Archive pour le Tag 'dépeçage'

Un dépeçage partiel de Suez par Ardian et un fonds américain

La folle entreprise de vente par appartement de Suez au profit de  Veolia n’aura peut-être pas lieu mais le dépeçage de Suez  risque de se produire quand même avec la vente de l’activité internationale de l’eau de Suez à Ardian et à un fonds américain! .
s Mathias Burghardt fait valoir que l’offre d’Ardian Infrastructure (associé au fonds américain GIP) qui reprendrait « Suez France et plusieurs activités à l’international encore à définir », aurait pour effet de « rédui(re) considérablement le chèque que doit faire Veolia pour son OPA ainsi que son endettement pour réaliser l’opération »
Mathias Burghardt, patron du fonds Ardian Infrastructure qui, avec le fonds GIP, propose de reprendre les activités France et « Eau et Technologie » à l’international de Suez pour 11,9 milliards d’euros, se dit « assez confiant » pour obtenir « un compromis » avec Veolia.

Le patron du fonds Ardian Infrastructure, Mathias Burghardt, se dit « assez confiant » sur« un compromis » dans la bataille entre les groupes de traitement de l’eau et des déchets, Veolia et Suez, dans un entretien avec le Journal du Dimanche. « Je suis assez confiant. Je crois qu’il y aura un compromis », déclare Mathias Burghardt qui propose d’acheter une partie de Suez – une offre soutenue par la direction de Suez mais rejetée par Veolia qui veut de son côté s’offrir l’intégralité de son grand concurrent français.

« On aura tout tenté pour trouver une solution », assure-t-il, jugeant que « ce serait un énorme gâchis pour les salariés et le tissu industriel français si on ne trouvait pas un compromis ». Mathias Burghardt fait valoir que l’offre d’Ardian Infrastructure (associé au fonds américain GIP) qui reprendrait « Suez France et plusieurs activités à l’international encore à définir », aurait pour effet de « rédui(re) considérablement le chèque que doit faire Veolia pour son OPA ainsi que son endettement pour réaliser l’opération ». Il assure aussi que cette offre apporterait à Veolia « une solution à ses problèmes de concurrence auprès des autorités qui pourraient être saisies »« Et nous préservons l’emploi », ajoute-t-il.

Malgré le rejet rapide par Veolia de cette solution, le dirigeant d’Ardian considère qu’ils sont « un peu revenus là-dessus, ce qui prouve qu’ils commencent à voir l’avantage de notre offre »« Notre projet est compatible avec le leur et acceptable », poursuit-il, ajoutant que « la solution qui est aujourd’hui envisagée permet de maintenir deux champions français ».

Le consortium Ardian-GIP a proposé de reprendre les activités France et « Eau et Technologie » à l’international de Suez pour 11,9 milliards d’euros. Ce projet, soutenu par Suez, a été rejeté par Veolia qui a lancé une OPA sur son concurrent après avoir acquis 29,9% de Suez auprès d’Engie.

 

Veolia propose un nouveau plan de dépeçage de Suez

Veolia propose un nouveau plan de dépeçage de Suez

La folie de dépeçage de Suez voulue par Veolia continue. Ainsi le mécano capitalistique de Veolia vis-à-vis de Suez propose maintenant de séparer l’international du national. Et en plus de confier l’activité de l’eau au fond Méridian . Sur le fond, c’est toujours la même volonté de Veolia de dépecer Suez pour vendre des actifs réduisant en même temps la concurrence nationale. Un plan évidemment démoniaque, irrationnel et irresponsable qui à terme pourrait porter d’ailleurs un grave préjudice aux deux sociétés dont l’image devient de plus en plus trouble à l’étranger mais y compris à l’intérieur du pays.

Il s’agit évidemment d’une énième manipulation du patron de Veolia qui en fait une affaire personnelle. Le pire c’est que le patron de Veolia assure qu’il maintiendrait la totalité de l’emploi chez Suez qu’il veut vendre à d’autres. Comme si ce genre de promesse avait été une fois tenue dans le milieu économique et financier.. Veolia propose en effet à Suez le maintien de l’ensemble de ses activités en France au sein d’un même groupe, qui serait repris par le fonds Meridiam.

Ce dernier, qui avait déjà accepté dès le mois d’août de reprendre Suez Eau France, ajouterait donc à son acquisition les activités de Suez dans les déchets, que Veolia, dans son projet initial, comptait acquérir, mais dont une bonne moitié aurait dû être cédée à des tiers pour respecter les exigences antitrust de la fusion. Le périmètre ainsi repris par Meridiam correspondrait donc à à des effectifs de plus de 25.000 salariés, ainsi qu’à un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros: presqu’un tiers du chiffre d’affaires total du groupe, de 17 milliards en 2020, souligne Antoine Frérot.

Il serait temps que le gouvernement siffle la fin d’une partie complètement irresponsable car ce qui est en cause c’est un marché public entièrement financé par l’usager. Un marché qui pourrait être déstabilisé tant sur le plan de la qualité que des prix.

Alstom: alliance avec GE mais pas de dépeçage

Alstom: alliance avec GE mais pas de dépeçage

Montebourg a fait savoir que l’Etat français se prononçait en faveur d’une alliance avec General Electric dans le dossier Alstom, ce vendredi 20 juin.  Lors d’une conférence de presse à Bercy, le ministre a indiqué avoir envoyé une lettre d’intention au patron de GE, Jeff Immelt, lui précisant les conditions de cette alliance. Il a également prévenu qu’il y aurait des « pénalités »  si les engagements de GE sur l’emploi -à savoir la création de 1.000 emplois en trois ans- n’étaient pas tenus.  Arnaud Montebourg a surtout confirmé que l’Etat entrerait bien au capital du groupe français, à hauteur d’environ 20%. Il rachètera en fait les deux tiers de la part de Bouygues, qui s’élève à 29,4%. L’Etat deviendra ainsi le principal actionnaire d’Alstom. Une mesure que plébiscite le premier syndicat du groupe, la CFE-CGC. Elle a jugé l’entrée au capital de l’Etat « rassurante », ce vendredi soir. « Il ne fait aucun doute maintenant que le conseil d’administration choisira General Electric », a déclaré à l’AFP Claude Mandart, délégué central CFE-CGC de la branche Transport.  Pour le délégué, « l’intérêt de l’intervention du gouvernement et de l’ensemble des organisations syndicales a été de mettre la pression sur GE, et aussi Siemens, de façon à avoir des offres qui montent en qualité ». Sans cela, Alstom aurait été « coupé en deux, réduit à son activité ferroviaire », a-t-il ajouté.

Dépeçage d’Alstom : montée des enchères

Dépeçage d’Alstom : montée des enchères

 

La France vend ses bijoux de famille et faia monter les enchères.  Les offres de reprise de la branche énergie d’Alstom ou d’alliance avec le groupe français présentées par l’américain General Electric et son rival germano-nippon Siemens-Mitsubishi Heavy Industries doivent encore être améliorées, a estimé mardi l’Elysée. Siemens a toutefois estimé que sa proposition commune avec MHI était la mieux-disante d’un point de vue financier, stratégique et social, et qu’il n’y avait donc pas de raison de l’améliorer.  Des sources proches de GE ont de leur côté indiqué que le groupe américain n’envisageait pas de relever son offre de 16,9 milliards de dollars (12,5 milliards d’euros), valable jusqu’au 23 juin, et qu’il n’entendait pas non plus en prolonger la validité. « Les discussions vont encore continuer cette semaine entre l’Etat et les différentes entreprises. Les offres doivent être améliorées. Tant qu’il sera possible, nous souhaitons qu’elles le soient », a-t-on déclaré à la présidence française après une rencontre entre François Hollande et les présidents de Siemens et MHI. La présidence a également annoncé la poursuite des négociations, y compris avec l’américain GE, qui « doit revenir vers nous au cours des prochains jours », a fait savoir un conseiller.  Dans ce dossier, l’Elysée continue d’afficher sa neutralité dans l’espoir d’obtenir davantage sur les trois critères qui lui tiennent à coeur : l’emploi, la localisation des activités et l’indépendance énergétique.  Le président du directoire du groupe allemand, Joe Kaeser, a opposé une fin de non recevoir à l’idée d’une amélioration de l’offre germano-nippone, qu’il juge acceptable en l’état.   »Pourquoi une offre qui est déjà supérieure devrait-elle être améliorée ? Il n’y a aucune raison pour le moment de discuter de cela », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Paris avec Mitsubishi.

Dépeçage Alstom : Toshiba veut aussi un morceau !

Dépeçage Alstom : Toshiba veut aussi un morceau !

 

Le dépeçage continue pour Alstom, Toshiba veut faire une offre à General Electric (GE) au cas où le géant américain parviendrait à acquérir le groupe français Alstom. Il souhaite reprendre une partie de la branche énergie a affirmé jeudi en une le quotidien japonais Nikkei. Selon ce journal, Toshiba est intéressé par l’activité distribution intégrée dans l’ensemble que propose de racheter General Electric. Le groupe nippon semble considérer que la priorité de GE n’est pas la partie distribution d’Alstom et que si Toshiba la prenait à sa charge, la somme à débourser pour GE en serait allégée d’autant. Toshiba, qui a déjà une activité énergie très conséquente, avec des équipements pour centrales et autres appareils, a déjà acquis il y a quelque temps pour 2,3 milliards de dollars la société suisse Landis+Gyr, spécialiste des « compteurs électriques intelligents », équipements essentiels pour les réseaux électriques de nouvelle génération. S’il complétait par l’activité distribution d’Alstom (transformateurs, systèmes de gestion…), il deviendrait puissant dans ce domaine à l’échelle mondiale. La distribution d’électricité représente un marché colossal, d’autant que les réseaux installés sont en voie d’évolution vers ce que l’on nomme généralement les « smart grids », des infrastructures qui couplent la gestion informatique à la distribution électrique stricto-sensu. Toshiba a un chiffre d’affaires dans la distribution qui plafonne actuellement à environ 300 milliards de yens (2,14 milliards d’euros) mais qui serait triplé s’il mettait la main sur la même activité d’Alstom. GE a proposé récemment à Alstom d’acquérir sa branche énergie pour 12,35 milliards d’euros.

Mory Ducros : éventuelle reprise avec dépeçage

Mory Ducros : éventuelle reprise avec dépeçage

 

Il y aura sans doute un repreneur pour Mory Ducros mais avec beaucoup de casses sociales, on parle d’au moins 2000 suppressions d’emplois plus les sous-traitants (actuellement 2000), la plupart des très petites entreprises). La profession est très dubitative car la surcapacité de l’offre en messagerie est t structurelle. S’y ajoute la dépression conjoncturelle qui se traduit par une baisse des volumes. Le dumping sur les prix fragilise l’ensemble du secteur. Cinq repreneurs potentiels se seraient manifestés auprès de l’administrateur judiciaire chargé du dossier du transporteur Mory Ducros, en redressement judiciaire, selon des sources syndicales. Cependant, aucune offre ferme n’a été faite, a précisé la direction. Lors d’une audience technique, qui s’est déroulée vendredi après-midi au tribunal de commerce de Pontoise, l’administrateur judiciaire a fait état de cinq repreneurs potentiels, dont les noms n’ont pas été précisés, qui ont demandé à retirer un dossier, ont indiqué à l’AFP Jean-Claude Hacquard, secrétaire général CGT, et Fabian Tosolini, secrétaire national CFDT Transports, qui ont assisté à l’audience.  Selon Fabian Tosolini, il ne s’agirait que de reprises partielles. La direction de Mory Ducros a précisé qu’il n’y a pas d’offre ferme: « c’est normal, la date limite de dépôt des dossiers est fixée au 3 janvier ». Si des offres sont déposées, le tribunal de commerce de Pontoise les examinera lors d’une audience le 31 janvier. Un comité d’entreprise devrait être convoqué courant janvier, pour présenter les offres. Mory Ducros, qui compte plus de 5.000 salariés et fait travailler 2.000 autres employés de sous-traitants, a été placé le 26 novembre en redressement judiciaire avec une période d’observation de six mois. Mory Ducros et son propriétaire Arcole Industries avaient eux-mêmes dit leur intention de présenter un plan. Mais rien n’a filtré depuis.  Selon des syndicats, le ministre du Redressement productif a évoqué devant eux il y a une semaine une piste d’offre de reprise globale avec forte restructuration à la clef. « L’audience d’aujourd’hui nous a permis au moins de savoir deux choses. On connaîtra le dénouement judiciaire le 31 janvier, et, le 4 janvier au matin, soit on sera repris, soit on sera en liquidation judiciaire », a encore commenté Fabian Tosolini, qui se dit « inquiet.

Mory Ducros: dépeçage

Mory Ducros:  dépeçage

 

 

Pas d’illusion à entretenir Mory Ducros sera dépecée, reste à fixer l’ampleur de la dépouille.  Il y aura reprise totale s’il y a un candidat ou reprise partielle dans le cas contraire. Les dégâts seront assez voisins car il ne faut guère escompter une reprise de plus de 2000 emplois sur 5000. Pas forcément des emplois très durables en plus car le modèle économique  Mory Ducros est obsolète. Le changer demandera du temps ; des compétences alors que le secteur est en pleine crise : crise conjoncturelle de la demande, surcapacité structurelle de l’offre, dumping, concurrence étrangère. La dispersion dans l’espace d’une entreprise de transport comme Mory Ducros rend par ailleurs la médiatisation du dossier très difficile. On en parle mais finalemenet assez peu alors qu’il s’agit du plus gros plan de licenciement depuis des années en France.   »La date limite de dépôt des offres de reprise a été fixée au 3 janvier », ont indiqué à l’AFP des représentants de FO et de la CFDT, à l’issue d’une rencontre avec le juge-commissaire.  La date pourra éventuellement être prorogée, a précisé la CFDT. Lors de la réunion, le juge n’a pas fait état d’offre formelle déposée à ce jour, selon le même syndicat.  Mory Ducros, qui compte plus de 5.000 salariés et fait en outre travailler 2.000 sous-traitants, a été placé mardi en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Pontoise (Val d’Oise), avec une période d’observation de six mois.  Propriété d’Arcole Industries, le numéro deux français du transport de messagerie avait annoncé il y a une semaine son intention de déposer le bilan, l’un des plus importants en France depuis la faillite de Moulinex en 2001.  Les ministres du Redressement productif et son homologue des Transports ont reçu une première fois jeudi les organisations syndicales (CFDT, CGT, CFTC, FO et le Snatt CFE-CGC).  Les syndicats, qui craignent un dépeçage de l’entreprise, ne sont pas sortis rassurés de ce tour de table à Bercy, malgré la volonté réaffirmée, selon eux, des ministres de privilégier le scénario d’une reprise globale des activités.

 




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