Archive pour le Tag 'déraillent'

« Grande marche populaire sur Matignon »  » les Insoumis » déraillent

« Grande marche populaire sur Matignon »  » les Insoumis » déraillent

 

Si l’opposition a des raisons de protester contre l’attentisme de Macron qui prend désormais une forme de désinvolture vis-à-vis du résultat des législatives en refusant pour l’instant de nommer un gouvernement, par contre l’idée des « Insoumis d’organiser une grande marche populaire sur Matignon paraît assez ridicule et provocatrice. 

Adrien Quatennens, très proche de Mélenchon , ancien député LFI du Nord, a en effet déclaré sur X : «Macron veut nous voler la victoire et manœuvre pour faire barrage à l’application du programme du NFP.» Pour manifester ce mécontentement, l’ex-élu a suggéré la tenue d’«une grande marche populaire en direction de Matignon».

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, s’est elle aussi inquiétée des propos de l’ex-député insoumis, alors que les Jeux olympiques de Paris approchent : «C’est totalement irresponsable [...] Nous ne sommes pas dans une situation où nous allons laisser les choses partir à vau-l’eau dans un pays qui accueille les JO dans quelques jours. La continuité de l’État c’est un des grands principes de la République.»

Marine Le Pen accuse le NFP de vouloir «prendre de force» Matignon.

Au centre, le président du MoDem, François Bayrou a comparé cette marche à «une révolution violente» sur le plateau de BFMTV. «Il y a des forces [politiques] qui ne respectent pas les valeurs démocratiques élémentaires et les institutions. Qui ont dans l’idée qu’une révolution violente peut imposer au pays sa loi. C’est la preuve que ce camp-là n’a pas sa place dans le gouvernement du pays. Cette phrase-là, est factieuse», s’est-il indigné.
La proposition d’Adrien Quatennens a même choqué jusque dans les rangs de la gauche. Le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan, a désapprouvé l’initiative. «Ça n’a aucun sens. Le pays n’a pas besoin de ça, on n’est pas en train de se faire voler l’élection. On est en train de discuter tranquillement. Qu’est-ce que c’est que cette manière de faire ?», a-t-il condamné sur le plateau de BFMTV.

 

Son groupe politique, en la personne de Manuel Bompard, a quant à lui défendu les propos de l’ancien député.

Télétravail : Borne et le ministère déraillent

Télétravail : Borne et le ministère déraillent

 

La ministre du travail Élisabeth borne ne cesse de militer le télétravail menaçant même les entreprises qui n’y recourent pas. Sans doute pour encourager des vocations tardives, le ministère du travail sort une étude bidon qui montrerait que 45 % des salariés affirment avoir travaillé à domicile entre le 4 et le 8 novembre.  C’est le genre d’étude dont les résultats doivent plaire à celui qui la commande. On peut en effet se demander comment presque la moitié des salariés ont pu être en télétravail en sachant que tout au plus 25 à 30 % du travail peuvent se faire à distance. Pour les autres la présence physique et le plus souvent indispensable.

 

En fait,  cette référence au télétravail caractérise une vision de salon de ce qu’est la réalité socio économique. Les technocrates et la ministre y compris estiment  sans doute que la moitié des Français travaillent dans des start-up ou des sociétés complètement numerisables . Cela expliquerait aussi la position du gouvernement sur le petit commerce considéré comme marginal et condamné à être confiné quand les clients se frôlent et se bousculent dans les grandes surfaces.

 

« Je suis consciente qu’on est en train de demander aux employeurs comme aux salariés des efforts sans doute au-delà de ce que chacun souhaiterait », a affirmé mercredi Elisabeth Borne dans une interview au « Parisien ». « L’idée que les employeurs ne joueraient pas le jeu est […] très majoritairement fausse », a-t-elle ajouté. Elle appuie son constat sur les résultats d’un sondage sur l’activité professionnelle pendant le confinement commandé par son ministère à Harris Interactive et publié mardi soir.

Il montre une nette extension du télétravail : 45 % des salariés affirment avoir travaillé à domicile entre le 4 et le 8 novembre, jours sur lesquels portait l’enquête, et pendant en moyenne 3,7 jours contre 2,7 la semaine précédente. En outre, près d’un salarié sur quatre dit avoir télétravaillé à 100 %. Sachant que si 39 % des salariés affirment ne pas pouvoir télétravailler, 36 % affirment pouvoir le faire « facilement » et 25 % « avec difficultés ». Quant à la responsabilité des employeurs dans l’absence de télétravail, elle est pointée du doigt par 15 % des salariés en présentiel la semaine dernière. Ce qui fait dire à Elisabeth Borne qu’il reste encore « une marge de progrès ». Surtout un progrès en matière d’analyse de la réalité des conditions et de la nature du travail en France !




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