Archive pour le Tag 'députée'

Environnement-Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Environnement-Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Delphine Batho, Ne fait pas dans la dentelle en même temps qu’elle sait se mettre dans le sens du courant. Comme disait Edgard Faure ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ! Elle est en effet une spécialiste du slalom politique pour avoir navigué entre les différents courants socialistes et écologistes.

L’ancienne écolo n’a cessé de changer de positions sur nombre de sujets . Le problème par rapport aux Bassines dans les Deux-Sèvres c’est qu’en tant qu’écolo elle était fondamentalement pour, se félicitant même du projet et de la concertation. Depuis devenue députée, elle devient fondamentalement contre.

« Les Deux-Sèvriens peuvent être fiers d’être les premiers en France à conditionner l’accès à l’eau, qui est un bien commun, à des pratiques agricoles vertueuses. » Voilà ce qu’écrivait Delphine Batho, le 20 novembre 2018 dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui députée Nupes, Delphine Batho le critique vertement ! « La situation critique de la ressource en eau dans notre territoire comme partout en France exige l’arrêt immédiat des travaux des réserves d’irrigation agricoledans le bassin de la Sèvre Niortaise », a-t-elle expliqué dans un communiqué daté du 31 octobre.

Ecologie-Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Ecologie-Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Delphine Batho, Ne fait pas dans la dentelle en même temps qu’elle s’est se mettre dans le sens du courant. Comme disait Edgard Faure ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !Elle est en effet une spécialiste du slalom politique pour avoir navigué entre les différents courants socialistes et écologistes.

L’ancienne écolo n’a cessé de changer de positions sur nombre de sujets . Le problème par rapport aux Bassines dans les Deux-Sèvres c’est qu’en tant qu’écolos elle était fondamentalement pour, se félicitant même du projet et de la concertation. Depuis devenue députée, elle devient fondamentalement contre.

« Les Deux-Sèvriens peuvent être fiers d’être les premiers en France à conditionner l’accès à l’eau, qui est un bien commun, à des pratiques agricoles vertueuses. » Voilà ce qu’écrivait Delphine Batho, le 20 novembre 2018 dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui députée Nupes, Delphine Batho le critique vertement ! « La situation critique de la ressource en eau dans notre territoire comme partout en France exige l’arrêt immédiat des travaux des réserves d’irrigation agricoledans le bassin de la Sèvre Niortaise », a-t-elle expliqué dans un communiqué daté du 31 octobre.

Encore une députée qui quitte le navire LREM

Encore une députée qui quitte le navire LREM

 

Les députés de la république en marche quittent le navire sans doute avant qu’il ne soit trop tard. Une nouvelle démission, la 35e avec la députée Michèle Crouzet qui ne siégera plus avec la République en marche. L’élue de l’Yonne a décidé de rejoindre le groupe Modem à l’Assemblée nationale et d’adhérer au parti de François Bayrou, a-t-elle confirmé samedi 29 août au Figaro. Le problème pour les députés de la république en marche c’est maintenant d’effacer à tout prix le marqueur du groupe de Macron pour avoir une chance d’être réélu en 2022 sous une autre étiquette. Pas sûr cependant que cette démarche soit très efficace car ce qui caractérise la plupart des députés de la république en marche , c’est  leur transparence, leur manque de compétence et de légitimité démocratique. Les élections municipales ont confirmé le caractère très virtuel du parti de Macron. Les élections régionales seront sans doute une nouvelle confirmation.

Michèle Crouzet avait déjà quitté le mouvement présidentiel en août 2019, tout en restant apparentée au groupe LREM à l’Assemblée nationale. Mais elle a décidé d’aller plus loin. Ainsi elle répond favorablement à la main tendue du président du groupe Modem à l’Assemblée, Patrick Mignola. « Si demain des parlementaires d’autres groupes que le MoDem veulent nous rejoindre, on les accueillera à bras ouverts. Mon groupe a vocation à s’élargir pour élargir la majorité », avait-il déclaré début août au Figaro .

Le député de Corrèze Christophe Jerretie a été le premier à répondre à cet appel, en quittant le groupe LREM pour rejoindre le groupe MoDem. Il est maintenant suivi par Michèle Crouzet. « Je reste fidèle à mes convictions politiques. Nous restons dans la majorité et c’est cela qui compte. Je ne suis pas une frondeuse, je ne suis pas contre le président de la République. Je dénonce le fonctionnement du mouvement LREM et je veux travailler dans de bonnes conditions», insiste la députée qui avait contesté la stratégie adoptée par LREM lors des élections municipales.

C’est le 35e départ du groupe LREM à l’Assemblée nationale depuis le début de la législature. Alors que le groupe LREM n’a plus la majorité absolue depuis mai dernier, il doit plus que jamais compter sur ses alliés, Agir et Modem.

 

«Quelle confiance à apporter au gouvernement sur cette gestion de crise» (députée LREM)

«Quelle  confiance à apporter au gouvernement sur cette gestion de crise» (députée LREM)

La députée LREM du Bas-Rhin Martine Wonner, médecin psychiatre de profession, qui a coécrit un appel pour recourir à l’hydroxychloroquine, ne cache plus son incompréhension face à la position du gouvernement. ( intreview l’Opinion)

 

Vous avez coécrit, avec l’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy, un appel pour demander au gouvernement d’assouplir les conditions de prescription de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19. Avez-vous eu un retour de l’exécutif ?

Pour l’instant, le gouvernement reste sourd à nos appels. Depuis deux semaines, nous avons mis en place le collectif « Laissons les prescrire ». Nous avons écrit à la Direction générale de la santé et au ministre Olivier Véran pour leur demander que les médecins hospitaliers puissent prescrire l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine. Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu de réponse même de façon négative. Les décrets des 25 et 26 mars limitent très clairement l’usage de l’hydroxychloroquine à des patients sous oxygène ou en réanimation et après avis d’un collège médical. Interdire à des médecins de prescrire ou d’accéder à certaines molécules, c’est une grande première en France ! Nous allons donc présenter un référé devant le Conseil d’État, au plus tard mercredi, pour demander la suspension du décret du 26 mars. Nous ne pouvons pas attendre que les patients soient dans un état très avancé voire décompensé sur le plan pulmonaire. Nous savons très bien qu’à ce moment-là, l’hydroxychloroquine ne sert plus à rien. Le virus est déjà complètement dans le corps du patient. Quand on en donne au tout début, elle a un effet immédiat pour arrêter la multiplication du virus dans le corps.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, souhaite attendre dans les prochains jours les premiers résultats intermédiaires d’études cliniques. N’est-ce pas légitime ?

J’entends tout à fait qu’il faut respecter des protocoles très cadrés et scientifiques. Mais il me semble qu’aujourd’hui, on a déjà perdu beaucoup trop de temps. Si on agit plus tôt, cela permettra de ne pas emboliser nos lits de réanimation. Pourquoi est-on arrivé à la restriction d’un médicament connu depuis tant d’années qui en plus ne coûte pas cher ? Aujourd’hui en France, plus de 80 000 patients utilisent de façon très contrôlée la chloroquine pour des causes de lupus ou de polyarthrites et autres pathologies rhumatismales.

Votre pétition a atteint la barre des 200 000 signataires. Et selon un sondage pour Le Parisien publié lundi, 59 % des Français pensent que la chloroquine est efficace. N’est-ce pas dangereux que nous nous improvisions tous médecins ?

Les Français ont envie de faire confiance à ceux qui savent. Notre pétition est une manière de leur demander s’ils soutiennent ou non cette piste complémentaire. C’est un appel au Premier ministre, au ministre de la Santé pour les faire bouger et sortir de leur attitude extrêmement fermée.

 

Philippe Douste-Blazy admet lui-même que vous n’avez pas de certitude sur l’efficacité de ce traitement. N’est ce pas un problème ?

Quand on lit les études internationales – la Chine a très largement communiqué sur son protocole, les communications dans le New England Journal of Medecine de l’équipe Raoult – on est complètement confortés. On a beau dire que le professeur Raoult est un hurluberlu, je ne suis absolument pas d’accord. L’IHU de Marseille a les reins solides. Pour avoir du recul, nous avons lancé le site Stopcovid19.today, sur lequel tous médecins qui se sont auto-prescrits de la chloroquine ont rentré leurs données. Pour ceux qui se sont traités relativement précocement, les effets ont été très positifs eu égard au rapport bénéfices/risques. On ne parle là ni de vente libre ou d’automédication mais de prescription en milieu hospitalier.

Le gouvernement change de doctrine sur les masques après avoir dit qu’il n’était pas utile d’en porter. Cela pose-t-il un problème de crédibilité de la parole publique ?

Je n’aime pas la sémantique de la guerre employée par le Président mais si nous sommes dans une situation de guerre, on n’envoie pas les soignants en première ligne aussi peu protégés. Au CHU de Strasbourg, on reçoit des masques périmés. Je reçois d’innombrables mails ou messages de gens qui nous demandent quelle confiance on peut porter au gouvernement, d’autant que la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, elle-même n’arrête pas de se prendre les pieds dans le tapis. Peut-être le citoyen aurait-il préféré entendre dès le début que nous n’avions pas assez de masques et qu’on allait donner la priorité aux soignants et aux patients. Or, ce n’est pas ce qui a été fait. On a même demandé aux gens d’aller voter au premier tour des élections municipales… Tout cela questionne sur la confiance à apporter au gouvernement sur cette gestion de crise.

Coronavirus : « une conséquences des atteintes à la  biodiversité »

Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS  la crise sanitaire due au nouveau coronavirus est le moment ou jamais d’aborder la question de notre mauvais rapport à notre environnement naturel.( interview dans le Monde)

Quelle est, selon vous, la corrélation entre le déclin de la biodiversité et l’émergence de maladies comme le Covid-19 ?

Les gens pensent que les virus ont toujours existé, que les épidémies n’ont rien à voir avec l’état de la biodiversité ou le changement climatique. Pourtant, depuis quelques décennies, elles augmentent. Elles n’ont pas l’impact énorme du Covid-19, mais leur fréquence s’accélère. La majorité sont des zoonoses : des maladies produites par la transmission d’un agent pathogène entre animaux et humains. Les pionniers des travaux sur les parasites les étudient depuis le début du XXsiècle. Mais la prise de conscience de leur lien avec l’écologie au sens scientifique du terme date d’il y a quarante à cinquante ans.

Aujourd’hui, nous savons qu’il ne s’agit pas que d’un problème médical. L’émergence de ces maladies infectieuses correspond à notre emprise grandissante sur les milieux naturels. On déforeste, on met en contact des animaux sauvages chassés de leur habitat naturel avec des élevages domestiques dans des écosystèmes déséquilibrés, proches de zones périurbaines. On offre ainsi à des agents infectieux des nouvelles chaînes de transmission et de recompositions possibles.

On peut citer le SRAS, ou syndrome respiratoire aigu sévère, dû à un coronavirus issu de la combinaison de virus d’une chauve-souris et d’un autre petit mammifère carnivore, relativement vite jugulé au début des années 2000. L’épidémie du sida, souvent caricaturée de manière malsaine, présente une trajectoire analogue : une contamination de primates, puis une transmission à des centaines de millions de personnes. Ebola fait un peu moins peur parce qu’on pense que son rayon d’action est limité à quelques zones endémiques. En réalité, sa virulence est si terrible que cette affection se propage moins facilement car la population meurt sur place. Là aussi, le point de départ est une chauve-souris.

Ces jours-ci, certains seraient sans doute tentés d’éradiquer chauves-souris et pangolins, soupçonnés d’avoir servi de réservoir au coronavirus…

Malheureusement, la période dramatique que nous traversons pourrait exacerber le manichéisme humain, pousser certains à vouloir se débarrasser de toute la biodiversité. En réalité, c’est pire : on ignore simplement que l’origine de l’épidémie de Covid-19 est liée aux bouleversements que nous imposons à la biodiversité. Le silence sur ce point est assourdissant.

 

 

La députée LaREM chargée des retraites complètement perdue

La députée LaREM chargée des retraites complètement perdue

 

Corinne Vignon, députée LaREM de Haute-Garonne, chargé des questions de retraite pour la république en marche s’est complètement plantée lors d’une interview sur la chaîne LCP. Elle a bafouillé, s’est interrompu, incapable d’expliquer la nouvelle philosophie des retraites. Un spectacle assez lamentable qui témoigne bien de l’incompétence totale de la plupart des députés de la république en marche. Des députés sans légitimité sociale et recrutés par petites annonces sur Internet. Il est clair que la spécialiste des retraites de la république en marche ne connaît rien à la question. Pas étonnant professionnellement, elle  était spécialisé dans les arts, elle avait aussi une activité professionnelle de voyance ! (activité qui lui a été reprochée car menée parallèlement à son mandat de députée). Sa seule expérience sociale est celle d’être maire d’un bourg de 2000 habitants depuis 2014. Un peu court comme profil et contrairement à ce qu’indique l’intéressée, il ne s’agit pas seulement d’un manque d’habitude des médias mais tout simplement d’une grave défaillance de connaissances. A visiblement, elle  eu bien du mal à expliquer une partie de la réforme des retraites, dont elle est pourtant l’ambassadrice depuis 2018.Corinne Vignon , interpellée par une journaliste de LCP sur le futur système des retraites dont la réforme a été lancée par le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye le 18 juillet dernier: “Sur cette histoire de points, comment garantir que tous les salariés auront le bon montant de retraite à la fin?”, l’interroge la journaliste. Une question face à laquelle la députée a perdu ses moyens:

“Sur cette histoire de points, je tiens à rassurer nos téléspectateurs, il ne s’agit pas de capitalisation, il s’agit bien de… Nous allons, comme le système actuel, être un système qui permet une transition complète…”, puis baisse la tête, visiblement perdue dans le fil de ses explications.

La valeur du point: «Le point sera fixé à 10 euros, il aura une…. dans toute sa fonction euh… tout au long de la carrière, ce point sera revalorisé en fonction de l’inflation, lorsque la pension sera liquidée, et il sera revalorisé en fonction des salaires tout au long de la période de votre carrière.”

« L’erreur est humaine », a-t-elle répondu aux attaques dans l’après-midi. Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, Corinne Vignon explique qu’elle « n’est pas une spécialiste des médias », qu’elle « a eu un coup de chaud » mais que sa « prestation maladroite (…) ne reflète pas la rigueur de mon engagement »

Dommage quand m^me qu’elle n’ait pas fait appel à ses dons de voyance pour éclairer ses connaissances sur le futur régime de retraite !

Une députée LaREM propose l’impôt pour tous ! qui existe déjà !

Une députée LaREM propose l’impôt pour tous ! qui existe déjà !

 

On peut légitimement se demander ce que nombre de nouveaux députés la république en marche viennent  faire dans la galère du Parlement. Non seulement ils ne servent  à rien puisque leurs fonctions se limitent à lever la main quand on leur demande mais en plus quand ils tentent de faire preuve d’un peu d’originalité, on touche au ridicule. C’est ainsi que la jeune députée LaREM Bénédicte Peyrol propose la généralisation de l’impôt sur le revenu comme si ses revenus n’étaient déjà pas tous taxé. Certes pas forcément par l’impôt sur le revenu qui concerne 45 % des Français mais à travers la CSG qui elle concerne la totalité des ressources financières. La jeune députée oublie sans doute que cette de CSG rapporte maintenant encore plus que l’impôt sur le revenu, une ressource fiscale par ailleurs coup plus juste. On se demande quelle est vraiment la compétence de ces députés recrutés par petites annonces sur Internet, quel est leur rapport à l’intérêt général. Quel est leur expérience politique et sociale. Proposer en pleine colère du pays contre la pression fiscale un nouvel impôt pour tous relève évidemment de l’irresponsabilité. Ce que confirme le propos immature de l’intéressé pour justifier sa proposition : »de toute façon, quelqu’un nous expliquera toujours que c’est impossible, on nous le dit déjà souvent. Moi, je dis que quand le politique décide – et pense que c’est pour le bien de la France – il faut mettre à exécution », tranche-t-elle. Et de faire appel à son expérience personnelle de juriste « quand je travaillais en entreprise, lorsqu’on me demandait quelque chose, c’était : « Tu te débrouilles, tu trouves la solution juridique pour faire en sorte que ça fonctionne ». Un seul détail la députée n’intervient pas dans le champ d’une entreprise mais dans le champ de l’intérêt général ou la problématique est un peu plus complexe

Élise Fajgeles, députée LaREM de Paris, ignore le montant du SMIC !

Élise Fajgeles, députée LaREM de Paris, ignore le montant du SMIC !

Ce n’est pas la première fois qu’un politique se fait coincer en quelque sorte par une question portant sur la condition matérielle des couches moyennes et populaires. Cette fois il s’agit de la députée lise Fajgeles, suppléante de Griveaux ‘ (l’énarque) qui avoue ne pas connaître le montant du SMIC lors d’un débat sur C news. Un montant qui sert pourtant de repères à nombre de salaires pour environ 30% des actifs. Ce montant tourne autour de 10 € de leur, ce qui donne environ 1500 € bruts mais seulement 1150 € nets. Environ 10 % des salariés français sont au niveau du SMIC. Notons que l’intéressée est avocate et en plus comédienne, sans doute pourquoi elle ’été choisie par Griveaux. C’est tout le drame de la classe politique et particulièrement de ses députés sortis de nulle part  qui sont pour la plupart des carriéristes sans aucune légitimité sociale ou  politique. Certes ils ont été élus dans le cadre de la dynamique Macron mais une chèvre l’aurait été également. Pour preuve à chaque fois que ces députés participent à un  débat public, ils sont ridiculisés faute de connaissances des réalités sociales, économiques et politiques. Pour tout dire certains paraissent tous droits sortis de l’école maternelle !

Après Hulot, la députée Frédérique Dumas démissionne de LREM

Après Hulot,  la députée Frédérique Dumas démissionne de LREM

 

Une nouvelle défection pour le pouvoir,  celle de la députée Frédérique Dumas qui dénonce en particulier les méthodes monarchiques de r et les affaires qui viennent en contradiction avec les promesses d’exemplarité. Bref une sorte de réquisitoire un peu comme Hulot. Elle critique  le pouvoir autoritaire qui est en contradiction totale avec les promesses de nouvelle démocratie. La députée s’étonne aussi du  particulier le soutien dont bénéficie Benalla de la part du pouvoir :

Elle énumère: «Ce que dit Alexandre Benalla des sénateurs montre qu’il a encore une forme d’impunité. Et Richard Ferrand, à la présidence de l’Assemblée… Sa procédure judiciaire, même s’il n’est jamais mis en examen, est une épée de Damoclès sur une fonction très importante. Il ne s’agit pas de mettre en cause leurs compétences, mais pourquoi nomme-t-on consul Philippe Besson qui a fait un livre sur le président? Pourquoi, quand on a décapité pratiquement tout le ministère de la Culture, la seule nomination que l’on fait est celle d’Agnès Saal (condamnée pour «frais de taxis indus»)? L’exemplarité, c’est aussi une question de bon sens», explique Frédérique Dumas, appelant le président à «se reprendre». La députée égratigne également Françoise Nyssen: «la question de son maintien au ministère de la Culture ne se pose pas, alors qu’elle est en charge de la réglementation du patrimoine qu’elle reconnaît elle-même ne pas avoir respectée. Le jugement est sévère: «On a le sentiment d’être sur le Titanic», résume Frédérique Dumas dans Le Parisien. Elle critique la méthode Macron. Ce départ risque de faire d’autant plus de bruit qu’il s’agit de la deuxième défection dans le groupe LREM à l’Assemblée, si l’on fait exception de Jean-Michel Clément, député de la Vienne qui avait préféré prendre les devants après s’être opposé à la Loi Asile et immigration. Frédérique Dumas, passée autrefois par l’UDI, annonce qu’elle rejoint donc sa «famille d’origine», ainsi que le club de Xavier Bertrand, La Manufacture.

 

 

Menace d’expulsion d’une députée LaREM

Menace d’expulsion d’une députée LaREM

Le caractère autoritaire du parti de Macron semble se confirmer. On sait que le fonctionnement du parti impose un vote unanime de sanctions. Ce qui pourrait arriver à la députée LaREM Aina Kuric a voté contre le projet de loi asile-immigration en nouvelle lecture dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 juillet, s’exposant à une exclusion du groupe majoritaire conformément à la règle établie par son président Richard Ferrand. L’élue de la Marne, qui s’était déjà abstenue en première lecture, a cette fois voté contre le projet de loi « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie », la seule de son groupe à le faire. 11 élus LREM se sont abstenus et 43 ont voté pour le texte porté par Gérard Collomb. Certes on peut discuter des positions de cette députée, n’empêche que le fonctionnement autoritaire parlementaire de Macon pose pour le moins quelque question démocratique.

En avril, Jean-Michel Clément avait annoncé se mettre « en congé » du groupe après avoir voté contre le texte asile-immigration en première lecture, le seul dans ce cas. Cet ex-PS siège désormais chez les non-inscrits. Le texte asile-immigration doit faire l’objet d’un ultime vote le 1er août, dernier jour de session extraordinaire, après une dernière navette avec le Sénat.

Pauvreté : une députée LREM réduite à manger des pâtes !

Pauvreté : une  députée LREM réduite à manger des pâtes !

 

Une députée de la république en marche qui se plaint de ne manger que des pâtes en raison de la réduction des revenus des députés. De quoi sourire évidemment ou plutôt s’offusquer mais c’est sans doute la conséquence du curieux mode de recrutement des députés qui soutiennent  Emmanuel Macron. En effet, ces députés ont été recrutés sur CV depuis Paris sans aucune garantie sur leur engagement militant voir leur probité. Il faut s’attendre de la part de certains de ses députés à d’autres dérives témoins par exemple encore ce député Hervé Berville, au surplus porte-parole parlementaire de la république en marche qui ignore complètement l’existence de la prime de Noël, se demandant même si ce n’était pas une prime pour les députés ! En fait la république en marche a surtout recruté des cadres dont le rapport aux valeurs citoyennes et à  l’expérience sociale est très approximatif. En cause aussi un parti politique qui n’est pas un vrai parti mais une sorte de mouvement à l’américaine très centralisé et sans aucun fonctionnement démocratique. Pour preuve, cette. députée de La République en marche venue du privé s’est confiée à L’Opinion (article payant), de manière anonyme, sur la baisse de son salaire depuis son entrée dans l’Hémicycle. « Je vais moins souvent au restaurant, je mange pas mal de pâtes. J’ai ressorti des vêtements de la cave et je vais devoir déménager », raconte-t-elle dans le journal du mercredi 13 décembre. L’Opinion précise que cette députée est passée d’un salaire de 8 000 euros par mois en tant que chef d’entreprise à 5 372 euros dans le cadre de ses indemnités de frais de mandats. « Pour certains, la question de tenir jusqu’au bout va se poser », continue-t-elle. On croit rêver !

 

L’agresseur d’une députée En Marche condamné à un mois ferme

 L’agresseur d’une députée En Marche condamné à un mois ferme

 

 

 

Après une NKM,  c’est une députée d’en Marche qui a été agressée. Le résultat peut être du radicalisme des propos à l’extrême gauche qui impacte certains esprits fragiles.  »Cette dame (Laurianne Rossi, Ndlr) m’a pris pour un demeuré. Je lui ai dit que Macron était un produit marketing de Hollande, Sarko et du Medef, qui avait les médias dans sa botte. Elle s’est mise à rigoler en me prenant pour un idiot », a expliqué le prévenu,  sexagénaire, régleur sur machine retraité, autrefois délégué CGT et ancien militant PCF qui  a admis avoir giflé la parlementaire du parti du président Emmanuel Macron, en reconnaissant « une bêtise ». « Le geste a été plus vif que ma pensée. Je me suis tout de suite excusé », a-t-il fait valoir. « C’est pour ça que vous avez pris la fuite? », a ironisé la présidente, en citant plusieurs témoins. L’agresseur avait finalement été arrêté par plusieurs militants avant l’arrivée des forces de l’ordre. Pendant la campagne des législatives en juin, la candidate LR Nathalie Kosciusko-Morizet avait été agressée sur un marché. Une peine de quatre mois de prison avec sursis et 1.500 euros d’amende a été requise contre le maire d’une petite commune de l’Eure, poursuivi dans cette affaire pour outrages et violences. Le jugement sera rendu le 7 septembre. L’agresseur de la députée de la République en marche Laurianne Rossi, qui avait giflé la parlementaire hier sur un marché des Hauts-de-Seine, a été condamné à six mois d’emprisonnement dont cinq avec sursis, aujourd’hui par le tribunal correctionnel de Nanterre.

 

Le meurtrier de la députée Jo Cox : le produit du nationalisme, du fanatisme et du populisme ?

Le meurtrier de la députée Jo Cox : le produit du nationalisme, du fanatisme et du populisme ?

 

Comme souvent l’analyse du profil de l’auteur de l’assassinat de la députée britannique démontre que les responsables de ce genre de crimes présentent  des signes évidents de déficience mentale. Les fragilités psychologiques de ces assassins sont en fait utilisées par les propagandistes de discours nationalistes, fanatiques et populistes. Cela vaut bien sûr en Europe mais dans le monde entier y compris aux États-Unis avec le discours simplificateur et une de Donald Trump. Bien entendu juridiquement on ne peut imputer la responsabilité des crimes aux responsables politiques qui proposent la haine, le rejet de l’autre et le repli identitaire comme projet. Pour autant ils sont largement responsables de l’hystérie qui rend possible l’affrontement entre les pays, les communautés voire les individus. Nos sociétés comptent malheureusement suffisamment de personnes déséquilibrées non seulement pour adhérer à ces théories mortifères mais aussi pour passer à l’acte donnant ainsi une légitimité à leurs comportements violents et désocialisés. Cette députée travailliste s’était engagée dans la campagne pour défendre le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Thomas Mair lui a tiré dessus trois fois avant de la poignarder à plusieurs reprises alors qu’elle gisait en sang sur le sol. Il a été arrêté peu après les faits. Le meurtre de cette mère de deux jeunes enfants a provoqué une immense émotion au Royaume-Uni ainsi que la suspension immédiate de la campagne pour le référendum. Elle restera suspendue au moins jusqu’à dimanche. Le Premier ministre David Cameron s’est rendu vendredi dans la petite ville de Birstall pour un hommage à la députée, à l’unisson d’un pays sous le choc. « Nous venons d’inculper un homme pour homicide », a déclaré Nick Wallen, le chef de la police du Yorkshire (nord de l’Angleterre), dans un communiqué diffusé dans la nuit. « Thomas Mair, 52 ans, de Birstall, comparaîtra devant des magistrats aujourd’hui » (samedi) à Londres, a-t-il précisé. La police avait auparavant dit étudier la piste de possibles liens avec l’extrême droite du principal suspect qui aurait crié « Britain first! » (« La Grande-Bretagne d’abord! »), selon des témoins. Selon le Southern Poverty Law Centre, un groupe américain de défense des droits civiques, le suspect est un « partisan dévoué » d’un groupe néo-nazi basé aux Etats-Unis. Le quotidien The Guardian a affirmé vendredi que la police avait retrouvé des symboles nazis à son domicile ainsi que de la littérature d’extrême droite. Avocate de la cause des réfugiés et de l’UE, Jo Cox n’avait de cesse de faire l’éloge de la diversité. Le frère du suspect a, quant à lui, déclaré au Sun que Thomas Mair avait eu « des antécédents de troubles mentaux », une piste également suivie par la police. Devant la justice samedi, Thomas Meir a déclaré  »Mort aux traîtres, liberté pour le Royaume-Uni », lorsqu’il a été invité à décliner son identité lors de sa première comparution devant le tribunal de Westminster.

Brexit : le débat dépare, une députée tuée

Brexit : le débat dépare, une députée tuée

La violence du débat concernant le Brexit au Royaume-Uni est sans doute responsable indirectement de l’assassinat de la députée britannique. Un assassinat par un extrémiste de droite appartenant à une organisation raciste, organisation qui milite pour la sortie de l’union européenne. D’une certaine manière, les deux camps sont responsables du climat de violence qui s’est développée dans le cadre de ce débat. L’excès et la caricature ont marqué une campagne qui finalement s’est polluée en se focalisant notamment sur la question de l’immigration.  La députée britannique Jo Cox a été mortellement blessée par balle en pleine rue jeudi dans le nord de l’Angleterre, provoquant une vague d’émotion dans le pays et la suspension de la campagne électorale en vue du référendum du 23 juin sur l’avenir du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Jo Cox, une élue travailliste de 41 ans favorable au maintien de son pays au sein du bloc communautaire, a été agressée alors qu’elle se préparait à tenir sa permanence électorale hebdomadaire à Birstall, près de Leeds, une localité de sa circonscription. . D’après les médias britanniques, l’agresseur, qui a été arrêté, a ouvert le feu sur la députée et l’a poignardée dans des circonstances encore confuses. Hospitalisée à Leeds dans un état grave, Jo Cox a succombé peu après à ses blessures. Partisans et adversaires de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ont suspendu leur campagne pour la journée, voire pour vendredi dans le cas des défenseurs du maintien (« Remain »). L’Union Jack flottant au-dessus des chambres du Parlement à Londres a été mis en berne et des centaines d’habitants de Birstall ont assisté à une veillée funèbre. Le Premier ministre David Cameron a annulé un déplacement à Gibraltar et déploré une « tragédie ». « C’était une députée engagée et dévouée. Mes pensées vont à son époux Brendan et à leurs deux jeunes enfants. » Brendan Cox a déclaré que son épouse aurait « souhaité deux choses par-dessus tout: que ses enfants soient entourés d’amour et que tout le monde s’unisse contre la haine qui l’a tuée ». Selon des témoignages recueillis par la presse locale, l’agresseur a crié « Britain First » (La Grande-Bretagne d’abord), nom d’une organisation de droite qui se décrit elle-même comme « un parti politique patriote et une organisation de défense de rue ». Jayda Fransen, numéro 2 de Britain First, a qualifié cette agression d’ »absolument abjecte » et a souligné que l’expression « Britain first » était également un slogan employé par les partisans du Brexit dans leur campagne électorale. (Avec Reuters)

Une députée UMP bidouille Montesquieu

Une députée UMP bidouille  Montesquieu

 

Montesquieu a mis 14 ans pour écrire « l’esprit des lois », la députée Valérie Boyer 30 secondes par dire une grosse ânerie. Après le fast-food, la fast-philosophie !  Elle croyait citer une phrase du philosophe des Lumières, mais Valérie Boyer s’est attiré les foudres de nombreux internautes sur Twitter.  La citation est un art. Le 8 août, la députée UMP Valérie Boyer a voulu marquer son opposition au droit du sol en publiant sur Twitter une prétendue phrase de Montesquieu : « Le droit du sol est l’absurdité qui consiste à dire qu’un cheval est une vache parce qu’il est né dans une étable. »Sauf que la phrase n’aurait jamais été prononcée par le penseur. En revanche, elle ressemble étrangement à une sortie de Jean-Marie Le Pen, en septembre 2012 : « Quand une chèvre naît dans une écurie, ce n’est pas pour cela qu’elle devient un cheval. » Devant la fureur des réactions, Valérie Boyer a rapidement supprimé son tweet, mais il était trop tard. « Jean-Claude Gaudin [maire de Marseille] doit immédiatement désavouer son adjointe Valérie Boyer qui vient de reprendre les propos honteux de Le Pen », a twitté le député PS Patrick Mennucci, tandis que pour un autre député socialiste, Yann Galut, « la ‘ligne Buisson » fait des ravages ». Au Lab d’Europe 1, Valérie Boyer explique qu’il s’agit d’une méprise : « Hier soir tardivement je tweetais, et j’ai été très surprise de découvrir cette phrase. J’allais mettre c’est quoi ce truc ? et c’est parti tout seul. Comme ça a dérivé tout de suite vers l’injure, j’ai arrêté tout de suite, car je ne réponds jamais aux tweets injurieux. Au moment où j’ai appuyé, je me suis souvenue que c’était une phrase bidon, et c’était trop tard. »

 




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