Archive pour le Tag 'dernier'

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Loi travail : Jean-Claude Mailly, le dernier des Mohicans

Loi travail : Jean-Claude Mailly, le dernier des Mohicans

Jean-Claude Bailly le responsable de Force ouvrière ne désarme pas, il promet encore des mouvements cet été pour protester contre la loi. Pourtant la mobilisation ne ressemble plus à grand-chose et la participation aux manifestations devient plus que symbolique. Il faut dire que la stratégie syndicale qui a consisté à multiplier manifs et blocages a épuisé  les velléités des contestataires. D’une certaine façon les syndicats protestataires se sont engagés dans une impasse totale et en même temps ont  porté un nouveau discrédit au syndicalisme qui n’avait pas besoin de cela. L’outrance et la radicalité caractérise la posture de Jean-Claude Bailly écrasé entre la CGT et la CFDT. Jean-Claude Bailly doit en rajouter en permanence pour tenter d’exister quitte à utiliser l’insulte quand il parle par exemple de l’alliance entre Gattaz et Laurent Berger, le leader de la CFDT. Dès la nomination de ce dernier Jean-Claude Bailly n’avait pas hésité à déclarer que Laurent Berger devrait s’adapter à lui ! Il n’y a pourtant pas photo en matière de représentativité entre les deux organisations puisque la CFDT est pratiquement à la hauteur de la CGT avec 26 % et Force ouvrière ne recueille que 16 %. Certes on peut comprendre que Force ouvrière adopte une stratégie d’opposition quasi systématique vis-à-vis du gouvernement, cette posture si elle n’est pas pertinente est cependant respectable d’un point de vue démocratique. Pour autant l’insulte récurrente vis-à-vis de Laurent Berger n’est pas tolérable pas plus qu’elle ne l’était vis-à-vis de l’ancien responsable, Chérèque.  De toute évidence, les lignes des deux organisations s’opposent sur de nombreux points ; la CFDT s’inscrit résolument et en toute responsabilité dans une perspective réformiste tandis que Force ouvrière a choisi une stratégie à anarcho gauchiste. Mais cette différence ne justifie nullement l’utilisation permanente de l’invective, l’insulte de renforce jamais la pertinence d’un discours.  Une dernière manifestation est prévue mardi, jour du début de l’examen du texte en séance publique à l’Assemblée nationale. Le numéro un de FO n’y défilera pas. «Je ne me désolidarise pas de la manifestation, j’avais un débat prévu à Strasbourg, a-t-il précisé. FO appelle bien à manifester demain». Et de promettre pour cet été des actions surprises, des péages gratuits, des rassemblements… Puis dès la rentrée, le retour des manifestations. Cette hypothèse paraît toutefois assez peu crédible compte tenu de la forte baisse de la mobilisation des derniers cortèges.

(Avec Reuters)

Traité transatlantique Europe États-Unis : le dernier coup tordu ?

Traité transatlantique Europe États-Unis : le dernier coup tordu ?

Alors que l’Europe est déjà dans une crise de régulation sans précédent le futur traité transatlantique risque de faire tout exploser en permettant de s’affranchir des normes européennes en matière économique, sociale, environnementale et de santé. Ce serait notamment la fin d’une agriculture déjà agonisante. Les États-Unis souhaitent accélérer la négociation pour qu’elle puisse aboutir d’ici la fin de l’année. Depuis des mois dans le plus grand secret, on négocie  entre seulement la commission européenne et les États-Unis ;  pour schématiser l’enjeu tourne autour de l’uniformisation des normes, ce qui permettra par exemple  d’autoriser le  poulet à l’eau de Javel américain. En outre et surtout on pourra donc alléger l’arsenal législatif actuel des trois quarts enfin si les États-Unis prônent le plus grand libéralisme pour accéder au marché européen par contre,  ils entendent toujours se protéger  dans un certain nombre de secteurs. Le traité en l’état va constituer une remise en cause de la souveraineté des Etats et de l’Europe dans de nombreux domaines : économiques, sociaux et environnementaux. Les  Etats ne pourront plus contester les litiges qui seront réglés par des tribunaux arbitraux  supra nationaux. La possibilité laissée à une entreprise de poursuivre un gouvernement dont les lois seraient jugées par elle trop contraignantes a suscité de nombreuses critiques en Europe. La Commission européenne, qui conduit les négociations au nom des 28 États membres de l’UE, propose de créer, à la place du système d’arbitrage privé, une cour de justice spéciale qui comprendrait des juges hautement qualifiés. Les négociateurs américains vont prendre le temps d’étudier la proposition de la Commission européenne, a-t-il précisé, laissant entendre qu’elle ne devrait pas constituer un obstacle à la volonté commune de conclure. En négociation depuis 2013, l’accord commercial États-Unis-Europe serait, s’il voit le jour, le plus vaste au monde. Mais il reste un certain nombre de différends à trancher, notamment sur le partage de données par les géants américains de l’internet. Les Européens redoutent aussi le détricotage de réglementations existantes par exemple sur les cultures OGM.  Mais comme cet accord se négocie seulement de manière assez secrète entre la commission économique et les États-Unis les conséquences néfastes pourraient bien n’être mesurées qu’après la signature.

 

Sarkozy : son « dernier » livre

Sarkozy : son « dernier » livre

Sarkozy a certainement raison de prendre des précautions oratoires pour indiquer que son livre «. La France pour la vie » ne saurait constituer une déclaration de candidature. Une manière pour lui de conserver une porte de sortie s’il devait, comme c’est probable, ne pas se présenter  à l’élection présidentielle de 2017.  de ce point de vue le livre de l’ancien président de la république n’apporte rien de nouveau sur sa personnalité ou son ambition. Une ambition surtout marquée par un esprit de revanche. Un mea culpa très faux-cul qui en fait reporte la responsabilité sur d’autres. Exemple quand il considère qu’il aurait dû aller plus loin dans les réformes mais qu’il  n’en a été empêché par Fillon son premier ministre.  Sarkozy aurait été freiné dans ses velléités réformatrices  par « les silences de Fillon » : François Fillon, qui affirme a contrario dans son livre « Faire » avoir été bridé dans ses ambitions réformatrices par Nicolas Sarkozy, apparaît comme l’un des inspirateurs de cette retenue aujourd’hui regrettée parmi quelques erreurs confessées. « J’ai trop souvent pris les silences de François Fillon comme autant d’acquiescements ( à l’immobilisme NDLR°. « , écrit l’ancien président. Dans la campagne qui s’ouvre pour la primaire, Nicolas Sarkozy se pose comme le garant de la « profondeur et la force du débat d’idées ». « Je veux que la droite et le centre aillent jusqu’au bout de leurs nécessaires refondations idéologiques ». Autant de phrases très creuses déjà entendues en 2007, en 2012 maintenant en 2016. Et toujours cette promesse qu’il va changer : « On ne me reprendra pas à faire des compromis de circonstance avec mes convictions. Beaucoup pensent que j’ai perdu en 2012 parce que ‘j’en avais trop fait’; moi je pense à l’inverse que j’aurais dû faire davantage ». Or l’opinion publique ne croit pas à ce changement un très récent sondage montre que 75 % des électeurs estiment que Sarkozy n’a pas changé et qu’il ne peut pas changer. Du coup c’est vraisemblablement son dernier livre comme politique actif. L’homme à l’ego surdimensionné ne supportera pas une seconde défaite ni aux primaires, ni aux présidentielles. Il est assez probable qu’il retirera sa candidature pour la présidentielle suite à la pression des sondages.

Dernier avertissement avant 2017 ? Non, coup de pied au cul

Dernier avertissement avant 2017 ? Non, coup de pied au cul

Aux dires de nombreux responsables la progression du FN en voix constituerait un avertissement ; une sémantique bien trop douce pour qualifier ce qui constitue un coup de pied au cul  pour les parties classiques. Marine Le Pen est battue par le candidat de la droite Xavier Bertrand mais la présidente du FN progresse toutefois d’un point par rapport au premier tour avec quelque 42% des suffrages. « L’Histoire retiendra que c’est ici que nous avons stoppé la progression du FN », a dit Xavier Bertrand. En Provence-Alpes-Côte-D’azur, la nièce de la présidente du FN, Marion Maréchal-Le Pen, est défaite par le sarkozyste Christian Estrosi, qui a dit avoir lavé « l’affront national ». Deux déclarations qui montrent que ces responsables n’ont pas pris la mesure de l’enjeu. D’abord la progression du FN n’est nullement stoppée,  elle va continuer de s’alimenter de tous les mécontentements liés à l’échec total de la politique économique et à la montée du chômage sans parler des questions sécuritaires. L’affront national n’est nullement lavé dans la mesure où les résultats électoraux vont grandement porter atteint à l’image du pays. La France va se trouver fragilisée par rapport à ses partenaires en Europe et de tels résultats sont honteux. La France déjà affaiblie au sein de l’Europe du fait de ses piètres résultats économiques et financiers sera regardée par nos partenaires avec encore un peu plus de circonspection. En clair la France pèsera encore moins sur les orientations européennes. Les parties classiques vont-ils tenir compte de ce véritable coup de pied au cul ? Pas sûr, car la gauche comme la droite sont engagés dans un processus de désintégration progressive avec trop de contradictions internes, trop de logiques d’appareil,  trop de logique personnelle. Maintenir par exemple Sarkozy comme leader du front républicain ou Hollande comme candidat du PRS en 2017 ne peut conduire qu’au suicide politique dans les années à venir. Comment comprendre qu’il puisse y avoir un renouvellement politique avec des responsables aussi discrédités et usés politiquement. La France est sans doute le seul pays au monde hormis peut-être certains Etats africains à accepter que des responsables puissent diriger le pays pendant ou être candidats pendant 30 ou 40 ans.

Grèce: nouveau dernier délai dimanche…ou plus tard

Grèce:  nouveau dernier délai dimanche…ou plus tard

 

Bruxelles n’en finit pas de lancer des ultimatums, cette fois c’est dimanche, le dernier carat ! A moins que ce ne soit repoussé aux calendes…grecques ! En vérité le feuilleton risque de durer car il n’est pas question d’envisager un réel plan global. Tout au plus une  aide partielle et provisoire pour gagner du temps (ou plutôt en perdre). Personne n’y comprend plus rien. La Grèce n’aurait pas fait de propositions sérieuses. En fait l’Allemagne et d’autres voudraient virer la Grèce en prenant n’importe quel prétexte. Une Grèce certes pas sans défaut mais qui constitue actuellement la cible idéale pour exacerber tous les nationalismes. Du pain béni pour les politiques démagos «  on ne va quand même pas encore payer pour ces fainéants » ! Cela démontre à l’évidence qu’il n’ya aucune gouvernance au plan européen ; Et dimanche il est possible qu’on recule encore la date de l’ultimatum. A moins qu’Obama siffle la fin de la récréation pour demander à l’Europe de ne plus jouer à l’apprenti sorcier. Car en attendant les bourses plongent  et surtout la remontée des taux d’intérêt vont menacer la fragile croissance mondiale. Réunis mardi en sommet à Bruxelles, les pays membres de la zone euro se sont donnés jusqu’au week-end pour s’accorder sur un plan d’aide susceptible de maintenir au sein de la monnaie unique une Grèce au bord de l’effondrement économique. Isolée diplomatiquement après la victoire du « non » dimanche lors du referendum organisé sur les propositions des créanciers, la Grèce a obtenu un sursis de moins de 48 heures pour présenter un plan de réformes et déposer une demande officielle d’aide au Mécanisme européen de stabilité (MES).   »La dure réalité est qu’il ne nous reste plus que cinq jours pour parvenir à un accord définitif », a prévenu Donald Tusk, le président du Conseil européen, au cours d’une conférence de presse à l’issue du sommet. Alors que de nombreux analystes estimaient que la réunion de mardi constituait la dernière chance pour sortir de l’impasse, cette échéance a de fait été repoussée à une rencontre des ministres des Finances de la zone euro samedi.  La chancelière allemande Angela Merkel a souhaité obtenir dans la semaine suffisamment de propositions de la part d’Athènes pour demander au Bundestag d’approuver l’ouverture de discussions en vue d’un nouveau plan d’aide à long terme. Les 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se réuniront dimanche à condition que le Premier ministre grec Alexis Tsipras soumette d’ici jeudi un plan détaillé, a-t-elle déclaré.  Si ce plan est jugé adéquat et que le gouvernement grec commence à le mettre en œuvre, un prêt à court terme pourra être accordé à la Grèce, a poursuivi la chancelière tout en affirmant « ne pas être exagérément optimiste » quant à une solution. Si elle n’a pas exclu un rééchelonnement de la dette grecque sur le long terme, elle s’est en revanche montrée intransigeante dans son refus d’une décote réclamée par Alexis Tsipras, affirmant que cette option était impossible parce qu’illégale.  (Comme la dette allemande de la seconde guerre mondiale de plusieurs  centaines de milliards à l’égard de la Grèce ?)

Hollande, le dernier monarque républicain décadent ?

Hollande le dernier  monarque décadent ?

 

Hollande y croit, c’est lui le monarque républicain, il est le patron, le chef, le grand ordonnateur. Et il se complait dans la pompe républicaine  avec ses rituels désuets. Bref,  Il est hors sol et hors du temps ; Un seul exemple significatif quand il fait attendre les quelques centaines de journalistes (et je gouvernement tout entier) pendant 10 minutes pour rien avant de commencer sa conférence de presse. Pour bien marquer sa superbe et sa condescendance à l’égard de ses sujets. Ridicule en effet et pathétique de faire aussi attendre les téléspectateurs pendant 10 minutes alors que cette conférence de presse est prévue depuis des mois, que c’est un événement majeur pour lui (mais complètement raté cette fois) et en plus sur place à  l’Elysée. Cette pompe est pathétique. Hollande est hors du temps, hors sol, il se vautre dans les oripeaux du pouvoir et les ors de la république comme un ivrogne dans sa vinasse abandonnant  en même temps toute dignité et même tout respect d’autrui. Hollande risque d’être l’un des derniers monarques républicains décadents. Le système politique est t condamnés à exploser car les Français ne croient plus les bonimenteurs, leurs tours de magie et leur mise en scéne désuète. Et cette manière de s’exprimer, ridicule, emphatique, hautaine même. Bref la culture de l’énarchie( et de ses petits marquis)  qui s  ‘est appropriée le pouvoir partout. Ce ne sera pas nécessairement la révolution mais c’est déjà le dégout, le désintérêt total des Français pour ces politiques déphasés. Pour 2017,  l’abstention risque atteindre un record car il y a désormais deux mondes celui des clercs de système   politique et le peuple des non croyants.

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