Archive pour le Tag 'déprime'

Croissance chinoise: aussi en déprime

Croissance chinoise: aussi en déprime


L’économie chinoise n’en finit pas de se relever de la crise sanitaire du Covid qui a donné lieu d’une part à une modification de certains lieux de production et aussi à une transformation du comportement de certains consommateurs. Du coup, l’usine du monde tourne au ralenti depuis. Et les perspectives sont très mauvaises d’une part parce que les exportations continuent de se tasser, d’autre part parce que la situation interne est hypothéquée par une crise financière grave notamment affectant le secteur du logement. S’ajoutent à cela la reprise en main du secteur économique par le parti communiste chinois et la remise au pas des grands patrons. Mais l’appareil politique tue le dynamisme et l’innovation et encourage la fuite des capitaux et des cerveaux. Sans parler de la concurrence de plus en plus forte des pays voisins de la Chine (Inde, Vietnam, Pakistan etc.) plus dynamiques et plus compétitifs

En 2023, le taux de croissance de la deuxième économie mondiale devrait être l’un des plus faibles en trente ans, à 5,2% selon des experts. Une situation qui inquiète Xi Jinping, sur fond de crise géopolitique mondiale et de tensions commerciales de plus en plus intenses avec l’Union européenne et les Etats-Unis.

Laa Chine dévoile ce mercredi son taux de croissance pour 2023, qui devrait être l’une des plus faibles en trois décennies. Ce, sur fond de crise dans l’immobilier, de consommation atone et d’incertitudes qui pénalisent l’activité. Une croissance en moyenne avec une hausse de 5,2% sur un an du produit intérieur brut (PIB) sur l’ensemble de l’année 2023. Il s’agirait de son rythme le plus lent depuis trente ans, 1990 ayant vu le taux de croissance chinois atteindre 3,9%.

Cette année, la Chine devrait voir son PIB ralentir à 4,5%, selon d’autres prévisions de la Banque mondiale. Le groupe d’experts interrogés par l’AFP table pour sa part sur 4,7%. Le gouvernement chinois doit annoncer l’objectif officiel en mars.

En 2022, le PIB de la Chine avait progressé de 3%, malgré les restrictions sanitaires contre le Covid qui pesaient lourdement sur l’économie. Ces mesures désormais levées, Pékin s’était fixé pour 2023 une croissance « d’environ 5% ». Le retour à une vie normale a dans un premier temps galvanisé la reprise en début d’année dernière.

Mais le rebond tant attendu s’est essoufflé et bute sur une confiance morose des ménages et des entreprises, ce qui pénalise la consommation. Une crise inédite dans l’immobilier, un chômage record des jeunes et le ralentissement mondial grippent également les moteurs de la croissance chinoise.

Cette crise « et un marché du travail atone minent la confiance des consommateurs », souligne l’économiste Helen Qiao, responsable Asie pour Bank of America. En mai, plus d’un jeune chinois sur cinq était en effet au chômage chez les 16-24 ans, un niveau record, selon des chiffres officiels, dont la publication mensuelle est depuis suspendue.

Le moral des consommateurs n’est guère au beau fixe et le niveau des dépenses est souvent inférieur à celles de 2019. par ailleurs, les exportations de la Chine, historiquement un levier de croissance, ont ainsi connu l’an dernier leur premier repli depuis 2016, selon des chiffres publiés vendredi par les Douanes chinoises.

L’autre risque c’est la déflation. L’indice des prix à la consommation (CPI), principale jauge de l’inflation, s’est inscrit le mois dernier à -0,3% sur un an, a ainsi indiqué vendredi dernier le Bureau national des statistiques chinois (BNS).
La Chine avait basculé en déflation en juillet 2023 pour la première fois depuis 2021. Après un bref rebond le mois suivant, les prix sont depuis constamment en repli depuis septembre.

Faute de demande, les entreprises sont contraintes de réduire leur production et consentent à de nouvelles ristournes pour écouler leurs stocks. Cette situation, qui pèse sur leur rentabilité, les pousse alors à geler les embauches ou à licencier

Pour cette raison entre autres, « la Chine a connu d’importantes sorties de capitaux », ce qui a des répercussions sur l’activité économique du géant asiatique, indique par ailleurs l’expert à l’AFP. Tous les défis cités précédemment « continueront à peser en 2024 », prévient-il. Des sorties de capitaux liés aussi à la main de fer de plus en plus difficile à supporter de la part du parti communiste et qui décourage investisseurs, techniciens et ingénieurs. Bref, une sorte de retour de l’économie fortement administrée qui favorise aussi fuite des capitaux et les cerveaux .

L’économie chinoise en déprime

L’économie chinoise en déprime


L’économie chinoise n’en finit pas de se relever de la crise sanitaire du Covid qui a donné lieu d’une part à une modification de certains lieux de production et aussi à une transformation du comportement de certains consommateurs. Du coup, l’usine du monde tourne au ralenti depuis. Et les perspectives sont très mauvaises d’une part parce que les exportations continuent de se tasser, d’autre part parce que la situation interne est hypothéquée par une crise financière grave notamment affectant le secteur du logement.

En 2023, le taux de croissance de la deuxième économie mondiale devrait être l’un des plus faibles en trente ans, à 5,2% selon des experts. Une situation qui inquiète Xi Jinping, sur fond de crise géopolitique mondiale et de tensions commerciales de plus en plus intenses avec l’Union européenne et les Etats-Unis.

Laa Chine dévoile ce mercredi son taux de croissance pour 2023, qui devrait être l’une des plus faibles en trois décennies. Ce, sur fond de crise dans l’immobilier, de consommation atone et d’incertitudes qui pénalisent l’activité. Une croissance en moyenne avec une hausse de 5,2% sur un an du produit intérieur brut (PIB) sur l’ensemble de l’année 2023. Il s’agirait de son rythme le plus lent depuis trente ans, 1990 ayant vu le taux de croissance chinois atteindre 3,9%.

Cette année, la Chine devrait voir son PIB ralentir à 4,5%, selon d’autres prévisions de la Banque mondiale. Le groupe d’experts interrogés par l’AFP table pour sa part sur 4,7%. Le gouvernement chinois doit annoncer l’objectif officiel en mars.

En 2022, le PIB de la Chine avait progressé de 3%, malgré les restrictions sanitaires contre le Covid qui pesaient lourdement sur l’économie. Ces mesures désormais levées, Pékin s’était fixé pour 2023 une croissance « d’environ 5% ». Le retour à une vie normale a dans un premier temps galvanisé la reprise en début d’année dernière.

Mais le rebond tant attendu s’est essoufflé et bute sur une confiance morose des ménages et des entreprises, ce qui pénalise la consommation. Une crise inédite dans l’immobilier, un chômage record des jeunes et le ralentissement mondial grippent également les moteurs de la croissance chinoise.

Cette crise « et un marché du travail atone minent la confiance des consommateurs », souligne l’économiste Helen Qiao, responsable Asie pour Bank of America. En mai, plus d’un jeune chinois sur cinq était en effet au chômage chez les 16-24 ans, un niveau record, selon des chiffres officiels, dont la publication mensuelle est depuis suspendue.

Le moral des consommateurs n’est guère au beau fixe et le niveau des dépenses est souvent inférieur à celles de 2019. par ailleurs, les exportations de la Chine, historiquement un levier de croissance, ont ainsi connu l’an dernier leur premier repli depuis 2016, selon des chiffres publiés vendredi par les Douanes chinoises.

L’autre risque c’est la déflation. L’indice des prix à la consommation (CPI), principale jauge de l’inflation, s’est inscrit le mois dernier à -0,3% sur un an, a ainsi indiqué vendredi dernier le Bureau national des statistiques chinois (BNS).
La Chine avait basculé en déflation en juillet 2023 pour la première fois depuis 2021. Après un bref rebond le mois suivant, les prix sont depuis constamment en repli depuis septembre.

Faute de demande, les entreprises sont contraintes de réduire leur production et consentent à de nouvelles ristournes pour écouler leurs stocks. Cette situation, qui pèse sur leur rentabilité, les pousse alors à geler les embauches ou à licencier

Pour cette raison entre autres, « la Chine a connu d’importantes sorties de capitaux », ce qui a des répercussions sur l’activité économique du géant asiatique, indique par ailleurs l’expert à l’AFP. Tous les défis cités précédemment « continueront à peser en 2024 », prévient-il. Des sorties de capitaux liés aussi à la main de fer de plus en plus difficile à supporter de la part du parti communiste et qui décourage investisseurs, techniciens et ingénieurs. Bref, une sorte de retour de l’économie fortement administrée qui favorise aussi fuite des capitaux et les cerveaux .

Automobile : grosse déprime des ventes en Europe

Automobile : grosse déprime des ventes en Europe

Nouvelle grosse déprime des ventes en Europe sur le marché automobile. En cause, la hausse des prix des voitures neuves mais surtout les inquiétudes des automobilistes vis-à-vis des mutations vers la voiture électrique encore beaucoup trop chère et insuffisamment fiable. S’ajoute à cela en Europe une réglementation kafkaïenne qui est en train de tuer son industrie.

 

En 2022, le marché européen des ventes de voitures neuves est retombé à son niveau de 1993, selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles (Acea) qui compile les ventes de l’ensemble des constructeurs dans les vingt-sept pays de l’Union. Malgré une légère amélioration des ventes depuis le mois d’août, le marché a reculé de 4,6 % sur l’année, avec 9,3 millions de véhicules neufs écoulés. En 2019, c’était 15,3 millions

Les ventes de véhicules neufs restent à un niveau très bas depuis 2020 et la crise sanitaire. Après le choc des confinements, d’autres crises se sont ajoutées: le manque de semi-conducteurs, les perturbations de la chaîne logistique, les pénuries de certains composants liées à la guerre en Ukraine, l’inflation des coûts. Pis, en Europe, la demande est encore plus en berne qu’en Amérique du Nord ou en Chine.

Déprime : la baisse de consommation de vin menace la filière

Déprime : la baisse de consommation de vin menace la filière

La France perd de nombreux records y compris dans les champs sociétaux. Longtemps la France a été la championne de consommation de pinard. Or la consommation annuelle de vin en France a dégringolé de 70 % depuis 1960, passant de 120 litres par habitant à moins de 40 litres en 2020. A terme c’est toute la filière qui comprend environ 500 000 emplois qui est menacée d’après plusieurs papiers du Figaro.

Des articles intéressantsavec un oubli de taille à savoir la croissance exponentielle de la consommation de bière qui notamment chez les jeunes se substitue de manière très majoritaire à la consommation de vin. NDLR

Depuis des décennies, les Français boivent de moins en moins de vin et le phénomène semble parti pour durer. Un chiffre résume à lui seul cette chute, celui de la consommation de vin rouge qui a baissé de 32 % entre 2011 et 2021, comme l’a révélé une enquête Kantar publiée à l’occasion du beaujolais nouveau par RTL. Ce constat édifiant est à remettre dans un contexte global de baisse de la consommation d’alcool en France, réduite de moitié par rapport aux années 1960 selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Pour autant, il est également révélateur de l’évolution constante du rapport des Français au vin.
Si les Français boivent moins, ils boivent peut-être mieux. Une étude de FranceAgriMer mettait en lumière en 2019, une érosion de la part de marché des grandes surfaces et dans le même temps, le secteur des cavistes en croissance, surtout dans les grandes villes. Parallèlement, le budget alloué à l’achat d’une bouteille de vin est en constante augmentation en France : 56 % des personnes interrogées en 2022 par l’agence Sowine, déclarent acheter régulièrement des flacons entre 11 et 20 €, contre 22 % en 2013.
Plus globalement, le vin en France semble être de plus en plus touché par le phénomène de niche. Si les plus anciens se tournent toujours massivement vers des vins conventionnels, la jeune génération, plus sensible à l’écologie, privilégie de plus en plus les vins en bio – un secteur en croissance. L’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique a révélé, lors du dernier salon Millésime bio, que la part des exploitations viticoles certifiées avait augmenté de 21 % entre 2019 et 2020. Fabrice Le Glatin, dont les vignes sont cultivées en bio et dont la démarche au chai se veut la plus naturelle possible, assume «s’adresser à une niche». Comme bien d’autres domaines, le marché du vin se resserre, et si les quantités de vin vendues sont en baisse, ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour le secteur. En tout cas, pas pour tout le monde.

France : la grande déprime pourquoi

France : la grande déprime pourquoi

 

 

Par Jean-Michel Bezat du Monde

La « fatigue » est l’un des trois sentiments dominants chez les Français, avec « l’incertitude » et « l’inquiétude ». Dans sa chronique, Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde », analyse les causes de cette asthénie et s’interroge sur les réponses à y apporter.

 

Dans le tableau clinique déjà chargé des Français, les docteurs en sciences politiques, en économie, en sociologie ou en psychologie viennent d’inscrire une nouvelle pathologie : la fatigue. Elle était déjà là avant la crise sanitaire, mais le Covid-19 a renforcé ce sentiment, qui rejoint ainsi la défiance envers les institutions et l’inquiétude face à l’avenir.

Tous les observateurs constatent qu’aucun autre pays européen n’est victime d’un tel syndrome dépressif, même ceux dont la santé économique est plus fragile et la situation sociale moins enviable.

La Fondation Jean-Jaurès et la CFDT, fidèle à ses incursions hors du champ syndical, ont cherché à en savoir plus. Elles ont réuni un comité de douze universitaires en sciences sociales pour leur « redonner leur place dans l’action publique ». Patron de la centrale cédétiste, Laurent Berger regrette que les pouvoirs publics aient laissé ce terrain en jachère. Que la mobilisation des politiques pour soutenir l’économie et celle des scientifiques pour mettre un vaccin au point – certes essentielle – aient relégué la souffrance psychologique et sociale à la seule sphère privée.

Ce sentiment de fatigue est pourtant l’un des principaux enseignements de la deuxième vague de l’enquête réalisée pour Le Monde par Ipsos-Sopra Steria, en partenariat avec le Cevipof (Sciences Po) et la Fondation Jean-Jaurès (Le Monde du 23 octobre). Interrogés sur les trois sentiments dominant chez eux, les 16 228 sondés ont répondu l’incertitude (39 %), l’inquiétude (38 %) et la fatigue (37 %). L’espoir ne recueille que 25 %, la confiance 21 %, le bien-être (19 %), la sérénité (18 %), la révolte et la colère 14 % chacune.

Non réductible à la « fatigue pandémique » identifiée par l’Organisation mondiale de la santé, ce sentiment diffus est « moins une fatigue généralisée qu’une fatigue collective, un état du corps social autant que des individus », avancent M. Berger et Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, dans la préface de l’essai Une société fatiguée ? rédigé par les douze universitaires. Sa dimension profonde et générale en fait un signal d’alerte, suivant plusieurs d’entre eux.

Un « à quoi bon ? » défaitiste

L’historien Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, rappelle que la fatigue d’un peuple a parfois été le terreau de « grandes catastrophes ». S’il faut écouter la plainte de la société, dit-il, ce n’est donc « pas seulement par compassion, mais par vigilance politique ».

Pierre-Yves Geoffard, ancien directeur de l’Ecole d’économie de Paris, redoute qu’elle « se transforme en épuisement, et que cet épuisement paralyse toute envie d’agir au point qu’elle nous rende insensible au monde ». Plus incisif, le philosophe Frédéric Worms remarque qu’« elle ne conduit plus à la révolte, mais à la défection » – exemple des personnels hospitaliers à l’appui, dont la « désertion » répond à la « perte de sens social de leur travail ».

PS : « la déprime » Vallaud-Belkacem

PS : « la déprime »  Vallaud-Belkacem

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Au parti socialiste la déprime s’installe, la division aussi ce que constate Vallaud Belkacem qui regrette que le parti ne soit pas mobilisé derrière Benoît Hamon qui stagne toujours autour de 13 à 14 % en dépit du renfort de Jadot qui il est vrai pèse de l’ordre de 1 %. D’une certaine façon, la déprime est justifiée car les sélections législatives qui suivront la présidentielle risque d’être catastrophiques. Le parti socialiste qui dispose d’environ 250 députés actuellement pourrait voir les trois quarts de ses candidats éliminés. Vallaud Belkacem reconnaît que le candidat du PRS est loin d’être soutenu par l’ensemble du parti. Il y a d’abord les réformateurs qui ont fait valoir leur droit de retrait de la campagne, en clair qui refusent  de voter pour Benoît Hamon ; d’autres réformateurs font scission et se prononcent  pour Macron  Dans le Journal du Dimanche, le député et chef de file des réformateurs Christophe Caresche, enfonce le clou, jugeant que le « moment est venu » de soutenir Emmanuel Macron, candidat du mouvement « En Marche! » et ex-ministre de l’Economie de François Hollande. « On est un peu dans la situation de 2007 où il n’y a pas le soutien évident de tout le parti, avec en plus une offre concurrentielle, ce qui dédouane ceux qui n’ont pas une sympathie évidente pour notre candidat », estime Najat Vallaud-Belkacem dans les colonnes du Parisien. Le problème c’est que Benoît à mon ne parer pas vraiment présidentiable surtout avec ses propositions utopiques. Élu par surprise il ne parvient pas à imposer son leadership au sein du parti socialiste. À l’extérieur sa candidature ne prend pas. Il faut dire qu’ils pas ce sont en à rechercher des petits alliances depuis des semaines d’une part avec les écolos d’autre part avec Mélenchon. Du temps perdu évidemment car les écolos politisés d’Europe écologie les Verts (ce qu’il en reste) ne représente guère plus de 1 % dans l’opinion. Quant à l’alliance avec Mélenchon c’est une chimère. L’intéressé entend bien ce maintenir jusqu’au bout et a déclaré ne pas vouloir monter « dans le corbillard du parti socialiste. Du coup Valaud Belkacem s’attaque à macro. « Je n’ai toujours pas la réponse à une question simple : dans un attelage composé aussi bien de gens de gauche que de l’ex-directeur de campagne de Bruno Le Maire, ou encore d’Alain Minc, qui décidera de la ligne politique ? Quelle majorité gouvernera ? », dit-elle.  Elle pose la question de l’homogénéité des soutiens de Macron mais pourrait se poser la même question concernant le parti socialiste. On peut en effet se demander quelle cohérence il y a entre les positions gauchistes des frondeurs, les orientations européennes de Vincent Peillon et les partisans de la synthèse molle de Hollande.

Euro foot 2016 France Portugal : une victoire pour sortir la France de la déprime

Euro foot 2016 France Portugal : une victoire pour sortir la France de la déprime

 

 

Il est clair que la perspective d’une éventuelle victoire de la France dépasse la seule problématique sportive. Les Français ont en effet un impératif besoin d’une victoire pour oublier le climat délétère qui règne dans le pays tant sur le plan économique, que social, politique ou sociétale. Pour une fois François Hollande qui se positionne en commentateur a sans doute raison : Une victoire des Bleus aurait une « bonne incidence » sur le moral des Français. Dommage que François Hollande ne soit pas davantage acteur dans le redressement du moral des Français. On sait que les Français sont sans doute le peuple le plus pessimiste du monde actuellement, ils ont des raisons objectives tellement le décalage est grand entre le potentiel de la France et les piètres résultats dans le domaine socio économique en particulier. Le récent débat sur la loi à confirmer l’incapacité du pays à réunir la dynamique de toutes les forces sociales pour engager les réformes structurelles qui s’imposent. Une illustration de cet immobilisme qui caractérise le pays. Un immobilisme largement entretenu par la radicalité de certaines forces sociales incapables de se concerter et d’accepter le moindre compromis. Témoin encore la posture de la CGT et du Medef qui rejettent  la loi pour des motifs complètement opposés. Bref une vraie caricature de la démocratie sociale. Caricature dont la responsabilité incombe aussi en grande partie à Manuel Valls qui a voulu faire un coup politique en voulant démontrer par sa posture intransigeante qu’il était l’opposé de François Hollande et qui aussi à profiter de l’occasion pour écarter Macron afin de tenter d’apparaître, lui,  comme le seul  de la réforme. Bref un spectacle lamentable tant  pour l’étranger que pour la plupart des Français. Alors une victoire des Français à l’euro pour tout résoudre ? Sans doute non mais enfin un moment de bonheur pour nous sortir de la médiocrité économique, sociale et politique.

Etat de la France en 2016 : la déprime !

Etat de la France en 2016 : la déprime !

 

Pas vraiment d’informations très nouvelles avec ce rapport du conseil économique et social qui tente de faire un bilan de la France à partir de 10 indicateurs. Sur l’indicateur considéré comme le plus important par le conseil économique et social, on apprend que la France est un pays parmi les plus pessimistes au monde. En cause peut-être les difficultés d’emploi pour les jeunes comme pour les séniors, aussi les inégalités notamment en matière de scolarité, le manque de dynamisme des investissements liés aux interrogations concernant l’avenir et l’insuffisance de la recherche. Autant d’éléments largement connus et dont l’analyse n’est pas très novatrice. Sans compter que ces indicateurs sont un peu réducteurs de la situation réelle de la France. Sans doute pour ne pas mettre en cause la responsabilité des institutions, des administrations et des organisations présentes au sein du conseil économique et social (exemple les salariés français qui travaillent le moins en Europe).

  1. Emploi : difficile pour les jeunes et les plus de 55 ans
    Depuis 2009, le taux d’emploi des Français âgés de 15 à 64 ans est « globalement stable » : 64,3 % en 2014, ce qui situe la France dans la moyenne européenne, au 13rang des 28 pays.: seulement 28,4 % des 15-24 ans sont en emploi en France, contre 46,1 % en Allemagne. Quant à l’emploi des plus de 55 ans, il est inférieur de 4 points à la moyenne européenne.
  2. Revenus : un peu moins d’inégalités
    Un petit mieux. Si les inégalités de revenus se sont accrues entre 1996 et 2012, elles semblent se réduire depuis 2013. C’est le triple effet de la baisse des revenus médians des ménages, de celle des taux de placement et de la hausse sensible de la fiscalité sur les hauts revenus.
  3. Pauvreté : les vertus des politiques publiques
    Depuis 2005, cet indice de pauvreté varie peu en France et concerne entre 12 % et 13 % de la population. Il reste très inférieur à la moyenne européenne, le taux pouvant atteindre 24 % en Italie.
  4. Scolarité : les écarts se creusent
    la France se caractérise par un écart important et croissant entre les élèves qui réussissent et ceux qui sont en difficulté scolaire. Jamais l’écart entre les plus et les moins diplômés n’a été aussi grand depuis 1978 en matière d’accès au travail. Les discriminations semblent s’aggraver : 20 % à 25 % des jeunes en échec scolaire le sont à cause de leurs origines socio-économiques, contre 15 % en moyenne dans l’OCDE.
  5. Recherche : le grand décrochage
    la France est à 2,26 %, l’Allemagne a dépassé les 3 %. Comme l’Autriche, le Danemark, la Finlande ou la Suède. Tous les indicateurs supplémentaires recensés par le CESE sont au rouge : la part de la France dans les publications scientifiques internationales a baissé de 15,1 % entre 1999 et 2013. La part de la France a baissé également dans les demandes mondiales de brevets européens : 8,3 % en 1994, et 6,4 % en 2012.
  6. Investissement : le frein du pessimisme
    « dans une période pourtant favorable de taux bas, les entreprises et, dans une moindre mesure, les ménages recourent moins à l’emprunt que dans nombre de pays voisins, reflétant ainsi des difficultés à investir, probablement liées à une absence de visibilité dans l’avenir ». Le pessimisme français bloque le désir d’investissement des entreprises et des ménages.
  7. Environnement : des données inaccessiblePour le CESE la COP 21 reste un discours d’ailleurs il y a très peu de données lesquelles sont inaccessibles ! Enfin, le gouvernement n’ayant fixé aucune empreinte carbone cible à atteindre, ni de date pour y parvenir, ni encore de priorité pour chaque secteur d’émission, l’analyse ne peut être que limitée.
  8. Biodiversité : toujours moins d’espaces agricoles
    En France, 54 000 hectares sont artificialisés chaque année depuis 2008. Les espaces agricoles sont toujours majoritaires (51 % de la superficie du territoire), mais perdent 70 000 hectares par an. La principale cause est l’extension de l’habitat individuel, qui mange la moitié des terres nouvellement artificialisées. Viennent ensuite l’extension du réseau routier et le développement des infrastructures et des centres commerciaux en périphérie urbaine.
  9. Espérance de vie : des progrès mais de fortes disparités. Depuis vingt ans, l’espérance de vie en bonne santé, qui mesure le nombre d’années pendant lesquelles une personne peut compter vivre en bonne santé, sans limitation d’activité dans les gestes de la vie quotidienne, a progressé de deux ans. Elle est désormais de 63,8 ans (comme en Allemagne ou au Royaume-Uni). (avec des disparités sociales)
  10. Satisfaction : l’obstacle de l’isolement social
    La France est même, selon l’étude WIN/Gallup 2015, l’un des 11 pays, avec l’Italie et la Grèce, où la part d’habitants se déclarant heureux est minoritaire. La France et l’Italie ont les plus bas niveaux de satisfaction à l’égard de la vie, du bonheur, de la satisfaction politique et de la confiance. Quant au niveau de confiance dans autrui, il est plus faible en France que dans la majorité des pays européens.

    (avec le Monde)

La déprime des exportations chinoises : très mauvais signe pour l’économie mondiale

La déprime des exportations chinoises : très mauvais signe pour l’économie mondiale

La baisse de plus de 25 % des exportations chinoises en février témoigne à l’évidence du net tassement de la croissance mondiale. Cette régression historique depuis 2009 rend compte de la crise générale de la demande dans la plupart des pays  La Chine joue évidemment un rôle essentiel dans l’économie internationale puisqu’elle seule  utilise environ la moitié du pétrole, du ciment et de l’acier au plan mondial. S’y ajoute une énorme crise d’endettement qui bouscule d’ailleurs tous les marchés financiers. Conséquence l’industrie manufacturière se contracte depuis plus d’un an. Le cabinet Caixin-Markit, qui calcule de façon indépendante son propre indice, et prend davantage en considération les petites et moyennes entreprises, a établi son propre PMI à 48,0 pour février, le plus bas depuis cinq mois, selon un communiqué publié mardi. « La lecture des indices de toutes les catégories importantes comme la production, les nouvelles commandes et l’emploi montre que la situation a empiré «  a déclaré dans un communiqué He Fan, économiste du groupe Caixin. Officiellement la croissance enregistrée l’an passé une performance de 6,9%, au plus bas depuis un quart de siècle. Du coup. Selon l’OCDE, La croissance mondiale aura peut-être du mal à atteindre celui  de 2015, qui était déjà le plus faible des cinq dernières années.  « Avec 3 % de croissance en 2016 ou 3,4 % en 2017, cela ne permet pas aux jeunes de trouver un emploi, aux retraités de percevoir l’intégralité de leur pension et aux investisseurs d’avoir des retours sur investissement suffisants », analyse Catherine Mann, chef économiste de l’OCDE. . L’absence d’accélération de l’activité se voit dans la faiblesse du commerce et dans la dégringolade des prix des matières premières. La contraction des importations en provenance de Chine et d’autres grands émergents ont pesé sur les exportations des pays avancés et ralenti d’un demi-point, en 2015, la progression du PIB de la zone OCDE. La faiblesse de la demande est, de l’avis de l’institution, un des facteurs principaux des bas prix des matières premières, pétrole en tête. La reprise dans la zone euro reste des plus laborieuses. La croissance a été révisée de 0,4 point en moyenne à + 1,4 % en 2016 et de 0,2 point à + 1,7 % en 2017.  De fait, la Chine a enregistré en 2015 sa croissance la plus faible depuis un quart de siècle. La seconde économie mondiale a vu son PIB croître de 6,9%, contre 7,3% l’année précédente. Certains économistes estiment même que ces chiffres sont largement surévalués. De ce faite les ajustements structurels se feront notamment par une suppression massive d’emplois dans les secteurs en surproduction. Cependant ces licenciements massifs  risque de fragiliser la société chinoise voire même de créer des mouvements sociaux. Le pays devra reconvertir des aides financières qui maintiennent artificiellement en vie des secteurs déficitaires pour les réorienter vers les  travailleurs licenciés et  vers les secteurs plus productifs. En attendant la demande intérieure ne compense pas la baisse des exportations puisqu’en février la diminution ressort à 13,8%. Preuve de l’atonie de la demande chinoise :  les ventes de voiture par exemple, ont baissé de 3,7%, selon l’association CPCA des fabricants de véhicules passagers.


Croissance Chine : une déprime mauvais signe pour l’économie mondiale

Croissance Chine : une déprime mauvais signe pour l’économie mondiale

 

Très mauvaise nouvelle pour la Chine et surtout pour la croissance mondiale avec une nouvelle baisse du secteur manufacturier en juillet et, plus grave, des carnets de commandes à l’export en recul.  Le secteur manufacturier chinois a  en effet subi sa plus forte contraction en 15 mois en juillet sous l’effet d’une chute des commandes qui a pesé sur la production, selon les résultats préliminaires d’une enquête menée auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI Caixin/Markit, dans sa version « flash », est ressorti à 48,2, son niveau le plus bas depuis avril 2014, et reste sous la barre de 50 séparant croissance et contraction de l’activité pour le cinquième consécutif. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 49,7, après 49,4 en juin dans sa version définitive. Le sous-indice de la production est tombé à 47,3 en juillet, soit un plus bas de 16 mois. Les sous-indices des nouvelles commandes et des nouvelles commandes à l’exportation, qui avaient augmenté en juin, sont retombés en juillet, contredisant les dernières statistiques laissant penser à une stabilisation de la deuxième économie mondiale.

 

La charcuterie française en déprime

La charcuterie française en déprime

 

La charcuterie toujours en progression jusque là connait la déprime, seulement +0.4% en 2014. En cause évidemment la crise , le chômage, la stagnation du pouvoir d’achat mais aussi et surtout les doutes sur la qualité des produits qui pour essentiel proviennent de l’industrie alimentaire même quand ils sont vendus  par le charcutier du coin ( sauf rares exception et pour quelques produits ). En fait i faut alors accepter en même temps de manger dans cette charcuterie  industrielle, les pesticides et engrais avalés par animaux, leurs « complément »s  alimentaires, les produits vétérinaires, phytosanitaires et surtout les innombrables produits chimiques incorporés dans le produit final afin qu’il se conserve mieux, qu’il prenne du poids, transforme le goût ( des centaines et des centaines d’additifs chimiques). Bien sûr il y a les normes mais pour nombre de produits la chaine de fabrication est internationale où parfois les normes sont approximatives voire inexistantes. Encore un peu et la charcuterie industrielle sera remboursée par la sécurité sociale tellement elle comprend de substances chimiques. D’autant que ceste plutôt le plat du pauvre !  Du coup, La consommation de charcuterie en France a marqué le pas l’an dernier, et c’est une surprise pour un secteur habitué à de belles progressions. Les ventes ont fait du sur-place. C’est rare. Un petit +0,4%, soit trois fois moins que d’habitude, selon les chiffres du panel « Kantar », pour la Fédération française des Charcutiers Traiteurs, qui parle de mauvaise année. Ainsi les Français ont mangé un peu plus de 13 kilos de charcuterie, 100 grammes de moins en un an, soit 30,7 kilos par foyer. Les Français préfèrent le jambon cuit qui est solide numéro 1 des ventes. L’an passé, pas d’innovation, mais des rayons qui débordent. Supérieur, au torchon, bio, noix, fumé, à l’étouffé, appauvri en sel… Les consommateurs s’y perdent et cherchent de l’authenticité. Et le marché ne progresse plus. Cela ne nous a pas empêché de manger chacun plus de 3 kilos de jambon l’an dernier. C’est une moyenne. Les lardons sont deuxième du podium. Grillés ou non, qui sont appréciés notamment pour leurs petits prix. Viennent ensuite les saucisses qu’on appelle « à gros hachage » Morteau, Toulouse ou encore Montbéliard. Les rillettes, jambons crus, ou de volaille sont aussi dans le vert.  En revanche, le saucisson sec voit rouge avec -1,5%. Dans le Nord, ses ventes chutent spectaculairement de 10%. Enfin en queue de peloton, le boudin et les andouilles sont en repli aussi respectivement de -1,3% et -5,1%. du fait notamment de leur prix plus élevé. On importe principalement du jambon sec d’Italie et d’Espagne. Pour les exportations, il s’agit surtout de saucisson sec, vers la Belgique, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Cette charcuterie, on préfère l’acheter à la coupe, dans les grandes surfaces ou chez son charcutier. Mais les trois-quarts sont vendus au rayon libre-service des enseignes. De plus en plus dans les commerces de proximité, +7% l’an dernier. Alors que les magasins de hard-discount en vendent beaucoup moins. Quant à notre budget moyen, il est stable avec 312 euros dépensés par foyer pour ces petits moments de convivialité.  Le Nord est toujours la région qui consomme le plus de charcuterie avec plus de 34 kilos par foyer, suivi de près par l’Est et l’Alsace, puis la Bretagne et la Normandie qui sont troisièmes. La lanterne rouge c’est la région parisienne, qui en consomme 30% de moins, 23,2 kilos.




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