Archive pour le Tag 'dépense'

Encourager la dépense publique (Esther Duflo, prix Nobel)

Encourager la dépense publique (Esther Duflo, prix Nobel)

 

L’économiste Esther Duflo, prix Nobel d’économie 2019, a appelé, ce mardi, à ouvrir grand les vannes de la dépense publique pour restreindre les ravages économiques de la pandémie de coronavirus. (interview AFP)

« dépenser plus d’argent à la fois pour lutter contre le virus (…) et pour essayer de mitiger au maximum l’impact économique, cela fait économiser de l’argent en fait ». Faute de quoi, la crise risque de devenir  »plus mortelle, et d’un point de vue strictement financier, plus grave », avec un  »effet boule de neige », et dans ce cas  »on passe d’une récession à une dépression, dont les ravages économiques sont beaucoup plus forts et plus longs ». L’économiste, spécialiste de la pauvreté, encourage les pays du G20 à soutenir les pays moins développés, moins armés face à l’épidémie, et pointe les incertitudes sur la « sortie de crise » - notamment sur la vigueur de la reprise de la consommation,  facteur qui déterminera « l’ampleur finale du désastre économique« .

Esther Duflo a par ailleurs balayé les craintes sur l’endettement public : pour l’heure, les gouvernements « peuvent emprunter à taux extrêmement faibles » et « si on a beaucoup d’argent à dépenser, on a aussi beaucoup de temps pour rembourser »« Il n’y a absolument pas à s’inquiéter de la facture pour l’instant, c’est le dernier de nos soucis », insiste-t-elle, mettant en garde contre un retour prématuré à  »une orthodoxie un peu frileuse » sur les déficits. Pour Mme Duflo, la crise serait l’occasion d’encourager un système d’imposition « extrêmement progressif » dans les pays développés:   »Comment financer à la fois les transferts aux plus pauvres, qui leur permettront de soutenir leur consommation, et les systèmes de santé qu’il va falloir reconstruire?  Le financer par l’impôt sur les hauts revenus (…) semble le moyen le plus raisonnable et le plus réaliste ».

 

Les dangers de la fuite en avant de la dépense publique par Jean-Yves Archer, économiste ( Tribune dans l’Opinion)

Les dangers de la fuite en  avant de la dépense publique par Jean-Yves Archer, économiste ( Tribune dans l’Opinion)

 

« Ce projet de loi de finances ne porte aucune ambition d’envergure en matière d’essor économique », estime Jean-Yves Archer.

« L’analyse du budget pour 2020 génère une séquence étoffée de déceptions. Il y a insidieusement une remise en cause de la politique de l’offre. Ce projet de loi de finances (PLF) ne porte, en effet, aucune ambition d’envergure en matière d’essor économique alors même qu’il inscrit une dépense en hausse de 0,7 % en volume. L’addiction perdure et nous sommes face à une brouillade de politique néokeynésienne élaborée sous la pression de la rue.

Donc on godille plus qu’on anticipe posément. La rectification de la trajectoire des finances publiques est un revers consistant, courtoisement souligné par le Haut Conseil des finances publiques.

A ceux qui estimeraient ce constat trop frontal, il suffit de rappeler que le déficit budgétaire est désormais estimé à 93 milliards d’euros soit 125 % des rentrées fiscales générées par l’impôt sur le revenu. Combien de temps pense-t-on réaliste de présenter une telle posture ? Par certains aspects, ce PLF aurait pu émaner des équipes qui pilotaient le quinquennat précédent.

Dépenser 399 milliards quand l’Etat n’a que 306 milliards de rentrées fiscales ne saurait caractériser une gestion pondérée et avisée. Et pourtant, il se trouve toujours et encore des zélateurs de la dépense publique qui se sont massivement ralliés à l’analyse d’Olivier Blanchard, ancien chef économiste du FMI.

Sa thèse est simple : les taux sont si bas qu’il serait dès lors réaliste d’augmenter l’endettement afin de financer des investissements publics dont la rentabilité sera supérieure au taux initial d’emprunt. Bien entendu, ces funambules le plus souvent habiles qui sont porteurs de nos impôts du futur se gardent de toute référence au montant total de la dette rapportée au PIB. Ledit PIB que les statisticiens ont récemment modifié en y incluant l’économie souterraine et même une quote-part du marché estimé des stupéfiants. Il est troublant de voir le silence des économistes d’Etat sur ce type de modifications substantielles d’un agrégat majeur. Il est vrai qu’ils dédient une large part de leur énergie à se positionner face au dernier livre de Piketty.

Le PLF 2020 confirme que la sphère publique se satisfait de la perspective d’être encore un peu plus tentaculaire comme l’avait démontré, il y a des décennies, l’éminent Bertrand de Jouvenel (Du pouvoir, 1945).

La dérive des gestions des agences et autres satellites en est une preuve régulièrement rapportée par la Cour des comptes.

Fort de ce constat, je maintiens ma préconisation consistant à se caler sur les bonnes pratiques suédoises qui ont su redéfinir le périmètre de l’action publique. Autrement dit qui ont laissé lettre morte l’esprit de certains rapports de France Stratégie.

Le ministre des Comptes publics a fait de son mieux avec un outillage centré sur le sempiternel rabot et n’a engagé aucune nouvelle méthode budgétaire pour juguler le trend haussier. Le ralentissement de la croissance désormais anticipé par le FMI et l’OCDE en 2020 risque de compliquer l’exécution de cette loi de finances.

En cas de retournement conjoncturel marqué, notre pays aura des voies d’action limitées et risque de plonger dans un endettement accru.

…. »

Dépense publique : ni tabou ni panacée

 Dépense publique : ni tabou ni panacée

Trois grands noms du monde de l’entreprise, Jacques Fournier, Louis Gallois et Louis Schweitzer, jugent, dans une tribune au « Monde (extraits)

« Quels objectifs raisonnables d’évolution de la dépense publique le gouvernement pourrait-il retenir à l’issue du débat national ? Nous voudrions ici, à partir de nos expériences respectives et des travaux de l’association Services publics, faire cinq remarques à ce sujet.

Premièrement, c’est une mauvaise méthode que de fixer a priori un objectif de réduction du volume global de la dépense publique. Celle-ci n’est ni bonne ni mauvaise en soi. Elle est l’instrument d’une action publique qui s’exerce à différents niveaux (Etat, collectivités territoriales) et dans différents domaines (défense, sécurité, éducation, santé, culture et autres fonctions collectives).

Elle a des impacts économiques très différents, selon que l’on considère les dépenses de production du service public, qui contribuent, dans la comptabilité nationale, à l’accroissement de la richesse nationale, et les dépenses de transfert (subventions, prestations sociales), qui redistribuent cette richesse.

Il est légitime de s’interroger sur l’utilité de ces dépenses, de chercher à en améliorer l’efficacité et de comparer la situation de la France à celle des autres pays. Mais se fixer a priori un objectif de limitation ou de réduction de leur volume global est une approche simpliste qui peut déboucher sur des décisions erronées.

Deuxièmement, s’agissant des dépenses de production du service public, la situation de la France n’a rien d’exceptionnel. Les pays scandinaves, la Belgique, les Pays-Bas, dépensent plus que nous sur ce terrain. Le Canada, l’Allemagne, le Royaume-Uni sont en dessous, mais pas très loin. L’instauration d’une limite à ces dépenses ne s’impose nullement, mais cela ne signifie pas qu’il faille renoncer à agir sur elles en jugeant de leur opportunité et en cherchant à en améliorer l’efficacité.

Les comparaisons internationales sont à utiliser avec prudence mais elles peuvent se révéler utiles pour guider des choix qui seront d’autant mieux acceptés qu’ils s’inséreront dans le cadre d’une vision concertée à long terme.

Elles nous montrent notamment que, pour les dépenses d’éducation, la France est à peu près dans la moyenne internationale, mais qu’elle dépense moins pour l’enseignement primaire : il en découle une moins bonne correction des inégalités de départ. Notre pays est en revanche au-dessus de la moyenne pour les dépenses de souveraineté – un choix politique qu’il faut à notre sens assumer – et les dépenses d’administration générale – c’est un terrain possible d’économies. »

Electricité : une dépense d’environ 1000 euros par an

Electricité : une dépense d’environ 1000 euros par an

Depuis les années 1960, la consommation d’électricité des Français n’a cessé globalement de progresser, de façon plus ou moins forte selon les périodes, selon l’Insee, qui a passé au crible l’évolution de la consommation d’électricité et ses tarifs depuis six décennies. Depuis le milieu des années 1980, nous consommons en moyenne 2% d’électricité de plus par an.

Or, depuis une dizaine d’années, ces augmentations pèsent davantage dans le portefeuille des Français. «Depuis 2007, les prix à la consommation de l’électricité ont augmenté d’environ 50 %», selon l’étude. Et depuis 2009, «les prix de l’électricité augmentent plus rapidement que l’inflation» (+ 4,3 % contre + 0,5 %) observe encore l’Insee qui explique cette envolée par la forte hausse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), multipliée par cinq entre 2009 et 2016. Il s’agit d’une des quatre taxes sur l’électricité, avec la TVA, la taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) et la contribution tarifaire d’acheminement électricité (CTA). La part des taxes et prélèvements dans le prix total de l’électricité en France atteint 35 % en 2016, contre 26 % en 2010.

Ainsi, selon l’Insee, en 2016, les ménages ont dépensé en moyenne 960 euros en consommation d’électricité. Dans leur «budget énergie», cela représente tout de même 57 % des dépenses (sans compter les carburants).

Malgré tout, cette facture reste parmi les plus basses d’Europe: inférieure de 20 % de moins que la moyenne dans l’Union européenne du fait du choix du nucléaire.

Réduction de la Dépense publique : propositions radicales de France Stratégie

Réduction de la Dépense publique : propositions radicales de France Stratégie 

France Stratégie propose de tailler prioritairement dans les retraites, la maladie  et le soutien à l’économie qui représente les coûts les plus importants du budget.

 

Dans le cadre du grand débat une note est destinée aux organisateurs de réunions  indique que pour 1000 € de dépenses publiques en France 575 € sont consacrés à la protection sociale dont 268 € pour les retraites, 191 € pour l’assurance maladie, 42 € pour les allocation familiales, 35 € pour le chômage, 17 € pour l’aide au logement et 22 € pour d’autres (par exemple RSA) viennent ensuite les dépenses sectorielles qui représentent 143 € dont 53 € pour les affaires économiques ( crédits d’impôts etc.), 43 € pour le transport et les équipements collectifs, 22 € pour la culture, 16 € pour l’environnement, 9€ comme l’éclairage public. Concernant les services publics régaliens le total est de 60 € dont 31 € pour la défense, 25 € pour la sécurité, 4 euros pour la justice. L’éducation compte 96 €. La recherche 23 €. Le fonctionnement (partiel)  des administrations publiques 66 €. Enfin la charge de la dette 37 €. On note évidemment que la principale dépense concerne les retraites suivies de l’assurance maladie. Ce que n’indique pas par contre cette note c’est le rendement des dépenses. En effet les 1000 € ne sont pas entièrement redistribués et une partie disparaît dans les frais de fonctionnement qui pourrait atteindre presque 400 €. France Stratégie a établi  une comparaison européenne. En 2016, les dépenses publiques représentaient 55,7% du PIB en France (dont 0,8 point de CICE). « C’est 8,1 points de plus que la moyenne des pays retenus dans l’échantillon (et 13 points de plus que la moyenne des pays de l’Union européenne), mais seulement 3,2 points de plus que la moyenne des pays nordiques » souligne l’organisation rattachée au Premier ministre. Parmi les grands postes retenus apparaissent les prestations de redistribution monétaire (retraites et vieillesse, aides sociales) qui peuvent expliquer une bonne partie de l’écart avec les autres pays. En France, les dépenses de retraite représentent « près de 14 points de PIB et se situent 3,4 points au dessus de la moyenne. (Avec des degrés de socialisation différents

L’autre poste de dépense qui permet d’expliquer un tel écart concerne les dispositifs de soutiens à l’économie. L’ensemble des subventions et transferts et des investissements (hors social et régalien) représente environ 7% du PIB contre 4,5% en moyenne dans les autres pays pris en compte dans l’étude et 4,9% dans les pays du Nord. Outre le poids important du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), les rédacteurs mentionnent le crédit d’impôt recherche (plus de 5 milliards), le soutien aux énergies renouvelables (plus de 5 milliards), les crédits d’impôts pour l’emploi à domicile.la critique du soutien à l’économie rejoint celle de conseil d’analyse économique dans le rôle est d’éclairer le gouvernement. On sait que le gouvernement a décidé de transformer le crédit impôt sur la compétitivité emploi (CICE) en diminution pérenne de la fiscalité. Pour l’année 2018 le coup serait de leur de 40 milliards l’année 2019 environ 60 milliards. Ces réductions de fiscalité vit surtout les bas salaires puisque on aura supprimé toute cotisation sur le salaire au niveau du SMIC à la fin de 2019. Le problème c’est que c’est bas salaire ne se trouve pas nécessairement en tout cas majoritairement dans les secteurs soumis à concurrence internationale. Elle bénéficie surtout à des entreprises qui finalement ne sont pas concurrencées par des entreprises étrangères. Le conseil d’analyse économique mais en question la pertinence de ces aides fiscales par rapport à l’influence qu’ils peuvent avoir sur la compétitivité de l’économie française Dans l’industrie, le coût horaire moyen en France est désormais inférieur à celui de l’Allemagne (38,8 contre 40,20 euros en 2017) rappelle le CAE. Si les experts ne pointent pas forcément une dépense en particulier, ils rappellent que « des dispositifs de subventions sur les produits ou à la production peuvent être perçus comme le moyen de compenser une fiscalité trop élevée sur les facteurs de production ». Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a régulièrement relancé le débat sur les impôts de production. Mais face aux dépenses supplémentaires engendrées notamment par la transformation du CICE en baisse de cotisations sociales pérenne ou les annonces du 10 décembre dernier destinés à soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs à bas salaires et des retraités aux revenus modestes, les marges de manoeuvre semblent limitées. Déjà au printemps 2018, le Premier ministre Edouard Philippe avait écarté de nouvelles baisses d’impôts de production pour les entreprises avant 2020. Il avait justifié cette annonce en exprimant « un environnement budgétaire contraint » et la nécessité d’une concertation avec les collectivités locales. Pour parvenir à l’objectif de réduction de la dépense publique de trois points à la fin du quinquennat, France stratégie propose de  réduire de manière drastique les dépenses de soutien à l’économie (investissements, soutiens et transferts) et les dépenses des collectivités locales. . La deuxième proposition repose sur des coupes dans les dépenses de santé sans toucher à celles consacrées aux hôpitaux., le troisième position , présentée comme « plus équilibrée », suppose  »d’élargir les économies aux prestations sociales en espèces » (retraites, chômage, famille, pauvreté, logement), ainsi qu’à « l’accueil et l’aide aux personnes » (petite enfance, handicap, dépendance). A ce sujet, la note de France Stratégie considère que « les décisions prises par le  gouvernement de désindexer partiellement les retraites en 2019 et 2020, de même que la volonté de mieux maîtriser les dépenses d’assurance-chômage, vont dans ce sens ». 

 

Dépense publique : propositions radicales de France Stratégie

Dépense publique : propositions radicales de France Stratégie 

France Stratégie propose de tailler prioritairement dans les retraites, la maladie  et le soutien à l’économie qui représente les coûts les plus importants du budget.

 

Dans le cadre du grand débat une note est destinée aux organisateurs de réunions  indique que pour 1000 € de dépenses publiques en France 575 € sont consacrés à la protection sociale dont 268 € pour les retraites, 191 € pour l’assurance maladie, 42 € pour les allocation familiales, 35 € pour le chômage, 17 € pour l’aide au logement et 22 € pour d’autres (par exemple RSA) viennent ensuite les dépenses sectorielles qui représentent 143 € dont 53 € pour les affaires économiques ( crédits d’impôts etc.), 43 € pour le transport et les équipements collectifs, 22 € pour la culture, 16 € pour l’environnement, 9€ comme l’éclairage public. Concernant les services publics régaliens le total est de 60 € dont 31 € pour la défense, 25 € pour la sécurité, 4 euros pour la justice. L’éducation compte 96 €. La recherche 23 €. Le fonctionnement (partiel)  des administrations publiques 66 €. Enfin la charge de la dette 37 €. On note évidemment que la principale dépense concerne les retraites suivies de l’assurance maladie. Ce que n’indique pas par contre cette note c’est le rendement des dépenses. En effet les 1000 € ne sont pas entièrement redistribués et une partie disparaît dans les frais de fonctionnement qui pourrait atteindre presque 400 €. France Stratégie a établi  une comparaison européenne. En 2016, les dépenses publiques représentaient 55,7% du PIB en France (dont 0,8 point de CICE). « C’est 8,1 points de plus que la moyenne des pays retenus dans l’échantillon (et 13 points de plus que la moyenne des pays de l’Union européenne), mais seulement 3,2 points de plus que la moyenne des pays nordiques » souligne l’organisation rattachée au Premier ministre. Parmi les grands postes retenus apparaissent les prestations de redistribution monétaire (retraites et vieillesse, aides sociales) qui peuvent expliquer une bonne partie de l’écart avec les autres pays. En France, les dépenses de retraite représentent « près de 14 points de PIB et se situent 3,4 points au dessus de la moyenne. (Avec des degrés de socialisation différents

L’autre poste de dépense qui permet d’expliquer un tel écart concerne les dispositifs de soutiens à l’économie. L’ensemble des subventions et transferts et des investissements (hors social et régalien) représente environ 7% du PIB contre 4,5% en moyenne dans les autres pays pris en compte dans l’étude et 4,9% dans les pays du Nord. Outre le poids important du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), les rédacteurs mentionnent le crédit d’impôt recherche (plus de 5 milliards), le soutien aux énergies renouvelables (plus de 5 milliards), les crédits d’impôts pour l’emploi à domicile.la critique du soutien à l’économie rejoint celle de conseil d’analyse économique dans le rôle est d’éclairer le gouvernement. On sait que le gouvernement a décidé de transformer le crédit impôt sur la compétitivité emploi (CICE) en diminution pérenne de la fiscalité. Pour l’année 2018 le coup serait de leur de 40 milliards l’année 2019 environ 60 milliards. Ces réductions de fiscalité vit surtout les bas salaires puisque on aura supprimé toute cotisation sur le salaire au niveau du SMIC à la fin de 2019. Le problème c’est que c’est bas salaire ne se trouve pas nécessairement en tout cas majoritairement dans les secteurs soumis à concurrence internationale. Elle bénéficie surtout à des entreprises qui finalement ne sont pas concurrencées par des entreprises étrangères. Le conseil d’analyse économique mais en question la pertinence de ces aides fiscales par rapport à l’influence qu’ils peuvent avoir sur la compétitivité de l’économie française Dans l’industrie, le coût horaire moyen en France est désormais inférieur à celui de l’Allemagne (38,8 contre 40,20 euros en 2017) rappelle le CAE. Si les experts ne pointent pas forcément une dépense en particulier, ils rappellent que « des dispositifs de subventions sur les produits ou à la production peuvent être perçus comme le moyen de compenser une fiscalité trop élevée sur les facteurs de production ». Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a régulièrement relancé le débat sur les impôts de production. Mais face aux dépenses supplémentaires engendrées notamment par la transformation du CICE en baisse de cotisations sociales pérenne ou les annonces du 10 décembre dernier destinés à soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs à bas salaires et des retraités aux revenus modestes, les marges de manoeuvre semblent limitées. Déjà au printemps 2018, le Premier ministre Edouard Philippe avait écarté de nouvelles baisses d’impôts de production pour les entreprises avant 2020. Il avait justifié cette annonce en exprimant « un environnement budgétaire contraint » et la nécessité d’une concertation avec les collectivités locales. Pour parvenir à l’objectif de réduction de la dépense publique de trois points à la fin du quinquennat, France stratégie propose de  réduire de manière drastique les dépenses de soutien à l’économie (investissements, soutiens et transferts) et les dépenses des collectivités locales. . La deuxième proposition repose sur des coupes dans les dépenses de santé sans toucher à celles consacrées aux hôpitaux., le troisième position , présentée comme « plus équilibrée », suppose  »d’élargir les économies aux prestations sociales en espèces » (retraites, chômage, famille, pauvreté, logement), ainsi qu’à « l’accueil et l’aide aux personnes » (petite enfance, handicap, dépendance). A ce sujet, la note de France Stratégie considère que « les décisions prises par le  gouvernement de désindexer partiellement les retraites en 2019 et 2020, de même que la volonté de mieux maîtriser les dépenses d’assurance-chômage, vont dans ce sens ». 

Agnès Saal récompensée pour avoir dépensé 50 000 euros de frais de taxi !

Agnès Saal récompensée pour avoir dépensé 50 000 euros de frais de taxi !

Preuve que Macron a bien donné les clés du pouvoir à l’énarchie,  Agnès Saal, ancienne énarque,  cette haute fonctionnaire qui avait dépensé (et qui a été condamnée) 50 000 euros en frais de  vient d’être récompensée par  une promotion. Mercredi 29 août, un arrêté publié au Journal Officiel indiquait que l’ex-patronne de l’Institut national de l’audiovisuel (Ina) Agnès Saal, qui avait été suspendue pour des frais de taxis indus, avait été nommée haut fonctionnaire au ministère de la Culture. Samedi 1er septembre, Mediapart révèle qu’elle a aussi profité d’un autre arrêté très avantageux en sa faveur.

En effet,  un arrêté du 3 août 2018 signé par le Premier ministre, indique qu’Agnès Saal a été promue à l’échelon spécial du grade d’administrateur général.  »En accédant à cet ‘échelon spécial’, le fonctionnaire concerné profite d’une hausse de son traitement qui, selon nos informations, peut alors atteindre jusqu’à 6 138 euros par mois », indique Mediapart.

Directrice générale du centre Pompidou de 2007 à 2014, puis présidente de l’Ina de mai 2014 à avril 2015, elle avait dû démissionner après des révélations sur ses dépenses excessives en taxis (près de 24 000 euros à l’Ina et près de 24 000 euros au Centre Georges-Pompidou), qui lui ont valu 6 mois de suspension sans solde et une condamnation à trois mois de prison avec sursis et une double amende.

Elle avait réintégré le ministère de la Culture à l’été 2016, en tant que chargée de mission auprès du secrétariat général pour piloter les démarches de labellisation Afnor sur l’égalité professionnelle et la diversité.

Grigny : l’appel des drogués à la dépense publique

Grigny : l’appel des drogués à la dépense publique

 

Une  centaine de maires ont lancé un « appel de Grigny», un appel de drogués à la dépense publique. Et pour se justifier, ces maires instrumentalisent  notamment la misère des quartiers difficiles pour justifier le maintien voir le développement des ressources des collectivités locales.  Il faut aux élus  locaux une grande dose d’hypocrisie et d’incompétence pour crier au loup vis-à-vis des mesures d’économies que souhaite imposer Macron aux collectivités locales. Le pire c’est quand ces élus locaux, aussi responsables nationaux, défendaient il y a encore quelques temps lors  de la campagne électorale des mesures encore plus contraignantes. Ces protestations des élus locaux sont à la fois indécentes et irresponsables. On sait que la plupart des responsables territoriaux ne maîtrisent  plus depuis longtemps la dérive des coûts de fonctionnement et qu’en outre ils ne cessent  de développer des projets d’investissement le plus souvent inutiles. Cela vaut les très grandes administrations ou les maires  sont complètement dominées par les superstructures, ce qui explique en particulier le développement incontrôlé des effectifs locaux. Mais cela vaut aussi pour les villes moyennes et les agglomérations rurales. Les collectivités locales sont complètement droguées à la dépense publique,  ignorent tout concept d’équilibre financier et font jouer la seule variable d’ajustement en augmentant sans cesse la fiscalité. Finalement le même processus que pour l’État et qui conduit la France à un niveau 57 % du PIB pour les dépenses publiques. En son temps Giscard d’Estaing avait déclaré que si ce niveau atteignait 50 % on pourrait considérer que le pays était en régime socialiste. Il y a longtemps que ce niveau a été dépassé ! D’une certaine manière les maires ne ce conduisent pas différemment de certains gauchistes et corpos du secteur public en réclamant toujours plus de l’État et d’une manière générale de la collectivité. Pas étonnant la plupart de ces maires sont d’anciens fonctionnaires et n’entretiennent avec les équilibres financiers que des rapports approximatifs. Cet appel des maires est évidemment indécent et relève du plus pur corporatisme. Indécent parce qu’il instrumentalise la misère sociale réelle de certaines catégories et de certains quartiers alors que l’essentiel des ressources est affecté à des dépenses qui n’ont rien à voir avec ce sujet, pire qui sont  absorbées  par des dépenses de fonctionnement et d’investissement complètement incontrôlées .

 

Des élus locaux complètement drogués à la dépense publique

Des  élus locaux complètement drogués à la dépense publique

Il faut aux élus  locaux une grande dose d’hypocrisie et d’incompétence pour crier au loup vis-à-vis des mesures d’économies que souhaite imposer Macron aux collectivités locales. Le pire c’est quand ces élus locaux, aussi responsables nationaux, défendaient il y a encore quelques temps lors  de la campagne électorale des mesures encore plus contraignantes. Ces protestations des élus locaux sont à la fois indécentes et irresponsables. On sait que la plupart des responsables territoriaux ne maîtrisent  plus depuis longtemps la dérive des coûts de fonctionnement et qu’en outre ils ne cessent  de développer des projets d’investissement le plus souvent inutile. Cela vaut les très grandes administrations ou les maires  sont complètement dominées par les superstructures, ce qui explique en particulier le développement incontrôlé des effectifs locaux. Mais cela vaut aussi pour les villes moyennes et les agglomérations rurales. Les collectivités locales sont complètement droguées à la dépense publique,  ignorent tout concept d’équilibre financier et font jouer la seule variable d’ajustement en augmentant sans cesse la fiscalité. Finalement le même processus que pour l’État et qui conduit la France à un niveau 57 % du PIB pour les dépenses publiques. En son temps Giscard d’Estaing avait déclaré que si ce niveau atteignait 50 % on pourrait considérer que le pays était en régime socialiste. Il y a longtemps que ce niveau a été dépassé ! D’une certaine manière les maires ne ce conduisent pas différemment de certains gauchistes et corpos du secteur public en réclamant toujours plus de l’État et d’une manière générale de la collectivité. Pas étonnant la plupart de ces maires sont d’anciens fonctionnaires et n’entretiennent avec les équilibres financiers que des rapports approximatifs. 

Le FMI plaide pour une relance urgente de la dépense publique

Le FMI plaide pour une relance urgente de la dépense publique

 

Constatant les limites des politiques monétaires ultra accommodantes le fonds monétaire international (FMI) a appelé samedi à une relance urgente de la dépense publique. Deux raisons à cela d’abord le tassement économique constaté depuis le deuxième trimestre aussi les conséquences du brexit dont il est difficile de mesurer les effets non seulement sur la zone euro mais aussi au plan mondial. À cet égard le FMI hésite entre une posture volontariste et une attitude alarmiste. Du coup ce n’est qu’à la marge que les prévisions de croissance mondiale ont été révisées à la baisse ainsi la croissance mondiale pourrait être limitée à 3 % en 2016 et à peine plus pour 2017. La vérité c’est sans doute que les risques sont plus importants pour l’année prochaine. De ce fait le G20 appelle aussi à relancer la croissance en particulier en augmentant les dépenses publiques destinées notamment aux infrastructures. Un appel spécialement destiné à l’Allemagne toujours opposée à une relance budgétaire tout autant qu’à la politique accommodante de la banque centrale européenne. En raison des menaces grandissantes d’un ralentissement sévère de  l’économie mondiale – du Brexit au terrorisme -, le Fonds monétaire international (FMI) a donc appelé samedi certains pays du G20 à muscler leurs dépenses publiques pour soutenir la croissance. Cette position est appuyée par Paris et Washington, mais pas par l’Allemagne. Pragmatique, le FMI s’adapte et souhaite faire revivre la politique de « stop and go » consistant à alterner rigueur et relance keynésienne selon les circonstances économiques. l’institution de Washington a diffusé samedi un rapport dépeignant un tableau alarmant de l’économie mondiale. « La croissance demeure faible, les risques à la baisse sont devenus plus proéminents », indique le FMI, après avoir abaissé mardi ses prévisions de croissance mondiale pour 2016 et 2017, à 3,1% et 3,4% respectivement. La progression du PIB du globe pourrait même « ralentir encore plus drastiquement si la montée actuelle des incertitudes politiques et économiques persiste, à la suite du +Brexit+ », souligne le rapport. Dans ce contexte, les politiques monétaires ultra-accommodantes trouvent leurs limites, et « les marges de manœuvres budgétaires quand elles existent doivent être utilisées », a plaidé le FMI, notamment pour « compenser les coûts de réformes structurelles », celles-ci restant plus que jamais « nécessaires » (marché du travail, fiscalité…). L’Australie, la Canada, les Etats-Unis et l’Allemagne sont nominalement enjoints par le Fonds à « orienter les dépenses publiques vers les investissements dans les infrastructures ».

(Avec AFP)

 

La dépense publique dérive toujours (Cour des Comptes)

La dépense publique dérive toujours (Cour des Comptes)

Nouveau cri d’alerte de Daniel Migaud président de la cour des comptes qui considère que la France n’a pas modifié  sérieusement la dérive des comptes publics. Il dénonce notamment l’utilisation de la contrainte de sécurité pour légitimer des dépenses inutiles. Même sur le terrain économique le président de la Cour des Comptes considère que le lien qui est généralement fait en France entre niveau de dépenses publiques et action pour la croissance est très spécieux. «Regarder la réalité en face.» Et cette réalité, c’est le nécessaire besoin de maîtriser la dépense publique, selon un message que la Cour martèle depuis des années. D’où l’inquiétude de Didier Migaud. Alors que le gouvernement prévoit un léger regain d’activité, en prévoyant une croissance de 1,5% cette année, il rappelle que «notre pays s’est trop fréquemment reposé par le passé sur une embellie économique fugace pour relâcher l’effort». L’action et l’argent publics doivent aller de pair avec «la vérification des résultats obtenus». Pas sûr que la réponse de Valls soit puissamment rassurante pour la Cour des Comptes, Valls qui propose-enfin pourrait-on dire-  une étude pour mieux évaluer les politiques publiques.

Sécu-Dépense maladie : ça dérape

Sécu-Dépense maladie : ça dérape

 

Pas forcément une détérioration de environnement sanitaire plutôt l’effet dépressif de la crise et la sécu utilisée comme traitement d. thérapeutique du chômage La déprime sociale se métamorphose parfois en déprime tout court. Les dépenses du régime général d’assurance maladie ont en effet augmenté de 2,8% au premier semestre en France, selon les données corrigées des jours ouvrés et variations saisonnières publiées jeudi par la Cnam. Sur les douze derniers mois, leur progression atteint 3,4%, soit le même rythme qu’à fin mai. Les soins de villes (hors soins hospitaliers), qui représentent environ 45% du total des dépenses d’assurance maladie, ont augmenté de 3,8% sur les six premiers mois de 2015 et de 4,3% sur 12 mois. Leur hausse s’explique notamment par un bond des remboursements de soins d’auxiliaires de santé (+4,9%) et de médicaments-produits de santé (+4,9% également). Mais les seuls remboursements de médicaments délivrés en ville ont diminué de 0,4%.  Les versements aux hôpitaux ont progressé de 2,0% au premier semestre, dont +2,2% pour le secteur public et 0,8% pour le privé. Les remboursements du régime général d’assurance maladie représentent 86% du total de l’Ondam (Objectif national de dépenses d’assurance maladie), dont l’évolution a été fixée à +2,1% en 2015.

 

Scandales des dépenses de l’INA : un domicile trop loin du lieu de travail !

Scandales des dépenses  de l’INA : un domicile trop loin du lieu de travail !

 

Curieuse défense de cette technocrate parvenue aux plus hautes fonctions grâce à se passages dans les cabinets ministériels ; c’est parce qu’elle réside trop loin de son domicile qu’elle a dû engager des frais de taxis ( alors qu’elle avait un chauffeur.. et sans doute un permis de conduire)… sans parler des frais de com.! . Bref l’arrogance de ces hauts fonctionnaires qui confondent argent public et argent personnel ( comme Guéant !). France info le révélait ce vendredi midi, l’association Anticor a déposé une plainte visant les dépenses de taxi de l’ex-PDG de l’INA, Agnès Saal, et les contrats passés par Mathieu Gallet, actuel patron de Radio France, à l’époque où il présidait l’Institut. Si Ce dernier n’a pas souhaité réagir, Agnès Saal, elle, a décidé de contre-attaquer par l’intermédiaire de son avocat.  Agnès Saal se défend, après la révélation par France Info d’une plainte déposée par l’association Anticor et portant sur ses frais de taxi lorsqu’elle était présidente de l’INA. Anticor veut savoir s’il s’agit de détournement d’argent public. Sommée de démissionner de son poste de présidente de l’INA 48 heures après le début de la polémique sur ses frais de taxis (40.000 euros en dix mois aux fonctions), Agnès Saal a regagné son ministère de tutelle, la Culture, où elle occupe désormais un poste de chargée de mission. Une enquête disciplinaire a été ouverte à son encontre, mais pour le moment la ministre Fleur Pellerin n’a pas encore pris de décision au sujet de son avenir. L’avocat d’Agnès Saal, lui, estime que l’éviction de sa cliente est déjà une sanction extrêmement lourde. Jean-Pierre Mignard estime qu’on « n’a même pas pris la peine d’écouter ni d’entendre, et donc immédiatement elle a été sanctionnée et démise de ses fonctions. Je pense qu’elle a payé pour d’autres, c’était une cible facile ». Pour sa défense, Agnès Saal nie avoir dilapidé de l’argent public. Au contraire même, selon Me Mignard, elle a même réussi à  limiter les dépenses de déplacement et de réception de la présidence de l’INA. Dans un communiqué, ce dernier souligne d’abord que les sommes en litige « ont fait l’objet d’un remboursement, soit 15.940 euros, dont  6.700 euros de courses de son fils ». Le texte ajoute que « travaillant 70 heures par semaines à 35 kilomètres de son domicile, Madame Saal a refusé un second chauffeur, ce qui représentait un coût annuel de 62.000 euros pour l’INA (…) Les attaques dont fait l’objet Madame Saal sont inadmissibles. Il n’y a à l’évidence aucune intention frauduleuse de sa part ».

UMP : 24 000 euros pour les dépenses de madame Copé

UMP : 24 000 euros pour les dépenses de madame Copé

Le JDD  dévoile des éléments issus de l’étude des comptes de l’UMP  après la démission de Jean-François Copé. Et parmi les éléments pointés par le JDD, les dépenses en billets d’avion, réglées par le parti, de Nadia Copé, l’épouse de l’ancien président. Le journal parle de 24.000 euros de billets qui auraient ainsi été réglés par l’UMP.  Dans l’entourage du député-maire de Meaux, «on assume» ces dépenses. «Madame Copé se déplaçait dans des visites officielles, en application de la doctrine mise en place par les prédécesseurs» de Jean-François Copé, fait savoir son entourage à l’AFP. Evoquant ainsi un «rôle de représentation» de Nadia Copé. Au Figaro, l’entourage de Jean-François Copé explique que l’ancien président de l’UMP n’a «jamais caché qu’il était régulièrement accompagnée par Nadia». Citant en exemple les précédents dirigeants du parti, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou Xavier Bertrand, qui avaient selon eux une pratique semblable.

 

Hollande : deuxième réunion du machin « conseil stratégique de la dépense »

 

 

Hollande : deuxième réunion du machin «  conseil stratégique de la dépense »

 

C’est la deuxième réunion du machin, la grande annonce de Hollande «  le conseil stratégique de la dépense ». En fait une réunion d’un conseil des ministres réduit !  Tous les mois, les membres du Conseil se réuniront ; outre Jean-Marc Ayrault, y participent ses ministres de l’Economie (Pierre Moscovici), du Budget (Bernard Cazeneuve), des Affaires sociales (Marisol Touraine), du Travail (Michel Sapin) et de la Réforme de l’Etat (Marylise Lebranchu). « D’autres ministres peuvent être appelés à siéger (ainsi que) des représentants des organismes ayant à connaître de la dépense publique (ou) toute personnalité qualifiée », précise le décret. Il n’était nul besoin de sortir un décret pour une réunion de ce conseil finalemenet très ordinaire mais qui cependant pose l’interrogation du rôle du ministre des fi,ances et de celui du budget. A noter aussi l’enflure sémantique « conseil stratégique de la dépense » sans doute pour compenser l’incapacité qu’il y aura à trouver 50 milliards d’ici 2017. Une trouvaille sémantique du même style que l’inversion du chômage et qui connaitra le même succès. Il est clair que l’annonce d’une réunion sur le budget médiatiquement serait moins sexy ! On rêve aussi d’un conseil stratégique de la recette dont visiblement on se préoccupe moins, or sans croissance pas de recettes : une équation encore mal maitrisée par Hollande.  Le président de la République réunit donc autour de lui ce samedi matin une partie de son gouvernement pour le deuxième conseil stratégique de la dépense. Objectif : trouver 50 milliards d’euros sur trois ans. Le Premier ministre, et les principaux ministres en charge des questions économiques seront présents : Pierre Moscovici, Bernard Cazeneuve, mais aussi Marisol Touraine, puisque son portefeuille des affaires sociales représente 60% de la dépense publique. Marylise Lebranchu sera présente pour la fonction publique, ainsi que Michel Sapin, le ministre du Travail.  Ce conseil est, comme son nom l’indique « stratégique ». Ce comité de pilotage est une nouvelle façon d’élaborer le budget, bien en amont et au sommet de l’État. Le président n’est plus l’ultime recours des ministres en quête d’un arbitrage favorable, puisque les directives sont discutées collégialement. Le ministre du Budget, lui, a déjà commencé à recevoir ses collègues, pour examiner avec eux les sources d’économie possibles dans leur domaine.  Et début avril, le Premier ministre adressera à chaque membre du gouvernement les lettres de cadrage individuelles, avec deux mois d’avance sur la pratique habituelle. Officiellement il n’y a pas d’ordre du jour ce samedi. Mais l’idée du gel provisoire de l’avancement des fonctionnaires, avancée ces derniers jours, n’est pas formellement écartée en haut lieu. C’est d’ailleurs l’une des pistes préconisées par la Cour des comptes dans son rapport de juin dernier.

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