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Dernier jour de campagne municipales et derniers jours de LREM ?

  • Dernier jour de campagne municipales  et derniers jours de LREM ?
  • La claque  est énorme pour la république en marche qui n’aura pas réussi à récupérer une seule municipalité d’importance : à peine quelque centaines dans des petites localités sur 35 000. La preuve que la république en marche n’a jamais existé en tant que parti local mais est demeuré un club de supporters et de courtisans de Macron sans ancrage local.
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  • La question qui se pose maintenant est de savoir quel peut être l’avenir d’un mouvement comme la république en marche qui sur le terrain demeure virtuelle. L’avenir politique est sans doute assez clair à savoir que la république en marche risque de s’effacer de plus en plus pour se fondre dans une espèce d’alliance où Macron représentera les intérêts non seulement de la république en marche mais aussi des républicains. Reste à voir si les républicains seront d’accord pour se rallier à cette candidature dont ils fournissent en fait les troupes. Pour l’instant, aucune personnalité ne s’impose vraiment les républicains( Bertrand, Baroin etc.) mais avec le temps des vocations pourrait naître à commencr peut-être par Édouard Philippe dont Macon aura du mal à se défaire.
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Si,Édouard Philippe est écarté il risque de prendre des libertés vis-à-vis de Macron et de cultiver sa plus grande popularité que celle du chef de l’État. Inversement Macron  le garde et si les sondages se confirment progressivement Édouard Philippe pourrait bien prendre régulièrement la popularité que perd le chef de l’État et donc en même temps sa crédibilité comme futur candidat en 2022.

Recyclage de papier : la fermeture du dernier site français

Recyclage de papier : la fermeture du dernier site français

Ce sont les contradictions du jour d’après. Contradictions marquées par ceux qui affirment que rien ne changera tandis que d’autres préconisent un changement radical et brutal. La vérité est sans doute entre les deux car la complexité du processus de production, de distribution et de commercialisation est telle qu’on ne changera pas du jour au lendemain. Parmi ces contradictions la perspective de fermeture du dernier site français de recyclage de papier «Le seul site français de recyclage papier risque, si rien n’est fait d’ici le 15 juin (date limite annoncée par UPM), de fermer purement et simplement», s’alarment les élus dans un courrier daté de lundi, adressé au Premier ministre Édouard Philippe et signé notamment par le maire PS de Rouen Yvon Robert, le député PS Christophe Bouillon, les sénateurs PS Didier Marie et Nelly Tocqueville.

Le groupe finlandais UPM avait annoncé en septembre la mise en vente de son usine de Grand-Couronne (agglomération de Rouen) communément appelée Chapelle Darblay. Selon les syndicats, les salariés vont être licenciés le 15 juillet.

Le site emploie 228 salariés et induit au moins 800 emplois indirects, selon le courrier. «Va-t-on laisser 1.000 familles sur le carreau? Faute de recyclage, va-t-on demain être obligé d’enfouir ou de brûler du papier en France? Est-ce cela, la France d’après?», poursuivent les élus.

Les signataires demandent «que la puissance publique intervienne pour imposer à UPM un délai plus long, empêcher la fermeture et sauver le site en facilitant le rachat».

«Le site pourrait devenir recycleur pour des tiers. Des débouchés pour de nouveaux produits, notamment dans le domaine du carton d’emballage et du conditionnement, sont économiquement attractifs. Un repreneur industriel sérieux s’est manifesté», précisent les élus. «Mais les besoins financiers sont importants -le fonds de roulement est estimé autour de 80 millions d’euros- et la crise sanitaire rend les choses bien plus compliquées», admettent-ils.

Selon des représentants du personnel, le groupe belge VPK Packaging notamment était toujours intéressé par le site, même si il n’a pas déposé d’offres dans les délais impartis par le PSE (le 15 mai) car il n’a pas réussi à s’entendre avec le groupe finlandais et en raison de la crise sanitaire. VPK ne voit toutefois pas de concrétisation possible avant fin 2020, début 2021, d’après la même source.

Ce site «unique en France» qui comptait 400 salariés en 2014, a une puissance de recyclage de l’équivalent du tri de 24 millions d’habitants, sa chaudière biomasse peut chauffer une ville de 20.000 habitants et il comprend une station d’épuration pouvant subvenir aux besoins de 400.000 personnes, selon ces sources.

« L’Afrique, dernier continent de pauvreté » (Banque mondiale)

« L’Afrique, dernier continent de pauvreté »  (Banque mondiale)

Une nouvelle fois, l’Afrique a fait l’objet d’une attention particulière de la part des grands pays. En cause,  le fait que l’Afrique risque d’être encore pour un moment le dernier continent de pauvreté d’après la Banque mondiale. Le G7  a donc mis l’accent notamment sur l’éducation des filles afin de permettre un meilleur accès au savoir et pouvoir. Il  faudra aussi traiter des questions d’investissement,  de la pertinence des choix aussi des questions de corruption. . Pour parler clair, une partie de l’aide finit dans les sables  ou plus exactement dans la poche de certains. La responsabilité en incombe au manque de rigueur dans l’évaluation des projets et surtout dans leur suivi. De ce point de vue,  certaine grande institution de coopération développement sont devenues de telles cathédrales administratives qu’elles rendent la politique de développement relativement opaque et inefficace.  La priorité donnée à la formation des filles est sans doute l’un des leviers majeurs pour la modernisation du continent. Les ministres du Développement et de l’Éducation du G7 ont donc décidé cette semaine à Paris de réorienter l’aide publique au développement. Kristalina Georgieva, la directrice générale de la Banque mondiale, explique au JDD l’importance de cette décision.

 

Kristalina Georgieva, la directrice générale de la Banque mondiale, est notamment mobilisée pour l’éducation des filles en Afrique. (Sipa)

C’est bien la première fois qu’un G7 accorde autant de place aux questions d’éducation et de développement dans les pays en voie de développement. Sous présidence française, la thématique des inégalités et de l’accès au savoir et aux compétences en Afrique a progressé cette année. Mais il faudra attendre le sommet des chefs d’État à Biarritz du 24 au 26 août pour savoir si l’on passe des vœux pieux des ministres à des mesures concrètes. Kristalina Georgieva, la directrice générale de la Banque mondiale, qui a failli devenir cette semaine présidente du Conseil européen, travaille au quotidien sur les questions d’investissements sur le continent africain.

 

Elle encourage les Européens à se mobiliser massivement dans la politique d’aide au développement en Afrique, persuadée que c’est dans l’intérêt général au sens le plus large. « L’Afrique est l’avenir [de l'Europe] et pas seulement parce que nos économies sont liées. Le continent africain est un immense marché », assure-t-elle.

Kristalina Georgieva insiste également sur le lien entre l’éducation des filles en Afrique et la démographie du continent : « Il est vital d’évoquer le rapport étroit qu’il y a entre démographie et émancipation individuelle. »

« L’idée est de tout faire pour que les filles en Afrique aillent à l’école jusqu’au bout et que les femmes soient encouragées par la suite à prendre des responsabilités, ce qui permet de reculer l’âge des mariages », développe-t-elle encore dans nos colonnes.  

« Selon nos estimations, les neuf dixièmes de la pauvreté dans le monde en 2030 seront concentrés sur le seul continent africain, ajoute-t-elle. Ce qui nous impose d’agir. »

Christian Jacob : le dernier président de LR ?

Christian Jacob : le dernier président de LR ?

 

Victime expiatoire ou sauveur, quel sera le destin de Christian Jacob ; Sera-t-il  le messie ou le maitre de cérémonie pour enterrer définitivement ce qui reste de LR ? La  difficulté,  c’est que le nouveau parti de droite existe, c’est LREM ! En tout cas il n’y a pas de quoi sauter au plafond avec cette déclaration. Interview le Figaro–L’intéressé n’est pas un extrémiste mais pas non plus d’un grand charisme  Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée veut sauver le mouvement LR en posant les bases d’un projet «collectif». Son objectif: restaurer «l’ADN» de la droite.

Christian Jacob est député de Seine-et-Marne depuis 1995.

 

Êtes-vous candidat à la présidence des Républicains?

Oui, je suis candidat pour bâtir un projet d’alternance. Depuis sept ans, nous avons perdu deux présidentielles, dont une où nous n’avons pas été présents au deuxième tour. Nous avons également perdu deux législatives et subi un échec des plus cinglants aux élections européennes. Aujourd’hui, nous constatons également un éclatement de notre famille politique. Laurent Wauquiez est parti avec beaucoup de dignité et un véritable sens de l’intérêt général. Je mesure son courage. Il y a une part d’injustice dans tout cela mais la politique n’est parfois pas juste.

Le refus de Bruno Retailleau a-t-il joué dans votre décision?

Ensemble, nous avions acté le fait qu’il serait suicidaire d’être candidat l’un contre l’autre. Ni lui ni moi ne voulions d’affrontement. On s’est d’ailleurs beaucoup parlé. Il n’y a jamais eu de tensions ou de conflits entre nous. On s’entend …

Les chaînes de magasins victimes, dernier exemple C&A

Les chaînes de magasins victimes, dernier exemple C&A

Nombre de chaînes de magasins subissent la concurrence féroce de plates-formes comme Amazon et autres. Déjà plusieurs chaînes engagées des plans de réduction d’effectifs voir de suppression totale de magasins. Les trois principaux marchés de l’e-commerce en Europe sont le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France. En 2016, les ventes dans ces trois pays combinées ont atteint une valeur de 175 milliards de dollars, soit 75% des revenus générés par l’e-commerce dans les 11 pays européens couverts par cette étude.

En Europe, les ventes en ligne ont représenté 232,6 milliards d’euros en 2016 et devraient atteindre 265,7 milliards d’euros en 2017 (+14,2%) et  302,4 milliards en 2018.

Ces dernières années ont été très profitables pour les commerçants en ligne, en Europe. Entre 2015 et 2017 on constate en effet une croissance de 32% des revenus générés en ligne.

Le mobile s’est imposé au cours des dernières années comme un canal à part entière pour chercher des informations mais aussi, de plus en plus, pour l’achat de produits.

Depuis 2013, les ventes sur mobile ont enregistré une hausse de 527%, contre seulement 25% de croissance pour les ventes sur ordinateur.

Aujourd’hui, il y a plus de mobiles que de personne, on compte en moyenne 125 abonnements mobiles en Europe pour 100 personnes. 64% des Européens sont équipés d’un smartphone. Résultat de cette évolution, beaucoup de chaînes traditionnelles de magasins voient leur activité se réduire. Ainsi chez  C&A France, un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) annoncé en fin de semaine par la direction de l’enseigne. « La direction de l’enseigne annonce 14 fermetures de magasins et engage un PSE pour les quelque 120 salariés concernés », a affirmé la fédération commerce de FO dans un communiqué. Selon le syndicat, les magasins de Caen, Clermont-Ferrand et de Saint-Etienne font partie des succursales concernées.

La chaîne néerlandaise a déjà fermé des magasins ces dernières années. Elle en compte 150 en France, selon les données publiées sur son site internet, et 1.575 magasins en Europe. Le secteur de l’habillement est soumis depuis plusieurs mois à rude épreuve et connaît de nombreux plans sociaux et réductions d’effectifs: Pimkie, Vivarte (La Halle, Naf-Naf), Happychic …

Le dernier changement d’heure, pourquoi ?

Le dernier changement d’heure, pourquoi ?

 

Le 31 mars 2019,  il  va falloir se soumettre à nouveau au rituel ridicule de changement d’heure ; Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire. En matière d’énergie, ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure  et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage Opinion Way pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). (59 %) mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

 

Climat : dernier avertissement

Climat : dernier avertissement

D’ici un siècle ou deux, la Terre risque de n’être plus vivable mais d’ici  2050 déjà de profonds bouleversements interviendront d’après le GIEC si la température monte à +1,5°C et plus encore à +2°C. Parmi les risques : Inondation pour les uns, menace sur  la ressource en eau pour les autres , amplification des cyclones, sécheresse, insécurité alimentaire, risques sur la santé publique sans parler des effets combinés du climat, de la chimie et de l’aménagement du territoire qui ont déjà fait disparaître 40 à 50 % des espèces animales et végétales. Le plus inquiétant pour le Giec c’est l’ampleur prise par ses conséquences et leur rythme accéléré. La disparition de ces espèces devrait interroger d’autant que les causes sont connues à savoir :

  • les changements climatiques bien sûr mais aussi

 

        . la destruction des habitats, l’agriculture, l’agrandissement des villes, la production d’énergie…),

  • l’exploitation des espèces (pêche et chasse),
  • la pollution,
  • les espèces invasives,
  • les maladies.

Les espèces d’eau douce sont les plus touchées par le phénomène avec 76 % de disparition entre 1970 et 2010.
L’Amérique Latine est la région la plus vulnérable avec la disparition de 83 % de ses espèces. S’ajoute à ce constat alarmant notre empreinte écologique qui ne cesse d’augmenter. L’homme a besoin de plus d’une planète et demie pour répondre à ses besoins. Depuis 1974, l’homme a déjà consommé toutes les ressources naturelles que peut générer la planète en une année. Une consommation qui a fait grimper  les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par l’homme ont déjà fait grimper la température mondiale de 1°C depuis la Révolution industrielle. « Il est probable » que le réchauffement atteigne 1,5°C entre 2030 et 2052 s’il garde son rythme actuel. « Beaucoup de régions » connaissent un réchauffement plus accéléré encore, comme l’Arctique (deux à trois plus fort qu’ailleurs). Le dernier demi-degré engrangé est déjà associé à une recrudescence de phénomènes météorologiques extrêmes. Les émissions passées et présentes continueront à faire monter les océans, quoi qu’il arrive. À 1,5 °C, l’Arctique connaîtra un été sans banquise par siècle, ce sera un par décennie à +2°C. (pour mémoire, la fonte totale des glaciers et de la calotte glaciaire s’avère de plus en plus probable). Les conséquences sur l’agriculture et la capacité à nourrir la planète seront graves  : ainsi, la baisse de productivité du maïs, du riz ou du blé sera plus limitée à +1,5°C qu’à 2°C, de l’Asie du sud-est à l’Amérique latine, dit encore le rapport, qui décrit aussi des risques accrus pour la ressource en eau, la sécurité alimentaire, la santé. Pour rester à 1,5°C, il faut faire décliner les émissions de CO2 bien avant 2030 et fortement (-45% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 2010), pour ensuite arriver, vers 2050, à une « neutralité carbone »: c’est-à-dire cesser de mettre dans l’atmosphère plus de CO2 que l’on ne peut en retirer. « Neutralité » implique de ne plus garder que les émissions « résiduelles », pour les secteurs ne pouvant s’en passer (aviation par exemple). Ce surplus de CO2 devra être pompé (ce sont des « émissions négatives »). Les autres GES (méthane, HFC, carbone suie…) seront à réduire aussi, bien que moins prioritaires que le CO2 car moins persistants. Quant à la possibilité de dépasser le seuil de +1,5°C, pour faire redescendre le mercure plus tard au cours du siècle, le Giec en souligne les risques – certains irréversibles, comme la perte d’espèces – et les incertitudes sur l’efficacité de l’extraction du CO2 à grande échelle. Selon le rapport, quelque 2.400 milliards de dollars d’investissements annuels seront nécessaires entre 2016 et 2035 pour la transformation des systèmes énergétiques, soit 2,5% du PIB mondial. Un coût qu’il faut mettre en regard avec le coût, bien plus élevé, de l’inaction, soulignent les scientifiques.

Climat : dernier avertissement

Climat : dernier avertissement

D’ici un siècle ou deux, la Terre risque de n’être plus vivable mais d’ici  2050 déjà de profonds bouleversements interviendront d’après le GIEC si la température monte à +1,5°C et plus encore à +2°C. Parmi les risques : Inondation pour les uns, menace sur  la ressource en eau pour les autres , amplification des cyclones, sécheresse, insécurité alimentaire, risques sur la santé publique sans parler des effets combinés du climat, de la chimie et de l’aménagement du territoire qui ont déjà fait disparaître 40 à 50 % des espèces animales et végétales. Le plus inquiétant pour le Giec c’est l’ampleur prise par ses conséquences et leur rythme accéléré. La disparition de ces espèces devrait interroger d’autant que les causes sont connues à savoir :

  • les changements climatiques bien sûr mais aussi

 

. la destruction des habitats, l’agriculture, l’agrandissement des villes, la production d’énergie…),

  • l’exploitation des espèces (pêche et chasse),
  • la pollution,
  • les espèces invasives,
  • les maladies.

Les espèces d’eau douce sont les plus touchées par le phénomène avec 76 % de disparition entre 1970 et 2010.
L’Amérique Latine est la région la plus vulnérable avec la disparition de 83 % de ses espèces. S’ajoute à ce constat alarmant notre empreinte écologique qui ne cesse d’augmenter. L’homme a besoin de plus d’une planète et demie pour répondre à ses besoins. Depuis 1974, l’homme a déjà consommé toutes les ressources naturelles que peut générer la planète en une année. Une consommation qui a fait grimper  les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par l’homme ont déjà fait grimper la température mondiale de 1°C depuis la Révolution industrielle. « Il est probable » que le réchauffement atteigne 1,5°C entre 2030 et 2052 s’il garde son rythme actuel. « Beaucoup de régions » connaissent un réchauffement plus accéléré encore, comme l’Arctique (deux à trois plus fort qu’ailleurs). Le dernier demi-degré engrangé est déjà associé à une recrudescence de phénomènes météorologiques extrêmes. Les émissions passées et présentes continueront à faire monter les océans, quoi qu’il arrive. À 1,5 °C, l’Arctique connaîtra un été sans banquise par siècle, ce sera un par décennie à +2°C. (pour mémoire, la fonte totale des glaciers et de la calotte glaciaire s’avère de plus en plus probable). Les conséquences sur l’agriculture et la capacité à nourrir la planète seront graves  : ainsi, la baisse de productivité du maïs, du riz ou du blé sera plus limitée à +1,5°C qu’à 2°C, de l’Asie du sud-est à l’Amérique latine, dit encore le rapport, qui décrit aussi des risques accrus pour la ressource en eau, la sécurité alimentaire, la santé. Pour rester à 1,5°C, il faut faire décliner les émissions de CO2 bien avant 2030 et fortement (-45% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 2010), pour ensuite arriver, vers 2050, à une « neutralité carbone »: c’est-à-dire cesser de mettre dans l’atmosphère plus de CO2 que l’on ne peut en retirer. « Neutralité » implique de ne plus garder que les émissions « résiduelles », pour les secteurs ne pouvant s’en passer (aviation par exemple). Ce surplus de CO2 devra être pompé (ce sont des « émissions négatives »). Les autres GES (méthane, HFC, carbone suie…) seront à réduire aussi, bien que moins prioritaires que le CO2 car moins persistants. Quant à la possibilité de dépasser le seuil de +1,5°C, pour faire redescendre le mercure plus tard au cours du siècle, le Giec en souligne les risques – certains irréversibles, comme la perte d’espèces – et les incertitudes sur l’efficacité de l’extraction du CO2 à grande échelle. Selon le rapport, quelque 2.400 milliards de dollars d’investissements annuels seront nécessaires entre 2016 et 2035 pour la transformation des systèmes énergétiques, soit 2,5% du PIB mondial. Un coût qu’il faut mettre en regard avec le coût, bien plus élevé, de l’inaction, soulignent les scientifiques.

« Pendez les blancs » : dernier exemple de la pathologie médiatique

« Pendez les blancs » : dernier exemple de la pathologie  médiatique

 

 

La technique de communication est bien au point. Il faut d’abord provoquer le scandale, ensuite grâce au buzz médiatique ré intervenir pour tenter de justifier le premier propos, voire dans bien troisième temps reconnaître l’excès et même dire le contraire. Il faudra évidemment trouver un remède à cette nouvelle pathologie médiatique. On ne peut sans doute interdire de médias les intéressés mais la thérapie passe par une plus grande responsabilisation de tous ceux qui gèrent l’information à commencer par les médias eux-mêmes. Tout ce qui est excessif est évidemment dérisoire mais en l’occurrence c’est aussi putassier car il s’agit au-delà de vendre une image, un livre ou un CD.

Il faut donc créer le scandale pour contraindre tous les médias à reprendre l’information. D’une certaine manière,  il s’agit d’une méthode commerciale : créer le choc pour faire passer un produit. Les politiques eux-mêmes se livrent de temps en temps à ce genre d’exercice et Macron le premier. Les auteurs de ces vulgarités savent qu’on ne retiendra de leurs propos que la petite phrase susceptible de faire scandale qui sera reprise partout et leur donnera l’occasion de surfer pendant des jours sur la vague médiatique. Chez les rappeurs, le procédé est connu par exemple quand il organise des combats savamment préparés. Celui d’Orly est un exemple mais bien d’autres l’ont précédé sous l’œil de caméras complaisantes.

Referendum européen changement d’heure : dernier jour

Referendum européen changement d’heure : dernier jour

 

C’est le dernier jour pour le « référendum » européen sur le changement d’heure. Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

 

Christopher Froome dopé lors au dernier Tour d’Espagne

Christopher Froome dopé lors au dernier Tour d’Espagne

Après Contador, Armstrong, Indurain, Froome pris la main dans le sac à pharmacie pour avoir utilisé  le dopant bien connu des cyclistes le salbutamol.  Le salbutamol aide à mieux respirer quand il est consommé par inhalation. Un effet déjà pas négligeable pour un sportif, mais les dopés se sont vite aperçus que cette substance, consommée sous forme de cachets, a des effets anabolisants (elle renforce les muscles). D’où un beau succès dans le peloton et ailleurs (33% des 238 cas positifs recensés en France sur l’année 1998).  Le Britannique Christopher Froome, quadruple vainqueur du Tour de France et vainqueur du Tour d’Espagne 2017, a donc été contrôlé positif au test antidopage, au bronchodilatateur salbutamol lors de la Vuelta qu’il a remporté, a indiqué ce mercredi 13 décembre l’Union cycliste internationale (UCI) dans un communiqué à l’AFP. Pour sa défense, Froome a déjà expliqué à plusieurs reprises qu’il souffrait d’asthme. A la suite de cette annonce, ce mercredi, l’équipe du cycliste a publié un communiqué, assurant que ce dernier a « suivi les conseils du médecin » pour augmenter la dose de salbutamol. « Au cours de la dernière semaine de la Vuelta, Chris a présenté des symptômes d’asthme aigus. Sur les conseils du médecin Team Sky, il a utilisé une dose accrue de Salbutamol (toujours dans les limites des doses admissibles) avant le test d’urine du 7 septembre. En tant que chef de course, Chris a été testé après chaque étape de cette période et il a déclaré que son utilisation du médicament faisait partie du processus », explique le communiqué. Devant les caméras du direct, le Britannique a déjà eu recours à des inhalations en course. Par le passé, il a aussi bénéficié d’AUT (autorisation à usage thérapeutique) dont le mode de prescription a d’ailleurs été encadré différemment par la suite. Mais c’est la première fois que le Britannique, qui incarne la domination de l’équipe Sky dans le cyclisme depuis le début de la décade, fait l’objet d’une procédure pour une affaire de dopage. Cette affaire n’est également pas sans rappeler celle -sans commune mesure, pour le moment- de Lance Armstrong, héros déchu du cyclisme qui a perdu titres et maillots jaunes pour plusieurs infractions à la réglementation antidopage, révélées par l’Agence américaine antidopage (USADA). Il a également été radié à vie de toutes compétitions sportives. Enfin, cette polémique rappelle celle dans les années 1990 de l’Espagnol Miguel Indurain, autre vainqueur du Tour de France appelé à justifier un contrôle antidopage « anormal ». En 1994, Indurain venait de remporter son quatrième Tour de France… comme Froome. A la fin de l’été, il devait s’expliquer sur un contrôle datant du mois de mai précédent à l’occasion du Tour de l’Oise, une simple course de préparation au Tour. A cause, déjà, du salbutamol.

 

L’affaire tapie : dernier recours rejeté

L’affaire tapie : dernier recours rejeté

Après avoir usé et abusé des recours procéduriers, Bernard Tapie semble avoir utilisé toutes ses cartouches judiciaires pour échapper à un procès. Il se pourrait toutefois qu’il sollicite à nouveau la cour de cassation mais comme la dernière décision de justice n’est pas suspensive un procès devrait normalement se dérouler. Bernard Tapie et d’autres personnes impliquées pourraient donc être jugés pour détournement de fonds et escroquerie en bande organisée. Il serait temps car le contentieux dure  depuis plus de 15 ans st la justice a montré plus que de la bienveillance vis-à-vis de cette affaire qui montre notamment les liens entre le système politique et le milieu économique. L’avocat de Tapie, Hervé Temime, espère trouver cependant l’innocence de son client. “ Si un procès public devait avoir lieu, ce serait enfin le moment de mettre toute la vérité sur la place publique pour déterminer où se situe le vrai scandale d‘Etat”, a ajouté Hervé Temime, qui dénonce par ailleurs de “graves manquements de procédure” au cours de l‘instruction. En mars dernier, le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle des six personnes mises en examen dans cette enquête au long cours, parmi lesquelles Bernard Tapie et le PDG d‘Orange, Stéphane Richard. Le parquet souhaite que Bernard Tapie soit jugé pour escroquerie en bande organisée et détournement de fonds publics et que Stéphane Richard soit poursuivi pour escroquerie en bande organisée et complicité de détournement de fonds publics, a-t-on alors appris de source judiciaire. En 2008, un arbitrage à 403 millions d‘euros en faveur de Bernard Tapie a soldé un litige vieux de 15 ans qui opposait l‘homme d‘affaires au Crédit Lyonnais, qu‘il accuse de l‘avoir floué lors de la revente d‘Adidas. Désormais entaché de fraude, l‘arbitrage a été définitivement annulé au civil et la justice a condamné Bernard Tapie à rembourser les sommes versées. La décision finale sur la tenue éventuelle d‘un procès appartient désormais aux juges. Le 19 décembre dernier, la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a été condamnée (mais symboliquement !) dans cette affaire pour avoir renoncé, en tant que ministre des Finances, à exercer un recours contre la sentence. Stéphane Richard, qui était son directeur de cabinet à l’époque des faits, est soupçonné d‘avoir “dissimulé” à sa ministre de tutelle “des éléments essentiels du dossier”, d‘avoir participé à des réunions à l‘Elysée “à son insu”, et d‘avoir donné “sans droit” des instructions relatives à cet arbitrage. Le PDG d‘Orange, dont le deuxième mandat à la tête du numéro un français des télécoms doit s‘achever l‘an prochain, conteste fermement ces accusations, et assure n‘avoir fait qu‘exécuter une décision politique prise par Christine Lagarde.

Cambadélis : le dernier des Mohicans démissionne

Cambadélis : le dernier des Mohicans démissionne

 

C’est sans doute la fin définitive du parti socialiste après la démission du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, « La victoire d’Emmanuel Macron est incontestable, la défaite de la gauche est incontournable, la déroute du Parti socialiste sans appel », a déclaré Cambadélis devant la presse. D’après les premières projections, les socialistes et leurs alliés devrait faire élire entre 40 et 50 députés. Les socialistes sont en mesure de constituer un groupe parlementaire. Le parti dit socialiste connaît le sort de l’ancienne SFIO morte  elle-aussi  aussi sous ses contradictions. Des contradictions caractérisées par un discours révolutionnaire dans les congrès est une pratique du pouvoir molle et ambigüe. Il n’y aura sans doute plus le parti socialiste sauf peut-être autour de Benoît à mon et des anciens frondeurs mais qui ne représenteront plus que 2 à 3 % du corps électoral. Les réformistes vont définitivement abandonner la référence socialiste et tenter de constituer un groupe qui va naviguer entre l’opposition et la majorité. Il y a surtout une urgence de clarifier l’idéologie, l’analyse du monde actuel et au-delà les orientations. Il y a cinq ans, le PS avait obtenu la majorité absolue, à la suite de l’élection de François Hollande à la présidentielle. « La gauche doit tout changer, la forme comme le fond ; ses idées, comme ses organisations. La gauche doit ouvrir un nouveau cycle. Il s’agit de repenser les racines du progressisme », a-t-il ajouté afin de créer « une nouvelle force politique à gauche ».

Climat : Trump, le dernier des Mohicans

Climat : Trump, le dernier des Mohicans

En se retirant de l’accord de Paris concernant le climat Trump fait encore la preuve de sa vision néandertalienne du monde. Ce président a au moins un  siècle de retard sur tous les éléments qui affectent la planète dans le domaine économique, dans le domaine sociétal ou encore environnemental. D’une certaine manière,  il fait parti des derniers des Mohicans qui rêvent d’un avenir à l’image du passé. Pour la problématique environnementale comme sur le reste,  Trump détient la palme de l’idiot du village non seulement par ce qu’il ne comprend rien aux questions fondamentales mais aussi parce que sur la forme son discours est d’une nullité confondante. On objectera à juste titre que l’adhésion à la coP 21 n’était pas forcément l’assurance d’un renversement de tendance quant aux émissions polluantes influençant le climat. Des émissions qui n’ont jamais diminué depuis une vingtaine d’années bien au contraire. De ce point de vue les ambitions de la cop 21 étaient déjà bien molles. Ceci étend la position iconoclaste du président américain n’empêchera pas les États-Unis d’apporter une contribution positive à une meilleure maîtrise des émissions polluants. En effet le président dans américain a contre lui une grande partie de la société civile aussi des industriels qui ne veulent pas manquer le virage énergétique qui influe en sera l’évolution future de l’économie mondiale. de New York à la Californie, plusieurs dizaines de villes et d’Etats américains ont rapidement promis qu’au niveau local, l’Amérique continuerait d’avancer vers une économie verte. Sur le plan économique aussi, des multinationales américaines ont exprimé leur détermination à poursuivre leurs efforts pour réduire les émissions de CO2. Même les grands majors pétroliers, comme ExxonMobil et Chevron, qui auraient a priori le plus à perdre de la transition énergétique, ont tenu ce discours. Le président des Etats-Unis a donc essuyé son lot de critiques, en interne – les grands patrons Elon Musk (Tesla) et Bob Iger (Disney) ont annoncé qu’ils cessaient de le conseiller – et plus largement dans le reste du monde. En Europe bien sûr, mais aussi au niveau des Nations unies, à travers la « déception » de son secrétaire général Antonio Guterres, et même en Asie. La Chine, premier pollueur mondial, a ainsi de nouveau promis vendredi d’appliquer l’accord de Paris, en prenant des « mesures concrètes » en réponse au changement climatique. En réalité, au-delà de cette question d’accord de la COP21 se dessine le leadership mondial dans la cause climatique et le développement des énergies renouvelables – l’un des enjeux majeurs du 21e siècle. Avec le vide laissé par Washington, l’UE et la Chine passent au premier plan.  Dès l’ouverture d’un sommet entre l’UE et la Chine vendredi matin à Bruxelles, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a dessiné les contours d’un nouveau moteur pour la « diplomatie climat ».

 

Cambadélis : le dernier secrétaire du PS

Cambadélis : le dernier secrétaire du PS

Cambadélis pourrait bien être le dernier secrétaire du parti socialiste. En cause, le fait qu’il risque de ne pas être reconduit comme député. Il ne sera pas le seul car si le parti socialiste peut compter sur environ 250 députés aujourd’hui, lors  des prochaines législatives ce nombre pourrait être ramené à une trentaine. Un véritable cataclysme qui pourrait faire éclater ce qui reste du parti socialiste. Bref le parti socialiste s’apprête à devenir un groupuscule de gauche et d’une certaine façon Cambadélis pourrait être le croque-mort du parti socialiste même s’il affirme qu’il Il n’est pas prêt de raccrocher: dans une interview au Monde, Jean-Christophe Cambadélis promet qu’il « fer[a] de la politique jusque dans [s]a tombe ». En cas de défaite aux législatives, le premier secrétaire du Parti socialiste ne compte pas se ranger des voitures.  Candidat dans la 16ème circonscription de Paris, l’éléphant socialiste est pris en étau entre le secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi pour La République en marche et la représentante de la France insoumise Sarah Legrain, tous deux trentenaires et étoiles montantes de leurs partis. Député depuis 1988 (avec une interruption de 1993 à 1997), « Camba » pourrait cette fois ne pas être reconduit, victime du « dégagisme » ou du « renouvellement». Dans le 19ème arrondissement, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête au premier tour de l’élection présidentielle avec 30,5%, suivi d’Emmanuel Macron à 29,9%. Benoît Hamon a beau avoir obtenu le double de son résultat national (13,2% contre 6,36%) dans cette circonscription, il est toutefois arrivé quatrième, derrière François Fillon. De quoi donner des sueurs froides au patron de Solferino.

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