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Le vice-président LREM de l’Assemblée Hugues Renson dénonce le rôle croupion des députés et renonce à se représenter

Le vice-président LREM  de l’Assemblée Hugues Renson dénonce le rôle croupion des députés et renonce à se représenter

Le vice-président de l’Assemblée Dénonce le rôle de chambre d’enregistrement de décisions élaborées ailleurs ».

« Le Parlement ne fonctionne plus comme il le devrait ». Hugues Renson, vice-président LREM de l’Assemblée nationale, a annoncé mercredi 16 février son intention de ne pas se représenter lors des prochaines législatives.

Député de Paris et co-fondateur d’En commun, mouvement incarnant l’aile gauche de la majorité, Hugues Renson affirme que sa décision est « un acte politique mûrement réfléchi ».  »Elle est à la fois le fruit d’un doute sur la recomposition politique et le projet progressiste tels que je les avais envisagés, d’une inquiétude sur l’évolution de notre démocratie parlementaire, et une alerte, aussi, sur les dérives de notre système politico-médiatique »écrit-il sur son site internet.

 

Fin de vie : « un appel de 270 députés »

Fin de vie : « un appel de 270 députés »

 

,270 députés de tous bords politiques, , appellent dans une tribune à débattre du sujet « de façon digne et apaisée ».

 

Mercredi soir, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi donnant et garantissant le droit à une fin de vie libre et choisie, portée par le groupe Libertés et Territoires et soutenue par 225 députés de tous bords. Notre Assemblée s’est honorée lors de ces débats : travail transpartisan, écoute et respect des convictions de chacun ont permis des échanges apaisés et constructifs. Sur un sujet qui renvoie à l’intime et fait parfois rejaillir des expériences douloureuses, notre Parlement se devait d’être à la hauteur. Il l’a été.

 

Plutôt que d’enrichir le débat, l’objectif d’une minorité de députés est d’y couper court

 

Alors que ce débat doit se poursuivre en séance publique le 8 avril prochain, une poignée de députés ont déposé jusqu’à 400 amendements chacun. En deux jours à peine, le nombre total d’amendements s’élevait déjà à plus de 2.700. Ce texte étant examiné dans le cadre d’une niche parlementaire – journée réservée à l’opposition –, il ne pourra être mis au vote et adopté que si l’examen aboutit avant la fin de cette journée. Le doute n’est plus permis : plutôt que d’enrichir le débat, l’objectif de cette minorité est d’y couper court. Nous dénonçons fermement cette obstruction, qui est la négation du travail parlementaire.

Oui, il est temps de débattre du sujet au Parlement, temps d’en débattre de façon digne et apaisée. Cette question traverse notre société depuis quarante ans. Plusieurs textes ont été déposés à l’Assemblée comme au Sénat depuis 2017. Nos concitoyens nous interpellent, attendent que nous en débattions et, pour une majorité d’entre eux, que nous l’adoptions. Le législateur, garant des libertés publiques et des droits individuels, se doit d’étudier la possibilité de reconnaître et garantir un droit nouveau. Ni le débat ni le vote ne doivent être empêchés.

Ni le débat ni le vote ne doivent être empêchés

Oui, ce débat est aussi légitime sur une proposition de loi que sur un projet de loi. Comment peut-on être parlementaire et considérer que certains sujets seraient trop ‘graves’ pour être initiés par le Parlement? Rappelons que nombre d’avancées de société, de la contraception à la loi Claeys-Leonetti en passant par le Pacs, émanent du Parlement. Rappelons aussi que la question de la fin de la vie rassemble au-delà des étiquettes politiques, comme en témoignent nos amendements transpartisans. Ce dépassement des clivages est la condition de chaque grand progrès de société, mais aussi une des plus belles qualités de notre démocratie.

Nous, députés de tous bords, voulons débattre. Nous voulons voter. Le temps du Parlement est venu. Respectons-le. »

Liste des signataires :

Caroline Abadie (La République en Marche), Jean-Félix Acquaviva (Libertés et Territoires), Damien Adam (La République en Marche), Éric Alauzet (La République en Marche), Aude Amadou (La République en Marche), Pieyre-Alexandre Anglade (La République en Marche), Christophe Arend (La République en Marche), Clémentine Autain (La France Insoumise), Laetitia Avia (La République en Marche), Joël Aviragnet (Socialistes et apparentés), Delphine Bagarry (Non-inscrit), Didier Baichère (La République en Marche), Erwan Balanant (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Géraldine Bannier (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Frédéric Barbier (La République en Marche), Delphine Batho (Non-inscrit), Marie-Noëlle Battistel (Socialistes et apparentés), Xavier Batut (La République en Marche), Valérie Bazin-Malgras (Les Républicains), Sophie Beaudouin-Hubiere (La République en Marche), Olivier Becht (Agir ensemble), Ugo Bernalicis (La France Insoumise), Philippe Berta (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Barbara Bessot Ballot (La République en Marche), Gisèle Biémouret (Socialistes et apparentés), Christophe Blanchet (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Yves Blein (La République en Marche), Sandra Boëlle (Les Républicains), Pascal Bois (La République en Marche), Julien Borowczyk (La République en Marche), Claire Bouchet (La République en Marche), Jean-Claude Bouchet (Les Républicains), Sylvie Bouchet-Bellecour (Les Républicains), Florent Boudié (La République en Marche), Pierre-Yves Bournazel (Agir ensemble), Bertrand Bouyx (La République en Marche), Yaël Braun-Pivet (La République en Marche), Marine Brenier (Les Républicains), Guy Bricout (UDI et Indépendants), Jean-Louis Bricout (Socialistes et apparentés), Anne Brugnera (La République en Marche), Danielle Brulebois (La République en Marche), Anne-France Brunet (La République en Marche), Stéphane Buchou (La République en Marche), Carole Bureau-Bonnard (La République en Marche), Pierre Cabaré (La République en Marche), Émilie Cariou (Non-inscrit), Michel Castellani (Libertés et Territoires), Anne-Laure Cattelot (La République en Marche), Danièle Cazarian (La République en Marche), Samantha Cazebonne (La République en Marche), Anthony Cellier (La République en Marche), Émilie Chalas (La République en Marche), Philippe Chalumeau (La République en Marche), Annie Chapelier (Agir ensemble), Sylvie Charrière (La République en Marche), Fannette Charvier (La République en Marche), Guillaume Chiche (Non-inscrit), Francis Chouat (La République en Marche et apparentés), Stéphane Claireaux (La République en Marche), Mireille Clapot (La République en Marche), Jean-Michel Clément (Libertés et Territoires), Christine Cloarec-Le Nabour (La République en Marche), Michèle Crouzet (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Fabienne Colboc (La République en Marche), Paul-André Colombani (Libertés et Territoires), Éric Coquerel (La France Insoumise), Alexis Corbière (La France Insoumise), François Cormier-Bouligeon (La République en Marche), Bérangère Couillard (La République en Marche), Charles de Courson (Libertés et Territoires), Yolaine de Courson (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Yves Daniel (La République en Marche), Alain David (Socialistes et apparentés), Célia de Lavergne (La République en Marche), François de Rugy (La République en Marche), Cécile Delpirou (La République en Marche), Nicolas Démoulin (La République en Marche), Marguerite Deprez-Audebert (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Christophe Di Pompeo (La République en Marche), Loïc Dombreval (La République en Marche), Jeanine Dubié (Libertés et Territoires), Christelle Dubos (La République en Marche), Coralie Dubost (La République en Marche), Nicole Dubré-Chirat (La République en Marche), Audrey Dufeu (La République en Marche), Françoise Dumas (La République en Marche), Frédérique Dumas (Libertés et Territoires), Laurence Dumont (Socialistes et apparentés), Stella Dupont (La République en Marche), Sophie Errante (La République en Marche), Catherine Fabre (La République en Marche), Olivier Falorni (Libertés et Territoires), Elsa Faucillon (Gauche démocrate et républicaine), Olivier Faure (Socialistes et apparentés), Valéria Faure-Muntian (La République en Marche), Yannick Favennec-Bécot (UDI et Indépendants), Caroline Fiat (La France Insoumise), Agnès Firmin Le Bodo (Agir ensemble), Pascale Fontenel-Personne (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Paula Forteza (Non-inscrit), Alexandre Freschi (La République en Marche), Jean-Luc Fugit (La République en Marche), Albane Gaillot (Non-inscrit), Camille Galliard-Minier (La République en Marche), Laurent Garcia (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés),· Guillaume Garot (Socialistes et apparentés), Laurence Gayte (La République en Marche), Luc Geismar (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Raphaël Gérard (La République en Marche), Guillaume Gouffier-Cha (La République en Marche), Fabien Gouttefarde (La République en Marche), Carole Grandjean (La République en Marche), Florence Granjus (La République en Marche), Benjamin Griveaux (La République en Marche), Émilie Guerel (La République en Marche), David Habib (Socialistes et apparentés), Véronique Hammerer (La République en Marche), Brahim Hammouche (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Pierre Henriet (La République en Marche), Alexandre Holroyd (La République en Marche), Dimitri Houbron (Agir ensemble), Sacha Houlié (La République en Marche), Philippe Huppé (Agir ensemble), Christian Hutin (Socialistes et apparentés), Monique Iborra (La République en Marche), Christophe Jerretie (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Sandrine Josso (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Chantal Jourdan (Socialistes et apparentés), Régis Juanico (Socialistes et apparentés), Sébastien Jumel (Gauche démocrate et républicaine), Hubert Julien-Laferrière (Non-inscrit), Guillaume Kasbarian (La République en Marche), Stéphanie Kerbarh (La République en Marche), Yannick Kerlogot (La République en Marche), Loïck Kervran (Agir ensemble), Fadila Khattabi (La République en Marche), Sonia Krimi (La République en Marche), Aina Kuric (Agir ensemble), Bastien Lachaud (La France Insoumise), François-Michel Lambert (Libertés et Territoires), Luc Lamirault (Agir ensemble), Anne-Christine Lang (La République en Marche), Frédérique Lardet (La République en Marche), Michel Larive (La France Insoumise), Jean-Charles Larsonneur (Agir ensemble), Jean Lassalle (Libertés et Territoires), Michel Lauzzana (La République en Marche), Gaël Le Bohec (La République en Marche),· Sandrine Le Feur (La République en Marche), Didier Le Gac (La République en Marche), Jean-Claude Leclabart (La République en Marche), Vincent Ledoux (Agir ensemble), Christophe Lejeune (La République en Marche), Patricia Lemoine (Agir ensemble), Marion Lenne (La République en Marche), Roland Lescure (La République en Marche), Gérard Leseul (Socialistes et apparentés), Serge Letchimy (Socialistes et apparentés), Monique Limon (La République en Marche), Richard Lioger (La République en Marche), Brigitte Liso (La République en Marche), Aude Luquet (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Lise Magnier (Agir ensemble), Mounir Mahjoubi (La République en Marche), Jacques Maire (La République en Marche), Jacqueline Maquet (La République en Marche), Jacques Marilossian (La République en Marche), Sandra Marsaud (La République en Marche), Denis Masséglia (La République en Marche), Sereine Mauborgne (La République en Marche), Stéphane Mazars (La République en Marche), Graziella Melchior (La République en Marche), Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise), Ludovic Mendes (La République en Marche), Frédérique Meunier (Les Républicains), Marjolaine Meynier-Millefert (La République en Marche), Monica Michel (La République en Marche), Bruno Millienne (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Maxime Minot (Les Républicains), Jean-Michel Mis (La République en Marche), Paul Molac (Libertés et Territoires), Jean-Baptiste Moreau (La République en Marche), Florence Morlighem (La République en Marche et apparentés), Cécile Muschotti (La République en Marche), Sébastien Nadot (Libertés et Territoires), Danièle Obono (La France Insoumise), Valérie Oppelt (La République en Marche),· Matthieu Orphelin (Non-inscrit), Catherine Osson (La République en Marche), Xavier Paluszkiewicz (La République en Marche), Bertrand Pancher (Libertés et Territoires), Mathilde Panot (La France Insoumise), Charlotte Parmentier-Lecocq (La République en Marche), Nicole Le Peih (La République en Marche),· Hervé Pellois (La République en Marche), Patrice Perrot (La République en Marche), Pierre Person (La République en Marche), Anne-Laurence Petel (La République en Marche), Valérie Petit (Agir ensemble), Michèle Peyron (La République en Marche), Damien Pichereau (La République en Marche), Sylvia Pinel (Libertés et Territoires), Christine Pires Beaune (Socialistes et apparentés),· Béatrice Piron (La République en Marche), Claire Pitollat (La République en Marche), Bérangère Poletti (Les Républicains), Nathalie Porte (Les Républicains), Josy Poueyto (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés),· Éric Poulliat (La République en Marche), Florence Provendier (La République en Marche), Loïc Prud’homme (La France Insoumise), Adrien Quatennens (La France Insoumise), Bruno Questel (La République en Marche), Valérie Rabault (Socialistes et apparentés), Cathy Racon-Bouzon (La République en Marche), Pierre-Alain Raphan (La République en Marche),· Jean-Hugues Ratenon (La France Insoumise), Rémy Rebeyrotte (La République en Marche), Robin Reda (Les Républicains), Hugues Renson (La République en Marche), Muriel Ressiguier (La France Insoumise), Cécile Rilhac (La République en Marche), Véronique Riotton (La République en Marche), Mireille Robert (La République en Marche), Laëtitia Romeiro Dias (La République en Marche), Xavier Roseren (La République en Marche), Laurianne Rossi (La République en Marche), Claudia Rouaux (Socialistes et apparentés), Sabine Rubin (La France Insoumise), Thomas Rudigoz (La République en Marche), François Ruffin (La France Insoumise), Pacôme Rupin (La République en Marche), Laurent Saint-Martin (La République en Marche), Isabelle Santiago (Socialistes et apparentés), Nathalie Sarles (La République en Marche),· Hervé Saulignac (Socialistes et apparentés), Marie Silin (La République en Marche), Benoit Simian (Libertés et Territoires), Bertrand Sorre (La République en Marche), Sira Sylla (La République en Marche), Bénédicte Taurine (La France Insoumise), Jennifer De Temmerman (Libertés et Territoires), Aurélien Taché (Non-inscrit),· Jean Terlier (La République en Marche), Stéphane Testé (La République en Marche), Valérie Thomas (La République en Marche), Alice Thourot (La République en Marche), Huguette Tiegna (La République en Marche),· Sylvie Tolmont (Socialistes et apparentés), Jean-Louis Touraine (La République en Marche), Alain Tourret (La République en Marche), Élisabeth Toutut-Picard (La République en Marche), Stéphane Travert (La République en Marche), Nicole Trisse (La République en Marche), Stéphane Trompille (La République en Marche), Frédérique Tuffnell (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Isabelle Valentin (Les Républicains), Boris Vallaud (Socialistes et apparentés), Laurence Vanceunebrock (La République en Marche), Pierre Vatin (Les Républicains), Marie-Christine Verdier-Jouclas (La République en Marche), Michèle Victory (Socialistes et apparentés), Annie Vidal (La République en Marche), Philippe Vigier (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés), Patrick Vignal (La République en Marche), Corinne Vignon (La République en Marche), Cédric Villani (Non-inscrit), Stéphane Viry (Les publicains), Hélène Zannier (La République en Marche), Souad Zitouni (La République en Marche), Jean-Marc Zulesi (La République en Marche)

50 députés objets de menaces de mort

50 députés objets de menaces de mort

Accompagnées de photos, des menaces, non revendiquées et sans motif clair, ont été envoyées par courrier électronique à des élus tels André Chassaigne (PCF), Éric Ciotti (LR) ou Alexis Corbière (LFI). Le titulaire LREM du perchoir n’a pas été visé mais des députés de la majorité l’ont été.

Au nom de l’Assemblée nationale, le président de l’assemblée va effectuer un signalement en application de l’article 40 du code de procédure pénale. Les députés sont régulièrement la cible de menaces, notamment sur les réseaux sociaux.

Islamo-gauchisme et universités : les députés républicains demandent une enquête parlementaire

Islamo-gauchisme et universités : les députés républicains demandent une enquête parlementaire

Les députés Les Républicains demandent officiellement une enquête parlementaire sur le phénomène islamo- gauchistes et les universités

 

 

Aujourd’hui, « Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, dont le seul crime est d’avoir constaté que l’université n’est pas imperméable à la société, et par conséquent pas imperméable à l’islamo-gauchisme, et d’avoir demandé une enquête au CNRS, est au coeur d’une violente campagne de lynchage avec de nombreux appels à la démission », constatent-ils. Dès lors, « il ne nous semble plus possible de refuser une telle mission d’information […] Le caractère prioritaire de ce sujet n’est plus à contester ».

Aux yeux de la droite, « seul un examen attentif de cette question permettra d’établir la réalité de la présence de l’islamo-gauchisme dans le milieu universitaire ». Au moment où l’Assemblée nationale vient d’adopter le projet de loi visant à conforter les principes républicains, « le fait que nous laissions prospérer dans nos universités des idéologies contraires à ces mêmes principes, serait un signal désastreux », soulignent par ailleurs les élus LR.

Les députés signataires du courrier adressé à Richard Ferrand

Damien Abad, député de l’Ain ; Emmanuelle Anthoine, députée de la Drôme 4e ; Julien Aubert, député de Vaucluse 5e ; Edith Audibert, députée du Var 3e ; Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle 4e ; Valérie Bazin-Malgras, députée de l’Aube 2e ; Valérie Beauvais, députée de la Marne 1re ; Philippe Benassaya, député des Yvelines 11e ; Anne-Laure Blin, députée du Maine-et-Loire 3e ; Sandra Boëlle, députée de Paris 14e ; Émilie Bonnivard, députée de Savoie 3e ; Jean-Yves Bony, député du Cantal 2e ; Ian Boucard, député du Territoire de Belfort 1re ; Jean-Claude Bouchet, député de Vaucluse 2e ; Bernard Bouley, député de l’Essonne 2e ; Marine Brenier, député des Alpes-Maritimes 5e ; Xavier Breton, député de l’Ain 1re, Bernard Brochand, député des Alpes-Maritimes 8e, Jacques Cattin, député du Haut-Rhin 2e ; Gérard Cherpion, député des Vosges 2e ; Dino Cinieri, député de la Loire 4e, Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes 1re, Josiane Corneloup, députée de Saône-et-Loire 2e, Marie-Christine Dalloz, députée du Jura 2e ; Olivier Dassault, député de l’Oise 1re ; Bernard Deflesselles, député des Bouches-du-Rhône 9e ; Rémi Delatte, député de la Côte-d’Or 2e ; Fabien Di Filippo, député de l’Ain Moselle 4e ; Julien Dive, député de l’Aisne 2e ; Jean-Pierre Door, député du Loiret 4e ; Marianne Dubois, députée du Loiret 5e ; Virginie Duby-Muller, députée de Haute-Savoie 4e ; Pierre-Henri Dumont, député du Pas-de-Calais 7e ; Jean-Jacques Ferrara, député de Corse-du-Sud 1re ; Nicolas Forissier, député de l’Indre 2e ; Claude de Ganay, député du Loiret 3e ; Jean-Jacques Gaultier, député des Vosges 4e ; Annie Genevard, députée du Doubs 5e ; Philippe Gosselin, député de la Manche 1re ; Yves Hemedinger, député du Haut-Rhin 1re ; Michel Herbillon, député du Val-de-Marne 8e ; Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin 7e ; Sébastien Huyghe, député du Nord 5e ; Christian Jacob, député de Seine-et-Marne 4e ; Mansour Kamardine, député de Mayotte 2e ; Brigitte Kuster, députée de Paris 4e ; Guillaume Larrivé, député de de l’Yonne 1re ; Marc Le Fur, député des Côtes-d’Armor 3e, Constance Le Grip, députée des Hauts-de-Seine 6e ; Geneviève Levy, députée du Var 1re ; David Lorion, député de la Réunion 4e ; Véronique Louwagie, députée de l’Orne 2e ; Emmanuel Maquet, député de la Somme 3e ; Olivier Marleix, député de l’Eure-et-Loir 2e ; Gérard Menuel, député de l’Aube 3e ; Frédérique Meunier, députée de Corrèze 2e ; Philippe Meyer, député du Bas-Rhin 6e ; Maxime Minot, député de l’Oise 7e ; Jérôme Nury, député de l’Orne 3e ; Jean-François Parigi, député de Seine-et-Marne 6e ; Eric Pauget, député des Alpes-Maritimes 7e ; Guillaume Peltier, député du Loir-et-Cher 2e ; Bernard Perrut, député du Rhône 9e ; Bérengère Poletti, députée des Ardennes 1re ; Nathalie Porte, députée du Calvados 3e ; Aurélien Pradié, député du Lot 1re ; Didier Quentin, député de Charente-Maritime 5e ; Alain Ramadier, député de Seine-Saint-Denis 10e ; Julien Ravier, député des Bouches-du-Rhône 1re ; Robin Reda, député de l’Essonne 7e ; Frédéric Reiss, député du Bas-Rhin 8e ; Jean-Luc Reitzer, député du Haut-Rhin 3e ; Bernard Reynès, député des Bouches-du-Rhône 15e ; Vincent Rolland, député de Savoie 2e ; Martial Saddier, député de Haute-Savoie 3e ; Antoine Savignat, député du Val-d’Oise 1re ; Raphaël Schellenberger, député du Haut-Rhin 4e ; Jean-Marie Sermier, député du Jura 3e ; Michèle Tabarot, députée des Alpes-Maritimes 9e ; Guy Teissier, député des Bouches-du-Rhône 6e ; Robert Therry, député du Pas-de-Calais 4e ; Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne 3e ; Laurence Trastour-Isnart, députée des Alpes-Maritimes 6e ; Isabelle Valentin, députée de Haute-Loire 1re ; Pierre Vatin, député de l’Oise 5e ; Charles de la Verpillière, député de l’Ain ; Arnaud Viala, député de l’Aveyron 3e ; Michel Vialay, député des Yvelines 8e ; Jean-Pierre Vigier, député de Haute-Loire 2e ; Stéphane Viry, député des Vosges 1re ; Eric Woerth, député de l’Oise 4e ; Jean-Luc Bourgeaux, député d’Ille-et-Vilaine 7e ; Pierre Cordier, député des Ardennes 2e ; Jean-Carles Grelier, député de la Sarthe 5e ; Claire Guion-Firmin, députée de Saint-Barthélemy et Saint-Martin 1re ; Jean-Luc Poudroux, député de la Réunion 7e ; Nadia Ramassamy, députée de la Réunion 6e ; Nathalie Serre, députée du Rhône 8e

État d’urgence jusqu’au 14 décembre seulement…. faute de députés

État d’urgence jusqu’au 14 décembre seulement…. faute de députés

 

Faute de députés , il n’a pas été possible Assemblée nationale de prolonger l’état d’urgence comme c’était prévu jusqu’à la mi février. On peut légitimement s’interroger sur cette absence des députés de la république en marche sachant que pour la plupart ils n’occupent aucune autre fonction élective. Des députés en général un peu hors sol  qui n’ont aucun ancrage politique puisque le parti en marche n’existe pas sur le terrain et que ces élus sont peu implantés dans la vie économique sociale et culturelle. Pas étonnant la plupart ont été choisi sur CV par Internet ! En outre, pratiquement aucun député n’a pu émerger de cet espèce d’anonymat transparent sans consistance politique et sans charisme. Ceci étant,  le Parlement pourra revenir sur la proposition du gouvernement et voter cette prolongation jusqu’à février. D’une certaine manière, ces mises en situation d’urgence du pays mettent aussi le Parlement entre parenthèses.

Le Sénat, dominé par l’opposition de droite, avait lui limité vendredi dernier la prolongation de l’état d’urgence sanitaire au 31 janvier.

« République : tenir ». ( François Jolivet et 39 députés)

« République : tenir ». ( François Jolivet et  39 députés)

Le député François Jolivet, ancien républicain rallié macron ainsi que 39 de ses collègues, appellent le peuple, après les attentats de Conflans-Sainte-Honorine et de Nice, à « faire bloc, sinon il est condamné à se diviser et dès lors, il en sera fini de notre idéal français »

Face aux menaces, la République doit tenir. La République n’est pas un acquis. Notre devoir est de la défendre et de la soutenir.

 

Née le 4 septembre 1870, à l’appel du peuple, elle a su traverser le temps. Les habitants de France en sont donc les héritiers et les dépositaires. La République nous oblige collectivement. 2020, comme 1870, exige une démonstration de force de l’attachement des Français à ses valeurs.

l’assassinat lâche et barbare de Samuel Paty, enseignant à Conflans-Sainte-Honorine, s’ajoutent aujourd’hui des meurtres et tentatives de meurtres dans la basilique Notre-Dame à Nice. Notre pays ne quitte pas l’horreur. Des êtres fanatisés par des esprits aux certitudes mortifères ont décapité un professeur de la République et des croyants catholiques. Ces actes odieux portent une force symbolique, celle de décrocher l’esprit du corps. L’esprit de Samuel Paty véhiculait les pensées libres d’un homme libre qui répandait la connaissance, la lumière, plus que la révélation. Les croyants catholiques pratiquaient librement le culte de leur choix, comme le permet la République.

Depuis bien des années dans notre pays, le radicalisme poursuit sa cavale sanglante dans le seul but d’imposer la religion comme un dogme aux semblants de versets de paix, mais empruntant le chemin de « versets sataniques ». Cela ne peut plus durer. Cette réalité montre que ces instigateurs du crime sont les ennemis des croyants qui pratiquent leur foi dans le respect de la loi. Déjà en 2016 à Nice, lors de l’attentat du 14 juillet, un tiers des victimes était de confession musulmane. Les islamistes radicaux tuent aussi les croyants musulmans. Comment ne pas penser que ces porteurs du « canif » de la radicalisation ne font pas cela uniquement à des fins personnelles, pour donner un sens morbide à leur pauvre existence ? Ils ne sont pas au service des autres, ils se servent des autres.

Notre République ressemble parfois à un colosse aux pieds d’argile, aujourd’hui menacée par des opportunistes qui aspirent à sa destruction. Comme le 4 septembre 1870, les Français doivent dire leur besoin de République car si elle vacillait, c’est le peuple qui perdrait son âme.

La République est devenue l’idéal de la France : « Liberté, Égalité, Fraternité ». Elle défend l’intérêt général, c’est-à-dire qu’elle s’occupe de l’autre plutôt que du « chacun pour soi ».

Le message républicain oblige ses ennemis à construire les abîmes de la division. Ils ont compris le vrai message de celle-ci, qui est l’unité pour tous. Les réseaux sociaux deviennent le bras armé de la radicalisation, la place du « faire croire » étant plus importante que du « faire connaître ». Les algorithmes deviennent des armes d’incitation massives et le « faire passer à l’acte » est à portée de clics des lâches assis devant leur clavier.

« Il faut faire revenir l’Etat partout où il a cédé, pour en finir avec le dogmatisme antirépublicain et rétablir la promesse d’émancipation »

Archipels à la dérive. Depuis les lois de décentralisation, la solidarité républicaine a reculé dans les quartiers, laissant la place à des prêcheurs radicaux ayant remplacé les services sociaux. En abandonnant ces quartiers, l’Etat a cédé. Leurs habitants n’ont comme seul salut, dans la difficulté, que de s’adresser à celles et ceux qu’ils rencontrent. Parfois, ils trouvent le radicalisme sur leur route. Celui-ci est devenu une expression de la solidarité territoriale, alimentée par l’argent de pays et d’organisations étrangères, ou par les ressources de la vente de stupéfiants et autres commerces illicites. Ces quartiers sont devenus des archipels à la dérive, et rendent captifs celles et ceux qui y vivent. Nos ennemis rusent et usent de nos insuffisances pour préserver leurs avantages et fracturer l’unité nationale.

Il faut faire revenir l’Etat partout où il a cédé, pour en finir avec le dogmatisme antirépublicain et rétablir la promesse d’émancipation. Cela passe par la nécessaire présence de services publics dans les quartiers, et le premier d’entre eux, le service d’aide sociale. La solidarité nationale doit revenir à l’Etat, plutôt que d’être démembrée dans 101 départements. Ce constat démontre à lui seul que nous avons 101 visions de la solidarité nationale et donc de la République.

La loi républicaine est un serment. Seul le peuple, par ses représentants et après un débat, peut la créer ou la modifier. La loi est le contraire d’une croyance. Elle permet à tout citoyen de croire ou de ne pas croire, et rend possible la construction d’une intime conviction qu’elle soit religieuse ou non. Le vivre ensemble n’est possible que si l’on accepte l’autre dans sa diversité, pour peu que celui-ci la respecte.

Les dérisoires débats visant à ériger la laïcité en valeur de la République sont mort-nés, et révèlent l’ignorance la concernant. La République n’a que trois valeurs : la liberté, l’égalité et la fraternité. Pour les faire vivre, il n’existe qu’un seul outil, qui se nomme « laïcité ». Elle ne doit pas être un sujet de réflexion, ni un problème, ni un enjeu politique, elle ne peut être mise au débat parce qu’elle est notre seule solution.

Naître en France, choisir la France, c’est accepter de faire partie de cette communauté unique. La diversité des êtres, unis dans un projet généreux et ambitieux, enrichit la société et permet de forger notre nation. Devenir un citoyen français est un apprentissage et impose des devoirs donnant des droits. Devenir un citoyen français, c’est accepter que l’école véhicule les valeurs de la République.

La République n’est personne, elle est tout le monde. Le peuple doit faire bloc, sinon il est condamné à se diviser et dès lors, il en sera fini de notre idéal français.

François Jolivet, député de l’Indre ; Alexandre Freschi, député du Lot-et-Garonne ; Blandine Brocard, députée du Rhône ; Michel Lauzzana, député du Lot-et-Garonne ; Aurore Bergé, députée des Yvelines ; Jean-Baptiste Moreau, député de la Creuse ; Francis Chouat, député de l’Essonne ; Sereine Mauborgne, députée du Var ; François Cormier-Bouligeon, député du Cher ; Anne-Christine Lang, députée de Paris ; Samantha Cazebonne, députée des Français établis hors de France ; Valérie Petit, députée du Nord ; Aude Bono-Vandorme, députée de l’Aisne ; Françoise Dumas, députée du Gard ; Sira Sylla, députée de Seine-Maritime ; Jean-Michel Mis, député de la Loire ; Claire Bouchet, députée des Hautes-Alpes ; Richard Ramos, député du Loiret ; Grégory Besson-Moreau, député de l’Aube ; Jean-Marc Zulesi, député des Bouches-du-Rhône ; Françoise Ballet-Blu, députée de la Vienne ; Fabien Lainé, député des Landes ; Mohamed Laqhila, député des Bouches-du-Rhône ; Cédric Roussel, député des Alpes-Maritimes ; Olivier Damaisin, député du Lot-et-Garonne ; Patrice Perrot, député de la Nièvre ; Sylvain Maillard, député de Paris ; Vincent Thiébaut, député du Bas-Rhin ; Dominique Da Silva, député du Val-d’Oise ; Pierre Henriet, député de Vendée ; Bertrand Sorre, député de la Manche ; Florence Provendier, députée des Hauts-de-Seine ; Stéphane Travert, député de la Manche ; Damien Adam, député de Seine-Maritime ; Stéphane Buchou, député de Vendée ; Jean-Claude Leclabart, député de la Somme ; Laurence Vanceunebrock, députée de l’Allier ; Stéphanie Rist, députée du Loiret ; Danièle Hérin, députée de l’Aude ; Yannick Haury, député de Loire-Atlantique

 

Biocarburants et huile de palme: les députés votent contre l’utilisation des résidus

Biocarburants et huile de palme: les députés votent contre l’utilisation des résidus

L’Assemblée nationale s’est un peu révoltée pour refuser que l’huile  des résidus  de palme puisse être considérée comme des bio carburants. Pas étonnant,  le développement de l’ huile de palme constitue une véritable opération de destruction des forêts et des écosystèmes. Contre l’avis du gouvernement, les députés ont donc voté vendredi soir pour exclure les résidus d’huile de palme et les produits à base d’huile de soja des biocarburants bénéficiant d’incitations fiscales. Il ne s’agit toutefois que d’un vote en première lecture lors du projet de loi de finances 2021, qui doit encore être examiné par le Sénat et faire l’objet d’une navette parlementaire.

Le recours à l’huile de palme importée est dénoncé par les ONG environnementales car sa culture extensive alimente la déforestation. Concernant les résidus, le rapporteur du budget, Laurent Saint-Martin (LREM), a souligné qu’il n’y avait pas «d’action supplémentaire de déforestation. De toute façon, la production d’huile de palme alimentaire est la même. Que ce soit utilisé pour du biocarburant ne devrait pas nous poser problème». Une affirmation totalement irresponsable de la part du très mondain Laurent Saint-Martin qui évidemment n’y connaît rien.

. L’amendement voté propose aussi d’exclure les produits à base d’huile de soja de la liste des biocarburants. «Il va falloir accompagner la filière et expliquer comment ça va se passer» ! a mis en garde Laurent Saint-Martin (LREM).

La chasse aux chasseurs traditionnels dans le viseur des députés

  • La chasse aux chasseurs traditionnels dans le viseur des députés
  • Sans doute en  mal existentiel certains députés ont fait de la chasse aux chasseurs leur objectif t en déposant des projets de loi notamment de la part groupe parlementaire EDS (Écologie démocratie solidarité) sur le bien-être animal ; cette loi sera débattue ce jeudi en séance plénière au Palais Bourbon. Il est clair qu’il faut accepter ce débat sur le bien-être animal y compris concernant les chasses à courre.
  •  À noter qu’un député de la majorité propose, lui, de remplacer le gibier par un robot ! La preuve que le débat est parfois caricatural. Ceci étant, la question se pose de l’opportunité de cette loi dans une période caractérisée par une double crise, une crise sanitaire et une crise économique.
  •  En outre le dépôt d’une loi n’est pas nécessairement le meilleur moyen d’ouvrir un débat démocratique. D’abord parce que nombre de députés ne sont pas politiquement légitimes, nombre d’entre eux et sans doute une grosse majorité ne seront pas réélus en 2022. Si la question mérite débat, la discussion doit être largement ouverte et intégrer toute les dimensions éthiques bien sûr mais aussi sociales environnementale et économiques.

 

 «L’article 4 interdit la chasse à courre et les pratiques de chasse équivalentes, ainsi que les chasses dites traditionnelles. La chasse à courre est une pratique cruelle car l’animal est traqué des heures durant dans des conditions de stress importantes et jusqu’à épuisement. Contrairement à d’autres types de chasse, elle ne contribue pas à la régulation de certains animaux en surnombre.» D’autres types de chasse sont également dans le collimateur comme celle à la glu.

 

Normes européennes automobiles : durcissement des députés

Normes européennes automobiles : durcissement des députés

Les députés européens ont adopté un texte qui prévoit qu’à partir de septembre 2022 les contrôles démissions d’oxyde d’azote des nouvelles voitures devront être testées en conditions de conduite réelles et non plus en laboratoire. Concrètement cela constitue un renforcement et un durcissement des normes. Des normes qui d’ailleurs avaient été contournées lors des tests en laboratoires grâce à l’affaire du dieselgate.( Installation de logiciels clandestins pour limiter la pollution lors des contrôles en laboratoire).

34 députés perdus par LREM, prière de les rapporter !

34 députés perdus par LREM, prière de les rapporter !

 

Une curieuse information des médias indique que 34 députés ont été déclarés perdus par la république en marche depuis 2017. On a un peu de mal à retrouver leur piste. Certains ont constitué un groupe spécifique, d’autres ont rejoint ici ou là une famille davantage porteuse en prévision des élections de 2022. D’autres encore sont en suspens et clament leur indépendance. Ainsi trois nouveaux micros groupes ont été créés par les dissidents au sein de l’assemblée plus divisée que jamais.

La plus grosse critique des démissionnaires vise le manque de démocratie à l’intérieur d’un mouvement complètement cadenassé. Ce ne devrait cependant pas être une surprise pour les intéressés candidats et élus du fait du prince et non suite un processus de sélection démocratique du parti. Un parti qui n’a d’ailleurs jamais existé et qui a prouvé sa virtualité lors des dernières élections municipales puisque ses représentants ont été complètement balayés.

On comprend évidemment que certains députés soient conscients que l’étiquette en marche est désormais appréciée comme un lourd handicap pour viser une réélection. Il est donc temps pour certains de quitter le navire et le tenter de trouver un port d’attache plus présentable. Compte tenu de l’hémorragie, cela se traduit en particulier par la perte de la majorité du groupe en marche à l’assemblée,. On se demande pourquoi on attend encore pour lancer un avis de recherche !

Encore trois nouveaux députés quittent le navire LREM

Encore trois nouveaux députés quittent le navire LREM

 

Nombre de députés de la république en marche commencent à comprendre qu’ils auront bien du mal à être réélus avec l’étiquette du parti de Macron. Aussi les départs ne cessent de se multiplier, certains rejoignant le MoDem. Le groupe de la république en marche n’est plus majoritaire à l’assemblée et doit compter notamment sur l’appui du MoDem pour faire passer les textes législatifs. À ce rythme, c’est 40 ou 50 députés qui auront quitté le groupe de la république en marche à la fin de la législature.

Le problème est imputable à des désaccords sur l’orientation de la politique du gouvernement notamment de la part de députés de sensibilité de gauche ralliés à Macon. Mais le principal facteur explicatif tient à la transparence totale de beaucoup de députés de la république en marche qui en outre sont condamnés au silence. De ce point de vue, pratiquement aucun député n’a pu vraiment émerger de cet anonymat d’un groupe composé au hasard des recrutements par Internet

Après plusieurs vagues de départs ces derniers, trois membres du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale font « un pas de côté ». Les députés Christophe Blanchet (Calvados), Perrine Goulet (Nièvre) et Blandine Brocard (Rhône) ont annoncé lundi rejoindre le groupe MoDem, après la main tendue cet été du président de ce dernier, Patrick Mignola.

Contrairement aux précédents départs, la majorité ne s’en trouve pas amputée puisque le MoDem soutient activement la majorité.  »Je reste clairement dans la majorité présidentielle en me retrouvant dans ce groupe mais j’effectue un pas de côté pour mieux avancer », écrit le député Christophe Blanchet dans un communiqué. Il assure rester « loyal au président de la République » et « cohérent avec (s)on engagement politique depuis (s)es plus jeunes années en tant que militant UDF puis MoDem ».

« Je ne peux que constater que nous avons parfois fait preuve de manque d’explication dans nos réformes, que les territoires ne sont pas assez écoutés, et que trop de décisions sont prises de Paris », a de son côté déclaré Perrine Goulet dans une vidéo postée sur Twitter où elle annonce son changement de groupe. Blandine Brocard a elle aussi confirmé son départ pour le groupe MoDem, tout en soulignant qu’elle « restait dans la grande famille de la majorité présidentielle ». Le groupe LREM n’a pas réussi une « ouverture à toutes les idées d’où qu’elle viennent », et a « facilement tendance à dériver vers une sorte de bien-pensance », a-t-elle déclaré à l’AFP, en affirmant « se retrouver davantage » dans le MoDem.

D’autres noms de possibles partants circulent dans la presse, une dizaine de députés pourrait encore partir assez rapidement et démissionner de la république en marche.

EDF: Des députés veulent être associés à la réorganisation

EDF: Des députés veulent être associés à la réorganisation         

 

EDF a présenté en 2019 les grandes lignes de son projet de réorganisation, nommé “Hercule”, visant à renforcer ses capacités d’investissement et de financement et selon lequel il pourrait filialiser et introduire sur le marché de façon minoritaire ses activités aval et de services, ainsi que son pôle d’énergies renouvelables et sa filiale de distribution (Enedis), regroupés dans un ensemble appelée “Vert”.

Le projet, envisagé seulement sous réserve que la réforme de la régulation aboutisse, prévoit que cet ensemble “Vert” resterait majoritairement détenu et contrôlé par la maison-mère – appelée “Bleu” – qui porterait elle-même directement l’ensemble des activités nucléaires et le parc hydraulique d’EDF.

 

Mais  le Parlement devra être associé aux travaux relatifs à la réorganisation potentielle d’EDF qui aura notamment à préserver les missions de service public du groupe, selon les préconisations d’un rapport de l’Assemblée nationale publié mercredi.

Dans une série de propositions faites en vue du futur plan de relance, le groupe de travail sur l’énergie de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée estime que “dans l’éventualité d’une reprise des travaux”, il faudra “associer le Parlement à ces travaux, en particulier les commissions des affaires économiques des deux assemblées”.

La réorganisation potentielle d’EDF devra en outre “veiller à prévoir une place spécifique au réseau de distribution et à la préservation du service public, dont la crise a montré la pertinence et le caractère indispensable”, poursuit le rapport, présenté par Marie-Noëlle Battistel (Parti socialiste), Philippe Bolo (MoDem) et Anthony Cellier (LaREM).

Le document préconise aussi de relancer “dès que possible” les discussions en France et avec la Commission européenne sur la réforme du dispositif de l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh), réclamée de longue date par EDF, notamment pour “donner aux acteurs une visibilité sur le calendrier d’application de la nouvelle régulation proposée et prévoir une période de transition adaptée”.

158 députés se réveillent LREM réclament « une réforme de la santé au travail » !

158 députés LREM réclament « une réforme de la santé au travail »!

 

Après avoir soutenu le dégraissage du système sanitaire global, par parenthèse qui ne date cependant pas d’hier, les députés de la république en marche se réveillent. Non pas pour remettre sur la table l’organisation et le financement du système sanitaire mais pour se pencher sur le créneau partiel de la santé au travail. La réflexion n’est pas  inutile mais ce n’est sans doute pas la priorité des priorités. On se demande même si ce n’est pas une mesure de diversion. Ci-dessous la pétition des 158 députés de la république en marche. À noter que les propositions sont suffisamment générales pour ne pas hypothéquer les éventuelles mesures que pourrait prendre le gouvernement.. Tout cela sent un peu la précipitation et le flou, sans doute aussi une tentative de réconciliation avec une opinion publique de plus en plus critique.

« La crise sanitaire que nous traversons place les enjeux de santé au travail au premier plan. Personnels soignants, travailleurs sociaux, chauffeurs routiers, logisticiens, caissières, agriculteurs, éboueurs, personnels d’entretien, et bien d’autres encore, ont forcé notre admiration en étant sur le terrain durant l’épidémie. Les protéger est alors apparu comme une priorité. Dans cette nouvelle étape qu’est le déconfinement, protéger les travailleurs est un préalable à tout espoir de poursuite d’activité, et par répercussion, de relance économique.

Avec une difficulté néanmoins, celle de parvenir à rassurer les salariés quant à leur exposition au risque et les employeurs inquiets de voir leur responsabilité pénale engagée, sur un risque nouveau complexe à prévenir. Malgré un réseau de professionnels publics et privés de qualité pour accompagner les entreprises, force est de constater que le manque de coordination, de lisibilité et la complexité du système les fait perdre en efficacité. La crise sanitaire du covid-19 n’a fait que mettre en exergue ces dysfonctionnements observés de longue date. Ainsi, les entreprises se sont trouvées seules et désemparées durant plusieurs jours, ce qui dans un climat anxiogène, a contribué à pénaliser le maintien de l’activité économique dans certains secteurs.

Nous, députés de la majorité, estimons que le temps est venu de faire de la France l’un des pays les plus performants et innovants en Europe en matière de prévention dans le domaine de la santé au travail. C’est un véritable contrat de transformation que nous devons proposer aux partenaires sociaux. Nous sommes prêts à porter une grande réforme de la santé au travail, à laquelle nous souhaitons attribuer 3 ambitions :

La première, est de faire de la santé au travail une priorité de la stratégie nationale de santé. Nous voulons que l’entreprise devienne un lieu de prévention dans la vie quotidienne, par des actions concrètes telles que des campagnes de vaccination sur le lieu de travail pour en faciliter l’accès aux salariés ou agents qui le souhaitent, et le développement de la pratique sportive au travail.

La seconde ambition est de doter la France d’un système d’acteurs de santé au travail plus efficace et tourné vers la prévention. La pénurie de médecins du travail doit être compensée par la montée en puissance d’équipes pluridisciplinaires, la création d’un diplôme d’infirmier en santé au travail en pratiques avancées, et le déploiement de la télémédecine. La nouvelle instance qu’est le comité social et économique (CSE) doit être garante d’une démarche de prévention intégrée à la stratégie de l’entreprise, et du suivi de sa mise en œuvre.

La troisième ambition que nous attribuons à cette réforme de santé au travail, est de prévenir l’usure professionnelle en faisant un lien étroit entre l’exposition aux risques et les parcours professionnels proposés aux travailleurs. Et au-delà, nous appelons à ce que le travail soit véritablement accessible aux plus vulnérables d’entre-nous : personnes en situation de handicap ou porteuses de maladie chronique. Personne ne doit rester au bord de la route parce qu’il a subi un cancer, une pathologie chronique ou un accident grave. Le travail doit s’adapter et offrir des perspectives à chacun d’entre nous, quels que soient les accidents de la vie qu’il a rencontrés.

A l’aube d’une nouvelle ère dans laquelle l’humain doit être au cœur des politiques publiques, nous croyons dans l’entreprise tournée vers la performance globale, équilibrant les enjeux humains, économiques et environnementaux, une entreprise porteuse de sens et d’avenir dans laquelle le travail émancipe et protège. »

Démocratie: Pourquoi des députés En marche d’une telle nullité

 

Démocratie: Pourquoi  des députés En marche d’une telle nullité

 

L‘inconsistance, le manque d’expérience et de compétences de la quasi-totalité des députés En marche se vérifient chaque jour notamment lors leurs prestations  dans les médias. Visiblement, ces députés ne sont pas prêts à soutenir la comparaison avec leurs interlocuteurs dans les débats télévisés. Première observation, ils connaissent très mal les dossiers et se contentent  de répéter comme des perroquets les éléments de langage du type:   »retraite universelle , un euro égal un euro, système à points ». Plus récemment, le fameux slogan de Philippe,   » la réforme systémique est indispensable indissociable de la réforme paramétrique ». Aucun député ne se distingue vraiment de cette masse macroniste  composée pour l’essentiel d’arrivistes et de courtisans. Souvent de très jeunes gens frais émoulus d’instituts politiques , des instituts qui  n’apprennent  rien et surtout pas les réalités socio-économiques. On fera observer qu’il y a aussi quelques vieux crocodiles de la politique venus du parti des républicains ou des socialistes mais qui dans cette affaire particulière de la retraite évitent  de trop s’impliquer sachant qu’il y a surtout des coups à prendre compte tenu des contradictions du gouvernement. Pour preuve ,Macron a éprouvé bien des difficultés à trouver un remplaçant à Delevoye  et a dû se rabattre sur un député ancien DRH d’ Auchan sans véritable expérience politique et qui avait l’habitude de gérer les relations sociales à la hache. Il s’est surtout mis en évidence chez Auchan par la multiplication des plans de licenciement. Bref, comme la plupart de ses collègues députés, surtout un arriviste sans réelle  vision politique  autre que sa propre carrière.

 

Faut-il rappeler cet incident significatif de sa personnalité quand il a voulu licencier une déléguée CFDT quand il était responsable des ressources humaines dans le magasin Auchan de Béthune, dans le Pas-de-Calais. Une caissière, qui est par ailleurs à l’époque déléguée syndicale CFDT, offre à une cliente un pain au chocolat qui était trop cuit. Immédiatement mise à pied, elle est placée en garde à vue pour vol. « Cela a été d’une violence sans nom », témoigne sur franceinfo Guy Laplatine, à l’époque délégué régional pour la CFDT.  « Cela a fini par s’arranger et notre collègue a été réintégrée », poursuit Guy Laplatine. « C’est une erreur de jeunesse, après, il s’est calmé », assure-t-il. De son côté, Laurent Pietraszewski assume :  »Mon rôle a été d’examiner des éléments objectifs. Après avoir sollicité l’inspection du travail, j’ai pris cette décision. La collaboratrice ne l’a pas contesté aux prud’hommes », explique-t-il dans le journal L’Humanité. Le problème global des députés de la république en marche c’est qu’ils n’ont aucune légitimité politique. Ils ont profité de la vague Macron pour se faire élire là où de toute manière une chèvre aurait aussi été portée  par la vague macroniste. .En plus sans doute par mimétisme,  beaucoup reprennent cette posture de Macron qui combine la condescendance et le mépris. Il y a quelque chose de surréaliste à voir ces jeunes députés tenter d’expliquer des problématiques socio économiques qu’ils ne connaissent pas et donner des leçons d’intérêt général quand pour l’essentiel, ils  ne pensent  qu’à leur intérêt particulier.

 

Mais cette nullité des députés en marche n’est sans doute pas due au hasard . Elle correspond au caractère théocratique de la gestion du pouvoir de Macron. Lui seul s’estime qualifié pour décider. C’est aussi avec condescendance qu’il considère la plupart de ses collaborateurs. À dessein, il a choisi d’écarter toutes les personnalités politiques ayant réellement une certaine épaisseur et une certaine expérience. Voir par exemple avec quelle violence en public,  il a humilié Borloo et son excellent rapport sur les banlieues. En cause, le fait que Borloo représentait  évidemment un possible concurrent en 2022. Il est clair qu’on ne peut prétendre à des responsabilités politiques nationales sans avoir un passé une politique et une expérience socio-économique réelle. En général,  pour  former  un responsable national de parti, d’association ou de syndicat, il faut compter au moins une dizaine d’années. Là en quelques mois ont émergé les adeptes du macronisme dont  les compétences se limitent à répéter de manière malhabile et sans talent le discours du patron. Dans aucune organisation économique, politique sociale on ne peut devenir responsable national aussi vite que l’ont été les députés de Macron. Le même reproche peut être fait  à Macron, sorti de nulle part. On ne peut devenir président de la république à 39 ans sans le moindre passé politique, social voir même économique ( on peut même s’interroger sur la nature des fonctions réelles de Macron dans la banque). De la même manière qu’on peut s’interroger sur l’origine des fonds qui ont permis à Macron de financer sa campagne. (Une instruction judiciaire est en cours mais elle risque de durer longtemps !)

 

traites : Caricature de débat entre gauchistes   et réactionnaires  

 

En France le débat social est souvent réduit à une caricature entre le point de vue des gauchistes et celui des réactionnaires. Les chaînes d’info continue se régalent  de ce spectacle de Guignol parce qu’il hystérise  les positions et participe ainsi au spectacle médiatique en quête de sensationnalisme. Il y a quelque chose de surréaliste de part et d’autre. D’un côté,  il y a les positions des gauchistes qui s’appuient sur une idéologie révolutionnaire le plus souvent marxiste et de l’autre la droite la plus bête du monde qu’on trouve notamment au Medef, chez certains républicains et la bourgeoisie journalistique. Une tendance par ailleurs largement représentée dans le parti en marche, sorte de cocktail qui regroupe d’anciens socialistes mollassons en recherche autant d’idéologies que de carrières, de nombreux arrivistes sortis d’on ne sait où et d’anciens républicains psychorigides comme le Premier ministre par exemple. Des deux côtés, les positions obéissent davantage à des postures idéologiques qu’à une prise en compte de l’intérêt général. Certains leaders gauchistes vont même jusqu’à reconnaître que leur véritable objectif est la révolution ( et sans doute derrière un régime de type communiste comme peut-être en Chine où au Venezuela). De l’autre côté, on affirme sans vergogne, qu’il faut préserver les intérêts financiers des plus favorisés.

 

Ainsi sur la question de l’âge de la retraite, les positions sont inconciliables. Les républicains souhaitent un report de cet âge à 65 ans tandis que des gauchistes défendent des départs anticipés autour de 55 ans dans les régimes spéciaux. Deux positions complètement idiotes et injustes. La généralisation de la retraite à 65 ans est en effet complètement impossible pour certaines catégories sociales dont  les conditions de travail sont particulièrement difficiles voire accidentogènes. Pour cette catégorie, un âge de 60 ans est déjà très limite. En outre,  entre 60 et 65 ans, seuls 25 % sont encore actifs, les autres sont soit au chômage, soit en maladie, soit sans ressources autres que les aides sociales. La posture des gauchistes n’est ni réaliste, ni juste socialement. Les gauchistes  raisonnent par corporation, par statut et souhaite le maintien de la retraite autour de 55 ans y compris pour des sédentaires qui ont passé toute leur carrière dans les bureaux et qui n’ont pas été soumis à des contraintes de pénibilité. D’un côté, ces gauchistes veulent ignorer totalement l’environnement économique et financier.

 

De l’autre, les réactionnaires agitent le chiffon rouge de la faillite budgétaire pour mieux protéger les intérêts des privilégiés. Dans cet affrontement caricatural, il y a peu de place pour les syndicats de salariés réformistes et pour un patronat modéré. Il faut ajouter à cela le manque de culture économique générale aussi bien des gauchistes que des journalistes et autres experts dont beaucoup se contentent de propos de bistrot. Bref un débat assez lamentable, pas au niveau des enjeux ; un débat qui cumule  la caricature, l’incompétence et hypocrisie. Une situation pas tellement étonnante dans la mesure où la France cultive toujours la maladie du centralisme théocratique, les méthodes de l’ancien régime et refuse délibérément un paritarisme qui priverait de leurs pouvoirs les technocrates. De part et d’autre, ont fait ainsi émerger les plus radicaux, les plus forts en gueule et les plus incompétents. Pas étonnant qu’ avec de tels interlocuteurs la France soit presque ingouvernable.

 

Politique: Pourquoi des députés En marche d’une telle nullité

Politique: Pourquoi  des députés En marche d’une telle nullité

 

L‘inconsistance, le manque d’expérience et de compétences de la quasi-totalité des députés En marche se vérifient chaque jour notamment lors leurs prestations  dans les médias. Visiblement, ces députés ne sont pas prêts à soutenir la comparaison avec leurs interlocuteurs dans les débats télévisés. Première observation, ils connaissent très mal les dossiers et se contentent  de répéter comme des perroquets les éléments de langage du type:   »retraite universelle , un euro égal un euro, système à points ». Plus récemment, le fameux slogan de Philippe,   » la réforme systémique est indispensable indissociable de la réforme paramétrique ». Aucun député ne se distingue vraiment de cette masse macroniste  composée pour l’essentiel d’arrivistes et de courtisans. Souvent de très jeunes gens frais émoulus d’instituts politiques , des instituts qui  n’apprennent  rien et surtout pas les réalités socio-économiques. On fera observer qu’il y a aussi quelques vieux crocodiles de la politique venus du parti des républicains ou des socialistes mais qui dans cette affaire particulière de la retraite évitent  de trop s’impliquer sachant qu’il y a surtout des coups à prendre compte tenu des contradictions du gouvernement. Pour preuve ,Macron a éprouvé bien des difficultés à trouver un remplaçant à Delevoye  et a dû se rabattre sur un député ancien DRH d’ Auchan sans véritable expérience politique et qui avait l’habitude de gérer les relations sociales à la hache. Il s’est surtout mis en évidence chez Auchan par la multiplication des plans de licenciement. Bref, comme la plupart de ses collègues députés, surtout un arriviste sans réelle  vision politique  autre que sa propre carrière.

 

Faut-il rappeler cet incident significatif de sa personnalité quand il a voulu licencier une déléguée CFDT quand il était responsable des ressources humaines dans le magasin Auchan de Béthune, dans le Pas-de-Calais. Une caissière, qui est par ailleurs à l’époque déléguée syndicale CFDT, offre à une cliente un pain au chocolat qui était trop cuit. Immédiatement mise à pied, elle est placée en garde à vue pour vol. « Cela a été d’une violence sans nom », témoigne sur franceinfo Guy Laplatine, à l’époque délégué régional pour la CFDT.  « Cela a fini par s’arranger et notre collègue a été réintégrée », poursuit Guy Laplatine. « C’est une erreur de jeunesse, après, il s’est calmé », assure-t-il. De son côté, Laurent Pietraszewski assume :  »Mon rôle a été d’examiner des éléments objectifs. Après avoir sollicité l’inspection du travail, j’ai pris cette décision. La collaboratrice ne l’a pas contesté aux prud’hommes », explique-t-il dans le journal L’Humanité. Le problème global des députés de la république en marche c’est qu’ils n’ont aucune légitimité politique. Ils ont profité de la vague Macron pour se faire élire là où de toute manière une chèvre aurait aussi été portée  par la vague macroniste. .En plus sans doute par mimétisme,  beaucoup reprennent cette posture de Macron qui combine la condescendance et le mépris. Il y a quelque chose de surréaliste à voir ces jeunes députés tenter d’expliquer des problématiques socio économiques qu’ils ne connaissent pas et donner des leçons d’intérêt général quand pour l’essentiel, ils  ne pensent  qu’à leur intérêt particulier.

 

Mais cette nullité des députés en marche n’est sans doute pas due au hasard . Elle correspond au caractère théocratique de la gestion du pouvoir de Macron. Lui seul s’estime qualifié pour décider. C’est aussi avec condescendance qu’il considère la plupart de ses collaborateurs. À dessein, il a choisi d’écarter toutes les personnalités politiques ayant réellement une certaine épaisseur et une certaine expérience. Voir par exemple avec quelle violence en public,  il a humilié Borloo et son excellent rapport sur les banlieues. En cause, le fait que Borloo représentait  évidemment un possible concurrent en 2022. Il est clair qu’on ne peut prétendre à des responsabilités politiques nationales sans avoir un passé une politique et une expérience socio-économique réelle. En général,  pour  former  un responsable national de parti, d’association ou de syndicat, il faut compter au moins une dizaine d’années. Là en quelques mois ont émergé les adeptes du macronisme dont  les compétences se limitent à répéter de manière malhabile et sans talent le discours du patron. Dans aucune organisation économique, politique sociale on ne peut devenir responsable national aussi vite que l’ont été les députés de Macron. Le même reproche peut être fait  à Macron, sorti de nulle part. On ne peut devenir président de la république à 39 ans sans le moindre passé politique, social voir même économique ( on peut même s’interroger sur la nature des fonctions réelles de Macron dans la banque). De la même manière qu’on peut s’interroger sur l’origine des fonds qui ont permis à Macron de financer sa campagne. (Une instruction judiciaire est en cours mais elle risque de durer longtemps !)

 

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