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Energies renouvelables : Dérapages financiers incontrôlés pour le budget de l’État

Energies renouvelables : Dérapages financiers incontrôlés pour le budget de l’État

La baisse des prix de marché oblige l’État à soutenir encore davantage les producteurs d’énergie renouvelable notamment pour le solaire photovoltaïque, l’injection de biogaz et l’éolien en mer . Soit un dérapage de 3,5 milliards de plus que des prévisions de 647 millions pour l’année 2024.

 

En cause les mécanismes d’aide aux renouvelables et la baisse des prix de marché prix de marché escomptés  autour de 174 euros/MWhet tombés à  63 euros/MWh dans la mise à jour de mardi !

A noter aussi que « Les premiers contrats signés au début des années 2010 avec l’Etat ont été décrochés autour de 600 euros par MWh », explique  La Tribune . Soit un niveau bien éloigné des coûts de production actuels. Résultat : sur les 2,9 milliards de soutien prévus pour le secteur en 2025, 67% de ce montant correspond à des charges engendrées par ces deals d’un autre temps, qui n’ont pas été renégociés depuis.

 

 

 

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La gauche semble avoir  trouver sa nouvelle championne du dérapage verbal  dans le champ de l’excès et du ridicule avec Sandrine Rousseau. (papier de la Tribune)

Que n’a-t-elle pas dit Sandrine Rousseau ! « La valeur travail, c’est quand même une valeur de droite ». En pleine sobriété, en pleine « fin de l’abondance », voilà que la candidate malheureuse à l’investiture écologiste à la présidentielle revendique un « droit à la paresse ». Bien joué Sandrine ! Pour affronter les rigueurs de l’hiver sibérien à venir, toutes et tous sous la couette en chaussettes et en pull. La paresse, c’est cool, c’est chaud, c’est sobre et ça fait du bien… Et comme ça on aura du temps pour surveiller de près notre application Ecowatt, le Bison Fûté de notre consommation électrique qui doit nous éviter le blackout plus sûrement que l’extinction par Anne Hidalgo des feux de la Tour Eiffel à Paris.

Heureusement que nous l’avons Sandrine Rousseau pour animer le débat public un brin angoissant de cette fin d’été. Elle est presque aussi forte que le Medef qui met en berne son amour de l’économie de marché pour réclamer un plafonnement des prix de l’énergie. Accordé par Bruxelles, qui au passage réinvente la taxation des superprofits, sans prononcer son nom, mais en prévoyant 140 milliards d’euros de recettes sur les énergéticiens, quand même. En attendant, c’est la peur des coupures qui domine : Clémentine Maligorne raconte comment les entreprises les plus énergivores se préparent pour les pénuries.

Sandrine Rousseau, le monde entier nous l’envie, car le rire, c’est bien connu, ça libère l’esprit et réchauffe les cœurs. Cela faisait longtemps, depuis Ségolène Royal sans doute, que la gauche n’avait trouvé de leader aussi charismatique, presque mystique. Dans une France à bout de souffle, comme dirait l’immortel Jean-Luc Godard, ce n’est pas avec les LR ou Renaissance, que l’on va imaginer de nouvelles idées. Le parti présidentiel qui doit élire ce samedi son nouveau patron est devenu « une véritable chronique nécrologique », nous dit un fin observateur du macronisme.

Pour faire le buzz, rien ne vaut la potentielle nouvelle patronne des Verts qui doivent eux-aussi se choisir en décembre un nouveau chef.fe. En multipliant les provocations, Sandrine Rousseau est en train de prendre le dessus sur Yannick Jadot et tous ses concurrents. Une stratégie concurrencée à gauche par Fabien Roussel, le patron des communistes, qui prend des positions strictement orthogonales en défendant le travail contre l’assistanat dans une tribune au Monde que n’aurait pas renié Laurent Wauquiez. Avec Roussel, ce n’est plus le marteau et la faucille, mais l’entrecôte et le bleu de chauffe.

Alors qu‘Emmanuel Macron confie en catimini à la « presse présidentielle », dans un « off » absolu aussitôt rompu avec l’autorisation de l’Elysée, sa volonté d’imposer de force dès cet automne deux des réformes les plus dures de son programme présidentiel, celle de l’assurance-chômage dont les indemnités seront modulées en fonction de la situation de l’emploi, et celle des retraites en allongeant la durée de cotisation, Sandrine Rousseau allume un contre-feu salutaire. Quoi ? Un président de la République qui veut ramener la France au plein emploi et adresser un message de sérieux budgétaire à Bruxelles, voire financer par ce surcroît de travail quelques dépenses de solidarité nouvelles, comme la dépendance ou la revalorisation du minimum vieillesse ; ça va pas bien la tête ! On a le droit « à la paresse », « de faire des pauses dans la vie », « c’est ça les allocations », dit Sandrine Rousseau sans doute inspirée par le revenu universel de Benoît Hamon, qui ne lui a pas rendu service en 2017. La paresse, d’accord, mais qui paye ? Ben, ceux qui travaillent évidemment… Et voilà reparti le bon vieux débat sur l’assistanat, qui ne sert que les extrêmes.

En vérité, Sandrine Rousseau n’est pas si radicale que la caricature qu’elle inspire pourtant : le fond de son propos, c’est de dire que « pour redonner une dignité aux salariés, il faut qu’ils puissent ne pas dépendre de leur emploi ». Un discours d’émancipation qui ressemble à quelques nuances près à celui que celui que tenait le candidat Emmanuel Macron en 2017. Le président de la République a porté l’idée de pouvoir démissionner de son emploi sans perdre ses droits au chômage afin de pouvoir se reconvertir. Une réforme d’ailleurs mise en œuvre, mais de façon TRÈS encadrée. Alors, Macron-Rousseau, même combat ? Et si, sous l’exagération du droit à la paresse, sommeillait l’idée assez moderne, d’un droit à la transition d’un métier à l’autre ? Après tout, c’est exactement ce dont l’économie française a besoin le plus, dans sa conversion. Pour parvenir à la neutralité carbone, la France a certes besoin de profs et d’ingénieurs, mais elle manque cruellement d’électriciens, de plombiers, de soudeurs, pour rattraper son retard dans les énergies renouvelables et… dans le nucléaire, comme l’a regretté le patron d’un EDF ruiné Jean-Bernard Lévy, en passe d’être remplacé. Si l’idée de Sandrine Rousseau est de permettre un droit au travail choisi, émancipateur, pour tous et toutes, qui peut être contre ? Au boulot alors… Marions Macron et Rousseau. Vite, un plan Marshall pour relancer en même temps les EPR et les éoliennes. Mais la crise va durer au moins jusqu’en 2024. La France va payer cash l’imprévoyance de ses politiques. Ce monde nouveau était-il pourtant si difficile à prévoir ?, s’étonne Marc Endeweld. En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées, le slogan des années 70 a besoin d’un coup de peinture fraîche.

Ce débat sur l’emploi, le travail, la retraite, percute de plein fouet celui sur le vieillissement relancé cette semaine par l’avis du Comité national d’éthique sur la « fin de vie ». Emmanuel Macron, soucieux de laisser une trace dans l’histoire, ira-t-il jusqu’à autoriser le suicide assisté comme en a bénéficié en Suisse le cinéaste Jean-Luc Godard parti parce qu’il était fatigué de vivre à 91 ans ? Ce débat est aussi dans l’actualité culturelle avec le film japonais d’anticipation « Plan 75 » qui imagine une société qui décide de se débarrasser légalement, et de manière industrielle, des plus de 75 ans. Une sorte de « Ballade de Narayama » moderne qui rappelle aussi le roman « Soleil Vert » de Harrison porté à l’écran en 1973 et qui raconte comment dans le New York de 2022, comme par hasard, on incite les âgés et les malades à s’euthanasier, sans savoir que l’industrie agro-alimentaire les recycle en nourriture gratuite pour une population affamée, comme une allégorie à la fin de l’abondance…

Retraite: des dérapages financiers complètement incontrôlés

Retraite:  des dérapages financiers complètement incontrôlés

 

Il est probable que certains députés de la république en marche commencent à sentir le vent du boulet de la probable défaite en 2022. En dépit du récent appel à l’unité lancée par le président de la république, deux députés LREM, piliers de la commission des Finances de l’Assemblée ont lancé une sorte de mise en demeure au Premier ministre sur la faisabilité de la réforme en raison notamment des nombreux dérapages financiers peu ou  mal évalués.

Emilie Cariou et Laurent Saint-Martin ont officiellement demandé des clarifications sur les impacts budgétaires des différentes compensations ». Exemple: l’augmentation des salaires des enseignants-chercheurs ou les baisses de CSG des avocats et autres professions indépendantes. Il faudrait aussi sans doute et surtout parler du salaire des enseignants.

Quel est le surcoût annuel du budget pour l’Etat? Quel est le calendrier de montée en charges? Quels sont les enseignants ciblés? Qu’adviendra-t-il des autres enseignants? Et pour les avocats et indépendants, quels sont les montants annuels de perte de cotisations et contributions sociales? Comment sera financée la réduction de ces recettes?

Une quinzaine de questions, car « rien n’est clair », a pointé Emilie Cariou au Monde. « Rien qu’avec les questions de cette lettre, on est sûrement déjà sur un paquet de milliards », estime la députée. Ce qui semblerait confirmer une absence totale de maîtrise du dérapage financier des différents mesures d’exception ou de transition. Un dérapage qui viendrait s’ajouter aux déficits déjà prévus par le comité d’orientation des retraites. Des déficits cependant relativement fluctuant selon l’environnement politique !

D’après les derniers calculs du COR (PDF), il manquerait  entre 7,9 et 17,2 milliards d’euros dans les caisses du système de retraites en 2025, soit entre 0,3 et 0,7% du PIB. En juin, dans son rapport annuel (PDF), le COR tablait sur un déficit d’environ 10 milliards d’euros en 2022, soit 0,4% du PIB. Si l’on remonte à son précédent rapport annuel (document PDF), en 2018, le COR ne prévoyait qu’un déficit de 5 milliards d’euros, soit 0,2% du PIB.

En 2016, le COR envisageait même un retour à l’équilibre (document PDF) « dès le milieu des années 2020″. Fort de cette estimation, le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron affirmait en mars 2017 dans un entretien au Point que  »le problème de nos retraites, dans les prochaines années, n’est plus financier ». Un an plus tard, les évaluations du COR repoussent cette perspective à 2036, dans le plus optimiste des scénarios. Une nouvelle année s’écoule et cet horizon s’éloigne encore un peu : à 2042, dans le meilleur des cas. De toute manière, avec les exceptions et les transitions tous les calculs seront à refaire et en plus à relativiser compte tenu des incertitudes notamment concernant la croissance.

 

Macron : des dérapages verbaux dus à l’absence de résultat

Macron : des dérapages verbaux dus à l’absence de résultat

On peut évidemment s’étonner de la multiplication des dérapages verbaux de Macron aussi de la très grande fébrilité du gouvernement à propos de tout et de rien notamment concernant l’affaire Benalla. La vérité c’est que les résultats promis par Macron se font attendre. Le président de la république avait sans doute pensé qu’il avait maintenant réalisé nombre de réformes structurelles qui serviraient à la fois la croissance et l’emploi. Or dans ce domaine,  c’est l’échec total, c’est même pire que sous Hollande. En effet la croissance de 2018 n’atteindra au mieux que 1,5 % au lieu des 2,3 % espérés par les experts. Du coup mécaniquement le chômage reprend. L’erreur de stratégie de Macron aura été de penser qu’on peut tout réformer par décret voire par ordonnance sans impliquer les intéressés et sans tenir compte des réalités sociales et économiques. L’autre erreur aura été de négliger l’équilibre entre les orientations économiques et les orientations sociales. En matraquant fiscalement des le début de l’année le pouvoir d’achat, la consommation des ménages s’est nettement dégradée.  Mais  cette consommation des ménages représente 60 % du PIB. Le président est donc sans doute agacé lui-même de ce manque de résultats. Du coup pour s’en excuser, il sollicite la responsabilité individuelle des chômeurs qui seraient responsables de la dégradation de la conjoncture économique et sociale. Il ne faut pas chercher ailleurs cet agacement de voir cette agressivité de Macron à l’égard de tout ceux, qui collectivement ou individuellement, contestent sa politique. Si l’on ajoute à cela que la communication du président de la république est catastrophique on comprendra mieux son écroulement dans les enquêtes qui mesurent sa popularité.

JO 2024 : bonne nouvelle mais attention aux dérapages financiers

JO 2024 : bonne nouvelle mais attention aux dérapages financiers

 

C’est évidemment une bonne nouvelle sportive, sociale et même sociétale, c’est  en tout cas ce que pensent les Français. . Selon un sondage Ifop JDD publié dimanche, 83% des personnes interrogées estiment que cette attribution attendue est une “bonne nouvelle». reste  cependant à maîtrise les coûts. Pour répondre à cet objectif la France a proposé des jeux low-cost d’un cout de moins de 7 milliards. Un coût peut-être théorique si l’on se fie aux différents jeux olympiques dont le coût a dépassé plusieurs dizaines de milliards dans certains cas et aussi donné lieu à de graves phénomènes de corruption. difficile aussi de mesurer les retombées économiques et sociales. Si les jeux par exemple de Barcelone se sont révélés particulièrement bénéfiques sur tous les plans,  il en a été différemment dans d’autres villes notamment à Rio. Pour la France,  le coût a été évalué à 6,8 milliards d‘euros (3,8 milliards pour l‘organisation, trois milliards pour les investissements et les infrastructures) et près de 40 sites ont été sélectionnés. Les organisateurs font valoir que la capitale française pourra s‘appuyer sur des infrastructures déjà en service, dont celles rénovées à l‘occasion de l‘Euro de football, organisé en France en juin et juillet 2016. Ce compromis avait été présenté comme “triplement gagnant” par l‘instance internationale, soulagée de tenir avec Paris et Los Angeles deux candidatures “de qualité” alors que l‘organisation des Jeux attire moins les convoitises de villes échaudées par les dépassements de budgets de ces dernières olympiades. Ces dernières décennies, les Jeux ont systématiquement donné lieu à des dérapages financiers, parfois dans des proportions spectaculaires, comme à Pékin où le budget final a dépassé les 30 milliards d‘euros. La France a assuré que les JO de 2024 seraient “transparents”.  “Nous avons la responsabilité d’être aussi transparents que possible car nous savons qu’il y a des critiques dans la population”, a 




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