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Normandie–Débarquement : derniers témoins

Normandie–Débarquement :  derniers témoins 

Dans le cadre du 80e anniversaire du débarquement en Normandie, nous menons une étude sur des témoins de la Libération afin de comprendre le rôle que l’été 1944 a joué dans la construction identitaire des survivants de l’époque et l’influence que ces événements ont eue sur leur vie.

auteurs

  1. Maître de Conférences en Psychologie à l’Université de Caen Normandie Unité de recherche Inserm-EPHE-Unicaen U1077/ « Neuropsychologie et Imagerie de la Mémoire Humaine » (NIMH), Université de Caen Normandie
  2. Directeur de l’unité Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine, Inserm, Ecole Pratique des Hautes Etudes, Université de Caen Normandie, Université de Caen Normandie
  3. Professeur, IRSS, Faculté des Sciences sociales, Université de Liège, IAE Caen – Université Caen Normandie
  4. Doctorante en psychologie, IAE Caen – Université Caen Normandie dans The Conversation 

En France et dans le monde, la vision de la société sur la seconde guerre mondiale et la Libération a évolué depuis 1944. Schématiquement, les fêtes faisant suite à la disparition de l’occupant ont été suivies d’une période de deuil face aux morts et aux villes détruites sous les bombes.

Aujourd’hui, les commémorations sont centrales et ont pour objectif, très général, de rendre hommage aux victimes et de préserver l’histoire de cette période tragique.

En Normandie, l’approche du 80e anniversaire du débarquement allié prend une acuité particulière pour les survivants civils encore en vie. Ces personnes, très âgées, ressentent pour la plupart le besoin de transmettre leurs souvenirs et leurs réflexions sur cette période, qu’ils n’ont parfois jamais évoqués.

Des recherches examinent les liens entre la mémoire, sa narration et la façon dont celle-ci forme l’identité personnelle. Elles cherchent à comprendre par quels mécanismes un individu relie entre eux ses souvenirs pour leur donner du sens et les intégrer dans une histoire plus large culturellement, temporellement, causalement et thématiquement cohérente.

Ce travail de mise en sens contribue au développement de la personnalité et de l’identité, il participe à comprendre comment une personne est devenue ce qu’elle est aujourd’hui.

Ce mécanisme peut être particulièrement actif à certaines périodes de vie car il sert à faire face aux événements de la vie et aide à créer une histoire partagée acceptable pour soi-même et conforme aux normes culturelles et sociales.

Jusqu’à récemment, les civils de la guerre en Normandie ont reçu peu d’attention, en partie en raison de l’accent mis sur l’hommage aux héros libérateurs. Les quelques 20 000 morts civils et 300 000 sinistrés ainsi que les destructions causées par l’avancement des troupes alliées ont été en partie occultés.

Notre étude de psychologie vise à questionner cette dissonance de la mémoire dans les récits des derniers témoins civils de la bataille de Normandie. Il s’agit d’étudier comment les personnes ont construit leurs histoires sous l’influence de facteurs individuels, collectifs, culturels et historiques.

Plusieurs aspects sont pris en compte :

  • L’influence des facteurs individuels sera étudiée, en examinant quels événements de la bataille de Normandie ont marqué les témoins, le sens qui leur a été donné et si ces événements ont maintenu, ou non, une position centrale tout au long de leur vie.
  • Les facteurs collectifs seront aussi examinés au travers des échanges interpersonnels, en identifiant les interlocuteurs et leurs réactions (comme la désapprobation, l’empathie…). Une analyse de l’engagement dans des pratiques commémoratives sera effectuée.
  • L’influence des facteurs culturels et historiques sur la vision de la bataille de Normandie sera étudiée. Produits culturels et événements historiques donnent une image différente de la guerre et de ses acteurs, selon les périodes. Nous examinerons comment les histoires individuelles ont évolué face au regard changeant de la société sur la 2ee Guerre mondiale et la Libération.

Plus de soixante témoins de la bataille de Normandie sont en cours de recrutement. Celui-ci est opéré en grande partie grâce à la Direction des commémorations de la Ville de Caen, chargée de contacter les témoins, de les informer de l’étude et de son contenu.

Le recrutement est étendu à d’autres canaux : services d’autres collectivités territoriales, associations et fondations impliquées dans les commémorations de ces événements, contacts divers, médias locaux et régionaux.

Des entretiens d’une heure et demie sont menés par deux chercheurs au domicile des témoins. Les témoins (et leur entourage) sont informés d’emblée que l’entretien est enregistré, et qu’il sera transcrit et archivé aux Archives de la ville de Caen à des fins patrimoniales.

Leur histoire fera partie de l’Histoire et pourra faire l’objet de diverses recherches, via ce passage à l’écrit.

À ce stade, des réflexions préliminaires peuvent être avancées à partir des entretiens déjà menés. 80 ans après les faits, témoins âgés et très âgés livrent un récit apaisé de leur vécu et des façons, différentes d’une personne à l’autre, dont ces souvenirs les ont accompagnés et ont modelé leur identité.

Face à l’extrême richesse des témoignages, plusieurs réflexions pourront donner lieu à des analyses approfondies. Elles concernent à la fois les mémoires de ces personnes et la capacité à narrer et interpréter leurs histoires.

Sur le plan de la mémoire, les témoins revisitent leurs souvenirs anciens et leurs conséquences avec une grande acuité. Deux faits d’actualité (la guerre en Ukraine et la situation à Gaza), souvent évoqués, perturbent la « belle histoire » des événements et leur transmission sereine.

La vision de villes bombardées inquiète pour le devenir des enfants, des petits-enfants, du monde et est parfois à l’origine d’un retour au premier plan des souvenirs personnels de guerre.

Bien qu’anciens, ces souvenirs restent clairs, cohérents et précis et semblent occuper une place particulière dans la mémoire et l’identité des témoins. Ainsi, trois grands profils d’expression de la mémoire, plus ou moins purs, peuvent être distingués :

Le premier correspond à des personnes qui se sont engagées dans des actions de « mémorialisation » dès la fin de la guerre et tout au long de leur vie. Dans le second cas de figure, les témoins ont mis ces événements à l’arrière-plan lors de l’entrée dans la vie familiale et professionnelle, avec un retour à une implication plus ou moins active après la retraite. Enfin, le troisième profil de témoins est marqué par une absence ou quasi-absence d’évocation des événements tout au long de la vie.

Arrivés à ce moment de leur vie, certains ressentent un besoin de témoigner et contactent les journaux, les collectivités territoriales, les associations…

Concernant la narration des histoires personnelles et leur signification, certaines thématiques sont décelables et pourraient être en partie dues à l’âge avancé des témoins et à leurs capacités de réflexion. En effet, une réflexion plus ou moins profonde est exprimée sur le sens de la vie, le bien et le mal.

Ces réflexions dépassent souvent le cadre individuel et s’accompagnent d’une véritable vision sur la société concernant, par exemple, la place singulière qu’occupaient les femmes pendant l’Occupation et la Libération. L’impossibilité de faire des études pour certaines, les brimades, menaces de viol et humiliations auxquelles d’autres ont été confrontées sont autant d’éléments qui renforcent leur position de subordination qui les suivra leur vie durant.

Par la suite, la femme sera souvent reléguée à l’arrière-plan dans les commémorations. Ce déséquilibre, au sein d’une fratrie ou d’un couple, est souligné par des participantes. Leurs témoignages, aujourd’hui, ont une force particulière dans la reconnaissance du rôle qu’elles ont joué dans ces moments douloureux.

Cette approche psychologique et individuelle de la mémoire implique une compréhension au plus près du contexte dans lesquels ces événements se sont produits. Et bien que les récits soulèvent la question de la vérité (les faits relatés sont corroborés par nos sources officielles et par la famille), c’est la subjectivité même du récit qui nous intéresse ici : c’est l’emphase sur tel ou tel moment qui, presque indépendamment de sa réalité historique, est à la base de la vérité du témoin, en ce sens qu’elle marque son identité.

C’est en cela que notre démarche s’écarte (en la complétant) de celle de l’historien. On peut rapprocher cette narration des œuvres d’artistes, nombreux dans notre échantillon, qui ont magnifié ces événements tragiques et leurs suites dans leur mémoire, leur identité et leur vie.

Enfin, d’un point de vue psychique cette étude révèle que même 80 ans après, la mémoire du traumatisme vécu par certains civils est intacte. En dehors de tests, ou d’entretiens psychopathologiques, des stigmates du trouble de stress post-traumatique sont parfois décelables : dénis, intrusions, cauchemars plus fréquents, images de ruines en Ukraine et à Gaza, peur des reportages TV, peur de certains bruits (feux d’artifice) ou des véhicules militaires d’époque, et soulignent l’importance d’entendre ces derniers témoins.

Avenir Politique -Macron: Les « derniers » vœux ?

Avenir Politique -Macron: Les « derniers » vœux ?

 

Une nouvelle fois le président de la république est apparu  sur le petit écran. Une habitude chez lui mais cette fois pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Beaucoup s’interrogent  pour savoir s’il s’agit des possibles derniers vœux. L’intéressé n’est en effet pas du tout assuré d’être réélu en 2022.

Finalement en effet Emmanuel Macron aura surtout passé son temps à émettre des vœux et à semer des promesses sans vraiment suivre la ligne progressiste promise. Au total, il aura bien peu réformé une société sans doute encore plus éclatée qu’auparavant menacée tout autant sur le plan économique que sociétal. Bien peu d’experts seraient capables d’expliquer ce qu’est exactement le macronisme. Sinon une espèce d’auberge espagnole idéologique d’inspiration fortement libérale avec un zeste de progressisme et autant d’étatisme de nature monarchique.

Le chef de l’État se sera surtout caractérisé par un manque de cohérence et de maturité. À vrai dire ce n’est pas vraiment une surprise car l’intéressé n’avait aucune expérience politique avant d’accéder aux plus hautes fonctions. C’est un peu par hasard–hasard soutenu par des groupes financiers–que Macron est devenu président.

Comme d’autres, il s’est laissé prendre au piège du pouvoir et a eu tendance à confondre démocratie et monarchie. En plus avec une fâcheuse tendance à faire côtoyer les contradictions avec son fameux « en même temps ». Témoin cette phrase   » 2022, champ de tous les possibles » qui peut conduire à tout au meilleur comme au pire.  

Au total le bilan politique sera bien maigre et les vœux de 2021 auront beaucoup de mal à convaincre surtout à la veille d’une élection.

Politique -Macron: Les « derniers » vœux ?

Politique -Macron: Les « derniers » vœux ?

 

Une nouvelle fois le président de la république est apparu  sur le petit écran. Une habitude chez lui mais cette fois pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Beaucoup s’interrogent  pour savoir s’il s’agit des possibles derniers vœux. L’intéressé n’est en effet pas du tout assuré d’être réélu en 2022.

Finalement en effet Emmanuel Macron aura surtout passé son temps à émettre des vœux et à semer des promesses sans vraiment suivre la ligne progressiste promise. Au total, il aura bien peu réformé une société sans doute encore plus éclatée qu’auparavant menacée tout autant sur le plan économique que sociétal. Bien peu d’experts seraient capables d’expliquer ce qu’est exactement le macronisme. Sinon une espèce d’auberge espagnole idéologique d’inspiration fortement libérale avec un zeste de progressisme et autant d’étatisme de nature monarchique.

Le chef de l’État se sera surtout caractérisé par un manque de cohérence et de maturité. À vrai dire ce n’est pas vraiment une surprise car l’intéressé n’avait aucune expérience politique avant d’accéder aux plus hautes fonctions. C’est un peu par hasard–hasard soutenu par des groupes financiers–que Macron est devenu président.

Comme d’autres, il s’est laissé prendre au piège du pouvoir et a eu tendance à confondre démocratie et monarchie. En plus avec une fâcheuse tendance à faire côtoyer les contradictions avec son fameux « en même temps ». Témoin cette phrase   » 2022, champ de tous les possibles » qui peut conduire à tout au meilleur comme au pire.  

Au total le bilan politique sera bien maigre et les vœux de 2021 auront beaucoup de mal à convaincre surtout à la veille d’une élection.

Macron: Les « derniers » vœux ?

Macron: Les « derniers » vœux ?

 

Une nouvelle fois le président de la république va apparaître sur le petit écran. Une habitude chez lui mais cette fois pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Beaucoup s’interrogent  pour savoir s’il s’agit des possibles derniers vœux. L’intéressé n’est en effet pas du tout assuré d’être réélu en 2022.

Finalement en effet Emmanuel Macron aura surtout passé son temps à émettre des vœux et à semer des promesses sans vraiment suivre la ligne progressiste promise. Au tot,l il aura bien peu réformé une société sans doute encore plus éclatée qu’auparavant menacée tout autant sur le plan économique que sociétal. Bien peu d’experts seraient capables d’expliquer ce qu’est exactement le macronisme. Sinon une espèce d’d'auberge espagnole idéologique d’inspiration fortement libérale avec un zeste de progressisme et autant d’étatisme de nature monarchique.

Le chef de l’État se sera surtout caractérisé par un manque de cohérence et de maturité. À vrai dire ce n’est pas vraiment une surprise car l’intéressé n’avait aucune expérience politique avant d’accéder aux plus hautes fonctions. C’est un peu par hasard–hasard soutenu par des groupes financiers–que Macron est devenu président.

Comme d’autres, il s’est laissé prendre au piège du pouvoir et a eu tendance à confondre démocratie et monarchie. En plus avec une fâcheuse tendance à faire côtoyer les contradictions avec son fameux « en même temps ».

Au total le bilan politique sera bien maigre et les vœux de 2021 auront beaucoup de mal à convaincre surtout à la veille d’une élection.

La Chine écrase les derniers opposants à Hong Kong

La Chine écrase les derniers opposants à Hong Kong

Le dernier site médiatique d’opposition démocratique Stand News a été fermé par les autorités et les journalistes arrêtés. Le dernier acte des autorités chinoises pour tuer toute forme de contestation.

. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a en effet exhorté mercredi 29 décembre les autorités chinoises et hongkongaises à relâcher immédiatement les employés de ce média pro-démocratie, arrêtés pour « conspiration en vue de publier du matériel séditieux » après un raid de la police ayant mené à la cessation d’activité du site d’information.

« Nous appelons les autorités de la RPC et celles de Hong Kong à arrêter de cibler les médias libres et indépendants et à libérer immédiatement les journalistes et responsables qui ont été injustement arrêtés et inculpés », a déclaré Antony Blinken dans un communiqué, en désignant la Chine par son nom officiel de République populaire de Chine (RPC). « En réduisant au silence un média indépendant, la RPC et les autorités locales sapent la crédibilité et la viabilité de Hong Kong », a-t-il ajouté.

De son côté, la cheffe de l’exécutif hongkongais Carrie Lam a déclaré jeudi que le raid de la police dans les bureaux de Stand News et l’arrestation de sept personnes liées au site d’information ne représentaient pas une atteinte aux médias mais visaient des activités séditieuses. « Ces actes n’ont rien à voir avec une soi-disant suppression de la liberté de la presse », a-t-elle affirmé lors d’une conférence de presse.

Stand News était le dernier grand média pro-démocratie de Hong Kong depuis la fermeture en juin dernier du tabloïd Apple Daily contrôlé par l’homme d’affaires Jimmy Lai, qui est en prison.

 

Sauver les derniers espaces sauvages

Sauver les derniers espaces sauvages

 

La sanctuarisation des derniers espaces sauvages est un enjeu majeur, plaide le géographe Rémy Knafou dans une tribune au « Monde » (extrait).

 

 

Tribune.

 

 Du fait de la pandémie, les destinations lointaines sont actuellement hors d’atteinte de nouvelles formes de tourisme qui ont pour objectif explicite d’achever la conquête de la totalité de la planète, sous le couvert d’un discours marketing qui entend « donner un sens au voyage »« reconnecter nos passagers avec la nature »« faire rayonner un site remarquable tout en le préservant »« accéder aux endroits les plus secrets », etc.

Lorsque les frontières rouvriront, que les flux reprendront, que nous pourrons à nouveau fréquenter des ailleurs proches ou lointains, il sera important de replacer nos pratiques touristiques dans le contexte d’une planète très peuplée, de plus en plus intensément mise en valeur, rendue plus petite par le système de transports, soumise à un inexorable réchauffement climatique sur lequel le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dresse un constat encore plus alarmant.

 

Les lieux touristiques d’ores et déjà à notre disposition offrent une extrême diversité, dans tous les milieux, proches ou lointains : ayons la sagesse de nous en contenter. Il apparaît totalement déraisonnable de vouloir intégrer à nos circuits touristiques les derniers espaces inhabités de la planète, sous prétexte que la diffusion des idées écologistes favorise un intérêt croissant pour la nature.

Ce « tourisme de la dernière chance » – aller voir la banquise qui fond, les ours polaires qui perdent leur habitat, etc. –, qui exploite sans vergogne les alertes sur le changement climatique, s’apparente au baiser de la mort.

Les exemples d’incursions vers ces espaces encore sauvages se multiplient dans les mers froides ou tropicales. Jusqu’en 2019, le tourisme dans l’Antarctique était en plein développement − le guide Lonely Planet consacré à ce continent en est à sa septième édition ! −, les croisières dites d’exploration et/ou d’expédition se multiplient aussi dans l’océan Arctique, profitant du recul estival de la banquise.

En 2018, une compagnie de navigation spécialisée dans les croisières haut de gamme, dites « d’exploration », entreprit un lobbying en Nouvelle-Calédonie pour débarquer des touristes amateurs d’oiseaux sur l’atoll des Chesterfield, en mer de Corail. Cet atoll isolé, inhabité, n’est actuellement fréquenté que par des braconniers venus du Vietnam, des pêcheurs à la longue ligne et quelques touristes pouvant se payer des parties de pêche au gros. Selon Philippe Borsa, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement, il s’agit de « l’un des derniers récifs et îlots à tortues marines et oiseaux marins à peu près préservés de l’océan tropical ».

Poutine: un des derniers dinosaures, dictateur, mafieux et criminel

Poutine:  un des derniers dinosaures, dictateur, mafieux et criminel

Alors que L’économie russe traverse une très grave crise, on découvre que Poutine depuis une quinzaine d’années se fait construire un immense palais personnel–type Versailles- d’un coût de l’ordre de 100 milliards.La dimension mafieuse le dispute à l’autoritarisme et à la criminalité ( Mise en prison, atteinte aux libertés et plus brutalement empoisonnement des opposants. ( On se souvient que Sarkozy lui-même qui n’est pas un enfant de chœur n’en avait  pas mener bien large devant les menaces directes de Poutine).

Annoncée à la surprise générale en janvier, menée tambour battant et rapidement adoptée par le Parlement, la réforme constitutionnelle voulue par Vladimir Poutine, au pouvoir depuis 20 ans, a été validée avec près de 78% des suffrages par un scrutin organisé du 25 juin au 1er juillet. L’opposition a dénoncé un « énorme mensonge ». Un des points clefs du texte, rajouté en mars alors qu’il n’avait jamais été évoqué, est la remise à zéro des compteurs présidentiels. En 2024, date de la fin de l’actuel mandat, Vladimir Poutine pourra donc à nouveau être candidat à deux sextennats qui le feraient théoriquement rester au Kremlin jusqu’en 2036, année de ses 84 ans.

La crise économique de 2015 marque un coup d’arrêt dans la progression du niveau de vie des russes. Et depuis la Russie s’enfonce dans la dépression.  La forte inflation et les difficultés économiques globales ont fait plonger sur l’année le pouvoir d’achat de 10 % sur un an. Ainsi, à la fin de 2015, un sondage cité dans le Financial Times du 31 décembre que 39 % des ménages russes ont des difficultés pour s’acheter en même temps des vêtements et de la nourriture.

Entre juillet et septembre 2020, le Produit intérieur brut a en effet diminué de façon bien moins importante que lors du deuxième trimestre, marqué par une dégringolade de 8,5% du PIB sur un an. L’estimation de Rosstat du troisième trimestre apparaît légèrement meilleure que celle du ministère de l’Économie, qui avait tablé sur une chute de 3,8% lors de cette période.

Fin octobre, la Banque de Russie a elle revu légèrement à la hausse ses prévisions d’évolution du PIB russe en 2020, estimée désormais à -4,5% annuel (contre une fourchette de -4,50 à -5,50% auparavant). Ces chutes au deuxième et troisième trimestres sont néanmoins brusques par rapport à la croissance du premier (+1,6%).

En 2019, l’économie s’était accélérée en fin d’année après un premier semestre morose, enregistrant une croissance atone de 1,3% pour l’année. L’année 2020 devait être celle de la reprise, le Kremlin ayant lancé des «projets nationaux» — des investissements d’envergure pour raviver l’économie. Mais la crise pétrolière qui a commencé en mars, puis le choc provoqué par l’épidémie de coronavirus ont douché ces espoirs. La Russie a en effet mis en place des mesures de confinement sévères dès fin mars, le mois d’avril ayant été complètement chômé, ainsi que le début du mois de mai.

 

Selon les statistiques officielles (contestées par d’autres sources), le taux de pauvreté s’élève à 14,3 % en 2019, un chiffre en augmentation par rapport à l’année précédente. Les études sociologiques indiquent que 12 % des citoyens russes n’ont pas les moyens de se payer une alimentation suffisante et que 25 % consacrent tous leurs revenus à ce poste de dépense, sans donc pouvoir s’acheter d’habits. Selon l’institut gouvernemental Rosstat, 35 % des foyers ne peuvent acheter à chaque membre de la famille une paire de chaussures par saison, 25 % ne peuvent pas recevoir d’invités faute de moyens, et 11 % ne peuvent acheter des médicaments vitaux. Selon l’institut indépendant Levada, les deux tiers des familles n’auraient aucune épargne, et 44 % d’entre elles auraient des dettes.

Année

Salaire moyen mensuel ($)18

Année

Salaire moyen mensuel ($)19

Année

Salaire moyen mensuel ($)20

1990

2000

+82.33

2010

+711

1991

2001

+115

2011

+797

1992

-23.96

2002

+139

2012

+802

1993

+140.67

2003

+179

2013

+931

1994

-66.85

2004

+234

2014

-847

1995

+130.38

2005

+297

2015

-558

1996

+181.38

2006

+404

2016

+600

1997

-176.58

2007

+529

1998

-80.22

2008

+658

1999

-73.69

2009

+691

En 2020, le salaire médian russe s’élève à 34 000 roubles soit 480€

La fondation de l’opposant Navalny , interpellé dimanche à Moscou, dénonce le luxe et les financements de cette extraordinaire propriété de 17.700 m², qui abrite entre autres un héliport, une patinoire pour le hockey, un casino et une aquadiscothèque.

Avant de quitter Berlin, dimanche, et d’être aussitôt interpellé à son arrivée à l’aéroport Cheremetyevo de Moscou, Alexeï Navalny avait réservé à Vladimir Poutine une petite surprise : une vidéo choc de près de deux heures dans laquelle l’opposant s’en prend aux ultimes tabous en Russie, la fortune du maître du Kremlin et les liens avec sa famille.

 

La vidéo mise en ligne mardi, alors que Navalny achevait sa première journée de détention à la prison moscovite de Matrosskaya Tichina (« Le silence du matelot »), a été visionnée par au moins 50 millions de personnes aujourd’hui essentiellement d’ailleurs des Russes.. La vaste enquête menée par l’équipe de Navalny – rassemblée au sein de sa Fondation contre la corruption (FBK)- tourne autour du « palais de Poutine », un véritable « château de Versailles » de 17 700 mètres carrés édifié près de Gelendjik, dans la région de Krasnodar, sur la côte de la Mer noire.

Ce projet pharaonique, entamé il y a quinze ans et pas encore achevé, aurait coûté 100 milliards .

Les derniers jours pitoyables de Trump

Les derniers jours pitoyables de Trump

Après l’incroyable appel à l’insurrection de Trump, une procédure de destitution a été engagée à la chambre des représentants les démocrates sont majoritaires. Restera à en persuader les sénateurs. Progressivement cependant, les responsables politiques républicains comme les autres lâchent Trump. Après l’installation de Biden, Trump devrait se trouver de plus en plus isolé y compris au sein des responsables républicains. Son vice président ne l’a pas suivi au Capitole pour réclamer l’annulation pure et simple de l’élection présidentielle. Ses proches collaborateurs partent les uns après les autres. L’absence de Trump  l’heure de la cérémonie d’intronisation de Biden sera sans doute la dernière erreur politique majeure

L’avenir pour lui devrait être une succession de procès et d’actions judiciaires tant concernant son mandat de président que concernant ses affaires personnelles.

Reuters s’est entretenu avec plus d’une douzaine de responsables de l’administration Trump avec une fenêtre sur l’acte de clôture de sa présidence. Ils ont décrit un cercle de plus en plus restreint d’aides fidèles qui luttent pour contenir un président de plus en plus agité, en colère et isolé – un président apparemment toujours accroché à des allégations non fondées de fraude électorale – et pour faire fonctionner la Maison Blanche jusqu’à ce que Biden prenne le pouvoir.

«Tout le monde a le sentiment de faire de son mieux pour tenir le tout ensemble jusqu’à ce que Biden prenne le relais», a déclaré un conseiller de Trump à Reuters sous couvert d’anonymat.

La plus grande question est de savoir s’il accordera une grâce sans précédent à lui-même, en plus des membres de sa famille, avant de quitter ses fonctions.

Bien que Trump n’ait pas annoncé publiquement son intention de prendre une mesure qui, selon certains analystes juridiques, pourrait être illégale, un responsable de la Maison Blanche a déclaré à Reuters: « Je m’y attendais. »

Les chances que Trump fasse une décision aussi litigieuse se sont peut-être multipliées en raison du tollé suscité par son discours du 6 janvier dans lequel il exhortait à plusieurs reprises ses partisans à «se battre» pour lui. Certains juristes affirment que cela pourrait l’ouvrir à des poursuites judiciaires ou même à des accusations criminelles.

Mais personne dans l’orbite de Trump ne pourrait le convaincre de reconnaître explicitement sa défaite et d’utiliser ses dernières semaines au pouvoir pour organiser des événements afin de vanter les réalisations dont lui et ses collaborateurs sont fiers.

Son avenir politique pourrait maintenant être menacé en raison des violences au Capitole. S’il est reconnu coupable par le Sénat lors d’un procès qui aurait lieu après avoir quitté la Maison Blanche, Trump pourrait être à nouveau interdit d’exercer une fonction fédérale.

Les responsables actuels et anciens de la Maison Blanche se disent consternés par la façon dont Trump a traité Pence, qui a été un lieutenant régulier et loyal. Ils ont été piqués par les critiques du président et par la fausse insistance pour que le vice-président puisse intervenir pour renverser les résultats du collège électoral.

Le conseiller adjoint à la sécurité nationale Matt Pottinger, l’un des principaux collaborateurs de la politique chinoise de Trump, a rapidement démissionné de ce que deux sources ont déclaré être un acte de protestation contre la réponse du président aux émeutes.

Les décisions sur une dernière série de grâces présidentielles devraient occuper une grande partie des quelques jours restants de Trump au pouvoir. Il a suscité la controverse ces dernières semaines en graciant des alliés condamnés dans l’enquête sur l’ingérence russe dans les élections de 2016, des entrepreneurs de sécurité reconnus coupables du meurtre de civils irakiens et le père de Kushner, Charles, un promoteur immobilier condamné à deux ans de prison après avoir plaidé coupable dans 2004 à l’évasion fiscale et à d’autres crimes.

Trump et sa famille ont leur propre risque juridique, y compris des enquêtes à New York sur des transactions fiscales et commerciales.

Un responsable de la Maison Blanche, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a suggéré que l’acte final de Trump en tant que président pourrait être un pardon préventif pour les membres de la famille et pour lui-même juste avant l’assermentation de Biden. Les pardons présidentiels s’appliquent uniquement aux crimes fédéraux, et non aux violations de la loi de l’État.

Un auto-pardon serait un usage extraordinaire du pouvoir jamais tenté auparavant par un président américain, et les avocats constitutionnels disent qu’il n’y a pas de réponse définitive sur la question de savoir si cela peut être fait légalement.

Enseignement–Niveau des élèves : les Français derniers en Europe

Enseignement–Niveau des élèves : les Français derniers en Europe

Une nouvelle confirmation de la situation catastrophique du niveau des élèves en France. Une étude publiée mardi par l’Association internationale pour l’évaluation de la réussite éducative (IAE), un organisme scientifique basé aux Etats-Unis, montre que les élèves français en classe de CM1 et quatrième sont, en maths et en sciences, parmi les moins bons de l’Union européenne. Un constat auquel a réagi l’économiste Christian Saint-Etienne au micro d’Europe 1.  »C’est une déception majeure puisque les mathématiques ont été un point d’excellence de l’enseignement français depuis le début de l’enseignement primaire dans les années 1870. C’est un recul historique », souligne le spécialiste.

 

Dans le détail, cette étude TIMSS montre en effet que les élèves de CM1 affichent un score de 485 points en mathématiques et 488 en sciences, en deçà de la moyenne internationale (529 et 526 respectivement) et de la moyenne européenne (527 en maths, 522 en sciences). En quatrième, en maths, la France est aussi en retrait avec un score de 483 points, soit sous la moyenne internationale (511), et se trouve en dernière position au niveau de l’Union européenne. En sciences, avec un score de 489 points, l’Hexagone se situe aussi sous la moyenne internationale (515).

Niveau des élèves : les Français derniers en Europe

Niveau des élèves : les Français derniers en Europe

Une nouvelle confirmation de la situation catastrophique du niveau des élèves en France. Une étude publiée mardi par l’Association internationale pour l’évaluation de la réussite éducative (IAE), un organisme scientifique basé aux Etats-Unis, montre que les élèves français en classe de CM1 et quatrième sont, en maths et en sciences, parmi les moins bons de l’Union européenne. Un constat auquel a réagi l’économiste Christian Saint-Etienne au micro d’Europe 1.  »C’est une déception majeure puisque les mathématiques ont été un point d’excellence de l’enseignement français depuis le début de l’enseignement primaire dans les années 1870. C’est un recul historique », souligne le spécialiste.

 

Dans le détail, cette étude TIMSS montre en effet que les élèves de CM1 affichent un score de 485 points en mathématiques et 488 en sciences, en deçà de la moyenne internationale (529 et 526 respectivement) et de la moyenne européenne (527 en maths, 522 en sciences). En quatrième, en maths, la France est aussi en retrait avec un score de 483 points, soit sous la moyenne internationale (511), et se trouve en dernière position au niveau de l’Union européenne. En sciences, avec un score de 489 points, l’Hexagone se situe aussi sous la moyenne internationale (515).

Russie : la méthode Poutine pour éliminer l’un des derniers opposants

Russie : la méthode Poutine pour éliminer l’un des derniers opposants

 

 

 

Les opposants au régime de la dictature de Poutine peu nombreux et finalement assez inoffensifs. On pourrait même dire que d’une certaine manière ils sont la caution démocratique d’un régime de dictature. Pour autant, les uns après les autres ils sont liquidés et ou expédiés à l’étranger. C’est encore le cas de l’opposant Alexeï Navalny sans doute empoisonné par le KGB.

Du coup, la France se dit prête à accueillir l’opposant russe Alexeï Navalny sur son territoire, en vue de soins nécessités par son possible empoisonnement, écrit jeudi Le Monde, citant une source à l’Elysée.

“Les premières démarches en ce sens ont été entreprises en début d’après-midi jeudi, par l’intermédiaire de l’ambassade de France à Moscou”, ajoute le quotidien sur son site internet.

Alexeï Navalny a été hospitalisé jeudi à Omsk, en Sibérie, et placé en soins intensifs et sous assistance respiratoire après avoir été victime d’un empoisonnement qui l’a plongé dans le coma, a déclaré sa porte-parole.

Politique : Derniers jours de campagne municipales et derniers jours de LREM ?

  • Politique : Derniers jours de campagne municipales  et derniers jours de LREM ?
  • La claque  est énorme pour la république en marche qui n’aura pas réussi à récupérer une seule municipalité d’importance : à peine quelque centaines dans des petites localités sur 35 000. La preuve que la république en marche n’a jamais existé en tant que parti local mais est demeuré un club de supporters et de courtisans de Macron sans ancrage local.
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  • La question qui se pose maintenant est de savoir quel peut être l’avenir d’un mouvement comme la république en marche qui sur le terrain demeure virtuelle. L’avenir politique est sans doute assez clair à savoir que la république en marche risque de s’effacer de plus en plus pour se fondre dans une espèce d’alliance où Macron représentera les intérêts non seulement de la république en marche mais aussi des républicains. Reste à voir si les républicains seront d’accord pour se rallier à cette candidature dont ils fournissent en fait les troupes. Pour l’instant, aucune personnalité ne s’impose vraiment les républicains( Bertrand, Baroin etc.) mais avec le temps des vocations pourrait naître à commencr peut-être par Édouard Philippe dont Macon aura du mal à se défaire.
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Si,Édouard Philippe est écarté il risque de prendre des libertés vis-à-vis de Macron et de cultiver sa plus grande popularité que celle du chef de l’État. Inversement Macron  le garde et si les sondages se confirment progressivement Édouard Philippe pourrait bien prendre régulièrement la popularité que perd le chef de l’État et donc en même temps sa crédibilité comme futur candidat en 2022.

Dernier jour de campagne municipales et derniers jours de LREM ?

  • Dernier jour de campagne municipales  et derniers jours de LREM ?
  • La claque  est énorme pour la république en marche qui n’aura pas réussi à récupérer une seule municipalité d’importance : à peine quelque centaines dans des petites localités sur 35 000. La preuve que la république en marche n’a jamais existé en tant que parti local mais est demeuré un club de supporters et de courtisans de Macron sans ancrage local.
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  • La question qui se pose maintenant est de savoir quel peut être l’avenir d’un mouvement comme la république en marche qui sur le terrain demeure virtuelle. L’avenir politique est sans doute assez clair à savoir que la république en marche risque de s’effacer de plus en plus pour se fondre dans une espèce d’alliance où Macron représentera les intérêts non seulement de la république en marche mais aussi des républicains. Reste à voir si les républicains seront d’accord pour se rallier à cette candidature dont ils fournissent en fait les troupes. Pour l’instant, aucune personnalité ne s’impose vraiment les républicains( Bertrand, Baroin etc.) mais avec le temps des vocations pourrait naître à commencr peut-être par Édouard Philippe dont Macon aura du mal à se défaire.
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Si,Édouard Philippe est écarté il risque de prendre des libertés vis-à-vis de Macron et de cultiver sa plus grande popularité que celle du chef de l’État. Inversement Macron  le garde et si les sondages se confirment progressivement Édouard Philippe pourrait bien prendre régulièrement la popularité que perd le chef de l’État et donc en même temps sa crédibilité comme futur candidat en 2022.

« Gilets jaunes »: encore quelques centaines, les derniers indiens irresponsables

  »Gilets jaunes »: encore quelques centaines,  les derniers indiens irresponsables

Il est évident que le mouvement des gilets jaunes, (comme d’ailleurs le mouvement syndical en cours concernant les retraites), a été tué par les responsables eux-mêmes. Leur radicalité et leur stratégie suicidaire ont progressivement épuisé même les plus mobilisés. La répétition des mouvements de protestation a usé sans parler des contradictions dans les objectifs. Un peu la même chose pour  la conduite de l’action syndicale contre la réforme des retraites.

La répétition des grèves et des manifestations de moins en moins suivies  témoignent de l’incapacité totale de certaines organisations et de certains leaders à intégrer le fait qu’un mouvement social ne peut aboutir sans participation majoritaire. À moins évidemment, comme pour les gilets jaunes, de n’avoir pas pour objectif d’aboutir à un compromis mais de poursuivre des objectifs politiques pour renverser le pouvoir en place. Ce qui n’est pas le rôle des  organisations syndicales ou de mouvements sociaux comme les gilets jaunes qui progressivement sont passés précisément du domaine social au terrain politique très glissant avec notamment comme sortie du chapeau ce fameux référendum d’initiative populaire comme si le référendum constituait  le Graal de la démocratie  quand évidemment les réponses aux problématiques complexes contemporaines imposent des réponses plus élaborées et plus équilibrées qu’un oui ou un non .

Progressivement avec quelques mouvements de yo-yo on est ainsi passé d’une participation de 300 000 manifestants le 17 novembre 2018 à quelques centaines début 2019. Un véritable fiasco résultat de la gestion d’un mouvement . La protestation populaire défilée zone méritée mieux que cette conduite des luttes suicidaires. Quelques 400 manifestants – selon une source policière – ont donc quitté la gare Montparnasse, dans le 14e arrondissement de la capitale, pour rejoindre Bercy en passant par Denfert Rochereau dans le cadre de cette manifestation qui avait été déclarée.

“On devait venir et marquer le coup pour dire à Macron que nous sommes toujours là et que nous n’accepterons pas sa réforme des retraites”, a dit un retraité présent dans le cortège.

En milieu d’après-midi, la police a fait usage de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes et a annoncé avoir procédé à l’interpellation de 34 “auteurs des troubles constatés le long du cortège”.

 

Gilets jaunes: les derniers feux d’un mouvement irresponsable

Gilets jaunes: les derniers feux d’un mouvement irresponsable

 

Ce samedi donnera sans doute lieu à l’une des dernières commémorations d’un mouvement de plus en plus irresponsable.  Il y ira forcément une participation un peu plus importante que précédemment puisque des dernières semaines, il ne restait plus que quelque centaines de grognards. Aujourd’hui vont se mêler aux manifestations des casseurs qui vont finir de discréditer totalement le gilets jaunes ( on se demande pourquoi il y aura trois défilés alors qu’un seul aura du mal à remplir les rues).  En dépit de l’écroulement de la participation, les gilets jaunes vont continuer  d’épuiser les quelques forces qui leur restent. Cette gestion du mouvement est assez pathétique puisqu’on est passé d’une participation de plusieurs centaines de milliers de manifestants à quelques milliers;  au point qu’il n’y a même pas une ligne dans la plupart des médias pour rendre compte de manifestations de plus en plus anecdotiques ces derniers mois . En cause, évidemment l’incapacité totale à structurer le mouvement par des leaders gauchistes et populistes complètement irresponsables. Une évolution bien connue dans les mouvements sociaux traditionnels. Plus la participation diminue et plus les mots d’ordre gauchiste durcissent  l’action jusqu’à l’épuisement total. On voudrait discréditer l’action qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Il est à craindre cependant que les leaders gauchistes s’enferment un peu plus chaque samedi dans leur entêtement mortifère et le mouvement des gilets jaunes finira  avec quelques dizaines  de protestataires. D’une certaine manière,  l’étiolement de la participation rend service pouvoir qui peut d’autant mieux critiquer un mouvement qui au départ avait un certain  un sens mais qui de dérive en dérive a perdu toute notion d’objectif et de stratégie. Pour parler clair, on est passé de la contestation sociale à la protestation politique sans la moindre perspective d’aboutir. L’objectif annoncé des «gilets jaunes»: obtenir «un automne  noir» traduit bien le ridicule et l’inconséquence des leaders gauchistes et populistes.

Mais ce mouvement imprévisible, qui a bien longtemps pris de court le pouvoir et qui a surpris par son ampleur, reste sous étroite surveillance. Même si on n’est pas aujourd’hui sur des niveaux de mobilisation importants, ces rassemblements peuvent être l’occasion de voir s’agréger les mouvances radicales d’ultragauche, lesquelles souhaitent que tout bascule dans la violence.

 

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