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Le dernier changement d’heure, pourquoi ?

Le dernier changement d’heure, pourquoi ?

 

Le 31 mars 2019,  il  va falloir se soumettre à nouveau au rituel ridicule de changement d’heure ; Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire. En matière d’énergie, ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure  et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage Opinion Way pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). (59 %) mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

 

Climat : dernier avertissement

Climat : dernier avertissement

D’ici un siècle ou deux, la Terre risque de n’être plus vivable mais d’ici  2050 déjà de profonds bouleversements interviendront d’après le GIEC si la température monte à +1,5°C et plus encore à +2°C. Parmi les risques : Inondation pour les uns, menace sur  la ressource en eau pour les autres , amplification des cyclones, sécheresse, insécurité alimentaire, risques sur la santé publique sans parler des effets combinés du climat, de la chimie et de l’aménagement du territoire qui ont déjà fait disparaître 40 à 50 % des espèces animales et végétales. Le plus inquiétant pour le Giec c’est l’ampleur prise par ses conséquences et leur rythme accéléré. La disparition de ces espèces devrait interroger d’autant que les causes sont connues à savoir :

  • les changements climatiques bien sûr mais aussi

 

        . la destruction des habitats, l’agriculture, l’agrandissement des villes, la production d’énergie…),

  • l’exploitation des espèces (pêche et chasse),
  • la pollution,
  • les espèces invasives,
  • les maladies.

Les espèces d’eau douce sont les plus touchées par le phénomène avec 76 % de disparition entre 1970 et 2010.
L’Amérique Latine est la région la plus vulnérable avec la disparition de 83 % de ses espèces. S’ajoute à ce constat alarmant notre empreinte écologique qui ne cesse d’augmenter. L’homme a besoin de plus d’une planète et demie pour répondre à ses besoins. Depuis 1974, l’homme a déjà consommé toutes les ressources naturelles que peut générer la planète en une année. Une consommation qui a fait grimper  les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par l’homme ont déjà fait grimper la température mondiale de 1°C depuis la Révolution industrielle. « Il est probable » que le réchauffement atteigne 1,5°C entre 2030 et 2052 s’il garde son rythme actuel. « Beaucoup de régions » connaissent un réchauffement plus accéléré encore, comme l’Arctique (deux à trois plus fort qu’ailleurs). Le dernier demi-degré engrangé est déjà associé à une recrudescence de phénomènes météorologiques extrêmes. Les émissions passées et présentes continueront à faire monter les océans, quoi qu’il arrive. À 1,5 °C, l’Arctique connaîtra un été sans banquise par siècle, ce sera un par décennie à +2°C. (pour mémoire, la fonte totale des glaciers et de la calotte glaciaire s’avère de plus en plus probable). Les conséquences sur l’agriculture et la capacité à nourrir la planète seront graves  : ainsi, la baisse de productivité du maïs, du riz ou du blé sera plus limitée à +1,5°C qu’à 2°C, de l’Asie du sud-est à l’Amérique latine, dit encore le rapport, qui décrit aussi des risques accrus pour la ressource en eau, la sécurité alimentaire, la santé. Pour rester à 1,5°C, il faut faire décliner les émissions de CO2 bien avant 2030 et fortement (-45% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 2010), pour ensuite arriver, vers 2050, à une « neutralité carbone »: c’est-à-dire cesser de mettre dans l’atmosphère plus de CO2 que l’on ne peut en retirer. « Neutralité » implique de ne plus garder que les émissions « résiduelles », pour les secteurs ne pouvant s’en passer (aviation par exemple). Ce surplus de CO2 devra être pompé (ce sont des « émissions négatives »). Les autres GES (méthane, HFC, carbone suie…) seront à réduire aussi, bien que moins prioritaires que le CO2 car moins persistants. Quant à la possibilité de dépasser le seuil de +1,5°C, pour faire redescendre le mercure plus tard au cours du siècle, le Giec en souligne les risques – certains irréversibles, comme la perte d’espèces – et les incertitudes sur l’efficacité de l’extraction du CO2 à grande échelle. Selon le rapport, quelque 2.400 milliards de dollars d’investissements annuels seront nécessaires entre 2016 et 2035 pour la transformation des systèmes énergétiques, soit 2,5% du PIB mondial. Un coût qu’il faut mettre en regard avec le coût, bien plus élevé, de l’inaction, soulignent les scientifiques.

Climat : dernier avertissement

Climat : dernier avertissement

D’ici un siècle ou deux, la Terre risque de n’être plus vivable mais d’ici  2050 déjà de profonds bouleversements interviendront d’après le GIEC si la température monte à +1,5°C et plus encore à +2°C. Parmi les risques : Inondation pour les uns, menace sur  la ressource en eau pour les autres , amplification des cyclones, sécheresse, insécurité alimentaire, risques sur la santé publique sans parler des effets combinés du climat, de la chimie et de l’aménagement du territoire qui ont déjà fait disparaître 40 à 50 % des espèces animales et végétales. Le plus inquiétant pour le Giec c’est l’ampleur prise par ses conséquences et leur rythme accéléré. La disparition de ces espèces devrait interroger d’autant que les causes sont connues à savoir :

  • les changements climatiques bien sûr mais aussi

 

. la destruction des habitats, l’agriculture, l’agrandissement des villes, la production d’énergie…),

  • l’exploitation des espèces (pêche et chasse),
  • la pollution,
  • les espèces invasives,
  • les maladies.

Les espèces d’eau douce sont les plus touchées par le phénomène avec 76 % de disparition entre 1970 et 2010.
L’Amérique Latine est la région la plus vulnérable avec la disparition de 83 % de ses espèces. S’ajoute à ce constat alarmant notre empreinte écologique qui ne cesse d’augmenter. L’homme a besoin de plus d’une planète et demie pour répondre à ses besoins. Depuis 1974, l’homme a déjà consommé toutes les ressources naturelles que peut générer la planète en une année. Une consommation qui a fait grimper  les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par l’homme ont déjà fait grimper la température mondiale de 1°C depuis la Révolution industrielle. « Il est probable » que le réchauffement atteigne 1,5°C entre 2030 et 2052 s’il garde son rythme actuel. « Beaucoup de régions » connaissent un réchauffement plus accéléré encore, comme l’Arctique (deux à trois plus fort qu’ailleurs). Le dernier demi-degré engrangé est déjà associé à une recrudescence de phénomènes météorologiques extrêmes. Les émissions passées et présentes continueront à faire monter les océans, quoi qu’il arrive. À 1,5 °C, l’Arctique connaîtra un été sans banquise par siècle, ce sera un par décennie à +2°C. (pour mémoire, la fonte totale des glaciers et de la calotte glaciaire s’avère de plus en plus probable). Les conséquences sur l’agriculture et la capacité à nourrir la planète seront graves  : ainsi, la baisse de productivité du maïs, du riz ou du blé sera plus limitée à +1,5°C qu’à 2°C, de l’Asie du sud-est à l’Amérique latine, dit encore le rapport, qui décrit aussi des risques accrus pour la ressource en eau, la sécurité alimentaire, la santé. Pour rester à 1,5°C, il faut faire décliner les émissions de CO2 bien avant 2030 et fortement (-45% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 2010), pour ensuite arriver, vers 2050, à une « neutralité carbone »: c’est-à-dire cesser de mettre dans l’atmosphère plus de CO2 que l’on ne peut en retirer. « Neutralité » implique de ne plus garder que les émissions « résiduelles », pour les secteurs ne pouvant s’en passer (aviation par exemple). Ce surplus de CO2 devra être pompé (ce sont des « émissions négatives »). Les autres GES (méthane, HFC, carbone suie…) seront à réduire aussi, bien que moins prioritaires que le CO2 car moins persistants. Quant à la possibilité de dépasser le seuil de +1,5°C, pour faire redescendre le mercure plus tard au cours du siècle, le Giec en souligne les risques – certains irréversibles, comme la perte d’espèces – et les incertitudes sur l’efficacité de l’extraction du CO2 à grande échelle. Selon le rapport, quelque 2.400 milliards de dollars d’investissements annuels seront nécessaires entre 2016 et 2035 pour la transformation des systèmes énergétiques, soit 2,5% du PIB mondial. Un coût qu’il faut mettre en regard avec le coût, bien plus élevé, de l’inaction, soulignent les scientifiques.

« Pendez les blancs » : dernier exemple de la pathologie médiatique

« Pendez les blancs » : dernier exemple de la pathologie  médiatique

 

 

La technique de communication est bien au point. Il faut d’abord provoquer le scandale, ensuite grâce au buzz médiatique ré intervenir pour tenter de justifier le premier propos, voire dans bien troisième temps reconnaître l’excès et même dire le contraire. Il faudra évidemment trouver un remède à cette nouvelle pathologie médiatique. On ne peut sans doute interdire de médias les intéressés mais la thérapie passe par une plus grande responsabilisation de tous ceux qui gèrent l’information à commencer par les médias eux-mêmes. Tout ce qui est excessif est évidemment dérisoire mais en l’occurrence c’est aussi putassier car il s’agit au-delà de vendre une image, un livre ou un CD.

Il faut donc créer le scandale pour contraindre tous les médias à reprendre l’information. D’une certaine manière,  il s’agit d’une méthode commerciale : créer le choc pour faire passer un produit. Les politiques eux-mêmes se livrent de temps en temps à ce genre d’exercice et Macron le premier. Les auteurs de ces vulgarités savent qu’on ne retiendra de leurs propos que la petite phrase susceptible de faire scandale qui sera reprise partout et leur donnera l’occasion de surfer pendant des jours sur la vague médiatique. Chez les rappeurs, le procédé est connu par exemple quand il organise des combats savamment préparés. Celui d’Orly est un exemple mais bien d’autres l’ont précédé sous l’œil de caméras complaisantes.

Referendum européen changement d’heure : dernier jour

Referendum européen changement d’heure : dernier jour

 

C’est le dernier jour pour le « référendum » européen sur le changement d’heure. Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

 

Christopher Froome dopé lors au dernier Tour d’Espagne

Christopher Froome dopé lors au dernier Tour d’Espagne

Après Contador, Armstrong, Indurain, Froome pris la main dans le sac à pharmacie pour avoir utilisé  le dopant bien connu des cyclistes le salbutamol.  Le salbutamol aide à mieux respirer quand il est consommé par inhalation. Un effet déjà pas négligeable pour un sportif, mais les dopés se sont vite aperçus que cette substance, consommée sous forme de cachets, a des effets anabolisants (elle renforce les muscles). D’où un beau succès dans le peloton et ailleurs (33% des 238 cas positifs recensés en France sur l’année 1998).  Le Britannique Christopher Froome, quadruple vainqueur du Tour de France et vainqueur du Tour d’Espagne 2017, a donc été contrôlé positif au test antidopage, au bronchodilatateur salbutamol lors de la Vuelta qu’il a remporté, a indiqué ce mercredi 13 décembre l’Union cycliste internationale (UCI) dans un communiqué à l’AFP. Pour sa défense, Froome a déjà expliqué à plusieurs reprises qu’il souffrait d’asthme. A la suite de cette annonce, ce mercredi, l’équipe du cycliste a publié un communiqué, assurant que ce dernier a « suivi les conseils du médecin » pour augmenter la dose de salbutamol. « Au cours de la dernière semaine de la Vuelta, Chris a présenté des symptômes d’asthme aigus. Sur les conseils du médecin Team Sky, il a utilisé une dose accrue de Salbutamol (toujours dans les limites des doses admissibles) avant le test d’urine du 7 septembre. En tant que chef de course, Chris a été testé après chaque étape de cette période et il a déclaré que son utilisation du médicament faisait partie du processus », explique le communiqué. Devant les caméras du direct, le Britannique a déjà eu recours à des inhalations en course. Par le passé, il a aussi bénéficié d’AUT (autorisation à usage thérapeutique) dont le mode de prescription a d’ailleurs été encadré différemment par la suite. Mais c’est la première fois que le Britannique, qui incarne la domination de l’équipe Sky dans le cyclisme depuis le début de la décade, fait l’objet d’une procédure pour une affaire de dopage. Cette affaire n’est également pas sans rappeler celle -sans commune mesure, pour le moment- de Lance Armstrong, héros déchu du cyclisme qui a perdu titres et maillots jaunes pour plusieurs infractions à la réglementation antidopage, révélées par l’Agence américaine antidopage (USADA). Il a également été radié à vie de toutes compétitions sportives. Enfin, cette polémique rappelle celle dans les années 1990 de l’Espagnol Miguel Indurain, autre vainqueur du Tour de France appelé à justifier un contrôle antidopage « anormal ». En 1994, Indurain venait de remporter son quatrième Tour de France… comme Froome. A la fin de l’été, il devait s’expliquer sur un contrôle datant du mois de mai précédent à l’occasion du Tour de l’Oise, une simple course de préparation au Tour. A cause, déjà, du salbutamol.

 

L’affaire tapie : dernier recours rejeté

L’affaire tapie : dernier recours rejeté

Après avoir usé et abusé des recours procéduriers, Bernard Tapie semble avoir utilisé toutes ses cartouches judiciaires pour échapper à un procès. Il se pourrait toutefois qu’il sollicite à nouveau la cour de cassation mais comme la dernière décision de justice n’est pas suspensive un procès devrait normalement se dérouler. Bernard Tapie et d’autres personnes impliquées pourraient donc être jugés pour détournement de fonds et escroquerie en bande organisée. Il serait temps car le contentieux dure  depuis plus de 15 ans st la justice a montré plus que de la bienveillance vis-à-vis de cette affaire qui montre notamment les liens entre le système politique et le milieu économique. L’avocat de Tapie, Hervé Temime, espère trouver cependant l’innocence de son client. “ Si un procès public devait avoir lieu, ce serait enfin le moment de mettre toute la vérité sur la place publique pour déterminer où se situe le vrai scandale d‘Etat”, a ajouté Hervé Temime, qui dénonce par ailleurs de “graves manquements de procédure” au cours de l‘instruction. En mars dernier, le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle des six personnes mises en examen dans cette enquête au long cours, parmi lesquelles Bernard Tapie et le PDG d‘Orange, Stéphane Richard. Le parquet souhaite que Bernard Tapie soit jugé pour escroquerie en bande organisée et détournement de fonds publics et que Stéphane Richard soit poursuivi pour escroquerie en bande organisée et complicité de détournement de fonds publics, a-t-on alors appris de source judiciaire. En 2008, un arbitrage à 403 millions d‘euros en faveur de Bernard Tapie a soldé un litige vieux de 15 ans qui opposait l‘homme d‘affaires au Crédit Lyonnais, qu‘il accuse de l‘avoir floué lors de la revente d‘Adidas. Désormais entaché de fraude, l‘arbitrage a été définitivement annulé au civil et la justice a condamné Bernard Tapie à rembourser les sommes versées. La décision finale sur la tenue éventuelle d‘un procès appartient désormais aux juges. Le 19 décembre dernier, la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a été condamnée (mais symboliquement !) dans cette affaire pour avoir renoncé, en tant que ministre des Finances, à exercer un recours contre la sentence. Stéphane Richard, qui était son directeur de cabinet à l’époque des faits, est soupçonné d‘avoir “dissimulé” à sa ministre de tutelle “des éléments essentiels du dossier”, d‘avoir participé à des réunions à l‘Elysée “à son insu”, et d‘avoir donné “sans droit” des instructions relatives à cet arbitrage. Le PDG d‘Orange, dont le deuxième mandat à la tête du numéro un français des télécoms doit s‘achever l‘an prochain, conteste fermement ces accusations, et assure n‘avoir fait qu‘exécuter une décision politique prise par Christine Lagarde.

Cambadélis : le dernier des Mohicans démissionne

Cambadélis : le dernier des Mohicans démissionne

 

C’est sans doute la fin définitive du parti socialiste après la démission du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, « La victoire d’Emmanuel Macron est incontestable, la défaite de la gauche est incontournable, la déroute du Parti socialiste sans appel », a déclaré Cambadélis devant la presse. D’après les premières projections, les socialistes et leurs alliés devrait faire élire entre 40 et 50 députés. Les socialistes sont en mesure de constituer un groupe parlementaire. Le parti dit socialiste connaît le sort de l’ancienne SFIO morte  elle-aussi  aussi sous ses contradictions. Des contradictions caractérisées par un discours révolutionnaire dans les congrès est une pratique du pouvoir molle et ambigüe. Il n’y aura sans doute plus le parti socialiste sauf peut-être autour de Benoît à mon et des anciens frondeurs mais qui ne représenteront plus que 2 à 3 % du corps électoral. Les réformistes vont définitivement abandonner la référence socialiste et tenter de constituer un groupe qui va naviguer entre l’opposition et la majorité. Il y a surtout une urgence de clarifier l’idéologie, l’analyse du monde actuel et au-delà les orientations. Il y a cinq ans, le PS avait obtenu la majorité absolue, à la suite de l’élection de François Hollande à la présidentielle. « La gauche doit tout changer, la forme comme le fond ; ses idées, comme ses organisations. La gauche doit ouvrir un nouveau cycle. Il s’agit de repenser les racines du progressisme », a-t-il ajouté afin de créer « une nouvelle force politique à gauche ».

Climat : Trump, le dernier des Mohicans

Climat : Trump, le dernier des Mohicans

En se retirant de l’accord de Paris concernant le climat Trump fait encore la preuve de sa vision néandertalienne du monde. Ce président a au moins un  siècle de retard sur tous les éléments qui affectent la planète dans le domaine économique, dans le domaine sociétal ou encore environnemental. D’une certaine manière,  il fait parti des derniers des Mohicans qui rêvent d’un avenir à l’image du passé. Pour la problématique environnementale comme sur le reste,  Trump détient la palme de l’idiot du village non seulement par ce qu’il ne comprend rien aux questions fondamentales mais aussi parce que sur la forme son discours est d’une nullité confondante. On objectera à juste titre que l’adhésion à la coP 21 n’était pas forcément l’assurance d’un renversement de tendance quant aux émissions polluantes influençant le climat. Des émissions qui n’ont jamais diminué depuis une vingtaine d’années bien au contraire. De ce point de vue les ambitions de la cop 21 étaient déjà bien molles. Ceci étend la position iconoclaste du président américain n’empêchera pas les États-Unis d’apporter une contribution positive à une meilleure maîtrise des émissions polluants. En effet le président dans américain a contre lui une grande partie de la société civile aussi des industriels qui ne veulent pas manquer le virage énergétique qui influe en sera l’évolution future de l’économie mondiale. de New York à la Californie, plusieurs dizaines de villes et d’Etats américains ont rapidement promis qu’au niveau local, l’Amérique continuerait d’avancer vers une économie verte. Sur le plan économique aussi, des multinationales américaines ont exprimé leur détermination à poursuivre leurs efforts pour réduire les émissions de CO2. Même les grands majors pétroliers, comme ExxonMobil et Chevron, qui auraient a priori le plus à perdre de la transition énergétique, ont tenu ce discours. Le président des Etats-Unis a donc essuyé son lot de critiques, en interne – les grands patrons Elon Musk (Tesla) et Bob Iger (Disney) ont annoncé qu’ils cessaient de le conseiller – et plus largement dans le reste du monde. En Europe bien sûr, mais aussi au niveau des Nations unies, à travers la « déception » de son secrétaire général Antonio Guterres, et même en Asie. La Chine, premier pollueur mondial, a ainsi de nouveau promis vendredi d’appliquer l’accord de Paris, en prenant des « mesures concrètes » en réponse au changement climatique. En réalité, au-delà de cette question d’accord de la COP21 se dessine le leadership mondial dans la cause climatique et le développement des énergies renouvelables – l’un des enjeux majeurs du 21e siècle. Avec le vide laissé par Washington, l’UE et la Chine passent au premier plan.  Dès l’ouverture d’un sommet entre l’UE et la Chine vendredi matin à Bruxelles, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a dessiné les contours d’un nouveau moteur pour la « diplomatie climat ».

 

Cambadélis : le dernier secrétaire du PS

Cambadélis : le dernier secrétaire du PS

Cambadélis pourrait bien être le dernier secrétaire du parti socialiste. En cause, le fait qu’il risque de ne pas être reconduit comme député. Il ne sera pas le seul car si le parti socialiste peut compter sur environ 250 députés aujourd’hui, lors  des prochaines législatives ce nombre pourrait être ramené à une trentaine. Un véritable cataclysme qui pourrait faire éclater ce qui reste du parti socialiste. Bref le parti socialiste s’apprête à devenir un groupuscule de gauche et d’une certaine façon Cambadélis pourrait être le croque-mort du parti socialiste même s’il affirme qu’il Il n’est pas prêt de raccrocher: dans une interview au Monde, Jean-Christophe Cambadélis promet qu’il « fer[a] de la politique jusque dans [s]a tombe ». En cas de défaite aux législatives, le premier secrétaire du Parti socialiste ne compte pas se ranger des voitures.  Candidat dans la 16ème circonscription de Paris, l’éléphant socialiste est pris en étau entre le secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi pour La République en marche et la représentante de la France insoumise Sarah Legrain, tous deux trentenaires et étoiles montantes de leurs partis. Député depuis 1988 (avec une interruption de 1993 à 1997), « Camba » pourrait cette fois ne pas être reconduit, victime du « dégagisme » ou du « renouvellement». Dans le 19ème arrondissement, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête au premier tour de l’élection présidentielle avec 30,5%, suivi d’Emmanuel Macron à 29,9%. Benoît Hamon a beau avoir obtenu le double de son résultat national (13,2% contre 6,36%) dans cette circonscription, il est toutefois arrivé quatrième, derrière François Fillon. De quoi donner des sueurs froides au patron de Solferino.

Hamon : dernier appel avant fermeture de la boutique du PS

Hamon : dernier appel avant fermeture de la boutique du PS

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C’est sans doute le dernier grand appel de Benoît Hamon avant fermeture de la boutique socialiste. D’après les sondages,  le candidat officiel du PRS ne recueillerait même pas 10 % des voix ce qui annonce une véritable catastrophe pour les législatives et sans doute les soldes du parti avant éclatement et fermeture totale. Même lors  de son dernier meeting à Paris place de la république Hamon n’a pas fait recette. Quelques milliers de partisans seulement soit 10 fois moins que Jean-Luc Mélenchon le 18 mars.  Du coup Benoît amont a lancé un appel un peu désespéré.  « Citoyennes, citoyens, réveillez-vous, parce que vous seuls pouvez éviter un cauchemar pour la France ! » a lancé Benoît Hamon à des milliers de sympathisants agitant des drapeaux aux couleurs du PS sous le soleil. Le candidat socialiste, qui semble faire les frais d’un « vote utile » en faveur du candidat d’En Marche ! Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon pour contrer le Front national, a plaidé pour « un vote de raison, de conviction, un vote sur l’avenir » et non un vote guidé par « des sondages qui limitent (le) choix souverain » des électeurs. Si le PS continue officiellement de défendre son candidat, les débats vont bon train en coulisses pour préparer ce que sera sa position pour le second tour et surtout les élections législatives des 11 et 18 juin. Le PS, pratiquement assuré de ne pas avoir de candidat au second tour de la présidentielle, a aussi beaucoup à perdre lors des législatives, au sortir d’une législature pendant laquelle il a bénéficié avec ses alliés, radicaux de gauche notamment, de la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Primaire : Benoit Hamon, le dernier des poètes du PS

Primaire: : Benoit Hamon le dernier des poètes du PS

 

Benoît Hamon est sans doute l’un des derniers poètes du parti socialiste. Celui qui s’est fait le chantre de la souffrance au travail, de sa disparition et de son remplacement par le revenu universel parle d’autant mieux d’économie et de travail que sa connaissance du sujet est évasive. En fait le poète est un oligarque qui n’a jamais travaillé en dehors de la politique et dont il a fait son métier (comme Valls d’ailleurs). Après une licence d’histoire, il est aussitôt entré en politique comme on entre en religion pour ne pas en ressortir et pour tenter de coiffer la mitre d’évêque et aujourd’hui la tiare papale. Proche de Rocard au début, il s’est progressivement gauchisé pour devenir ensuite un crypto marxiste altermondialiste teinté de vert. Évidemment, il n’a jamais  eu l’occasion de fréquenter de près ou de loin le monde de la production (comme  beaucoup d’autres). ,  ce qui ne l’empêche nullement de théoriser sur sa disparition proche. En réalité il est bien incapable d’analyser les mutations technologiques des modes de production et de distribution qui effectivement seront affectées par la numérisation mais remplacés par d’autres emplois. Hamon comme beaucoup d’autres oublient que la moitié des produits et services qui existeront dans 30 ans sont aujourd’hui inconnus et que nécessairement les conditions de production et les modes de consommation vont évoluer. Sa proposition de revenu universel relève de l’exercice poétique et témoigne de l’incompétence et de la paresse. Elle témoigne surtout de son simplisme. La première question qui ne se pose est de savoir qui va payer. ? Les robots dit son inspiratrice une parlementaire européenne socialiste belge qui vient de faire un rapport surréaliste sur la question. Surréaliste parce qu’en outre elle propose d’instaurer une responsabilité civile des robots eux-mêmes ! Évidemment le coût de ce fameux revenu universel est minimisé alors que selon les hypothèses il s’agit de 300 à 700 milliards par an. Un chiffre que relativise Hamon. : « C’est seulement 15 % du PIB ». Comme si le PIB pouvait être distribué. Il confond sans doute le PIB avec le budget de l’État car c’est évidemment l’État qui paierait ce revenu. Reste que Benoît Hamon a trouvé un truc pour se distinguer des autres. D’ailleurs, il affirme comme pour se défendre mais ce n’est pas pour demain. C’est une proposition à très long terme. Bref pas de quoi répondre pour les 10 ou 15 ans qui viennent à la question centrale du chômage. Dernière observation, des usines pratiquement entièrement robotisées seront d’autant plus faciles à délocaliser pour éviter des fiscalités trop fortes. Se pose alors  la question des ressources pour financer cette solution miracle qui vise à supprimer le travail pour supprimer en même temps le chômage. Pas vraiment de la poésie, peut-être de l’humour et de l’humour noir. Mais Benoît Hamon persiste, ce qui lui a permis d’apparaitre comme le plus à gauche et de se placer en favori pour la primaire.   »J’assume, je suis convaincu que la révolution numérique va avoir comme impact la raréfaction du travail. Ces algorithmes, ces robots, ces machines se déploient dans tous les secteurs », a plaidé l’ancien ministre de l’Education de François Hollande. « Face à cette révolution numérique, je défends aujourd’hui le revenu universel d’existence. Je ne crois plus du tout aux petites solutions de court terme. A mes yeux, le revenu universel d’existence sera le nouveau pilier de la protection sociale. « A pleine charge, il représentera 15% du PIB. Cela n’a rien d’irréalisable. C’est un choix que nous voulons faire ou pas », a-t-il affirmé au cours de sa campagne. Sans doute pas pour concourir aux présidentielles mais pour prendre la tête de ce qui restera du PS !

Revenu universel : Benoit Hamon le dernier des poètes du PS

Revenu universel : Benoit Hamon le dernier des poètes du PS

 

Benoît Hamon est sans doute l’un des derniers poètes du parti socialiste. Celui qui s’est fait le chantre de la souffrance au travail, de sa disparition et de son remplacement par le revenu universel parle d’autant mieux d’économie et de travail que sa connaissance du sujet est évasive. En fait le poète est un oligarque qui n’a jamais travaillé en dehors de la politique et dont il a fait son métier. Après une licence d’histoire, il est aussitôt entré en politique comme on entre en religion pour ne pas en ressortir et pour tenter de coiffer la mitre d’évêque et aujourd’hui la tiare papale. Proche de Rocard au début, il s’est progressivement gauchisé pour devenir ensuite un crypto marxiste teinté de vert. Évidemment, il n’a jamais comme beaucoup d’autres oligarques du PS eu l’occasion de fréquenter de près ou de loin le monde de la production ;  ce qui ne l’empêche nullement de théoriser sur sa disparition proche. En réalité il est bien incapable d’analyser les mutations technologiques des modes de production et de distribution qui effectivement seront affectées par la numérisation mais relacés par d’autres emplois. Hamon comme beaucoup d’autres oublient que la moitié des produits et services qui existeront dans 30 ans sont aujourd’hui inconnus et que nécessairement les conditions de production et les modes de consommation vont évoluer. Sa proposition de revenu universel relève de l’exercice poétique et témoigne de l’incompétence et de la paresse. Elle Témoigne surtout de son simplisme. La première question qui ne se pose est de savoir qui va payer. ? Les robots dit son inspiratrice une parlementaire européenne socialiste qui vient de faire un rapport surréaliste sur la question. Surréaliste parce qu’en outre elle propose d’instaurer une responsabilité civile des robots eux-mêmes ! Évidemment le coût de ce fameux revenu universel est minimisé alors que selon les hypothèses il s’agit de 300 à 700 milliards par an. Un chiffre que relativise Hamon. : « C’est seulement 15 % du PIB ». Comme si le PIB pouvait être distribué. Il confond sans doute le PIB avec le budget de l’État car c’est évidemment l’État qui paierait ce revenu. Reste que Benoît Hamon a trouvé un truc pour se distinguer des autres. D’ailleurs, il affirme comme pour se défendre mais ce n’est pas pour demain. C’est une proposition à très long terme. Bref pas de quoi répondre pour les 10 ou 15 ans qui viennent à la question centrale du chômage. Dernière observation, des usines pratiquement entièrement robotisées seront d’autant plus faciles à délocaliser pour éviter des fiscalités trop fortes. Se pose alors  la question des ressources pour financer cette solution miracle qui vise à supprimer le travail pour supprimer en même temps le chômage. Pas vraiment de la poésie, peut-être de l’humour et de l’humour noir. Mais Benoît Hamon persiste et dit « assumer » pleinement son projet de revenu universel d’existence et l’a longuement expliqué vendredi lors d’un meeting à Marseille, au lendemain du premier débat télévisé des candidats à la primaire de la gauche, alors que certains sondages le donnent en tête du premier tour. »J’assume, je suis convaincu que la révolution numérique va avoir comme impact la raréfaction du travail. Ces algorithmes, ces robots, ces machines se déploient dans tous les secteurs », a plaidé l’ancien ministre de l’Education de François Hollande. « Face à cette révolution numérique, je défends aujourd’hui le revenu universel d’existence. Je ne crois plus du tout aux petites solutions de court terme. A mes yeux, le revenu universel d’existence sera le nouveau pilier de la protection sociale. « A pleine charge, il représentera 15% du PIB. Cela n’a rien d’irréalisable. C’est un choix que nous voulons faire ou pas », a-t-il poursuivi dans un discours de plus d’une heure prononcé devant 600 personnes réunies dans une salle habituellement dédiée aux concerts situé sur le cours Julien, le quartier alternatif de Marseille. Avec à mon l’existence du travail seraient posées mais s’il est élu candidat du PS c’est plus vraisemblablement l’existence des socialistes qui sera en cause Selon un sondage Harris Interactive effectué après le débat télévisé et publié vendredi par Atlantico, 27% des Français certains d’aller voter souhaitent sa victoire alors que 23% se prononcent pour Manuel Valls et autant pour Arnaud Montebourg.

Primaire de la gauche : dernier concours miss France du PS

Primaire de la gauche : dernier concours miss France du PS

 

 

D’une certaine manière, la primaire du PS connaît les mêmes soubresauts que l’organisation de miss France. Une miss France  dont la légitimité est contestée par des organisations concurrentes notamment celle de Geneviève de Fontenay qui organise de son coté miss national prestige. Avec une différence, la société dépositaire du titre socialiste, le PS, est maintenant supplantée par les organisations concurrentes. Il y a bien sûr les traditionnels représentants de l’extrême gauche, aussi ceux des écolos mais surtout maintenant Macron et Mélenchon. Des candidats dont le score actuel pronostiqué par les organismes de sondage est très supérieur à celui du PS  (autour de 10 % pour le candidat socialiste, 13 % pour Mélenchon et 15 % pour Macron.)Du coup, ce pourrait bien être le dernier concours Miss France du parti socialiste. Un parti qui pourrait bien disparaître après les législatives avec un courant très à gauche qui rallierait Mélenchon, un autre social démocrate qui rallierait Macron. Aujourd’hui le PS peut compter sur 250 députés mais l’ampleur de la défaite à prévoir aux législatives pourrait ramener ce chiffre à une cinquantaine. Pour sauver leur peau les candidats députés du PRS n’auront d’autre de solution que de se rallier à l’un ou l’autre courant. Ces désistements réciproques seront indispensables si le PS  veut encore exister au Parlement. Mais cela signifie la fin du parti socialiste et la primaire du PRS risque d’être le dernier concours Miss France organisé sous cette étiquette. D’une certaine façon Valls prend la place du mort, celle que devait occuper Hollande. Les autres candidats à savoir Montebourg, Hamon, Peillon vont jouer sur le tout sauf Valls. L’enjeu n’est  pas tellement l’élection présidentielle mais de savoir qui pourra récupérer les dépouilles d’un parti socialiste en miettes Les trois autres candidats sont là pour faire de la figuration à savoir les écologistes François de Rugy et Jean-Luc Benhamias, et la présidente du Parti radical de gauche, Sylvia Pinel, qui a décidé de participer à cette primaire après la décision de François Hollande de ne pas briguer un deuxième mandat à la tête de l’Etat. La participation à cette primaire donnera un aperçu du reste de popularité d’un parti socialiste discrédité. « Le niveau de participation à la primaire du PS sera fondamental », estime Jean Chiche, du centre de recherche de Sciences Po Paris (Cevipof). « Si on est à peine à un million, on pourra dire que le PS n’a plus de base populaire. »

Sondage 2017 : Fillon-Le Pen, Valls en tête, Macron- Mélenchon outsiders, le PS dernier

 

 

 

Un sondage qui n’est qu’une photo à un moment donné qui met en tête Fillon et le pen avec deux outsiders macron ET MELENCHON. Loin derrière le candidat du parti socialiste EN CINQUIEME POSITION. Un sondage toutefois à relativiser parce que la campagne entre les principaux candidats n’a pas encore vraiment commence et parce qu’il faut tenir compte de la marge d’erreur pour une fois affichée par les sondeurs (+ OU -3 %).  

Fillon arriverait en tête au 1er tour de la présidentielle, avec près de 30% des voix, et l’emporterait nettement au second face à Marine Le Pen, selon un sondage Kantar-Sofres-Onepoint diffusé mardi. Lundi, deux autres enquêtes réalisées par Harris Interactive et Odoxa étaient arrivées à des résultats similaires. Manuel Valls et Emmanuel Macron apparaissent quant à eux comme les «meilleurs candidats» pour représenter la gauche en 2017, loin devant François Hollande. Avec 29% d’intentions de vote, François Fillon devancerait dans l’ordre Marine Le Pen (23%), Emmanuel Macron (15%), Jean-Luc Mélenchon (12%), François Hollande (7,5%) et François Bayrou (6%) au 1er tour, selon cette enquête pour LCI, RTL et Le Figaro. Sans candidatures Bayrou ni Macron, le vainqueur de la primaire de la droite grimpe à 34%, Marine Le Pen monte à 26% et François Hollande double pratiquement son score à 14%. La présidente du Front national se qualifierait pour le second tour dans tous les cas de figure. Dans l’hypothèse d’une candidature de Manuel Valls à la place de François Hollande, François Fillon est crédité de 28%, Marine Le Pen de 24%, Emmanuel Macron de 13%, Jean-Luc Mélenchon de 12% et l’actuel Premier ministre de 9,5%. Sans candidature Bayrou, Manuel Valls grimpe à 11%. Arnaud Montebourg, candidat socialiste, recueille 6% à 7% d’intentions de vote. (27% à 31% des personnes interrogées ne sont pas certaines de voter où n’ont pas exprimé de choix au 1er tour.) Au second tour, François Fillon l’emporterait avec 66% des voix, contre 34% à Marine Le Pen. Interrogés sur «le meilleur candidat» pour représenter la gauche, les Français interrogés dans leur ensemble désignent Emmanuel Macron (61% à 62% selon les hypothèses) devant Manuel Valls (46% à 50%), loin devant François Hollande crédité de 13% (deux réponses possibles). Les seuls sympathisants de gauche placent quant à eux Manuel Valls (58% à 63%) devant Jean-Luc Mélenchon (48% à 50%) et Emmanuel Macron (44% à 52%). François Hollande et Arnaud Montebourg recueillent chacun 31% d’avis favorables.

 

* Enquête réalisée en ligne le 28 novembre auprès de 1.011 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de + ou – 3,1%.

 

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