Archive pour le Tag 'dérèglements'

Poutine : atteint de dérèglements psychologiques ?

Poutine : atteint de dérèglements psychologiques ?

 

Poutine ne serait pas dément d’après nombre d’experts bienveillants. Le seul problème c’est qu’on reconnaît en même temps que sa seule motivation consiste à rester au pouvoir et que pour cela il est prêt à employer tous les moyens. Bref, la définition même de la folie politique ( En fait le même syndrome qu’Hitler).

Sergueï Pougatchev, ancien oligarque russe, S’explique sur BFM sur la personnalité du dictateur du Kremlin

« Je ne pense pas que Vladimir Poutine soit forcément malade, mais il est peut-être instable psychologiquement et ça il faut le prendre en compte », juge Sergueï Pougatchev. « C’est plus choquant pour nous (les Russes résidant à l’étranger, NDLR) qui regardons cela de l’extérieur. »

Pour l’ex-oligarque russe, le but principal de Vladimir Poutine est « de rester au pouvoir », quitte à « mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour le garder ».  »Poutine vit dans un monde carrément parallèle, où il a dans un certain sens sa propre vision des choses, donc il est dans une bulle », conclut-il sur BFMTV.

Déclarer la guerre aux dérèglements climatiques (Pierre Larrouturou)

Déclarer la guerre aux dérèglements climatiques  (Pierre Larrouturou)

 

 

Pierre Larrouturou,  député européen estime qu’il faut déclarer la guerre aux dérèglements climatiques dans une tribune au « Monde »(extrait).

 

« Les systèmes tiennent souvent plus longtemps qu’on ne le pense, mais ils finissent par s’effondrer beaucoup plus vite qu’on ne l’imagine. » En 2012, quand l’ancien chef économiste du Fonds monétaire international (FMI), Kenneth Rogoff, tire la sonnette d’alarme, c’est d’un possible effondrement du système financier mondial qu’il s’inquiète. Mais nous savons tous que le risque est plus global : crise climatique, crise sociale, crise démocratique et crise de l’Europe… Dans tous ces domaines, on approche d’un point de non-retour, d’un point de basculement.

Selon une étude [financée par l’ONG Avaaz] s’appuyant sur un sondage réalisé entre mai et juin 2021 par l’institut Kantar auprès de 10 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans dans dix pays dont la France, 74 % des jeunes trouvent le futur « effrayant ». En raison du dérèglement climatique, « 39 % hésitent à avoir des enfants ».

Nos enfants ont raison d’être inquiets mais nous sommes des millions à être convaincus qu’il existe des solutions : une société nouvelle, plus juste, plus équilibrée et plus durable est prête à naître des ruines de l’ancien monde. A condition d’unir nos forces pour la construire.

Ce n’est pas en améliorant la bougie qu’on a inventé l’ampoule électrique. Ce n’est pas en améliorant la monarchie qu’on a inventé la République. Ce n’est pas en mettant quelques rustines à un système qui menace ruine qu’on évitera le chaos. L’élection d’avril 2022 doit permettre de changer la donne, profondément. En France comme en Europe.

Sur le climat, beaucoup de dirigeants n’ont visiblement pas compris l’urgence : le nombre d’événements climatiques extrêmes a déjà été multiplié par cinq en cinquante ans. Si rien ne change, la France pourrait subir, après 2050, des canicules à répétition, avec des records à 54 ou 55 degrés. Rien qu’en Europe ces canicules pourraient faire 150 000 morts par an.

Pour éviter le pire, il est temps de déclarer la guerre au dérèglement climatique. C’est la seule guerre qui ne fera aucun mort mais va éviter des millions de victimes. C’est la seule guerre qui peut rassembler les peuples au lieu de les diviser. Le nerf de la guerre, c’est l’argent. Pour isoler des millions de maisons, développer des transports en commun sur tous nos territoires, investir massivement dans les énergies renouvelables et la recherche, pour aider nos agriculteurs à changer de pratiques, il faut trouver des sommes considérables. En novembre 2020, le Parlement européen avançait des solutions concrètes. L’une des plus importantes, et la plus rapide à mettre en œuvre, était la création d’une taxe sur la spéculation qui « malgré le Brexit, pourrait rapporter 57 milliards par an », selon le rapport 2020 du Parlement européen sur le plan d’investissement pour une Europe durable (article 37).

 

Alertes et dérèglements météo: température et urbanisation en cause (Emma Haziza, hydrologue)

Alertes et dérèglements  météo:  température et urbanisation en cause (Emma Haziza, hydrologue)

 

Au rythme maintenant d’une voire  deux fois par mois, des alertes de météo sont lancées. Elles  témoignent des dérèglements climatiques facteurs explicatifs dominants des tempêtes, inondations ou au contraire des périodes de sécheresse  exceptionnelle. Comme la température de la mer est particulièrement élevée, on a des phénomènes plus violents et plus intenses » estime Emma Haziza, hydrologue dans une interview à France Info. L’activité humaine est en grande partie responsable de cette situation compte tenu de l’impact catastrophique de l’effet de serre ( par exemple record mondial de CO2 en 2018 d’après l’ONU). A cela s’ajoutent d’autres facteurs comme la su-rurbanisation et d’une façon générale le bétonnage des sols. Une tendance qui n’est pas prête d’évoluer de manière positive avec la mode de la Métropolisation. Actuellement environ 60% de la population sont concentrées dans les villes. D’ici quelques années  dans nombre de pays  la concentration urbaine sera de 80%.  Il y a aujourd’hui une cinquantaine de villes de 10 millions d’habitants dans le monde, certaines atteignent 30 millions ,elles  pourrait se situer  entre 50 et 100 millions d’ici  50 ans. . Une véritable folie sociale, économique, sanitaire ,et environnementale. Notons qu’en 1900, 10% seulement de la population mondiale résidaient dans les villes.

Interview Emma Haziza  hydrologue:

 

 

 

Emma Haziza : -Deux épisodes en une semaine, est-ce lié au réchauffement climatique ?

On a toujours connu des épisodes intenses, notamment en 1958 dans le Gard où on a eu plusieurs événements qui se sont succédé, et qui ont d’ailleurs été plus importants la deuxième fois. Maintenant, ce que l’on voit aujourd’hui, c’est que sur des territoires extrêmement urbanisés, on observe une vulnérabilité accrue. Ce qui est exceptionnel, c’est cette vigilance de niveau rouge, deux fois de suite, en l’espace de huit jours. Cela n’était pas arrivé depuis la création du système de vigilance de Météo France, ce qui montre bien que l’on est sur des phénomènes de plus en plus intenses, de plus en plus forts. Parce que la mécanique qui permet la puissance de ces phénomènes, c’est la température de la mer, et comme elle est particulièrement élevée, on a des phénomènes plus violents et plus intenses.

Que faut-il faire face à ces phénomènes plus violents justement ?

Je pense qu’il existe de nombreuses solutions à mettre en place sur le territoire. On s’est beaucoup focalisé sur le principe de contrer l’aléa, notamment en mettant des digues, en essayant de contrôler le cheminement de l’eau, mais on voit bien qu’avec l’urbanisation sur la côte, c’est quelque chose qui devient compliqué. Il faut se concentrer sur les enjeux, car il y a beaucoup de choses à faire. Aujourd’hui, on est capable de travailler à l’échelle du bâti, des entreprises, et donc d’essayer de transformer chaque habitation, pour leur permettre de subir jusqu’à une certaine hauteur d’eau sans qu’elle ne pénètre dans le bâtiment.

En France, on a un million de personnes qui vivent en zone inondable, on ne va pas pouvoir détruire toutes ces habitations, ni déloger ces habitants. La principale solution c’est d’aller vers de la résilience et de l’adaptation du bâti. L’heure est assez grave pour que l’on puisse se pencher sur la problématique puisque les assurances ne pourront pas tenir plusieurs années à ce rythme-là.

Record mondial de CO2 en 2018 (ONU)

D’une certaine manière, on pourrait considérer que l’enflure des discours écolos des responsables politiques est d’autant plus grande que chaque année sont dépassés les records de pollution. De ce point de vue le très médiatique accord de Paris sur le climat apparaît comme une chimère. Selon l’OMM, le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, “ la dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c’était il y a 3 à 5 millions d’années: la température était de 2 à 3°C plus élevée qu’aujourd’hui, et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres au niveau actuel”, a-t-il souligné dans une nouvelle mise en garde.

Selon le  rapport du Programme des Nations unies pour l’Environnement (Unep) publié ce mercredi. , on ne s’oriente pas  vers un limitation à  2  mais plutôt 3 degrés.

En cause la dépendance aux énergie fossiles qu’il faudrait diviser par deux pour respecter un accord de Paris tout à fait théorique et inefficace. un accord qui ne comportait aucune contrainte, aucun contrôle et aucune sanction. Bref, surtout un accord pour valoriser la posture diplomatique de la France ( notamment celle de Ségolène, de Fabius puis de Macron) mais qui ne gênait et n’engageait personne;  pas même  la France qui ne respecte pas ses quotas d’émissions polluantes;.

 

« Ce rapport montre, pour la première fois, l’ampleur de la déconnexion entre les objectifs de l’Accord de Paris, les plans nationaux (de réduction d’émissions) et les politiques de production de charbon, de pétrole et de gaz », indique Michael Lazarus, l’un des principaux auteurs.

Les énergies fossiles représentent toujours 80% de l’énergie primaire mondiale, tandis que les acteurs du secteur continuent à investir massivement. Elles contribuent à 75% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, qui ne baissent pas.

« Malgré plus de deux décennies de politique climatique, les niveaux de production d’énergies fossiles n’ont jamais été aussi élevés », relève Mans Nilsson, directeur du Stockholm environnement institute, l’un des auteurs du rapport.

A Paris en 2015, les pays se sont engagés à appliquer des plans de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, mais leurs promesses cumulées conduiraient la planète vers une hausse de plus de 3°C.

Aussi, l’accord prévoit qu’ils rehaussent leurs ambitions d’ici fin 2020.

Mais, selon le rapport, les prévisions de production de charbon, de gaz et de pétrole pour 2030 sont également excessives pour remplir les engagements nationaux de 2015: 17% de charbon, 10% de pétrole et 5% de gaz en trop.

Les scientifiques se sont appuyés sur les projections nationales de 10 pays clés: les sept principaux producteurs d’énergies fossiles (Chine, États-Unis, Russie, Inde, Australie, Indonésie et Canada) ainsi que sur l’Allemagne, la Norvège et le Royaume-Uni.

Macron contre les dérèglements du capitalisme !!!

Macron contre les dérèglements du capitalisme !!!

 

 

Pour récupérer des voix des déçus de sa politique, Marcro est prêt à leur délivrer les promesses qu’ils veulent entendre. Ainsi devant l’organisation internationale du travail dont c’était le centenaire, Macron n’a pas hésité à condamner les dérèglements du capitalisme. Précisément celui dont il est le produit et qu’il sert avec zèle et efficacité. Macron a par ailleurs affirmé qu’il voulait mettre désormais de l’humain dans sa politique, se montrer davantage à l’écoute, associer les préoccupations sociales, écologiques à la problématique économique. Bref, il  y en a pour tout le monde. Si  les nudistes avaient présenté une liste aux européennes en obtenant un score significatif, on imagine que Macron aurait accepté de développer les vertus de l’homme à poil. À la veille du discours de politique générale d’Édouard Philippe, Emmanuel Macron s’est engagé mardi à «plus d’humanité et plus de proximité» dans l’acte II de son quinquennat. Continuant sur les vertus du dialogue, le chef de l’État disait avoir vécu la crise des «gilets jaunes» comme «une forme d’opportunité»: «nous avons entendu l’intuition et le message profond: nos concitoyens veulent plus de sens, plus d’humanité et plus de proximité». Face à la «souffrance» exprimée ces derniers mois notamment par les «gilets jaunes», «je veux remettre de l’humanité, de la proximité, c’est un changement de méthode que j’ai dessiné», a indiqué Emmanuel Macron. Durant son discours, le chef de l’État a reconnu avoir fait une «erreur fondamentale» non de fond mais de méthode dans la gestion de la crise des «gilets jaunes». «Nous avons peut-être parfois construit des bonnes réponses trop loin de nos concitoyens en considérant qu’il y avait des sachants et des subissants. C’était une erreur fondamentale», a-t-il admis. Bref Macron reprend à sa manière le fou mea culpa de l’inénarrable Gilles Legendre, président des députés en marche et qui avait déclaré lui : peut-être avons-nous été trop intelligent !




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