Archive pour le Tag 'dépenses'

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Collectivités locales : les dépenses de personnel plombent les finances

Collectivités locales : les dépenses de personnel plombent les finances

Nombre de départements (voir d’autres collectivités locales) sont au bord de la faillite. En cause le transfert de responsabilité de l’État insuffisamment compensé financièrement, la baisse des dotations de l’État aussi la dérive des dépenses. Notamment les dépenses de personnel qui ont encore augmenté de 4 % l’année dernière. Ce que dénonce une nouvelle fois les magistrats de la Cour des Comptes. Ils préconisent de ne pas remplacer tous les départs en retraite ou de faire travailler les fonctionnaires effectivement 35 heures par semaine. Seul un effort conséquent sur les dépenses permettra d’éviter une baisse durable des investissements des collectivités. Parmi les dérives des dépenses des départements il faut surtout signaler celle concernant le financement du RSA. Un RSA qui a vu son nombre de bénéficiaires augmentés de manière explosive (plus 1 million de bénéficiaires depuis 2009).

Réforme régions : « 10 milliards de dépenses en plus ». (Raffarin)

Réforme régions : « 10 milliards de dépenses en plus  ». (Raffarin)

Sur France Info Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, dénonce l’illusion de la réforme territoriale. Il considère en effet que cette réforme ne permettra pas d’économiser 12 milliards comme l’indique le gouvernement mais au contraire sera l’occasion  d’en dépenser 10 milliards supplémentaires. L’évaluation de Jean-Pierre Raffarin et sans doute tout aussi approximative que celle du gouvernement. Reste effectivement que  cette réforme n’aura pas l’effet bénéfique escompté car évidemment on a dû abandonné en route la suppression des départements. Il y aura donc toujours juxtaposition des structures régionales et départementales. Enfin pour apaiser la grogne, on  a décidé dans certaines régions de maintenir les effectifs administratifs des capitales régionales anciennes qui ont été destituée de leurs titres « Cette réforme était bien partie, et elle finit mal« , indique sur France Info Jean-Pierre Raffarin, à propos de la réforme territoriale. La nouvelle carte des régions est sortie vendredi, lors du dernier Conseil des ministres de l’été. Le gouvernement a publié la liste des capitales régionales, là où la réforme territoriale a modifié les frontières. Sont donc ainsi désignées Strasbourg, Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Rouen et Toulouse. Les chefs-lieux définitifs seront fixés avant le 1er octobre 2016, après avis des conseils régionaux issus du renouvellement de fin 2015.   Sénateur de la Vienne, et président de la région Poitou-Charentes pendant plus de 13 ans (qui va se retrouver absorbée dans un vaste ensemble dont la capitale sera Bordeaux), Jean-Pierre Raffarin ajoute : « Cette réforme territoriale part à la dérive ». Capitales régionales : « La politique s’est imposée par rapport à la raison » selon Jean-Pierre Raffarin sur France Info. « C’est fait sans aucune consultation, le fait du prince, on saupoudre ici un bout de rectorat, là une direction de l’agriculture, tout cela est fait dans l’improvisation et c’est fort regrettable, car on avait promis des économies à Bruxelles, et en fait on va dépenser beaucoup plus« , considère l’ancien Premier ministre.  »On a annoncé qu’il y aurait sans doute 12 milliards d’économies, moi je suis prêt à parier que c’est plutôt 10 milliards de dépenses en plus, vers lesquelles on va« , dit-il. « C’est le manque d’autorité politique de l’exécutif qui n’a pas pu imposer à ses troupes des actions de rationalisation et de réorganisation, il a fallu contenter tout le monde, les frondeurs, les barons locaux… Finalement l’exécutif a préféré saupoudrer, distribuer, plutôt que d’organiser et rationnaliser« , conclut-il.

 

Dépenses : « seulement » 100 millions pour l’Elysée !

Dépenses : seulement 100 millions pour l’Elysée !

 

 

C’est l’austérité partout même à l’Elysée. Seulement 100 millions de dépenses cette année. Tout  cela avec un président qui mange trois fois plus que son prédécesseur ! 100 millions uen misère pour uen monarchie royale qui compte seulement un millier de collaborateurs et autres courtisans. En fait on a notamment réduit les frais de personnel (tu parles,  la plupart sosnt détachés d’organismes de l’Etat et payés par ces derniers, non par l’Elysée).  Pour quoi faire ? Pour doubler Matignon ? Pour faire double emploi avec les ministères et pour dupliquer les administrations centrales et même  locales. Et au bout l’armée mexicaine de 5 millins de fonctionnaires.   « De fait les produits retracés dans le compte de résultat se sont établis à 103,23 millions d’euros et les charges calculées à 100,04 millions d’euros, dégageant un résultat positif de 3,19 millions d’euros. Le reversement au Trésor de 1,66 million d’euros a ramené la dotation disponible en 2014 de 101,66 à 100 millions d’euros », précise la Cour (un mot qui convient), qui contrôlait pour la septième année le budget de l’Elysée. Si la Cour s’est félicitée de la poursuite de la maîtrise des dépenses « notamment pour ce qui concerne les charges courantes et de maintenance, le parc automobile et les déplacements », elle continue à souhaiter l’instauration « d’un cadre juridique approprié pour la gestion budgétaire et comptable » et « le développement de procédures de contrôle interne performantes ». Des économies ont été réalisées sur les principaux postes de dépenses, selon la Cour. En 2014, les charges de la présidence se sont donc établies à 100 millions d’euros, en retrait de 1,3% par rapport à l’exercice précédent. Les produits (103,2 millions d’euros) sont également inférieurs à ceux de 2013 (-1,6%). La diminution des charges concerne tous les postes d’exploitation (achats, charges externes, impôts, salaires), sauf les dotations aux amortissements et provisions, relève la Cour. Dans le détail, s’agissant de la rémunération des personnels, le montant des dépenses (68,2% du total) a diminué de 1,6% en 2014 par rapport à l’année précédente, énumère la Cour pour qui, cependant, le « recours très excessif, au regard du droit en vigueur, aux heures supplémentaires n’est pas encore réglé ». Les dépenses de fonctionnement et d’investissement du secteur communication ont été de 1,14 million d’euros contre 1,20 million en 2013 (-5%).

 

La France ne sait pas réduire ses dépenses

La France ne sait pas réduire ses dépenses

 

D’ après France stratégie, la France est un des pays européens qui a le moins modifié la structure de ses dépenses sur la période 2009-2012 et donc, un de ceux qui a le moins réduit ses dépenses publiques, révèle l’organisme de concertation et de réflexion rattaché au premier ministre. Les revues stratégiques, qui impliquent des choix quant aux dépenses auxquelles il faut renoncer ou sauvegarder, comptent parmi les moyens les plus efficaces d’obtenir des réductions. Une telle revue exige un fort arbitrage qui dépend des préférences nationales et des priorités des autorités politiques.  «Pour qu’une revue stratégique soit efficace, explique Vincent Aussilloux, chef du département Economie-Finances à France Stratégie, il faut qu’elle bénéficie à la fois d’une forte volonté politique et d’un fort degré d’appropriation des administrations concernées. Par exemple, s’il s’agit d’une réduction des dépenses de santé, l’administration concernée sera le ministère de la Santé». L’objectif de réduction des dépenses pluriannuel doit être précis et ambitieux. «La revue stratégique doit pouvoir évaluer tous les champs de dépenses même si elle décide finalement de ne toucher que quelques postes, par exemple les transports et le logement. Ce procédé global permet de faire un choix éclairé entre les différents postes et de définir des priorités, contrairement à la méthode du rabot qui réduit toutes les dépenses dans la même proportion, sans discernement, sans efficacité», poursuit Vincent Aussilloux. La France a réalisé des exercices de revue de ses dépenses publiques ces dernières années, mais avec des résultats limités: «D’abord entre 2007 et 2010 avec la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et, depuis 2013, avec la Modernisation de l’action publique (MAP). Dans les deux cas, les effets de ces revues ont été de faible ampleur. La RGPP aurait conduit à une réduction des dépenses publiques de l’ordre de 11 milliards d’euros, et il est difficile d’estimer les effets de la MAP», indique France Stratégie. Les raisons? «Le faible champ d’application de ces revues et l’absence d’objectifs de la dépense chiffrés et ambitieux», justifie la note d’analyse. Entre 2015 et 2017, la France s’est engagée à réduire ses dépenses publiques de 50 milliards d’euros à travers le Pacte de responsabilité «et il est indéniable que cet effort se fait déjà au prix d’arbitrages difficiles», commente France Stratégie. Notons que ce ne sont pas forcément les pays qui modifient le plus la structure de leurs dépenses qui les ont le plus domptées. Certains Etats peuvent faire peser le poids de leur ajustement budgétaire sur certaines dépenses déterminantes pour leur croissance potentielle: «investissement en R&D, éducation, formation», énumère le rapport. Le Royaume-Uni apparaît comme un des pays européens ayant opéré les arbitrages les plus importants. Pourtant, ses dépenses publiques n’ont pas diminué significativement entre 2009 et 2012.  Par ailleurs, certaines dépenses comme les retraites ou l’indemnisation du chômage ne dépendent pas seulement de décisions budgétaires mais aussi, respectivement, de la démographie et du taux de chômage. Entre 2004 et 2007, la France est déjà l’un des pays où les différentes dépenses évoluent de manière proportionnelle sur chaque poste. L’augmentation des dépenses publiques sur cette période a aussi été le fruit d’une augmentation généralisée des dépenses. Plus que d’un arbitrage.

Sécu : les dépenses de maladie augmentent, Touraine a menti

Sécu : les dépenses de maladie augmentent, Touraine a menti

 

Pauvre Marisol Touraine, sérieusement secouée par les professionnels de la santé, elle avait tenté à la veille des départementales de redorer son image en annonçant une réduction du déficit de 3 milliards ( tu parles sur 450 milliards de budget ! C’est même pas 1% , l’épaisseur d’un trait , d’humour noir ?  ). Malheureusement on apprend aujourd’hui que les dépenses de santé déparent sérieusement avec une progression de 3%. Exit donc la réduction du déficit.  Les dépenses du régime général d’assurance maladie ont augmenté de 3,0% le mois dernier par rapport à février 2014, selon les données corrigées des jours ouvrés et variations saisonnières publiées mercredi par la Cnam. Sur les douze derniers mois, leur progression atteint 3,1%, soit le même rythme qu’à fin janvier. Les soins de villes (hors soins hospitaliers), qui représentent environ 45% du total des dépenses d’assurance maladie, ont augmenté de 3,4% en février et de 4% sur 12 mois. Leur hausse tient à celle des remboursements de soins de généralistes (+4,2% sur le mois), due en partie à la progression de l’épidémie de grippe, précise la Cnam. Les remboursements de médicaments délivrés en ville ont diminué le mois dernier de 0,2% et reculent de 0,4% en rythme annuel. Les versements aux hôpitaux ont progressé de 3,3%, dont +3,9% pour le secteur public et 0,5% pour le privé. Les remboursements du régime général d’assurance maladie représentent 86% du total de l’Ondam (objectif national de dépenses d’assurance maladie), dont l’évolution a été fixée à +2,1% en 2015.

Assurance maladie : dépenses en hausse

Assurance maladie : dépenses en hausse

Les dépenses du régime général de l’Assurance maladie ont progressé de 3,1% en 2014. L’arrivée de nouveaux médicaments contre l’hépatite C ont impliqué des remboursements plus élevés. Les laboratoires reverseront toutefois des sommes compensatoires à la Caisse nationale d’assurance maladie. ,La loi pour le financement de la sécurité sociale votée en 2013 avait fixé un objectif national de dépenses de l’assurance maladie pour l’ensemble des régimes à 178,3 milliards d’euros en 2014. Celui-ci devrait être respecté, indique-t-on du côté du ministère de la Santé. Ainsi, en 2014, « les remboursements de soins du régime général ont progressé de 3,1%, dont 3,6% pour les remboursements de soins de ville », a indiqué la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), lundi 26 janvier. Elle note en particulier « une croissance très forte des remboursements des produits de santé » (médicaments et dispositifs médicaux): +4,9% en 2014, après +1,1% en 2013. Dans le détail, si « les remboursements de médicaments délivrés en ville décroissent faiblement » en 2014 (-0,6%), les remboursements de médicaments prescrits en ville et délivrés à l’hôpital augmentent de près de 70%. Cette hausse est « intégralement liée à l’arrivée de nouveaux médicaments efficaces et onéreux » contre l’hépatite C, début  2014, assure la Cnam. Le prix de l’un d’entre eux, le Sovaldi, du laboratoire américain Gilead, a été renégocié par le gouvernement en novembre dernier, pour atteindre 41.000 euros pour 12 semaines de traitement, contre 57.000 auparavant. Mais la facture finale liée à l’hépatite C, notamment, devrait baisser « significativement » pour l’assurance maladie, souligne-t-on au ministère de la Santé. Les laboratoires doivent en effet reverser la différence entre les prix provisoires initialement pratiqués et le tarif finalement fixé. Par ailleurs, dans le cadre d’un mécanisme de régulation déjà existant, renforcé pour ces traitements, les laboratoires doivent aussi reverser certaines sommes dès que les dépenses de l’assurance maladie dépassent un certain seuil. Au total, cela représente plusieurs centaines de millions d’euros, selon Les Echos. Les remboursements des autres produits de santé, comme les dispositifs médicaux, enregistrent « une progression encore soutenue » (+6%, contre +6,9% en 2013). En outre, les dépenses de soins de médecine générale ont augmenté de 3% (contre 2,8% en 2013), en raison notamment de « versements plus importants » qu’en 2013 au titre de la rémunération sur objectif de santé publique ou de la majoration de la consultation pour les personnes âgées. Mais « les remboursements des seules consultations » chez le généraliste ont, elles, baissé de 1,3%, souligne la Cnam.

Baisse du livret A : la faute aux impôts et aux dépenses contraintes

Baisse du livret A : la faute aux impôts et aux dépenses contraintes

 

Comment s’étonner de la baisse de la collecte du livret A ? Inutile d’avoir fait l’ENA pour la comprendre. Il s’agit simplement d’une conséquence de l’augmentation des dépenses contraintes. Certes d’après l’INSEE,  l’inflation serait sur un rythme annuel  de 0.4 à 0.5% mais c’est faire l’impase sur l’évolution de la structure des dépenses depuis la crise. Un part de plus en plus importantes est consacrée aux dépenses contraintes (impôts, électricité, gaz, eau, assurances, loyers,  rentrées scolaires etc.). La preuve c’est que les dépenses dans la grande distribution ont plutôt tendance à diminuer et que les investissements de ménages diminuent. Seconde raison évidente comme l’inflation réelle est sous évaluée, les épargnants ne voient plus l’intérêt de placer leurs économie sur un livret qui ne rapporte plus. La baise du livret est donc régulière. En juillet, elle a atteint 1,06 milliard d’euros, puis 3,15 milliards en septembre et 3,81 milliards en octobre (livret A et livret de développement durable). Un mouvement sans doute lié à la baisse de la rémunération du livret A, qui est tombée en août à 1%, soit un plus bas historique.  Mais les dirigeants de la Caisse des dépôts et consignations, qui se charge de centraliser les sommes déposées par les épargnants, et d’en prêter une bonne part, notamment en faveur du logement social, ne s’en inquiètent pas outre mesure de cette désaffection croissante. A destination des épargnants, ils signalent que le rendement réel (une fois la hausse des prix défalquée) du livret A n’est pas si faible. L’inflation étant proche de zéro, cette épargne rapporte près de 1% en termes réels, ce qui n’est pas si négligeable Un raisonnement évidemment faussé par la mesure de l’inflation (notons que les impôts n’entrent pas de l’indice des prix) ° ; La décollecte n’empêchera pas de la Caisse de prêter une vingtaine de milliards d’euros en 2014 (les trois quarts en direction du logement social, un quart pour les collectivités locales, avec des prêts à très long terme), soit un restant largement supérieur à la moyenne des 15 dernières années. Le financement du logement social devrait d’ailleurs rester en 2015 à un très haut niveau, même si un certain tassement se fait sentir. D’un point de vue strictement financier, la Caisse des dépôts n’a aucune inquiétude à avoir : si le montant des prêts atteint 158 milliards d’euros, elle dispose d’un matelas financier -sous forme de placements divers- d’une centaine de milliards, dans lequel elle peut puiser, en cas de besoin.

 

Sondage Noël : moins de dépenses des ménages

Sondage Noël : moins de dépenses  des ménages

Sans dote une évolution à la fois conjoncturelle et structurelle. La crise d’abord qui pèse sur le pouvoir d’achat (en baisse si l’on tient de l’inflation réelle et surtout de l’augmentation des dépenses contraintes, impôts inclus).  Aussi une évolution structurelle car la cérémonie des traditionnels cadeaux à de moins en moins de sens dans  une société de consommation  développée ; En réalité les cadeaux (achats pour soi-même ou pour autrui) sont effectués toute l’année et non concentrés sur la seule période Noel comme il  y a 50ans ;   les enfants n’attendent pas Noel pour être gâtés ou se faire plaisir ( comme  les adultes). Du coup, la cérémonie des cadeaux perd beaucoup d’importance et de sens. ; Pour Noël, 53% des Français envisagent de dépenser moins que l’an passé, tandis que leurs premières préoccupations sont désormais les impôts et l’électricité, selon le Baromètre des projets, réalisé par Viavoice pour Groupe BPCE, Le Monde et France Info. Plus de la moitié des Français (53%) envisagent de « dépenser moins » que l’année dernière, 39% « autant » et seulement 6% « davantage », selon cette enquête réalisée en ligne du 17 au 20 novembre, auprès d’un échantillon représentatif de 1.001 personnes.  »Ces chiffres sont éloquents parce qu’ils indiquent que la fête ne sera généralement pas synonyme d’insouciance financière, et que les effets d’entraînement sur l’économie seront moins manifestes que par le passé », détaille Viavoice dans cette étude. Car les Français ont des préoccupations beaucoup plus terre à terre pour leur pouvoir d’achat: les impôts à 52%, et l’électricité à 35%.L’étude note que « de manière globale, les Français demeurent très préoccupés pour l’évolution de leur pouvoir d’achat au cours des trois prochains mois: 56% estiment qu’il va diminuer, soit un score qui demeure très élevé, bien loin de l’étiage de 36% enregistré en mai 2012 lors de l’élection présidentielle ». Le sondage note toutefois « une érosion des inquiétudes », en baisse de 3 points par rapport au mois dernier. Viavoice explique cette amélioration en premier lieu par « la diminution des inquiétudes concernant les prix de l’alimentation: 31% des Français se déclarent « préoccupés » par les dépenses en matière d’alimentation pour les trois prochains mois, soit un score en baisse de trois points par rapport aux données enregistrées le mois dernier, et de sept points par rapport à juin ». Par ailleurs, la baisse des inquiétudes concerne également le prix de l’essence: « 20% des Français s’affirment +préoccupés+, soit une baisse de 4 points par rapport au mois dernier, et loin du score maximum de 43%, atteint en mai 2013″.L’étude souligne également que « le coût des transports est l’un des enjeux majeurs pour les foyers français », et que « 29% des Français envisagent de +faire du covoiturage pour des trajets longue distance avec des proches+, score singulièrement élevé en regard des intentions de restrictions sur les transports traditionnels ». Ainsi, « 40% des utilisateurs de voiture envisagent d’utiliser « de moins en moins » leur voiture, 31% des voyageurs en train de « moins » prendre le train et 28% des voyageurs aériens de « moins » prendre l’avion ».

 

Dépenses sociales toujours élevées dans l’OCDE, la France en tête

Dépenses sociales toujours élevées dans l’OCDE, la France en tête

D’après l’OCDE Les dépenses sociales représentent en moyenne 22% du PIB mais 32% en France, pays le plus dépensier dans ce domaine. En France, Certaines dépenses se comprennent (chômage, vieillissement de la population, précarité, coût des technologies dans la santé etc.) cependant les prestations versées sans discernement participent au gâchis global. A cet égard l’armée d’assistantes sociales embauchées par les départements et les régions véritables rabatteurs de cas sociaux participe de la dilapidation de ressources publiques.  Ces dernières années, les dépenses allouées aux allocations chômage, maladie ou autres aides sociales ont connu des baisses importantes au Canada, en Allemagne, Islande, Irlande ou encore au Royaume-Uni, indique l’Organisation de coopération et de développement économique.  La Grèce enregistre la baisse la plus rapide (-2 points), après avoir taillé drastiquement dans les salaires des fonctionnaires, de médecins, des pensions retraite, détaille Maxime Ladaique, statisticien à la division des politiques sociales de l’OCDE.  Toutefois, dans la majorité des pays, les niveaux restent historiquement élevés.  Quatre pays consacrent plus de 30% de leur PIB aux dépenses sociales: la France, la Finlande, la Belgique et le Danemark. En Italie, en Autriche, en Suède, en Espagne et en Allemagne, elles représentent plus d’un quart du PIB.  A l’opposé, Turquie, Corée, Chili et Mexique dépensent moins de 15% de leur PIB pour les prestations sociales. Les trois derniers pays sont actuellement un niveau similaire à ceux des pays européens dans les années 1960.  Comparé au niveau de 2007 d’avant-crise, le ratio dépenses sociales/ PIB a augmenté de 4 points en Belgique, Danemark en Irlande et au Japon. Il est en baisse au Luxembourg, en Espagne et en Finlande.  Dans le détail, les pays consacrent en moyenne davantage de dépenses aux prestations en espèces (12,3% du PIB) qu’aux services sociaux et de santé (8,6% du PIB). Mais dans les pays scandinaves, au Canada, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni, un meilleur équilibre entre les prestations en espèces et les prestations en nature est fait, remarque l’OCDE.   Ainsi les dépenses liées aux personnes âgées, aux maisons de retraite, aux personnes handicapées ou encore aux crèches sont importantes en Suède (7,5% du PIB) et au Danemark (7%), contre 3% en France ou 1% en Italie et en Pologne. Les pays scandinaves « sont très développés » et comptabilisent de nombreuses institutions pour accueillir les personnes âgées ou les enfants en bas âge, explique M. Ladaique.  Les prestations en espèces ciblées sur la population dans la vie active représentent 4,4 % du PIB en moyenne dans les pays de l’OCDE: près de la moitié (1,8%) au titre des prestations invalidité/accidents du travail, 1,3 % pour les prestations familiales, 1 % du PIB pour les indemnités de chômage, et le reste pour des transferts sociaux.  La santé (coût des hôpitaux, médecins, médicaments) est un poste de plus en plus important pour les dépenses publiques, passé de 4% du PIB en 1980 à 6% en 2012. Cette augmentation s’explique entre autres par le coût de la technologie et une proportion de personnes âgées plus importante.  Les retraites pèsent aussi plus lourd pour les comptes publics. Depuis 1980, les dépenses pour les pensions par rapport au PIB ont augmenté de 2 points en moyenne dans les pays de l’OCDE. En France, elles représentent près d’un tiers des dépenses sociales.  Autre élément mis en lumière par l’OCDE: l’utilisation de prestations sous conditions de ressources est beaucoup plus répandue dans les pays anglophones et non européens que dans les pays d’Europe continentale. En Australie, plus de 40% des aides sociales vont par exemple aux 20% de la population la moins riche. Ce pourcentage tombe à environ 17% en France où les bénéficiaires d’aides sont beaucoup moins ciblés. 

 

Dépenses publiques : trop de bureaucratie, trop de gaspillages

Dépenses publiques : trop de bureaucratie, trop de gaspillages

 

 

 

La France souffre de multiple maux, école indigente, chômage, productivité insuffisante, croissance atone, fiscalité record mais l’un des facteurs explicatifs majeurs prend sa source dans la bureaucratie. Une bureaucratie entretenue par une marée de politiques et de fonctionnaires.  La fonction publique, au sens large, compte aujourd’hui dans l’Hexagone 5,5 millions d’agents, presque un million de plus qu’en 1998. La fonction publique territoriale s’est accrue de 800 000 personnes en 15 ans. Par habitant c’est le double de l’Allemagne.  Principaux responsables de cette armada  de fonctionnaires, les élus qui multiplie lois, projets, règlements fiscalités qui génèrent  une armée d’employés de la fonction publique.  348 sénateurs et 577 députés quand les  Américains doivent, eux, se contenter de 435 représentants (l’équivalent de nos députés) et 100 sénateurs (deux par Etat) pour 300 millions d’habitants. Le Bundesrat, la chambre haute du Parlement allemand, comporte 69 votes qui sont exercés par les délégués des länder ou leurs suppléants. Il faut aussi compter avec les élus locaux.  Avec 36 681 municipalités, la France peut aussi se vanter d’avoir à elle seule plus d’un tiers des communes de l’Union européenne alors qu’elle représente environ 12 % de sa population. Ces élus, ce fonctionnaires pèsent lourdement  sur les budgets (salaires, locaux, autres dépenses de  fonctionnement) mais surtout ils plombent l’économie et paralysent l’initiative et la compétitivité. C’est la reforme structurelle majeure qu’il faudrait engager mais qu’on repousse sans cesse et pour une raison simple : la majorité des élus nationaux sont issus de la fonction publique. L’urgence serait d’abord de supprimer nombre d’élus, ensuite les fonctionnaires qui tuent l’économie par leurs coûts et leur bureaucratie. Une urgence qui concerne le plan national mais aussi local (voir la dérive des coûts des collectivités territoriale en 2014).

Déficits: 57% de dépenses publiques et nouveau dérapage en 2014 et 2015

Déficits: 57% de dépenses publiques et nouveau dérapage en 2014 et 2015

 

La France ne parvient pas réduire ses déficits car elle ne veut pas remettre en cause la taille de son administration.( 5,5 millions de fonctionnaires dont 500 000 de plus en dix ans) ; Une administration ( nationale et locale ) qui pèse évidemment sur le poids de la masse salariale dans les budgets ; le plus grave c’est que cette masse de fonctionnaires génère en plus des dépenses inutiles ( fonctionnement, investissements) qui sont  en quelque sorte de nature existentielle et surtout,  par leur bureau bureaucratie, qui  occasionne des coûts considérables pour les entreprises.  Le gouverneur de la Banque de France a donc pressé jeudi le gouvernement de couper davantage dans les dépenses publiques après l’annonce d’un sérieux dérapage du déficit, ce qu’il refuse pour l’instant d’envisager même si la faiblesse de l’inflation menace son plan d’économies. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a annoncé mercredi que le déficit public augmenterait cette année à 4,4% du PIB contre 4,1% en 2013, après quatre ans de baisse.  Il reculerait à peine l’an prochain, à 4,3%, et ne reviendrait pas sous la limite européenne de 3% d’ici l’élection présidentielle de 2017, au lieu de 2015, en violation des engagements pris auprès des partenaires européens de la France. « C’est l’heure du sursaut ou du déclin », a déclaré jeudi Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, sur Europe 1. « Il faut couper hardiment dans les dépenses, on y va beaucoup trop timidement. » Le gouvernement s’est fixé pour but un effort de 50 milliards d’euros sur les dépenses publiques sur la période 2015-2017, soit l’équivalent de 4% du total de celles-ci. Mais ces économies sont en partie théoriques car mesurées par rapport à une hausse « tendancielle » des dépenses calculée par Bercy sur la base d’un rythme d’inflation beaucoup plus élevé qu’aujourd’hui. La Cour des comptes a estimé ainsi en juin que ces 50 milliards d’euros d’économies signifiaient que les dépenses de l’Etat, des collectivités locales et de la Sécurité sociale augmenteraient de 62 milliards d’euros sur 2015-2017 au lieu de 112 milliards. Le plus gros effort est prévu pour 2015, avec 21 milliards d’euros, un montant confirmé mercredi par Michel Sapin qui avait laissé entendre le contraire la semaine passée en invoquant l’impact de la faiblesse de l’inflation. Cela signifie que, en plus de ce qui est déjà programmé, le gouvernement devra trouver encore deux milliards d’euros d’économies pour boucler ses projets de budget de l’Etat et de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015.Pour Christian Noyer, il faut aller plus loin, les économies réalisables sans pénaliser la croissance étant nombreuses.   »Il y a des gisements d’économies très importants », a-t-il déclaré jeudi, évoquant les multiples rapports de la Cour des comptes qui proposent des milliards d’euros d’économies dans tous les domaines.  Dans son dernier rapport sur les finances publiques, la Cour s’intéressait à trois postes de dépenses dont elle juge la maîtrise prioritaire : la masse salariale, les dépenses d’assurance maladie et celles des collectivités. Certaines de ses propositions se heurtent cependant aux choix de François Hollande, qui a mis fin à la politique de réduction du nombre de fonctionnaires, un important gisement potentiel d’économies, comme promis pendant sa campagne.

Collectivités locales : hausse des dépenses

Collectivités locales : hausse des dépenses

 

D’un coté les dépense de l’Etat ont tendance à se réduire, de l’autre celles des collectivités augmentent, un phénomène des vases communicants qui se traduira par une hausse de la fiscalité locale. L’Observatoire des finances locales montre, dans son rapport annuel, que leurs dépenses en 2013 ont progressé de 3,2%. Mais ce n’est pas tout, les investissements ont, eux, bondi de 5,4%, soit la progression la plus forte observée depuis 2007. Ils montent ainsi à 58,3 milliards d’euros en 2013. De plus, après deux années de ralentissement, le rythme d’accroissement des effectifs s’accélère en 2012 : + 1,6 % après + 0,3 % en 2011. Pour autant, les recettes n’ont progressé que de 1,5% contre 1,7% l’année précédente. « Les ressources liées aux impôts locaux sont certes restées dynamiques (+ 4,6 %), mais les autres impôts et taxes sont en baisse (- 2,7 %) en lien essentiellement avec la chute des produits des droits de mutation à titre onéreux destinés aux collectivités locales, consécutive à l’atonie du marché immobilier », précise le rapport.  Et le manque à gagner n’est pas qu’immobilier. En effet, l’Etat, surveillant ses dépenses, a dû réduire ses dotations aux collectivités locales. Ainsi, en 2013, les collectivités ont reçu 101 milliards d’euros. Mais dès 2014, les dotations seront réduites à hauteur de 1,5 milliard d’euros. Par ailleurs, les années 2015-2017 seront marquées par le plan d’économies de 50 milliards d’euros destiné à redresser les comptes publics et à financer le pacte de responsabilité pour relancer la compétitivité et l’économie du pays. « Les collectivités locales participeront à cet effort à hauteur de 11 milliards d’euros, contribution représentative de leur part dans les dépenses publiques ».

 

Dépenses publiques : manque d’efficacité

Dépenses publiques : manque d’efficacité

 

France Stratégie, le think tank piloté par Jean Pisani-Ferry, l’ex-Commissariat à la stratégie et à la Prospective,  revient sur la nécessaire réduction des dépenses pour assainir les finances publiques du pays.   Il rappelle que la France consacre 54% de sa richesse nationale à la dépense publique (hors intérêts de la dette) quand la zone euro y consacre en moyenne 47% de son PIB. Paris s’est engagé auprès de ses partenaires européens à ramener son déficit public de 4,3% à 3% du PIB d’ici fin 2015. Dans une première note, le Commissariat constate que l’effort aujourd’hui mis en œuvre par la France (50 milliards d’économies par rapport à la tendance d’ici 2017) « n’a rien d’inédit parmi les pays développés ». Passant au crible les méthodes utilisées par exemple au Canada, en Finlande et aux Pays-Bas dans les années 90 ou en Slovaquie dans les années 2000, il dégage plusieurs enseignements. Appelant chaque administration à réaliser le maximum d’économies, il souligne notamment l’intérêt d’ »opérer des arbitrages stratégiques » et de ne pas se contenter de « raboter » chaque budget sans réfléchir à l’améliorer.  Mais c’est dans sa deuxième note que France Stratégie bouscule davantage les habitudes, en dressant une comparaison coût/efficacité des politiques publiques en France et dans d’autres pays européens. Il en ressort que dans trois secteurs, l’enseignement secondaire, la santé et les retraites, l’Hexagone est à la traîne de ses voisins. « Les dépenses en enseignement secondaire ne démontrent pas une performance remarquable au regard des autres pays », constate le Commissariat, pointant notamment « un faible taux de diplômés du secondaire ». La France consacre 2,4% de son PIB à l’enseignement secondaire « Le système de santé français est coûteux, performant mais peu efficient », poursuit-il, militant pour une organisation des soins « moins hospitalo-centrée ». Dans une moindre mesure enfin, France Stratégie explique que si la France se place en troisième position pour sa performance en matière de politique de retraites (notamment le bon niveau des pensions et leur rôle dans la lutte contre la pauvreté), derrière le Luxembourg et les Pays-Bas, elle dégringole lorsqu’il s’agit de limiter les inégalités chez les retraités.

 

Dépenses militaires mondiales : 1.750 milliards de dollars

dépenses militaires mondiales :  1.750 milliards de dollars

L’ONG suédoise Sipri (Stockholm International Peace Research Institute), estime que les dépenses mondiales en armement sont en baisse d’1,9% en 2013.  Le budget américain a baissé de 7,8%, après la fin de la guerre en Irak, le retrait des troupes d’Afghanistan et les coupes budgétaires. Mais si on exclut les Etats-Unis du classement, les dépenses mondiales sont en hausse de 1,8%… En cause, les budgets revus à la hausse de la Chine, de la Russie de de l’Arabie Saoudite, qui suivent les Américains au classement. Dans l’ensemble, les pays émergents ont massivement investi dans leurs armées.  « Si dans certains cas [cette hausse budgétaire NDLR] est la conséquence naturelle de la croissance économique ou une réponse à de réels besoins de sécurité, dans d’autres cas elle représente un gaspillage des recettes provenant des ressources naturelles, la domination de régimes autocratiques ou l’émergence de courses aux armements au niveau régional », estime Sam Perlo-Freeman, directeur du programme Dépenses militaires du Sipri. En revanche, l’Occident suit la tendance américaine et plusieurs pays d’Europe ont baissé leurs budgets de Défense depuis 2004. C’est notamment le cas de la France (-6,2%) et du Royaume-Uni (-2,5%).

Sondage : les Français pour la réduction des dépenses publiques

Sondage : les Français pour la  réduction des dépenses publiques

Il n’y a que le gouvernement pour ne pas comprendre qu’il faut réduire le train de vie de l’Etat et réaliser des économies pour relancer l’économie. De ce fait, Les Français perdent un peu plus confiance dans l’avenir économique du pays. Moins d’un quart d’entre eux se déclare « plutôt plus confiant » depuis ces dernières semaines, soit deux points de moins que le mois dernier, selon le baromètre BVA-BFM-Challenges-Axys paru début  avril. En revanche, près des trois-quarts des sondés se disent « plutôt moins confiants ». Le gouvernement de Manuel Valls , annoncé mardi 2 avril, redonnera confiance aux Français ? En effet, ce sondage a été réalisé les 27 et 28 mars, avant le second tour des Municipales et le remaniement.   Selon ce baromètre, une seule mesure parait efficace aux yeux des Français pour stimuler la croissance: « réduire fortement les dépenses publiques « . Cette idée est reprise aussi bien par les sympathisants de droite (87%) que de gauche (62%). Les autres mesures seraient même jugées « peu » voir « pas du tout efficace ». Ainsi, 37% seulement des personnes interrogées estiment que « moins taxer les revenus du capital que ceux du travail pour favoriser l’investissement » serait efficace pour stimuler la croissance. 27% seulement des Français jugent par ailleurs que « supprimer les cotisations familiales payées par les entreprises en compensant ce manque à gagner par une hausse de la TVA ou de la CSG » constituerait une mesure efficace. Et moins d’un Français sur quatre (23%) estime par ailleurs que le gel du Smic afin de limiter les freins à l’embauche serait efficace pour stimuler la croissance

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