Archive pour le Tag 'déraille'

Trump déraille en traitant Zelinsky de dictateur

Trump déraille en traitant Zelinsky de dictateur

 

Trump est évidemment mal placé pour évaluer le niveau de démocratie d’un pays lui qui a tenté de faire envahir le capitaole par ses partisans après sa défaite face à Biden. Pourtant il n’hésite pas à qualifier Zelinsky de dictateur au motif que les élections ont été reportées en Ukraine pour cause de guerre.. Cela confirme qu’il ne s’agit pas seulement d’un changement de position du président américain vis-à-vis de l’Ukraine mais tout simplement d’un ralliement à son adversaire Poutine. Et pour bien enfoncer le coup le présidente américaine considère que Zelinsky n’est plus soutenu que par 4 % de la population ukrainienne alors que   les sondages lui donnent encore 52 %. Bref des propos de gangster marchand de  chiens finalement très proches de la dialectique de Poutine.

Défense: La présidente de la BCE déraille !

Défense: La présidente de la BCE déraille !

 

 Dans une nouvelle chronique, le groupe Mars s’indigne des propos de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde, qui appelle les pays européens à acheter des équipements militaires américains pour empêcher une guerre commerciale entre l’Europe et les Etats-Unis dirigés par Donald Trump. Par le groupe de réflexions Mars dans « La Tribune ».

Il est rassurant de se savoir dirigé par des femmes et des hommes de génie. Mme Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, en fait incontestablement partie. Son dernier coup de génie en date est d’avoir appelé, dans le quotidien économique britannique de référence Financial Times (FT), les États membres de l’Union européenne, dont elle est mandataire, à « acheter américain pour éviter la guerre commerciale de Trump » (1). Le constat initial est imparable : l’Union européenne (UE) réalisant plus de 12 milliards d’euros par mois (150 milliards d’euros par an) d’excédents commerciaux aux États-Unis, une guerre commerciale serait désastreuse. La conclusion est logique : offrir une contrepartie à ces excédents en ouvrant le marché européen de la défense aux fournisseurs américains.

Dans son dernier rapport annuel « CARD review » rendu public le 19 novembre (2), l’agence européenne de défense (AED) évalue à plus de 100 milliards d’euros le montant dépensé en 2023 par les États membres de l’Union européenne au titre de l’investissement de défense. Mme Lagarde estime donc que si cette somme était dépensée auprès d’industriels américains, la guerre commerciale serait évitée. Génial ! Sauf que c’est déjà largement le cas.

En fonction du périmètre de dépenses pris en considération (incluant ou non le Royaume-Uni par exemple, ou les dépenses auprès de ses propres fournisseurs nationaux), la valeur des investissements militaires européens captés chaque année par des industriels américains est estimé entre la moitié (3) et les deux tiers (4) du montant total, soit près de 70 milliards d’euros en 2023.

À cela s’ajoutent les dépenses de maintien en condition opérationnelle (MCO) de ces équipements très sensibles, soit entre 20 et 25 milliards d’euros par an. Dépense en forte augmentation puisqu’avec la guerre en Ukraine, les fournisseurs américains ont remporté en Europe de nombreux marchés contre des industriels européens. Les équipements les plus emblématiques sont le bombardier F35 de Lockheed Martin et le système de défense aérienne Patriot de RTX (Raytheon). La plupart de ces systèmes ne sont pas encore livrés, mais les clients européens sont d’ores et déjà engagés pour des dizaines d’années auprès de ces fournisseurs américains.

Ces systèmes n’étant ainsi pas encore livrés dans les forces, cela signifie que la commande de ce matériel américain ne protège en rien l’Europe pour le moment. Pour autant, il faut déjà les payer, alors même que les besoins augmentent avec l’allongement de la frontière commune avec la Russie du fait de l’intégration de la Finlande. Et ce sera encore pire quand l’Ukraine sera placée sous la protection de l’OTAN. C’est ainsi que la plupart des financements du fonds exceptionnel de 100 milliards d’euros décidés par le chancelier Scholtz sont partis aux États-Unis.

100 milliards d’euros, c’est aussi, à peu de choses près, le montant annuel des achats européens de « produits de défense » de toutes sortes (MCO compris) auprès de l’industrie américaine. Soit Mme Lagarde ignore cette réalité, soit elle souhaite aller plus loin. Que ce soit intentionnel ou par méconnaissance, sa déclaration est doublement inquiétante eu égard à ses fonctions. Car on n’improvise pas une déclaration au FT. Et Madame Lagarde le sait.

D’un côté, l’achat d’armement aux États-Unis est un processus inflationniste. Les clients européens de l’industrie de défense américaine ne pèsent en effet d’aucun poids sur la formation des prix, lesquels sont fixés non par les fournisseurs eux-mêmes, mais par l’administration américaine. L’exportation d’armement américain n’a rien à voir avec un marché sur lequel s’exerce une concurrence « pure et parfaite » avec une libre formation des prix par simple confrontation de l’offre et de la demande. C’est au contraire une économie administrée dans le cadre d’un processus dit FMS (foreign military sales) dans lequel interviennent différents acteurs étatiques fédéraux, dont le Secrétariat d’État, le département du commerce, le Congrès, le Pentagone et, bien-sûr, les services de renseignement.

Chacune de ces entités a pour mission de s’assurer que le matériel exporté ne sera pas utilisé contre les intérêts militaires, stratégiques, diplomatiques, commerciaux et industriels des États-Unis. En termes financiers, le système FMS fonctionne comme une caisse autonome pour laquelle les excédents réalisés sur les clients solvables équilibrent les ventes à perte auprès des clients moins solvables. Autrement dit, c’est du dumping organisé, contraire à tous les principes de « fair trade » de l’OMC.

Les clients export sont servis après les clients prioritaires que sont les « services » placés sous l’autorité du Pentagone, ainsi que les armées alliées fournies hors processus FMS (par exemple Israël). Par conséquent, le prix ne se négocie pas : c’est à prendre ou à laisser, et en fait à prendre. La seule marge de négociation porte sur les quantités à livrer et le rythme des livraisons. C’est pourquoi les marchés du Pentagone portent le plus souvent sur des quantités supérieures aux besoins exprimés par les « services » de manière à fournir le « rab » aux clients FMS.

Chacun connaît par ailleurs la célèbre seizième « loi d’Augustine », théorisée précisément par un industriel américain de l’aéronautique passé au Pentagone il y a près de 50 ans, selon laquelle le prix d’un avion de combat augmente à chaque génération sur une échelle logarithmique.

En réalité, les « lois d’Augustine » sont un recueil de citations plaisantes sans prétention scientifique mais dont l’humour permet de faire passer des messages beaucoup plus sérieux. Quoi qu’il en soit, nul ne conteste qu’au contraire des produits de grande consommation dont le prix unitaire baisse avec le temps, celui de l’armement ne fait qu’augmenter (5) du fait des innovations introduites en permanence dans les nouvelles versions, mais aussi de l’absence de marché concurrentiel : les équipements réputés les plus performants sont toujours produits par un industriel en position de monopole.

On ne fera pas l’injure à nos lecteurs de rappeler que la mission principale de la présidence de la BCE, pour ne pas dire la seule (parce que la réalité est plus complexe que les simples statuts) est de contenir l’inflation dans la zone euro. Or appeler à la concentration du « marché » au détriment des fournisseurs européens ne fait que conforter la position oligopolistique des industriels américains de l’armement. Et donc favoriser l’inflation. Car les éventuelles économies d’échelle permises par l’augmentation des commandes sont entièrement captées par l’industriel sans redistribution au client export, puisque les prix FMS sont entièrement administrés.

Dans son palmarès annuel des cent premiers industriels de l’armement, dont la version 2024 vient d’être publiée (6), le SIPRI rappelle combien l’industrie mondiale de l’équipement militaire est toujours plus dominée par les fournisseurs américains, avec 41 groupes classés dans les cent premiers mondiaux, les cinq dominants restant accrochés à leur podium, année après année (7). De leur côté, les industriels européens décrochent dans un contexte d’augmentation généralisées des dépenses militaires : il n’y a plus un seul groupe de défense d’Europe continentale dans le « top 10 » alors qu’ils étaient trois en 2018 (Airbus, Leonardo et Thales). Le chiffre d’affaires cumulé de 133 milliards d’euros réalisé en 2023 par les 27 groupes européens classés dans le « top 100 » reste largement inférieur à celui des trois premiers mondiaux et… aux excédents commerciaux européens réalisés aux États-Unis la même année.

La dépendance européenne aux États-Unis ne cesse d’augmenter, comme l’ont constaté les députés Jean-Louis Thiériot et Jean-Charles Larsonneur dans leur rapport 8 de mai 2024 : « selon le SIPRI, les importations européennes d’armements entre 2019 et 2023 ont augmenté de 94 % par rapport à la période 2014-2018 » ; autant dire qu’elles ont été multipliées par deux en dix ans. Et « parmi ces importations, plus de 55 % proviennent des États-Unis, contre 35 % entre 2014 et 2018 » (9). La part des États-Unis dans le total des importations d’armements est même de 99 % aux Pays-Bas, 95 % en l’Italie, 89 % au Royaume-Uni (effet F35 dans les trois cas), 89 % en Norvège, 71 % en Roumanie (qui vient d’annoncer vouloir acheter le F35 à son tour) et « seulement » 63 % en Allemagne. Pour la France, cette part est tout de même de 20 % en raison de trous capacitaires, essentiellement dans le domaine aéronautique.

D’un autre côté, la déclaration incongrue de Mme Lagarde, publiée concomitamment à l’entrée en fonction de la Commission von der Leyen II, tombe au plus mauvais moment. La nouvelle Commission européenne, déjà soutenue au Parlement par la plus faible majorité depuis 30 ans, a en effet voulu inscrire dans ses nouvelles priorités la défense en général et le soutien à l’industrie de défense européenne en particulier (10). Certes, la BCE est une institution indépendante de la gouvernance de l’UE. Mais se désolidariser ainsi de la communication institutionnelle de l’UE a quelque chose d’insolite, et à vrai dire, d’incompréhensible. Manifestement, les ambitions de l’UE en matière de défense sont si peu crédibles que même les dirigeants d’institutions européennes n’hésitent pas à déclarer publiquement qu’ils n’y croient pas.

Par ailleurs, on voudrait hystériser le débat entre « mondialistes » et « nationalistes » qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Sur le fond comme sur la forme, ce type de déclaration apparaît tout à fait inappropriée, pour ne pas dire irresponsable, dans la crise politique que traversent plusieurs pays européens, à commencer par la France et l’Allemagne. C’est plutôt de la recherche d’un consensus dont l’époque a besoin plutôt que de boutefeux.

En outre, il n’est manifestement pas venu à l’idée de Mme Lagarde que l’industrie d’armement pouvait servir à autre chose qu’à gagner de l’argent, par exemple à défendre les Européens (à commencer par ses actionnaires baltes) en ces temps de tensions avec la Russie. Non, non, les Américains sont là pour ça ! C’est justement un peu le problème du retour au pouvoir de M. Trump… Quant à rappeler à Mme Lagarde, qui fut autrefois membre du gouvernement de la France, que ce type de déclaration est totalement contraire aux intérêts de son pays, on peut se risquer à affirmer que cela n’atteindra pas ses oreilles.

Cela illustre combien le « parti Gibelin » de la soumission à l’empire dominant est, historiquement (11), inapte à diriger notre pays. Le problème est que le « parti » adverse ayant historiquement vocation à gouverner la France est aujourd’hui disséminé dans tout le spectre politique et n’est plus incarné dans une personnalité reconnue. C’est pourtant la seule solution pour sortir par le haut la Ve République de la crise de régime.

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(1) « Buy American to avoid Trump trade war », https://www.ft.com/content/24d5d526-b970-4e53-a262-9a678319ce23
(2) https://eda.europa.eu/docs/default-source/documents/card-report-2024.pdf
(3) Europe’s Defence Procurement since 2022: a Reassessment (par Ben Schreer, directeur exécutif, IISS)
(4) The Impact of the War in Ukraine on the European Defence Market (par Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’IRIS)
(5) https://meta-defense.fr/2024/05/16/equipements-de-defense-hausse-prix/
(6) World’s top arms producers see revenues rise on the back of wars and regional tensions | SIPRI
(7) « Since 2018, the top five companies in the Top 100 have all been based in the USA. » Il s’agit, dans l’ordre, de Lockheed-Martin, RTX, Nortrop-Grumman, Boeing et General Dynamics : The SIPRI Top 100 arms-producing and military services companies, 2023
(8) https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion_def/l16b2625_rapport-information#
(9) https://www.challenges.fr/entreprise/defense/dassault-airbus-thales-mbda-les-geants-europeens-de-la-defense-risquent-ils-le-declassement_913341
(10) Cf. Un commissaire européen à la défense ? Pour ne surtout rien faire (latribune.fr) ethttps://www.latribune.fr/opinions/edip-un-poison-potentiellement-mortel-pour-les-interets-francais-en-matiere-de-defense-1012141.html
(11) Cf. nos précédentes chroniques https://www.latribune.fr/opinions/pour-defendre-l-europe-on-ne-change-pas-de-monture-au-milieu-du-gue-998424.html et https://www.latribune.fr/opinions/pays-deboussole-cherche-personnalite-de-gauche-pour-incarner-sa-souverainete-1007963.html

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* Le groupe Mars, constitué d’une trentaine de personnalités françaises issues d’horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l’industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France.

Premier Ministre : la gauche déraille en proposant des pieds nickelés et des épouvantails

Premier Ministre : la gauche déraille en proposant des pieds nickelés et des épouvantails

 

Il apparaît de plus en plus clairement que la gauche de plus en plus divisée ne cesse de réclamer le pouvoir mais qu’elle fait tout pour que celui-ci s’éloigne; ainsi on a vu les communistes proposés une totale inconnue. Quant aux Insoumis ils ont avancé les noms de quatre épouvantails dont celui de Mélenchon. Le parti socialiste propose, lui, son secrétaire national Olivier Faure -un moindre mal-mais qui n’incarne pas cependant la social-démocratie responsable et qui ne respire pas le charisme.

Plus les jours passent et plus l’opinion se retourne maintenant contre ce parti et de manière générale contre toute la classe politique incapable de s’entendre pour désigner un gouvernement d’union réellement au service du pays et non au service des partis et les intérêts particuliers. Les mêmes oppositions traversent le clan du président avec d’un côté les partisans d’Atttal et de l’autre les partisans de Darmanin proche des anciens LR voir même du Front National. Témoins, ces petits « diners cons  » organisés secrètement entre Édouard Philippe notamment et les représentants du Front National qui montrent bien l’affinité de penser sur certains points.

Faut-il rappeler que les résultats bruts de l’élection législative ont coupé la France en trois grands clans minoritaires et demeure sans légitimité démocratique pour prétendre gouverner seul.

 

Nouveau gouvernement :la gauche déraille en proposant des pieds nickelés et des épouvantails

Nouveau gouvernement :la gauche déraille en proposant des pieds nickelés et des épouvantails

 

Il apparaît de plus en plus clairement que la gauche de plus en plus divisée ne cesse de réclamer le pouvoir mais qu’elle fait tout pour que celui-ci s’éloigne; ainsi on a vu les communistes proposés une totale inconnue. Quant aux Insoumis ils ont avancé les noms de quatre épouvantails dont celui de Mélenchon. Le parti socialiste propose, lui, son secrétaire national Olivier Faure -un moindre mal-mais qui n’incarne pas cependant la social-démocratie responsable et qui ne respire pas le charisme.

Plus les jours passent et plus l’opinion se retourne maintenant contre ce parti et de manière générale contre toute la classe politique incapable de s’entendre pour désigner un gouvernement d’union réellement au service du pays et non au service des partis et les intérêts particuliers. Les mêmes oppositions traversent le clan du président avec d’un côté les partisans d’Atttal et de l’autre les partisans de Darmanin proche des anciens LR voir même du Front National. Témoins, ces petits « diners cons  » organisés secrètement entre Édouard Philippe notamment et les représentants du Front National qui montrent bien l’affinité de penser sur certains points.

Faut-il rappeler que les résultats bruts de l’élection législative ont coupé la France en trois grands clans minoritaires et demeure sans légitimité démocratique pour prétendre gouverner seul.

 

Premier ministre : la gauche déraille en proposant des pieds nickelés et des épouvantails

Premier ministre : la gauche déraille en proposant des pieds nickelés et des épouvantails

 

Il apparaît de plus en plus clairement que la gauche de plus en plus divisée ne cesse de réclamer le pouvoir mais qu’elle fait tout pour que celui-ci s’éloigne;  ainsi on a vu les communistes proposés une totale inconnue. Quant aux Insoumis ils ont  avancé les noms de quatre épouvantails dont celui de Mélenchon. Le parti socialiste propose, lui, son secrétaire national Olivier Faure -un moindre mal-mais qui n’incarne pas cependant la social-démocratie responsable et qui ne respire pas le charisme.

Plus les jours passent et plus l’opinion  se retourne maintenant contre ce parti et de manière générale contre toute la classe politique incapable de s’entendre pour désigner un gouvernement d’union réellement au service du pays et non au service des partis et les intérêts particuliers. Les mêmes oppositions traversent le clan du président avec d’un côté les partisans d’Atttal et de l’autre les partisans de Darmanin proche des anciens LR voir même du Front National. Témoins, ces petits « diners cons  » organisés secrètement entre Édouard Philippe notamment et les représentants du Front National qui montrent  bien l’affinité de penser sur certains points.

Faut-il rappeler que les résultats bruts de l’élection législative ont coupé la France en trois grands clans minoritaires et demeure sans légitimité démocratique pour prétendre gouverner seul.

 

Israël : Mélenchon déraille encore un peu plus

Israël : Mélenchon déraille encore un peu plus

Des propos qui traduisent encore davantage la fuite en avant du patron des Insoumis qui déclare que le gouvernement encourage le massacre à Gaza à travers la visite de la présidente de l’Assemblée nationale en Israël.

Jean-Luc Mélenchon a accusé Yaël Braun-Pivet, en déplacement en Israël, de « camper à Tel-Aviv pour encourager le massacre » à Gaza.

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est rendue en Israël, où elle a souligné que rien ne doit empêcher » le pays « de se défendre » dans la guerre face au Hamas, suscitant ce dimanche une polémique à gauche que Jean-Luc Mélenchon a enflammée par sa virulence.

Des termes cinglants qui ont à leur tour immédiatement provoqué la controverse, les ministres Marc Fesneau et Oliver Dussopt évoquant à l’unisson à « un tweet de la honte ». « Voici le message subliminal de Jean-Luc Mélenchon : désigner les Juifs comme le parti de l’étranger et de la guerre », s’est indigné le président du Crif Yonathan Arfi, dénonçant « une rhétorique antisémite », quand la Licra a épinglé « un antisémitisme électoral ».

Eoliennes : La Cour des Comptes déraille

Eoliennes : La Cour des Comptes déraille

Le plus souvent, la Cour des Comptes émet des analyses et des recommandations assez pertinentes. Mais là elle recommande naïvement le développement des éolienne en faisant l’impasse d’une analyse de la politique énergétique et du caractère anecdotique d’éoliennes à la production en outre intermittente et qui porte atteinte au paysage et à la biodiversité. On voit que la pensée écolo bobo pénètre aussi les plus hautes instances.

Les Sages estiment donc que l’administration doit revoir son organisation pour réduire les délais de développement et accélérer la production. Ils préconisent aussi un réexamen périodique des soutiens
La France n’est pas taillée pour tenir ses objectifs en matière de production d’électricité d’origine éolienne. C’est en substance le message de la Cour des comptes, dans un rapport qui doit être publié ce mardi.

Les « sages » partent du constat que les capacités éoliennes développées dans l’Hexagone ne représentaient que 20,9 GW, soit 80 % seulement de l’objectif fixé dans la dernière programmation pluriannuelle de l’énergie. Des éoliennes qui en plus coûtent très cher à la France puisque essentiellement importées. Mais dans un autre rappeur la Cour des Comptes fera le bilan de la balance commerciale.

On voit que la mode écolo bobo pénètre aussi les plus hautes instances

Le ministre de l’économie déraille en soutenant les influenceurs

Le ministre de de l’économie déraille en soutenant les influenceurs

En panne d’idées et surtout d’efficacité, le ministre de l’économie Bruno le maire déraille en soutenant les influenceurs.

Une flatterie vraiment mal placée lors de son intervention à l’assemblée du syndicat UMICC (Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenus) .

«Vous êtes une force économique majeure de notre pays» a déclaré le ministre de l’économie qui oublie sans doute que la plupart des influenceurss sont des parasites qui se servent de leur look et de leur baratin pour vendre des produits le plus souvent inutiles voire même dangereux. Il n’y a d’ailleurs aucune règle pour ce type d’intervenants sur Internet.

Pour preuve, Nabilla( « allo, quoi ben allo quoi »), star de télé réalité qui donne des conseils pour les placements financiers!!!

Cette ode au secteur de l’influence et de la création de contenu était également émaillée de chiffres. Le ministre a par exemple rappelé le nombre «considérable» d’influenceurs en France – 150.000 selon lui – et les «milliards de vues, les millions d’euros de chiffre d’affaires, les milliers d’emplois» qu’ils génèrent grâce à leurs activités !!!
Le numéro 2 du gouvernement s’est même laissé aller à une petite boutade sur son avenir personnel en assurant qu’il n’excluait pas de devenir lui-même influenceur «dans les années à venir».

À en croire les rires et les applaudissements, l’opération séduction a plutôt bien fonctionné. Parce qu’il faut dire que le ministre de l’Économie et des Finances avait face à lui des professionnels très remontés. La loi dite «influenceurs» qui doit encadrer les activités du secteur est perçue d’un très mauvais œil par les premiers intéressés. Ils regrettent notamment que certaines dispositions stigmatisent leur métier.

Le ministre de l’économie mélange vraiment tout aussi bien les vendeurs d’illusions et de gadgets que les créateurs véritables d’information.

Et de créer encore une structure supplémentaire car Bruno Le Maire s’est engagé à la création d’un «groupe de travail permanent», où siégeront les représentants des créateurs de contenu sur Internet et les administrations de l’État.

Politique: L’ambassadeur de Chine à Paris déraille encore en ne reconnaissant plus les frontières

Politique: L’ambassadeur de Chine à Paris déraille encore en ne reconnaissant plus les frontières

Une nouvelle fois l’ambassadeur de Chine montre sa complaisance vis à vis des crimes chinois en même temps que que sa provocation sur les grands thèmes politiques. On croirait entendre les discours des communistes des années 1950 qui se caractérisait par la langue de bois, et le mensonge permanent. Parmi tous les ambassadeurs du monde, l’ambassadeur de la Chine en France figure sûrement en tête des contrevérités invraisemblables ( voir par exemple sa définition du communisme qu’il confond avec le nationalisme) et par un négationnisme provocateur voire criminel . Certes l’intéressé traduit d’une certaine manière la position de Pékin mais il en rajoute des tonnes sans doute pour attirer la bienveillance des plus hautes autorités sur lui. Tellement Surréaliste qu’on peut demander si l’intéressé ne tutoie pas par moments la démence. Son comportement agité légitime en tout cas l’interrogation.

L a France a affiché samedi soir sa « consternation » après des propos de l’ambassadeur de Chine en France, qui a nié la souveraineté des pays issus de l’Union soviétique et a questionné l’appartenance de la Crimée à l’Ukraine.

Interrogé vendredi soir sur la chaîne française LCI, Lu Shaye a estimé que les pays de l’ex-URSS « n’ont pas le statut effectif dans le droit international parce qu’il n’y a pas d’accord international pour concrétiser leur statut de pays souverain ».

Concernant la Crimée, un territoire ukrainien que la Russie occupe depuis 2014, il a déclaré : « Ca dépend de comment on perçoit ce problème. Il y a l’Histoire. La Crimée était tout au début à la Russie. C’est Khrouchtchev qui a offert la Crimée à l’Ukraine dans l’époque de l’Union soviétique. »

Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué avoir « pris connaissance avec consternation » de ces propos, demandant à la Chine « de dire (s’ils) reflètent sa position, ce que nous espérons ne pas être le cas ».

L’Ukraine a été reconnue internationalement « dans des frontières incluant la Crimée en 1991 par la totalité de la communauté internationale, Chine comprise, à la chute de l’URSS comme nouvel Etat-membre des Nations unies », a insisté Paris, rappelant que l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 est « illégale au regard du droit international ».

«Les baby-boomers, c’est une génération de veinards » ! François Lenglet déraille

«Les baby-boomers, c’est une génération de veinards! » François Lenglet déraille

Selon François Lenglet, Les baby-boomers constitue une génération de veinards ! D’ordinaire l’expert économique se montre beaucoup plus pertinent et mesuré. Sans doute est-il contaminé par les élites qui approuvent le caractère injuste et inefficace de la réforme du gouvernement concernant les retraites. Certes, une réforme est sans doute nécessaire mais certainement pas celle-là qui maintient la différence entre public et privé et surtout qui renforce encore les inégalités sans distinguer les conditions d’accès et les conditions de pénibilité.

François Langlet oublie un aspect fondamental pour faire des comparaisons entre jeunes et anciennes générations. Pour la plupart des baby boomer, la durée- totale de travail dans la vie aura été de façon très substantielle très supérieure à la durée des plus jeunes.

À l’époque le concept de durée hebdomadaire du travail était relatif. Théoriquement autour de 40 heures mais rarement décomptées, en outre les heures supplémentaires étaient également peu prises en compte. La plupart de la génération des baby boomer ont commencé très tôt le travail. Pour preuve dans les années 60 la population ne comptait que 5 % de bacheliers quand on en compte maintenant autour de 95 %. Beaucoup continuent donc leurs études après 17 ans. La moyenne d’embauche pour les jeunes se situe en effet autour de 23 ans.

La plupart des salariés baby-boomers entraient sur le marché du travail bien avant 20 ans, parfois à 14 ans.

Pour Lenglet, la réforme des retraites se justifie par le déficit de productivité de la France par rapport à ses voisins européens et à l’ensemble des pays développés: la priorité des deux décennies qui viennent doit être de travailler plus pour produire plus, analyse-t-il. Mais cette réforme a connu depuis six ans nombre de métamorphoses successives donnant le sentiment au Français qu’elle est davantage dictée par les circonstances politiques du moment que par l’intérêt général, reconnaît-il quand même. Si elle protège les retraités actuels, en particulier la génération du baby-boom qui continue de bénéficier d’«un système au zénith de la redistribution», elle pèse lourdement sur le niveau de vie des actifs et, compte tenu de l’évolution de la démographie, ne permet pas de sauver le régime par répartition.

Production électrique : EDF déraille encore !

Production électrique : EDF déraille encore!


Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation n’aide pas EDF à promouvoir l’indispensable électricité nucléaire.D’une certaine manière dès voudrait discréditer le nucléaire qu’elle ne s’y prendrait pas autrement avec les retards d’entretien et les grèves Le constat est terrible 29 des 56 réacteurs nucléaires en France sont à l’arrêt. Des facteurs explicatifs externes à l’entreprise mais aussi des responsabilités internes.

Ainsi la production a été retardée après la nécessité de remettre aux normes la quasi-totalité des réacteurs. Une opération de grand carénage retardé par le Covid qui a neutralisé l’action des agents EDF et des sous-traitants. EDF n’a cependant rien fait pour développer une stratégie de rattrapage de cet entretien.

Récemment, il y a eu aussi une grève qui a paralysé les réacteurs en cours d’entretien. Il aura fallu attendre des semaines pour que syndicats et direction se mettent d’accord sur une revalorisation des salaires.

On ne peut s’empêcher de s’interroger sur les retards de production. Certains ont des raisons objectives mais certains pourraient constituer des formes de pression d’EDF pour obtenir de nouveaux financements en particulier concernant la construction EPR. Outre les questions techniques l’entreprise doit faire face à un management défaillant.Le groupe français a donc annoncé jeudi avoir abaissé sa prévision de production nucléaire en France pour 2022, en raison de l’impact des grèves sur la maintenance de ses réacteurs et l’allongement de la durée d’arrêt de 4 réacteurs nucléaires. . Résultat : la production nucléaire ne sera pas comprise entre 280-300 TWh (térawattheures) en 2022 comme l’énergéticien français l’envisageait jusqu’ici, mais devrait se situer dans une fourchette allant de 275 à 285 TWh (térawattheures).

Le groupe a confirmé ses estimations de la production nucléaire en France pour 2023 et 2024, soit respectivement 300-330 TWh et 315-345 TWh. Pour rappel, la capacité du parc français avoisine les 460 TW.

Cet environnement encore dégrader les résultats financiers du groupe. Par ailleurs se pose la question récurrente de la situation financière de l’entreprise qui traîne un lourd boulet d’endettement alors qu’elle doit aussi faire face au financement des nouveaux EPR.

Berlusconi déraille et est de nouveau ami avec Poutine !

Berlusconi déraille et est de nouveau ami avec Poutine !

Une nouvelle fois, le vieux chef italien Berlusconi déraille en affirmant à nouveau son amitié avec Poutine. De quoi mettre en difficulté la coalition de droite et même son propre parti. Le chef de file du parti Forza Italia a affirmé avoir « renoué » le lien avec Vladimir Poutine. « Pour mon anniversaire, (Vladimir) Poutine m’a envoyé 20 bouteilles de vodka et une très gentille lettre (…) Il m’a dit que j’étais le premier de ses cinq vrais amis », a assuré l’ancien Premier ministre, qui a fêté ses 86 ans le 29 septembre.

Ces propos ont fuité mardi soir et son entourage a d’abord démenti mais un enregistrement audio a ensuite été diffusé, provoquant la stupéfaction de Giorgia Meloni, future présidente du Conseil italien qui s’emploie à former un gouvernement avec ses alliés, Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Ligue de Matteo Salvini. Les déclarations de Silvio Berlusconi pourraient fragiliser Antonio Tajani, un de ses proches, pro-européen, pressenti pour les Affaires étrangères.

S’agissant de la guerre en Ukraine, l’ancien président du Conseil a précisé ne pas pouvoir exprimer son opinion personnelle « parce que si cela arrive aux oreilles de la presse ce sera une catastrophe, mais je suis très, très, très préoccupé ». En toute hâte, Forza Italia a publié un communiqué pour clarifier la position du parti et de Berlusconi vis-à-vis de la Russie et de l’Ukraine, « en ligne avec celle de l’Europe et des Etats-Unis ».

Fin de vie : le journal « Le Monde » déraille encore

Fin de vie  : le journal « Le Monde » déraille encore

Une fois de plus, le journal Le Monde déraille encore à propos de son soutien à la convention citoyenne sur la fin de vie.Par précaution oratoire, le monde souhaite quand même que les députés et sénateurs soient « associés » à la réflexion. Le « Mond »e participe ainsi à la grande confusion entre la démocratie participative et la démocratie représentative. Et ce n’est sûrement pas avec une organisation de type discussion de bistrot manipulée par les experts qu’on aura gagné en pertinence et en démocratie. NDLR

La convention citoyenne sur la question de la fin de vie sera utile, à condition qu’elle soit réellement ouverte, que le dialogue prévu dans les régions ne soit pas de pure forme, et que, puisqu’il s’agit de nourrir un éventuel projet de loi, les députés et sénateurs y soient associés.

 

Ala fois terriblement complexe et universelle, douloureuse mais essentielle, la question de la fin de vie a quitté depuis quelques décennies seulement le champ du tabou pour devenir un débat de société récurrent, dans un contexte de montée des revendications à l’autonomie individuelle.

En annonçant, lundi 12 septembre, le lancement en octobre d’une convention citoyenne sur ce sujet, Emmanuel Macron répond à la revendication croissante d’un « droit à mourir dans la dignité ». Celle-ci est portée par une très large majorité des Français, même si les sondages qui l’attestent ne permettent pas de faire la part entre le souhait individuel d’une mort digne et l’approbation d’une possible aide active à mourir qu’il s’agirait de légaliser.

Six ans après le vote de la loi Claeys-Leonetti, qui autorise une « sédation profonde et continue jusqu’au décès » pour des malades en très grande souffrance dont le pronostic vital est engagé à court terme, le choix du président de la République de rouvrir le débat ne reflète pas seulement sa volonté de marquer son deuxième quinquennat par une réforme de société qu’il n’avait pourtant guère encouragée lors du premier, mais une nette évolution du débat.

 

L’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) rendu public mardi 13 septembre marque un tournant. Pour la première fois, il admet, à de « strictes » conditions et sur initiative du Parlement, « la possibilité d’un accès légal à une assistance au suicide ». Il s’agit d’aider à mourir des personnes non pas en fin de vie, mais « atteintes de maladies graves et incurables provoquant des souffrances (…) réfractaires dont le pronostic vital est engagé à moyen terme ». Le retentissement de la dénonciation, par la chanteuse Line Renaud, des « failles et insuffisances majeures » de la loi actuelle, et l’écho de la mort, par « assistance au décès », légale en Suisse, du cinéaste Jean-Luc Godard, ne font qu’appuyer la nécessité d’un large débat.

Dans ce contexte nouveau, et s’agissant d’une question qui engage les fondements de la société et qui soulève des enjeux potentiellement redoutables, la décision d’organiser une « grande consultation citoyenne », souhaitée par Jean-François Delfraissy, le président du CCNE lui-même, paraît pertinente. Ecouter les simples citoyens, les acteurs du système de santé et les représentants de tous les courants de pensée est une nécessité sur un sujet qui mêle l’intime, la médecine et la morale collective.

 

Tout doit être fait pour que les déceptions soulevées par la convention citoyenne pour le climat de 2020 ne se renouvellent pas. La nouvelle consultation pourra être utile au pays, à condition qu’elle soit réellement ouverte, sans aboutissement préconçu, que le dialogue prévu dans les régions ne soit pas de pure forme, et que, puisqu’il s’agit de nourrir un éventuel projet de loi, les députés et sénateurs y soient associés.

Conseil national de la Refondation : le journal « le Monde déraille »!

Conseil national de la Refondation : le journal  « le Monde déraille »!

 

De temps en temps le journal « Le Monde » qui se voudrait la conscience de la gauche entretient des liens plus qu’ambigus avec le pouvoir en place sans doute pour  rééquilibrer sa posture. C’est le cas avec cet édito du journal consacré aux bienfaits du conseil national de la Refondation qui doit résoudre avec des amateurs tirés au hasard et  en quelques semaines des problèmes comme l’emploi, l’école, la santé, le vieillissement et la transition écologique alors que des milliers et des milliers de représentants d’institutions et d’organisations n’ont pas trouvé la martingale. L’édito affirme que ce conseil national qui ne fonctionnera que quelques mois à peine pourra associer la France des profondeurs. Et de comparer au final l’initiative avec la cogestion allemande qui elle a su mettre en place les institutions permanentes associées dans l’économie les partenaires concernés.Un édito qui sent les parfums des salons parisiens. En tout cas, un conseil national de la Refondation critiqué par une majorité des Français qui décèlent évidemment l’opération politicienne. NDLR

 

Edito du Monde

L’instance lancée par Emmanuel Macron est boycottée par ses opposants et suscite le doute jusque dans son camp. Pourtant, cet outil de démocratie participative permettrait d’associer un maximum d’acteurs de terrain pour tenter de faire face à la grande bascule à laquelle est confronté le pays.

 

Le boycott par tous les partis d’opposition et une partie des syndicats de la réunion du Conseil national de la refondation, jeudi 8 septembre, à Marcoussis (Essonne), reflète l’état d’extrême crispation dans lequel se trouve le pays après la double séquence électorale du printemps. Sanctuarisation des droits retrouvés du Parlement, refus d’avaliser la création d’un nouveau « machin » considéré comme superfétatoire au regard des nombreuses instances existantes, la droite et la gauche rivalisent d’arguments pour refuser d’entrer dans la démarche entreprise par le président de la République au lendemain du scrutin présidentiel.

L’objectif affiché par le chef de l’Etat était de réunir les représentants des partis politiques, des élus locaux, des syndicats, des organisations associatives et environnementales pour tenter de partager un diagnostic sur la grande bascule qu’est en train de vivre le pays et tenter d’innover sur cinq sujets qui influent sur la vie des Français : l’emploi, l’école, la santé, le vieillissement et la transition écologique. Le flou du cadrage n’a fait que renforcer les préventions.

L’opposition est faite pour s’opposer, et l’on peut comprendre que, après le résultat des élections législatives, qui a privé le président de la République d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, elle cherche encore à pousser son avantage. La verticalité du précédent quinquennat est dans toutes les têtes, si bien que toute initiative venue du chef de l’Etat est entachée de soupçon. La référence au prestigieux Conseil national de la Résistance, qui était parvenu à accoucher des grandes réformes de l’après-guerre sous l’égide du général de Gaulle, n’est pas faite pour calmer les esprits.

La politique de la chaise vide est cependant risquée pour les partis de gouvernement qui ont été aux commandes ces trente dernières années et ne peuvent s’exonérer de l’état dans lequel se trouvent l’école et l’hôpital public, deux grands services publics confrontés l’un et l’autre à une crise de moyens et de vocations sans précédent. Tant de plans nationaux considérés sur le moment comme salvateurs et pourtant insuffisants se sont succédé ces dernières années que la promotion d’une méthode nouvelle pour tenter de faire reculer les inégalités sociales et territoriales ne peut être balayée d’un revers de la main.

Affirmer quelques grands principes au niveau national puis rechercher des solutions différenciées sur les territoires en associant un maximum d’acteurs de terrain est une piste à explorer, d’autant que le monde associatif, beaucoup moins dévitalisé que les partis et les syndicats, est prêt à s’engager.

Que chaque parti prépare dès à présent l’alternance, notamment parce que le président de la République ne pourra pas se représenter en 2027, est un réflexe sain et normal. Mais que cette anticipation conduise l’opposition à se crisper chaque jour un peu plus dans un refus quasi pavlovien de toute évolution, y compris démocratique, au prétexte que celle-ci serait lancée d’en haut, est préoccupant. Une telle attitude revient à nier la gravité de la crise démocratique. Elle conduit aussi à donner le sentiment que l’ampleur et la rapidité des changements induits par le réchauffement climatique sont minimisées.

Ce qui se passe outre-Rhin devrait nous inspirer. L’Allemagne, qui a longtemps dominé la zone euro de toute sa puissance économique, est obligée de revoir de fond en comble son modèle de développement. Le choc est rude, mais elle dispose de deux atouts pour le surmonter : la culture du compromis, d’une part, l’idée que le pays a tous les atouts pour s’en sortir, de l’autre. Ces deux ingrédients font cruellement défaut en France. Il faut collectivement apprendre à les apprivoiser.

Guerre en Ukraine : « La faute à Zelinsky  » (Ségolène Royal déraille encore) !

Guerre en  Ukraine  : « La faute à Zelinsky  » (Ségolène Royal déraille encore) !

Ségolène Royal, la folle du Poitou, ne sait plus quoi faire pour se singulariser et exister politiquement. Malheureusement pour elle elle n’a pu décrocher le moindre poste au plan national et international en dépit de ces démarches très appuyées y compris auprès de Macron.

 

« On ne peut pas lui faire confiance », Estime un conseiller ministériel. Avant qu’un membre du gouvernement ajoute : « Elle souffle le chaud et le froid en fonction des postes qu’elle vise. Tout est calculé en fonction de son propre intérêt. » Aujourd’hui, entre Ségolène et Macron « le lien est totalement rompu. »Du coup, elle multiplie les prises de position anachroniques voire fantaisistes et même scandaleuses. Elle considère en effet que la guerre en Ukraine est imputable aux provocations du président ukrainien. En clair elle se situe du côté de Poutine.

L’ancienne ministre, invitée ce jeudi sur le plateau de BFMTV, a dénoncé une « propagande de guerre par la peur » de la part du président Volodymyr Zelensky.

« La paix en Ukraine n’est pas rendue impossible par les victimes de l’invasion, mais par la volonté de conquête de Poutine! », a réagi sur Twitter le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.

« Les crimes de guerre sont documentés, le nier est une insulte aux assassinés, aux violées, aux torturés ! Dire le contraire est de la propagande ! », a-t-il poursuivi.

Dans un autre tweet, il a ajouté: « Elle dit que la dénonciation des crimes (dont elle doute) a un objet: entraver le processus de paix. Les agressés deviennent les bellicistes. Jusqu’à preuve du contraire les Ukrainiens sont les résistants dans une guerre qu’ils n’ont pas choisie », a-t-il critiqué.

Le député européen Raphaël Glucksmann (Place publique), a lui aussi dénoncé un « naufrage. Total ».

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