Archive pour le Tag 'dépouille'

Qui aura la dépouille de Lagardère ?

Qui aura la dépouille de Lagardère ?

 

Le groupe Lagardère est indiscutablement dans une position financière et économique très délicate qui pourrait mettre en cause son existence en tout cas sa propriété. En outre, Lagardère est forcément impacté par la crise qui touche les médias dans lesquels il est fortement implanté. Des médias déjà  réellement affectés dans leur audience et qui ont peut être davantage privilégié  les lignes éditoriales politiciennes de soutien au pouvoir au détriment de l’information et l’analyse indépendante.

Vivendi et Ambert capital désormais largement dominant chez Lagardère réclament une assemblée générale jusqu’alors refusée. Mercredi 14 octobre, le tribunal de commerce de Paris il décidera s’il y a lieu ou non de convoquer une nouvelle assemblée générale du groupe Lagardère .

En  réponse à la menace d’OPA que veut lancer Bolloré sur Lagardère, le groupe Arnault  a renforcé encore ses positions chez Lagardère après avoir déjà pris 27 % de la holding personnelle d’Arnaud Lagardère.

L’affaire cependant est loin d’être terminée quand on connaît la stratégie brutale de Vivendi pour prendre le contrôle d’une entreprise cela d’autant plus que Vivendi et Ambert détiennent 43,5 % du capital de Lagardère. Vivendi pourrait bien pourrir la vie de Lagardère.

Bref on notera que les capitalistes français sont plus forts pour se faire la guerre entre eux que pour ce solidifier à l’international. Après l’affaire Veolia Suez, l’affaire Bolloré Lagardère risque d’occuper l’actualité. Notons aussi qu’en matière de fusion, la France ne se caractérise pas par des réussites très spectaculaires. Faut-il rappeler cette lamentable affaire de fusion entre Alstom et General Electric. Les mécanos capitalistiques ne correspond pas toujours à des stratégies très pertinentes techniquement et commercialement.

De son côté, «La société anonyme Financière Agache (Arnault…) a déclaré avoir un franchi individuellement en hausse, le 29 septembre 2020, le seuil de 5% des droits de vote de Lagardère SCA et détenir individuellement 8.776.933 actions» de la société, soit 6,69% du capital et 5,07% des droits de vote, a détaillé l’AMF. «Ce franchissement de seuil résulte d’une acquisition d’actions Lagardère SCA sur le marché», a précisé le gendarme boursier.

 

Fin septembre, le groupe Lagardère, déjà bousculé par ses deux premiers actionnaires Vivendi et le fonds Amber Capital, a vu arriver dans son capital Bernard Arnault. L’homme le plus riche de France a acquis, à travers Financière Agache, 27% de la holding personnelle d’Arnaud Lagardère, qui détient sa participation de 7,26% dans le groupe qui porte son nom. À cet investissement de quelque 80 millions d’euros s’était ajoutée une prise de «participation directe» de Bernard Arnault de 5,5% du capital du groupe Lagardère, qui s’élevait, au prix du marché, à une centaine de millions d’euros.

 

«M. Arnaud Lagardère et les sociétés Lagardère, LM Holding et Lagardère Capital agissant de concert avec les sociétés Groupe Arnault et Financière Agache (…) détiennent de concert, au 29 septembre 2020, 13,95% du capital» de Lagardère, a ajouté l’AMF.

L’arrivée d’un troisième larron n’est pas à exclure dans cette bataille  qui sans doute va s’éterniser car Bolloré comme d’habitude ne lâchera pas le morceau facilement. Pour autant les nouveaux venus dans le capital de Lagardère fragilise évidemment la maîtrise de l’intéressé sur son propre groupe qui à terme pourrait passer sous un autre pavillon.

 

Municipales: à Bordeaux, LaREM veut récupérer la dépouille politique de Juppé

Municipales: à Bordeaux, LaREM veut récupérer la dépouille politique de Juppé

 

 

-on comprend aujourd’hui peut-être mieux la signification de la nomination d’Alain Juppé au conseil constitutionnel. Ce dernier s’est dit très honoré par un poste qui  marquera la fin de sa carrière. En réalité il s’agit d’une voie de garage qui satisfait la république en marche. Le parti de Macron s’est ainsi débarrassé de la figure incontournable de Bordeaux pour y ses partisans. Pour preuve,  es investitures dévoilées lundi par République En Marche (LaREM) en vue des élections municipales installent une équation inédite à Bordeaux en plaçant Thomas Cazenave face au successeur d’Alain Juppé, Nicolas Florian (LR), lui-même soutenu localement par le MoDem, membre de la majorité présidentielle. En adoubant Thomas Cazenave, actuel délégué interministériel en charge de la réforme de l’Etat, le parti présidentiel tente de ravir une métropole de 250.000 habitants, symbole de modération politique et a priori “Macron compatible». Ceux qui espéraient une alliance entre les Républicains modérés, héritiers d’Alain Juppé, LaREM, le MoDem et l’UDI en sont pour leurs frais. Haut fonctionnaire de 41 ans, l’oligarque  Thomas Cazenave affirme aussi ne pas partager “un certain nombre de valeurs, un certain nombre de visions” avec Nicolas Florian, son concurrent. Fabien Robert, premier adjoint de Nicolas Florian et président du MoDem Gironde, dédramatise l’événement. “La République en marche est notre allié, mais nous n’avons pas d’allié exclusif. Nous concluons des alliances sur projet”, a-t-il dit à Reuters en écho à François Bayrou. A ses yeux, si LaREM et MoDem ne sont “pas tout à fait alignés” dans certaines grandes villes, cela “n’empêchera pas de continuer à porter un projet cohérent au niveau national.”  Un sondage réalisé en mai par l’Ifop donnait Nicolas Florian en tête au premier tour avec 45% des voix devant le conseiller municipal Europe Ecologie-Les Verts Pierre Hurmic, à 14%. Thomas Cazenave récoltait alors 8% des intentions de vote.




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