins dans le supérieur du fait du sous- paiement des enseignants.

À titre personnel, j’ai eu la tutelle de deux petites africaines en côte d’ivoire pendant une quinzaine d’années. L’une d’entre elles affichait  des connaissances relativement moyennes pour ne pas dire insuffisantes. À notre retour en France, cette dernière a bien entendu subi des épreuves d’évaluation pour s’insérer dans le dispositif de l’école publique française. Nous nous attendions à ce que l’intéressée soit rétrogradée d’une classe. Au lieu de cela à notre grande surprise, elle a été surclassée et autorisée à rejoindre immédiatement une classe supérieure.Parmi les facteurs explicatifs, il y a notamment la résilience des anciennes méthodes d’enseignement françaises qui imposent un effort d’apprentissage répété. L’obligation d’apprendre les fondamentaux, aussi la discipline scolaire. Un environnement incontournable dans des classes qui rassemblent 60 élèves quand en France on ne parvient parfois même pas à maîtriser une classe de 25.

Un détail… peut-être, les élèves ont conservé l’ uniforme !

Enfin, les enseignants ne subissent aucune pression des parents mécontents des résultats de leurs enfants. Les enfants de leurs côtés évitent de se plaindre en cas de sanctions  auprès de leurs parents cars serait alors la double punition. Comme en France mais en 1950 !  Depuis le pédagogisme  est passé par là et le délitement de la discipline scolaire avec .

SONDAGE BFMTV – PRÉSIDENTIELLE: Zemmour Devant ou derrière Le Pen ?

SONDAGE BFMTV – PRÉSIDENTIELLE: Zemmour Devant ou derrière Le Pen ? 

 

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Selon les sondages, Zemmour ou  Le Pen occupe l a seconde position derrière Macron. On peut légitimement se demander quelle est la pertinence de sondages qui délimitent la popularité à 1 % près. En général les sondages sont effectués sur un échantillon de 1000 personnes et la marge d’erreur est de l’ordre de 1à 3 %. Délimiter l’influence à 1 % près relève de la manipulation méthodologique. Pas étonnant la plupart des sondages sont demandés par des grands médias qui appartiennent aux financiers qui peuvent avoir intérêt à pousser les feux pour telsou tel candidat, soit pour le soutenir, soit pour l’enfoncer afin d’en favoriser un autre.Ainsi  Elabe pour BFMTV et L’Express avec  SFR estime qu les intentions de vote en faveur du polémiste d’extrême droite diminuent. Ce dernier refuse encore de dire s’il sera candidat à la présidentielle, tout en laissant de moins en moins place au doute.

Cinq hypothèses sont testées au premier tour, en fonction de la personnalité qui représentera Les Républicains lors du scrutin. Ainsi Emmanuel Macron arrive en tête dans toutes les configurations, avec un score allant de 25% à 30% d’intentions de vote. Il récolterait 25% des voix en cas de candidature de Xavier Bertrand, et 30% si la droite était représentée par Éric Ciotti.

Fait notable del’ enquête: Éric Zemmour perd un à deux points selon les configurations, ou reste stable. En cas de candidature de Xavier Bertrand ou Valérie Pécresse, il recueille 14% d’intentions de vote, 13% en cas de candidature de Michel Barnier et 15% en cas de candidature d’Éric Ciotti et Philippe Juvin. Depuis la rentrée, l’hypothèse Zemmour testée dans les sondages marquait une progression continue.

 

Autre enseignement du  sondage Elabe, Marine Le Pen est également en baisse. Si la candidate du Rassemblement national (RN) creuse l’écart avec Éric Zemmour, elle accuse elle aussi une baisse d’un à deux points. Elle recueillerait 17% des intentions de vote au premier tour en cas de candidature de Xavier Bertrand ou Éric Ciotti, et 18% en cas de candidature de Valérie Pécresse, Michel Barnier ou Philippe Juvin.

 

En cas de candidature de Xavier Bertrand, Marine Le Pen obtiendrait là 18% des voix au premier tour, selon cette enquête Odoxa-Saegus. Elle en recueillerait 18,5% dans une configuration avec Valérie Pécresse, et 19% en cas de candidature de Michel Barnier. Emmanuel Macron reste en tête des intentions de vote, avec 25% dans chacune des trois configurations.

 

En l’état actuel, au vu du sondage, le second tour opposerait Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Le chef de l’État sortant obtiendrait 58% des voix, contre 42% pour Marine Le Pen, selon noter sondage Elabe. Pour mémoire, en 2017, Emmanuel Macron l’avait emporté avec 66,1% des voix face à Marine Le Pen, qui avait récolté 33,9% des suffrages.

L’hypothèse d’un second tour face à Éric Zemmour est aussi testée. Le président de la République l’emporterait plus largement avec 65 points, contre 35 pour son adversaire.

 

Derrière le conflit de la pêche, l’enjeu du brexit lui-même

Derrière le conflit de la pêche, l’enjeu du brexit lui-même

Jean-Francis Pécresse des Echos explique fort justement qu’il faut résister à Boris Johnson non seulement concernant le conflit de la page mais au-delà sur les autres aspects du break site en particulier la frontière avec l’Irlande qui constitue le cœur même de l’accord. Un accord que Johnson veut faire voler en éclats.(Extrait)

Avec toute la perfidie dont elle est capable, Albion a montré le peu de cas qu’elle faisait de son ancien partenaire européen en oeuvrant à l’annuation du mirobolant contrat français des sous-marins australiens.

Entre sa volonté de retirer du marché commun un maximum d’avantages, puis sa décision de s’en retirer sans payer les frais de sortie, avec enfin ses exigences insolentes dans l’interminable négociation du Brexit, voilà des années que le Royaume-Uni joue les fauteurs de trouble en Europe. Il n’en fait plus partie, et cela continue. Cela ne peut plus durer, alors que l’Union a déjà assez à faire avec son flanc Est.

Avec ce conflit sur la pêche, l’occasion est donc belle de signifier à son imprévisible et capricieux Premier ministre, Boris Johnson, que l’on ne peut pas impunément se moquer des accords signés. Bien sûr, nous n’en serions pas là si celui sur la pêche avait été mieux négocié afin de garantir sans ambiguïté le droit de tous les chalutiers français ayant jeté leur filet avant 2021 dans la zone poissonneuse des 6-12 milles de continuer à le faire.

Résister aujourd’hui à Boris Johnson est une exigence pour les intérêts de la France mais aussi pour ceux de l’Europe. La commission serait bien inspirée de se ranger sans ambiguïté derrière Paris faute de quoi la prochaine étape sera la sortie unilatérale du protocole nord-irlandais, lequel impose d’indispensables contrôles douaniers et sanitaires en mer d’Irlande . Autrement dit la clé de voûte du Brexit…

Un cadre, complexe et inconfortable, a été laborieusement posé aux nouvelles relations entre le Royaume Uni et l’Europe continentale. Mais il a le mérite d’exister et ne peut être l’otage des foucades d’un Boris Johnson attisant outre-Manche le sentiment nationaliste pour faire oublier ses propres déboires. Ceux d’un Brexit qui prive les Britanniques d’innombrables produits, et peut-être même de sapin de Noël. Ceux aussi d’une gestion calamiteuse de la crise sanitaire. Guerre de la saucisse, querelle sur les migrants, conflit sur la pêche… le « french bashing » permanent est peut-être une stratégie, il ne fait pas une politique.

Finances-La Bourse de Londres passe derrière Amsterdam

Finances-La Bourse de Londres passe derrière Amsterdam

 

Récemment les autorités boursières de Londres se sont inquiétées des futures relations avec le reste de l’union économique souhaitant  qu’une collaboration ne remette pas en cause le rôle de la bourse britannique. Une sorte de politique de la main tendue. Cette déclaration montre  en réalité les inquiétudes des milieux londoniens vis-à-vis du scénario Johnson. Ce dernier envisageait en effet qu’après le brexit, le  Royaume uni deviendrait en quelque sorte une sorte de Singapour sur Tamise avec toujours un rôle toujours primordial de la bourse de Londres. Or les échanges commerciaux espérés ne sont pas au rendez-vous car les importations évitent pour une part désormais les ports britanniques quand ils sont à destination de l’union européenne (essentiellement pour des questions de complexification des procédures administratives). En ce qui concerne les marchés financiers la bourse d’Amsterdam domine désormais Londres.

En effet bourse d’Amsterdam a enregistré 9,2 milliards d’euros d’échanges d’actions par jour, contre 8,6 milliards pour Londres le mois dernier. 

À titre de comparaison, l’an dernier, Londres réalisait pour 17,5 milliards d’euros d’échanges quotidiens, suivie par Francfort avec 5,9 milliards, Amsterdam n’arrivant alors qu’en sixième position avec 2,6 milliards, selon des données de CBOE, opérateur de marché présent à la fois à Londres et Amsterdam. De même que le London Stock Exchange, qui a ouvert aux Pays-Bas une filiale baptisée Turquoise pour traiter les transactions en euros.

Bourses: Londres passe derrière Amsterdam

Bourses:   Londres passe derrière Amsterdam

 

Récemment les autorités boursières de Londres se sont inquiétées des futures relations avec le reste de l’union économique souhaitant  qu’une collaboration ne remette pas en cause le rôle de la bourse britannique. Une sorte de politique de la main tendue. Cette déclaration montre  en réalité les inquiétudes des milieux londoniens vis-à-vis du scénario Johnson. Ce dernier envisageait en effet qu’après le brexit, le  Royaume-Uni deviendrait en quelque sorte une sorte de Singapour sur Tamise avec un rôle toujours primordial de la bourse de Londres

.Or les échanges commerciaux espérés ne sont pas au rendez-vous car les importations évitent pour une part désormais les ports britanniques quand ils sont à destination de l’Union européenne (essentiellement pour des questions de complexification des procédures administratives). En ce qui concerne les marchés financiers la bourse d’Amsterdam domine désormais Londres.

En effet bourse d’Amsterdam a enregistré 9,2 milliards d’euros d’échanges d’actions par jour, contre 8,6 milliards pour Londres le mois dernier. 

À titre de comparaison, l’an dernier, Londres réalisait pour 17,5 milliards d’euros d’échanges quotidiens, suivie par Francfort avec 5,9 milliards, Amsterdam n’arrivant alors qu’en sixième position avec 2,6 milliards, selon des données de CBOE, opérateur de marché présent à la fois à Londres et Amsterdam. De même que le London Stock Exchange, qui a ouvert aux Pays-Bas une filiale baptisée Turquoise pour traiter les transactions en euros.

 

La Bourse de Londres passe derrière Amsterdam

La Bourse de Londres passe derrière Amsterdam

 

Récemment les autorités boursières de Londres se sont inquiétées des futures relations avec le reste de l’union économique souhaitant  qu’une collaboration ne remette pas en cause le rôle de la bourse britannique. Une sorte de politique de la main tendue. Cette déclaration montre  en réalité les inquiétudes des milieux londoniens vis-à-vis du scénario Johnson. Ce dernier envisageait en effet qu’après le brexit, le  Royaume uni deviendrait en quelque sorte une sorte de Singapour sur Tamise avec toujours un rôle toujours primordial de la bourse de Londres. Or les échanges commerciaux espérés ne sont pas au rendez-vous car les importations évitent pour une part désormais les ports britanniques quand ils sont à destination de l’union européenne (essentiellement pour des questions de complexification des procédures administratives). En ce qui concerne les marchés financiers la bourse d’Amsterdam domine désormais Londres.

En effet bourse d’Amsterdam a enregistré 9,2 milliards d’euros d’échanges d’actions par jour, contre 8,6 milliards pour Londres le mois dernier. 

À titre de comparaison, l’an dernier, Londres réalisait pour 17,5 milliards d’euros d’échanges quotidiens, suivie par Francfort avec 5,9 milliards, Amsterdam n’arrivant alors qu’en sixième position avec 2,6 milliards, selon des données de CBOE, opérateur de marché présent à la fois à Londres et Amsterdam. De même que le London Stock Exchange, qui a ouvert aux Pays-Bas une filiale baptisée Turquoise pour traiter les transactions en euros.

Véran,  » l’épidémie est derrière nous »!

Véran,  » l’épidémie est derrière nous »!

  • Champion du truisme et sans doute de la courtisanerie, Olivier Véran,  le ministre de la santé, davantage politique que médecin, reprend à son compte l’autosatisfaction de Macron vis-à-vis de la gestion de la crise sanitaire. Dans ce domaine, c’est même un des meilleurs élèves. Mais il le dit avec une telle autorité qu’il donne une crédibilité supplémentaire à des propos très banaux mais par ailleurs fort discutables. En effet rien ne dit que l’épidémie soit derrière nous. Certes dans les pays développés grâce sans doute notamment à des systèmes sanitaires plus élaborés la population a pu éviter le pire mais la propagation du virus continue notamment dans les pays pauvres ou mal équipés. Même à Pékin certains quartiers ont été déconfiner. Preuve peut-être que le virus n’a pas fini de se propager voir même qu’il mute peut-être. Véran,  pour espérer une promotion bien méritée par ses nombreuses apparitions médiatiques plus ou moins contradictoires d’enfoncer le clou en affirmant aussitôt que la lutte contre le Coronavirus n’est encore pas victorieuse. Ou l’art de dire tout et le contraire. Bref le fameux en même temps de Macron qui sera apprécié;

 

Le ministre de la Santé a rappelé l’importance de respecter les gestes barrières pour ne pas favoriser la circulation du virus.

En France, « le gros de l’épidémie (de Covid-19) est derrière nous », a déclaré ce lundi le ministre de la Santé Olivier Véran, sur LCI, tout en soulignant que la lutte contre le coronavirus n’est pas terminée

« Le virus n’a pas terminé sa circulation dans le territoire » et cela « ne veut pas dire que nous nous arrêtons face au virus », a expliqué Olivier Véran, en rappelant que des mesures barrière et autres restrictions restaient en vigueur. Une manière aussi de se préparer à tirer le parapluie pour le cas où le vent sanitaire changerait.

 

 

«Le Royaume-Uni a un avenir incroyable …derrière lui »

«Le Royaume-Uni a un avenir incroyable …derrière lui »

Douglas Murray, nostalgiques de la grandeur passée de la Grande-Bretagne se félicite du retrait de la Grande-Bretagne de l’Union. Il juge que ses compatriotes ont voulu retrouver leur pleine souveraineté dans le cadre de leurs institutions politiques nationales. Reprenant à son compte la sémantique grandiloquente de Trump, il estime que » le Royaume Uni a un avenir incroyable devant lui ».

Sans doute une confusion entre l’avenir et le passé. Les Britanniques, comme les français d’ailleurs, ne parviennent pas à se convaincre qu’ils devenus de pays moyens  au regards du classement mondial.

Les anciennes puissances coloniales ont perdu leur lustre. La Grande-Bretagne rêve de retrouver sa splendeur coloniale. Aujourd’hui force est de constater que la Grande-Bretagne -comme la France- se classe très loin mais très loin de la Chine bien sûr, des États-Unis, de l’Inde, de la Russie et d’autres puissances mondiales. Bien sûr, elle résiste encore mais leur PIB sera bientôt dépassée par 10 ou 15 pays dans les 20 ou 30 ans. L’union européenne constitue  un moyen de réactiver la puissance perdue à condition évidemment qu’elle soit un peu plus efficace et  un peu plus démocratique.

Chacun a évidemment a deviné qu’elle était le modèle ultra libéral que vous voudrait développer le  fantasque Boris Johnson; à savoir; créer à la porte de l’union européenne une sorte de paradis fiscal comme  Singapour qui pourrait offrir les avantages de l’Europe sans en avoir les inconvénients. Bref , transformer  la Grande-Bretagne en porte d’entrée pour les importations européennes. La ficelle est un peu grosse et le Premier ministre britannique pas n’est pas très fiable vis-à-vis de ses propres opinions. Dans l’affaire brexit , les deux perdants sont l’union européenne et la Grande-Bretagne mais les Britanniques bien davantage avec en plus des problèmes économiques et politiques internes.

Certes l’union européenne ne va pas couper les ponts avec la Grande-Bretagne mais elle va négocier pied à pied pour préserver ses intérêts d’une part, d’autre part tout faire pour que ce brexit n’inspire pas les pays tentés  de s’éloigner aussi de l’union européenne. De ce point de vue, la montée des populismes pourrait nourrir des velléités d’indépendance de certains pays vis-à-vis de l’union européenne. En outre, on ne peut faire comme si les économies britanniques et européennes n’étaient pas imbriquées. Ainsi les premiers clients britanniques sont les Européens et il serait vain d’espérer qu’on pourrait y substituer de manière significative des échanges avec l’ancien empire britannique voire les États-Unis. Il faudra bien que les Britanniques comme les français acceptent leur nouveau statut de nation de second rang et arrête d’entretenir  la nostalgie de leur ancienne puissance coloniale.

 

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