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DÉPLACEMENTS DE MACRON : les préfets deviennent fous !

DÉPLACEMENTS DE MACRON : les préfets deviennent fous !

On se demande si les préfets ne deviennent pas complètement fous en imposant des mesures antidémocratiques pour tenter d’annihiler l’expression du mécontentement des manifestants contre Macron. Ainsi par exemple certains s’appuient sur la législation antiterroriste pour éloigner d’1 km les manifestants d’autres veulent interdire les mégaphones, d’autres encore les casseroles ! La ouvelle Législation des préfets à l’occasion des déplacements de Macron interdit « toute manifestation de type rassemblement festif à caractère musical ».

La phrase, volontairement large, ne mentionne pas explicitement les casseroles, devenues un symbole de l’,opposition au président et à la réforme des retraites depuis l’allocution présidentielle. Depuis, chaque déplacement d’Emmanuel Macron, comme ceux de nombreux ministres du gouvernement, est accueilli par des « concerts de casseroles ».

La formulation présente dans l’arrêté préfectoral peut toutefois porter à confusion et être sujette à interprétations. En ce qui concerne l’interdiction des « dispositifs sonores portatifs » dans l’Hérault, le député insoumis Sébastien Rome avait dit son intention d’attaquer cet arrêté, qu’il jugeait « ridicule et illégal », en justice.

De son côté, Emmanuel Macron a évoqué à plusieurs reprises ces concerts de casseroles. Il a notamment déclaré ce mardi ne pas y voir « un formidable signe de vie démocratique ». Et le boycott du Parlement et des syndicats ?

Jean Castex : une frénésie de déplacement y compris par avion !

Jean Castex : une frénésie de déplacement y compris par avion !

 

 

Rarement sans doute on aura vu au sommet de l’État des responsables se déplacer presque chaque jour pour faire le service après-vente de leurs politiques. Ainsi depuis son arrivé Jean Castex aurait fait déjà plus de 300 déplacements. Quant à ceux de Macron , ils  sont tellement nombreuses qu’il doit être même difficile de les quantifier.

En outre Castex utiliserait trop souvent à l’avion d’après le média Mediapart.Dans un article intitulé «Jean Castex : une passion immodérée pour les jets de la République», Médiapart écrit que «l’ancien maire de Prades utilise de manière frénétique les Falcon de l’escadron de transport 00.060 (ET 60, anciennement ETEC), des appareils d’une unité de l’armée que les membres de l’exécutif peuvent louer, notamment pour des trajets longs ou les urgences». «Basées sur une analyse de ses trajets entre février 2021 et février 2022, nos recherches montrent que Jean Castex a préféré utiliser des avions privés pour se déplacer, depuis Paris, dans des villes comme Nantes (Loire-Atlantique), Bordeaux (Gironde), Lyon (Rhône), Angoulême (Charente) ou encore Caen (Calvados)», ajoute Médiapart.

 Le média rappelle que Jean Castex a pourtant signé le 13 novembre 2020 une circulaire rappelant l’engagement de l’État et de ses agents dans ce qu’il qualifie de besoin d’«exemplarité des acteurs publics dans cette démarche de sobriété écologique». «La voie aérienne ne pourra être autorisée que lorsque le temps de trajet par la voie ferroviaire est supérieur à trois heures», peut-on notamment lire dans ce document officiel.

Environnement et Déplacement : place à la démobilité ?

Environnement et Déplacement : place à la démobilité ?

 

Bruno Marzloff, sociologue et président de la Fabrique des Mobilités, juge qu’il est temps de s’interroger sur les sources des déplacements, plutôt que de se concentrer sur les réponses aux besoins de mobilité qui ne cessent de croître.(dans la Tribune)

 

Jusqu’à une période récente employée en effet que les flux d’informations pourraient se substituer aux flux de déplacements physiques. Or c’est l’inverse qui se produit plus l’information circule, plus les besoins de déplacement augmentent. Sans parler évidemment du facteur explicatif majeur que constitue la structuration de l’urbanisme. NDLR 

Le concept de démobilité est apparu avec le confinement comme une contrainte très forte mais justifiée, à l’époque, par l’urgence sanitaire. De plus en plus, elle est défendue comme une réponse aux problèmes de congestion et de décarbonation de la mobilité. Comment peut-on cerner ce concept ?

BRUNO MARZLOFF. C’est un exercice difficile. A la Fabrique des Mobilités, Nous engageons un travail sur la meilleure façon de desserrer l’étau de la mobilité dans son approche quantitative, en définissant un nouveau corpus d’indicateurs pour justement modéliser le concept de démobilité. Il s’agit de sortir d’une logique où on additionne les flottes, la consommation de carburant et l’offre de transport qui servait jusqu’ici à analyser la mobilité, et pour s’ouvrir à ce qui se passe autour et en amont de ce qui construit la mobilité et de ce qui en définit les volumes. Pourquoi ? Notre société vit sur une inflation structurelle des mobilités carbonées depuis des décennies. Sauf que dans toutes les enquêtes d’opinion, nous observons que les Français souffrent de mobilité subie et qu’ils souhaitent moins de déplacement. Le concept de démobilité permet donc de répondre à ce dysfonctionnement entre offre et demande de mobilité, pas seulement en traitant l’offre, mais également la demande. Ce qui est invraisemblable, c’est de voir tout ce qui est mis en œuvre en matière de politique de mobilité ne sert qu’à absorber ce qui reste un excès de mobilité.




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