Archive pour le Tag 'député'

Député LFI drogué: La gauche pas claire, Retailleau condamne

Député LFI drogué: La gauche pas claire , Retailleau condamne

 

Les policiers ont trouvé 1,35g de 3-MMC, une drogue de synthèse, sur le député LFI Andy Kerbrat.  La 3-MMC, 3-methylmethcathinone, est en plein essor en France, notamment dans les milieux festifs, prise comme une cocaïne à moitié prix. 

« Un député a un devoir d’exemplarité »: Bruno Retailleau a appelé le député LFI à « tirer les conséquences de ses actes ». « Alors que le narcobanditisme s’installe en France avec son cortège de violences, il n’est pas tolérable de voir un député de la République acheter des drogues de synthèse à un dealer de rue », tance le ministre de l’Intérieur qui a déclaré ces dernières semaines vouloir « faire la guerre » au « narcoterrorisme ».

« Consommer de la drogue, ce n’est pas seulement détruire sa santé, c’est également nourrir des réseaux criminels », dénonce de son côté la secrétaire d’État Laurence Garnier.

Plusieurs personnalités de gauche, comme Sandrine Rousseau, ont, à l’inverse, apporté leur soutien au parlementaire âgé de 34 ans.

« La consommation de drogue et l’addiction sont un enjeu de soin, de santé psychique et d’accompagnement. Tu as reconnu, tu es dans un parcours de soin. Reviens-nous en forme », a écrit la députée de Paris, qui ajoute au micro de BFMTV qu’Andy Kerbrat « est très affecté » et qu’il « vient de rentrer dans un parcours de soin ».

Même son de cloche du côté de la présidente des députés insoumis: « L’addiction est un problème de santé », a confié Mathilde Panot, qui espère qu’Andy Kerbrat puisse vite reprendre son activité parlementaire.

La sénatrice écologiste Mélanie Vogel souhaite « bon courage dans le chemin de soin » emprunté par Andy Kerbrat, et regrette que la politique française soit « focalisée sur la répression plutôt que sur l’essentiel: le soin ».

Du côté du groupe Ensemble pour la République, le député Denis Masséglia estime qu’ »une personne qui souffre d’addiction n’a pas à être traitée comme un criminel et humiliée devant tous » et que « la pénalisation des consommateurs de drogues est une impasse ».

 

Sandrine Rousseau et Mélenchon soutiennent le député LFI pris en flagrant délit de drogue

Sandrine Rousseau et Mélenchon soutiennent le député  LFI pris en flagrant délit de drogue

 

 La députée Sandrine Rousseau a réagi à l’interpellation de son collègue LFI Andy Kerbrat, arrêté le week-end dernier à Paris alors qu’il achetait 1,35 g de 3-MMC, une drogue de synthèse en vogue dans la capitale.

«Il faut changer notre regard sur les consommateurs de drogue», a-t-elle plaidé, appelant également Andy Kerbrat à ne pas démissionner.

«Je l’ai soutenu parce que je pense que, comme il a reconnu les faits et qu’il n’a pas essayé de s’en cacher et qu’il a dit qu’il entrait dans une procédure de soins, nous devons regarder ça comme ça, c’est un problème de santé publique», a-t-elle défendu.

 

De son côté Mélenchon a protesté contre le fait que les informations concernant le consommateur de drogue aient  été rendu publiques.

 

Politique–LE DÉPUTÉ LFI CARLOS MARTENS BILONGO déjà bénéficiaire d’un logement social le sous-louait

Politique–LE DÉPUTÉ LFI CARLOS MARTENS BILONGO déjà bénéficiaire d’un logement social le sous-louait

Le député insoumis du Val-d’Oise Carlos Martens Bilongo a continué de bénéficier, après son élection en juin 2022, d’un logement social à Villiers-le-Bel qu’il sous-louait à l’une de ses sœurs, alors qu’il était dans le même temps propriétaire de deux autres appartements.

Nouvelle affaire impliquant Carlos Martens Bilongo. Une semaine après l’ouverture d’une enquête le visant pour « fraude fiscale » et « blanchiment », BFMTV révèle que le député LFI a bénéficié jusqu’en décembre 2022, soit six mois après son élection, d’un logement social qu’il sous-louait à l’une de ses sœurs à Villiers-le-Bel, dans le Val-d’Oise, alors qu’il était dans le même temps propriétaire de deux autres appartements.

Ces informations figurent dans le signalement qu’a effectué la cellule anti-blanchiment de Bercy à la justice il y a quelques semaines à propos du député, a appris BFMTV. C’est ce signalement qui a conduit le parquet de Pontoise à ouvrir, mi-avril, une enquête préliminaire pour des faits de fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, abus de biens sociaux et manquement aux obligations de déclaration auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

Sous-location à sa sœur
Interrogé par BFMTV sur cette enquête préliminaire, Carlos Martens Bilongo indiquait la semaine dernière qu’il devait faire le point avec son comptable et ses avocats, tout en démentant avoir voulu être malhonnête.

D’après les éléments des enquêteurs de la cellule de Bercy (Tracfin), Carlos Martens BIlongo aurait quitté ce logement social en 2020, mais le logement est resté occupé par l’une de ses sœurs qui lui versait, pour cela, un loyer. Interrogé sur ce point, Carlos Martens Bilongo n’a pas démenti.

« Oui, ma sœur vivait avec moi. Et elle participait au loyer », a-t-il concédé.
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Le député LFI Carlos Martens Bilongo visé par une enquête pour fraude fiscale et blanchiment
Concernant le fait qu’il possédait, par ailleurs, deux autres logements, il s’est justifié en indiquant que l’un était « un investissement locatif », le second étant « en travaux entre 2018 et 2020″ ce qui, selon lui, l’empêchait d’y habiter.

Un député LFI accusé d’abus de biens sociaux

Un député LFI accusé d’abus de biens sociaux

député LFI du Val-d’Oise Carlos Martens Bilongo estt visé par une enquête préliminaire pour «blanchiment de fraude fiscale», «abus de biens sociaux» et «manquement de déclaration à la HATVP» depuis avril dernier. Il est aussi également poursuivi pour «fraude fiscale». Face à ces accusations, l’élu insoumis a répliqué dans la soirée, via un communiqué. Et affirme n’avoir «jamais eu de contrôle fiscal ni à titre personnel ni pour (ses) sociétés.». Ce qui évidemment ne constitue pas un argument. Les investigations à son encontre ont démarré à la suite d’un signalement auprès de Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère de l’Économie et des Finances.

«Je n’ai jamais ouvert de compte bancaire à l’étranger à titre personnel et je viens de vérifier avec mon expert-comptable qui m’assure que c’est également le cas pour mes sociétés», a martelé Carlos Martens Bilongo. «À ma connaissance, l’intégralité des sommes versées sur mes comptes sociétés a été déclarée en bonne et due forme», ajoute le député, qui souhaite être «transparent» vis-à-vis de l’opinion publique. L’élu avait déclaré sur Twitter le 18 avril dernier que «les Français en (avaient) ras le bol de la fraude fiscale qui coûte 100 milliards euros par an».

Politique : un député du Modem pour la démission du gouvernement

Politique : un député du Modem pour démission du gouvernement

«Il faut un gouvernement qui rebatte les cartes, avec des ministres capables d’écouter le peuple français et pas une bande d’arrogants qui expliquent aux Français pourquoi ils sont idiots et pourquoi, eux, ils ont raison, ce qui est actuellement le cas avec un chef à plumes nommé Olivier Véran », a fustigé Richard Ramos, Député MoDem. Souvent qualifié d’«électron libre», l’élu avait déjà affirmé qu’il était opposé à la réforme.

«Le gouvernement Borne est condamné». Voilà ce qu’a déclaré le député Modem, Richard Ramos, au quotidien L’Est Républicain . Cette annonce étonnante intervient au lendemain du recours au 49.3 par la première ministre Élisabeth Borne.

VOTE REFORME DES RETRAITES : VOTRE DÉPUTÉ VA-T-IL VOTER POUR ?

Vote REFORME DES RETRAITES : VOTRE DÉPUTÉ VA-T-IL VOTER POUR

Qu’en est-il de votre député? BFMTV a recensé dans un tableau l’ensemble des élus de l’Assemblée qui ont déclaré être certains de voter la réforme des retraites.

Voir le site:

https://www.bfmtv.com/politique/parlement/le-compteur-bfmtv-retraites-borne-a-t-elle-la-majorite-pour-faire-passer-la-reforme-a-l-assemblee_AN-202302060025.html

Tapez le nom de votre parlementaire pour voir s’il figure dans la liste, ou le nom de votre département pour voir si des élus des environs soutiennent d’ores et déjà le texte.

Il n’est pas certain qu’Élisabeth Borne connaisse tout de suite le verdict de l’Assemblée nationale. Les députés doivent d’abord s’atteler à l’examen des quelque 20.000 amendements déposés sur le projet de loi. Si les débats ne sont pas terminés d’ici au 17 février à minuit, le texte passera au Sénat.

REFORME DES RETRAITES : VOTRE DÉPUTÉ VA-T-IL VOTER POUR ?

REFORME DES RETRAITES : VOTRE DÉPUTÉ VA-T-IL VOTER POUR

Qu’en est-il de votre député? BFMTV a recensé dans un tableau l’ensemble des élus de l’Assemblée qui ont déclaré être certains de voter la réforme des retraites. Voir le site:

https://www.bfmtv.com/politique/parlement/le-compteur-bfmtv-retraites-borne-a-t-elle-la-majorite-pour-faire-passer-la-reforme-a-l-assemblee_AN-202302060025.html

Tapez le nom de votre parlementaire pour voir s’il figure dans la liste, ou le nom de votre département pour voir si des élus des environs soutiennent d’ores et déjà le texte.

Il n’est pas certain qu’Élisabeth Borne connaisse tout de suite le verdict de l’Assemblée nationale. Les députés doivent d’abord s’atteler à l’examen des quelque 20.000 amendements déposés sur le projet de loi. Si les débats ne sont pas terminés d’ici au 17 février à minuit, le texte passera au Sénat.

Darmanin est un agitateur pour le député LR Aurélien Pradié

Darmanin est un agitateur pour le député LR Aurélien Pradié

Pour Alain Pradié, député LR, vice-président exécutif des Républicain, Darmanin est un agitateur, témoin ses propos accusant les opposants à la réforme de la retraite de bordéliser le pays. S Gérald Darmanin veut faire la leçon à la Nupes, qu’il commence à se la faire à lui-même», a rétorqué Aurélien Pradié. «On peut être opposé à cette réforme-là sans être un affreux gauchiste qui voudrait bordéliser le pays», a-t-il renchéri.

Aurélien Pradié a aussi dénoncé dénoncé le «coup de menton» de la première ministre Élisabeth Borne. Critiqué par le député du Lot, le report à l’âge de départ à 64 ans «n’est plus négociable», a en effet affirmé cette dernière, invitée ce matin sur Franceinfo.

«le petit coup de menton de ce matin commence à me faire penser que, au fond, les macronistes ne changeront jamais». Le gouvernement compte pourtant sur le vote des députés LR pour obtenir une majorité dans l’hémicycle. «Je ne serai pas dans une opposition bête et méchante, comme personne chez les Républicains, mais nous avons une condition sur la table», a-t-il averti.

Le député du Lot (LR) s’est dit prêt à ne pas voter la réforme en cas de rejet de l’amendement permettant à ceux qui ont commencé à travailler «avant 21 ans» de partir «dès leurs 43 ans de cotisation».

Drogue : Emmanuel Pellerin, quitte le parti macronien mais reste député !

Drogue : Emmanuel Pellerin, quitte le parti macronien mais reste député !!

Le député accusé de consommation de drogues quitte le parti de macron mais demeure député !

Dans un article publié mercredi, Mediapart assure qu’Emmanuel Pellerin «a consommé de la cocaïne avant et après son élection à l’Assemblée en juin dernier» et que «confronté à nos éléments, il a reconnu cet usage illégal». Comme beaucoup de députés du parti de Macron, Emmanuel Pellerin est un candidat sorti de nulle part en 2022 et dont la légitimité repose surtout sur les amitiés des salons parisiens.

Interrogé par Mediapart, le député des Hauts-de-Seine avait «d’abord argué du fait qu’il avait consommé de la drogue – cannabis et cocaïne – à partir de juin 2020 mais s’était arrêté “concomitamment” à son entrée en politique fin 2021». Emmanuel Pellerin «a justifié cette consommation passée par des difficultés personnelles et familiales en expliquant qu’il s’agissait de prises de drogue “occasionnelles”, à l’occasion de dîners et de soirées», ajoute l’article. Mediapart assure que le député a ensuite reconnu avoir «repris de la drogue le week-end où on a fêté (son) investiture au mois de juillet et après c’était terminé».

«J’ai décidé de me mettre en retrait de la vie de mon groupe politique et du parti Renaissance», écrit le député des Hauts-de-Seine dans un communiqué publié sur son compte Twitter. Mercredi, le parti Renaissance avait fait savoir qu’il examinerait son exclusion lors de son bureau exécutif qui se réunit lundi. «Si les faits sont avérés, ils portent gravement atteinte à l’image du Parlement mais aussi du parti dont il est adhérent», avait indiqué le porte-parole de Renaissance, Loïc Signor.

Retraites : un député de la majorité demande la suppression de l’âge

Retraites : un député de la majorité demande la suppression de l’âge

Un nouveau député de la majorité prend ses distances avec le gouvernement. Après Patrick Vignal et Barbara Pompili, qui ont annoncé qu’ils ne voteraient pas la réforme des retraites sans modification, c’est Jean-Charles Larsonneur qui fait défection. Dans un communiqué publié ce lundi, ce député apparenté au groupe d’Horizons, formation d’Édouard Philippe, annonce qu’il « réserve son vote, qui n’est pas acquis. »

Jean-Charles Larsonneur explique d’abord qu’il est plutôt favorable à une retraite par point, comme initialement prévu par Emmanuel Maron en 2019-2020. « Je regrette aussi que, peut-être par paresse intellectuelle, nous n’ayons pas exploré d’autres modèles qui allient répartition et capitalisation dans une caisse commune », écrit-il.
Le député voudrait en réalité aller plus loin, même s’il reconnaît le « mérite » du texte actuel, qui combine report de l’âge légal et augmentation de la durée de cotisation. Il déplore toutefois la « brutalité » de la réforme et le « manque d’ambition pour simplifier le système actuel. »

Jean-Charles Larsonneur propose donc de « supprimer l’âge légal de départ, pour ne conserver que la durée de cotisation portée à 43 ans avec un mécanisme de décote. » « À défaut », le député demande que « l’âge légal soit porté à 63 ans (et non 64) avec une clause de revoyure en 2027. »

Affaire de la gifle d’ADRIEN QUATENNENS: DES MILITANTS DE LFI RÉCLAMENT L’EXCLUSION DU DÉPUTÉ… et l’explosion de LFI

Affaire de la gifle d’ADRIEN QUATENNENS: DES MILITANTS DE LFI RÉCLAMENT L’EXCLUSION DU DÉPUTÉ… et l’explosion de LFI

« Nous, membres de la France insoumise et de la Nupes demandons l’exclusion d’Adrien Quatennens », peut-on lire dans une tribune de militants de LFI mais aussi de la NUPES. Inutile de tourner autour du pot, ce sont certains militants exclus de la direction de LFI et des écologistes radicaux d((écologie les Verts qui sont à la manœuvre.

Pourtant en adhérant à la Nupes, ces militants auraient dû savoir qu’ils adhéraient en même temps au centralisme démocratique habituel des organisations procommunistes. Et Mélenchon n’a jamais caché sa sensibilité de ce point de vue. Témoin la manière dont il a imposé aussi le nouveau patron de LFI et les autres dirigeants non pas élus mais choisis en fonction de leurs « compétences particulières ».

« Nous demandons une démocratie interne plus juste où les représentants seront nommés et légitimés par les militant-e-s et non pas essentiellement par le cercle restreint par le bureau national », écrivent-ils encore.La formulation de démocratie plus juste pose question. Il n’y a pas en effet de démocratie plus ou moins juste mais une démocratie ou une dictature. Quand on est dans un parti pro communiste, il faut en accepter le principe et les modalités.

« Appliquez vos promesses, agissez: oui, le privé est politique, aucun agresseur n’a sa place dans nos partis, nos organisations, nos institutions, dans nos hémicycles », exhortent les signataires.
Suspendu pour quatre mois de son groupe à l’Assemblée nationale dans la foulée de sa condamnation, début décembre, à quatre mois de prison avec sursis pour des « violences » sur son épouse, le député du Nord s’était déclaré victime d’un « lynchage médiatique » et a refusé de démissionner.

Ce qui est en cause dans ces protestations c’est la future existence non seulement de LFI mais aussi de la Nupes dans certains adhérents naïfs et ou hypocrites constatent aujourd’hui le caractère autoritaire forcément antidémocratique.

Valoriser le rôle local d’intermédiation du député

Valoriser le rôle local d’intermédiation du député

Cécile Untermaier, députée socialiste, propose dans une tribune au « Monde » que l’on reconnaisse dans le droit le rôle d’élu de terrain des députés, pour le moment insuffisament mis en valeur. Ce rapprochement avec l’échelle locale pourrait aider à surmonter la défiance qui s’est installée.(Le Monde)

Tribune. 

 

Le constat d’une crise de la représentation n’est pas nouveau, mais il s’accélère depuis plusieurs années. Les chiffres de l’abstention aux dernières élections présidentielles l’attestent : 26 % au premier tour, 28 % au second tour, selon deux sondages de l’IFOP. La défiance de la société civile à l’égard des gouvernants trouve en partie ses racines dans le fonctionnement actuel de nos institutions.

Représentant du peuple détenteur de la souveraineté nationale, le rôle national du député est consacré par les articles 3 et 24 de la Constitution. Ce dernier vote la loi, contrôle l’action du gouvernement et évalue les politiques publiques. Mais, juridiquement, il est sans lien avec sa circonscription dans laquelle il est pourtant élu. Cependant, reconnaître par le droit, les missions spécifiques du député sur le terrain, c’est élargir le champ de son action et nouer un lien fort, concret et de cohérence entre la politique nationale et la vie locale.

Certes, le mandat impératif est prohibé, mais un cadre juridique apporterait un fondement aux actions qu’il déploie à l’échelle locale, tout en donnant le droit aux citoyens de lui demander des comptes sur l’accomplissement de cette mission. Ce contrat de confiance, que représente l’élection, l’oblige. En tant qu’élu de proximité, il lui incombe d’œuvrer en faveur de sa circonscription et des habitants, de porter des projets de développement économique, social et écologique.

Il doit être à l’écoute des citoyens, notamment lors des permanences parlementaires, où les administrés viennent chercher une aide pour résoudre une difficulté sérieuse ou bien un soutien à une action qu’ils portent. Il agit aussi comme une interface entre le Parlement, le territoire, les autorités déconcentrées et le gouvernement. C’est là tout l’apport de la loi de 2014 interdisant le cumul d’un mandat de parlementaire avec un mandat exécutif local, portée par la majorité socialiste.

La multiplication des mandats n’a pour conséquence que de réduire le temps consacré à chacun d’entre eux et donc la portée des actions. Le mandat de parlementaire exige du temps, de l’énergie, tout autant qu’une présence dans l’Hémicycle. Et, l’argument selon lequel cette réforme produirait des élus « hors-sol », déconnectés de la réalité du terrain, revient en fait à méconnaître, voire à renier, la dimension locale intrinsèque du député.

Le député est un élu éclairé par les administrés et les élus de son territoire. En tant que législateur, il est de sa responsabilité d’exprimer son point de vue sur un texte et, dans cet objectif, de recueillir aussi les observations du terrain. Les diverses rencontres qu’il accepte ou qu’il organise favorisent l’approche concrète des projets. Les ateliers législatifs citoyens que j’ai créés en 2012 ainsi que les conseils citoyens en 2017 sont un moyen d’éclairer la loi, en apportant un autre regard.

Un député européen LREM : ne votera pas l’accord Europe-Chine

Un député européen LREM : ne votera pas l’accord Europe-Chine

 

Le député européen Stéphane Séjourné (LREM) explique dans une tribune au JDD qu’il ne votera pas l’accord d’investissement entre l’Union européenne et la Chine . Un accord de principe sur les investissements réciproques entre les deux zones qui pourrait fragiliser un peu plus l’Europe et qui s’assoit aussi sur les libertés démocratiques.

La tribune :

 

« Depuis l’annonce d’un accord d’investissement entre l’Europe et la Chine fin décembre, l’Union européenne a enfin un levier pour agir sur la situation inacceptable des Ouïgours internés de force dans les camps de travail de la province du Xinjiang, en Chine. C’est bien la vie de 1 million de Ouïgours qui pourrait être concrètement améliorée si nous, eurodéputés, refusons de voter cet accord en l’état.

Nous, Européens, nous sommes battus pour nos valeurs et nos principes. Nous devons défendre les droits de l’homme, la dignité de la personne humaine, la lutte contre le travail forcé au-delà de nos frontières car ce sont des valeurs universelles. Nous, Européens, ne sacrifierons pas nos valeurs sur l’autel d’intérêts économiques.

C’est pourquoi je peux dire aujourd’hui que je ne serai pas caution de l’internement forcé des Ouïgours : je ne voterai pas l’accord d’investissement entre l’Union européenne et la Chine. Je ne le voterai pas tant que ce pays n’aura pas ratifié les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail relatives au travail forcé. C’est une fois ces traités entérinés que nous aurons les moyens de contraindre la Chine à appliquer ses engagements et à mettre un terme à ces exactions.

Nous, Européens, devons exiger la cessation immédiate de ces camps inhumains. Nous, Européens, devons exiger la cessation immédiate de ces violences faites aux enfants ouïgours. Nous, Européens, devons exiger la cessation immédiate des stérilisations et des viols de masse infligés aux femmes ouïgoures.

Mais notre devoir ne s’arrête pas là, ne nous satisfaisons pas de simples déclarations. Se contenter de refuser l’accord nous permet d’affirmer nos valeurs, mais en quoi cela protège-t-il ces femmes, ces enfants et ces hommes internés? Pour obtenir des avancées significatives du pouvoir chinois et changer concrètement les choses, nous devons entretenir un dialogue exigeant et poser des conditions à notre vote.

Les négociateurs européens doivent avoir un mandat pour confronter les autorités chinoises à la situation des Ouïgours. Si la Chine veut de cet accord, elle devra s’engager dans des procédures précises pour éradiquer le travail forcé.

Alors que les Etats-Unis sont entrés dans une rivalité géopolitique avec la Chine et que ses voisins sont historiquement méfiants, l’Europe est la seule à pouvoir maintenir un lien tout en défendant sa vision d’un ‘juste échange’. Le principe qui doit nous guider est simple : l’efficacité de notre action pour sauver cette population martyrisée.

Nous, eurodéputés, avons aujourd’hui un rôle fondamental à jouer. Cet accord d’investissement entre l’Union européenne et la Chine n’est pas une fin, mais un moyen. A nous de nous en saisir pour être à la hauteur de notre Histoire. Avec l’aide de nos armes commerciales, persuadons la Chine de respecter les droits de l’homme. »

Notons que le député européen fait une impasse totale sur les dangers économiques d’un accord très laxiste sur les investissements réciproques entre les deux zones. Peut-être parce que la France n’était pas tellement favorable à un accord surtout poussé par l’Allemagne pour préserver ses parts de marché et les développer en Chine- NDLR

Brexit : « une erreur », estime un ancien député conservateur britannique

Brexit : « une erreur », estime un ancien député conservateur britannique

 

 

Sur France Info, un ancien député conservateur britannique, Dominic Grieve, considère toujours que brexit  était une erreur

 

« Nous restons dans une situation difficile parce que le Brexit, c’était une erreur« , a réagi jeudi 24 décembre sur franceinfo Dominic Grieve, ancien député conservateur britannique, après l’accord commercial conclu entre l’Union européenne et le Royaume-Uni au sujet du Brexit. « Nous allons découvrir l’année prochaine que, même avec cet accord, il y aura des obstacles pour le libre-échange« , assure Dominic Grieve. Selon lui, les Britanniques n’ont pas « repris le contrôle de leur destin« .

 

Comment réagissez-vous à la conclusion de l’accord de Brexit ?

Dominic Grieve : Je suis soulagé qu’il y ait un accord parce que si nous n’avions pas eu d’accord, la situation sans accord le 1er janvier aurait été très difficile. Quant aux avantages de cet accord, du point de vue de l’intérêt national britannique, c’est assez douteux. Que cela réussisse, cela dépend de ce que nous allons perdre en quittant l’Union européenne, et il faut que ce que nous allons conserver par cet accord soit balancé en faisant des accords extérieurs que nous voulons et faire grandir notre économie. Et de ce point de vue-là, rien n’a changé. Nous restons dans une situation difficile parce que le Brexit, c’était une erreur. Ce que nous allons découvrir l’année prochaine, c’est que, même avec cet accord, il y aura des obstacles pour le libre-échange des produits.

 

« Nous avons repris le contrôle de notre destin« , dit Boris Johnson ce soir. Cela veut dire finalement qu’il a réussi son pari ?

Mais nous n’avons pas repris le contrôle de notre destin. D’abord, nous avions le contrôle de notre destin quand nous étions au sein de l’Union européenne. Deuxièmement, l’accord qu’il a signé, il est tout à fait évident que ça continue dans un sens à partager notre souveraineté, parce que tout accord commercial le fait. Voilà mon incompréhension de sa position. Du point de vue philosophique, je suis patriote britannique. Je crois à la souveraineté de mon pays, mais je ne la voyais pas entamée de cette façon par notre participation à l’Union. Donc, c’est un point de vue très différent de celui du premier ministre.

C’est surtout la tristesse qui l’emporte pour vous de voir ce point final à ce Brexit ?

Oui, mais ce n’est pas un point final parce qu’il est tout à fait évident que la proximité de nos partenaires européens sera la plaque dominante de notre future prospérité. Nous allons passer cinq à dix ans à refaire des liens avec l’Union européenne. Nous ne serons pas nécessairement un membre. Mais je suis absolument certain que dans les deux-trois ans à venir, il sera évident qu’il va falloir raccrocher des liens que nous avons forgés pour la première fois aujourd’hui, en abandonnant un accord de participation à l’Union qui était bon pour nous.

LREM : 44e départ d’un député !

LREM : 44e départ d’un député !

 

Officiellement les départs s’expliquent des positionnements idéologiques. Officieusement il s’agit de se débarrasser de l’étiquette très encombrante du parti En marche. Ce parti, qui n’en est pas un, va en effet constituer un énorme handicap pour se faire réélire. Au moins les trois quarts des députés en marche devraient disparaître de l’hémicycle aux prochaines législatives. Cette fois c’est la députée Fiona Lazaar annonce qu’elle quitte le groupe majoritaire pour rallier «Les nouveaux démocrates», nouveau parti fondé par ses collègues Aurélien Taché et Émilie Cariou, ex-membres de l’aile gauche de LREM.

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