Archive pour le Tag 'dépassé !'

Paiement en ligne : la fraude dépasse 1 milliard d’euros

Paiement en ligne : la fraude dépasse 1 milliard d’euros

La Banque de France a dénombré 7,2 millions de transactions frauduleuses en 2022, pour un montant qui atteint 1,2 milliard d’euros, tous types de fraudes confondus.

La manipulation permet d’obtenir des données personnelles, voire les informations bancaires nécessaires à une transaction à l’insu des victimes, qui appartiennent à «toutes les catégories socio-professionnelles», assure l’institution.

Le plus souvent, la manipulation se traduit par une usurpation d’identité: «le fraudeur se fait passer pour le conseiller bancaire de la personne ciblée et lui demande de communiquer ses identifiants bancaires», explique Julien Lasalle, adjoint d’Alexandre Stervinou. La sécurité apportée par les mécanismes informatiques sophistiqués tels que la double authentification est ainsi contournée. «C’est l’une de nos principales difficultés aujourd’hui», insiste-t-il.

Au global, la Banque de France a dénombré 7,2 millions de transactions frauduleuses en 2022, pour un montant qui atteint 1,2 milliard d’euros, tous types de fraudes confondus.

Emeutes: un président dépassé

Emeutes: un président dépassé

Ce qui caractérise actuellement la révolte des quartiers c’est le relatif immobilisme du président de la république. Un président qui semble perdu et qui veut tellement ménager les positions extrêmes qu’il paraît paralysé. Jusque-là en effet alors que la crise continue, il s’est contenté de petites phrases très partielles voir très elliptiques et s’est montré incapable ne serait-ce que d’exposer la problématique et ses différents facteurs explicatifs. Rien d’étonnant à cela le préside ne sait vraiment pas intéresser à ce problème renvoyant même publiquement dans ses baskets Borloo auteur d’un rapport très complet sur la question.

Les observateurs étrangers ont très sévères sur la situation française le souligne sur l’incapacité des pouvoirs publics qui montrent l’impuissance actuelle du pouvoir.

Même des dirigeants étrangers se croient obligés d’inciter les pouvoirs publics à régler une situation dont les conséquences pourraient même s’étendre à d’autres pays comme en Belgique ou en Suisse voire en Allemagne.

D’ordinaire il n’est pas d’usage d’un point de vue diplomatique que des responsables étrangers ce positionne sur les affaires internes d’un pays. Pourtant les événements ont suscité la réaction du chancelier allemand, Olaf Scholz, qui s’est dit « préoccupé », ce dimanche, par la poursuite des émeutes urbaines en France. « Nous observons bien sûr avec préoccupation » ce qui se déroule en France, « et j’espère beaucoup, je suis totalement persuadé, que le chef de l’Etat français trouvera les moyens de faire en sorte que la situation s’améliore rapidement », a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne de télévision publique ARD. Emmanuel Macron devait se rendre en Allemagne, mais à annulé cette visite d’Etat.

Le PIB est-il dépassé ?

Le PIB est-il dépassé ?


Le PIB est-il dépassé ? C’est le débat de la semaine entre Florence Jany-Catrice, économiste et professeur à l’université de Lille, et Charles Wyplosz, économiste enseignant au Graduate Institute de Genève.
dans la Tribune. Aujourd’hui, il ne suffit plus de se satisfaire de l’idée qu’on puisse compléter le PIB par quelques indicateurs (comme le fait l’IDH du PNUD par exemple) en particulier parce qu’il faut se mettre à distance du PIB, qui est plus l’expression de l’agitation économique qu’un indicateur de projet de société compatible avec les enjeux écologiques et sociaux.

Un débat intéressant qui revient mais qui devrait poser au préalable la question de l’objectif visé avec une évaluation quantitative ou non. Ce n’est pas la méthodologie qui doit commander l’outil de mesure mais l’objectif à atteindre qui peut-être évidemment économique mais aussi social et plus largement sociétal NDLR

L’idée de substituer au PIB un unique indicateur n’est pas non plus appropriée. Pourquoi ? D’une part parce que la production d’un unique indicateur prend le risque de nourrir des politiques de pilotage automatique. Or, la quantophrénie gagne le monde politique (ndlr, attitude qui consiste à penser tous les phénomènes naturels ou humains en termes de statistiques) et tend à légitimer des politiques du chiffre, plutôt que des politiques visant à gérer les phénomènes. On a connu cela dans le passé, avec, par exemple, des politiques qui visaient davantage à réduire les chiffres du chômage qu’à réduire le phénomène du chômage lui-même.

Rechercher un indicateur unique n’est pas non plus approprié, d’autre part, parce que les questions écologiques sont systémiques et qu’elles ne trouveront des issues que si l’on met à l’agenda politique à la fois la question écologique (dans toutes ses dimensions : climat, biodiversité, eau, pollution de l’air, etc.) et la question sociale, en particulier en réduisant drastiquement les inégalités qui jouent contre l’écologie.

De nombreux économistes déploient une énergie importante à la construction d’indicateurs monétarisés, qui prennent souvent la forme d’un PIB vert. L’idée qu’ils défendent est que seul le prix conférerait une valeur à des ressources jusqu’ici disponibles à tous gratuitement (comme l’air, l’eau, la biodiversité). Cette quantification par la monnaie est une impasse parce que l’unité de compte monétaire produit des formes d’équivalence générale : si l’on peut mettre un prix à une dégradation de zone humide par exemple, ou à l’effondrement de la biodiversité, alors implicitement est convenu qu’une compensation est toujours possible. La monétarisation ne permet pas de penser les irréversibilités (la disparition de la biodiversité, que rien ne pourra compenser ; l’emballement climatique etc.).

Le PIB ne parvient donc pas à rendre compte des dommages irréversibles. Tous les indicateurs monétarisés vont de pair avec une croyance forte dans le progrès technique (progrès qui nécessiterait, pour se déployer, un supplément de croissance). Tout cela n’est qu’une fuite en avant, vaine et mortifère.

Au total si les politiques ont besoin, dans une période transitoire, d’indicateurs, il leur en faut plusieurs répondant à la question : qu’est ce qui compte le plus aujourd’hui ? Le parallèle avec la période d’urgence du Covid est ici évident. Comme durant cette période de crise aiguë, il est urgent de se poser la question sous l’angle : de quoi avons-nous vraiment besoin ? et en contre point, qu’est-ce qui est superflu ? Repartir d’une planification par les besoins essentiels devrait guider l’action publique, comme nous y exhortait le sociologue Bruno Latour pendant la pandémie.

L’économie doit se recentrer sur la production de biens et de services essentiels, mis en lumière pendant les confinements : éducation, santé, systèmes agricoles de proximité, aide à domicile, mobilités douces etc. Et viser une restructuration sectorielle des activités à partir des activités à développer dans le cadre d’économies (vraiment) soutenables.

Rien de tout cela ne justifie l’abandon du PIB, pour plusieurs raisons. D’abord, dans la mesure où les gens se soucient (beaucoup) de leurs revenus, il est utile de le mesurer et d’en suivre l’évolution. Ensuite, bien sûr que nous ne sommes pas unidimensionnels et que nous avons d’autres préoccupations comme l’équité, la santé, l’éducation, la protection de l’environnement, etc. Cela signifie qu’il est utile de mesurer ces aspects pour guider l’action publique, sans abandonner une mesure existante. De fait, il existe des quantités de mesures de ces préoccupations que les gouvernements utilisent activement et qui sont au cœur des débats publics.

Il reste l’argument selon lequel le PIB est trop dominant pour être conservé. L’idée de jeter à la poubelle une mesure parce qu’elle est trop utile est étrange. De plus, elle implique de développer une alternative, une mesure unique appelée à être dominante à son tour. Cette idée a conduit à la création du bonheur national brut (ou net, mais c’est un détail ici). Il combine diverses mesures de différentes préoccupations. Mais le choix de ces préoccupations et leur pondération dans l’indice unique sont forcément arbitraires, reflétant des jugements de valeur par définition contestables. Une telle mesure ne pourra jamais être dominante dans une démocratie.

Le patriotisme technologique d’Emmanuel Macron est dépassé

 Le patriotisme technologique d’Emmanuel Macron est dépassé

 

 

Jean-Baptiste Fressoz, Historien, chercheur au CNRS, critique dans le monde le patriotisme techno de Macron (extrait)

 

 

A l’issue d’un quinquennat très « Silicon Valley », « French Tech » et « start-up », on en revient aux fondamentaux du patriotisme technologique français : discours le 17 septembre devant les caméras pour célébrer les 40 ans du TGV avec, en arrière-plan, la proue du dernier modèle, flambant neuf. Le 1er septembre, Macron avait confié au magazine Challenges son panthéon technologique : « Le TGV, Ariane, le Concorde et le nucléaire. »

 

Voici donc les techniques « nationales » qu’il admire et auxquelles il faudrait, affirme-t-il, donner « des successeurs ». C’est à cela que doivent servir les milliards d’euros du plan de relance, et certainement pas à financer l’isolation des bâtiments ou la nécessaire mais peu spectaculaire rénovation ferroviaire.

Cet inventaire de machines de pointe, puissantes et rapides – qui paraît tout droit sorti de la scène érotique assez cocasse du dernier OSS 117 – a cela d’étrange qu’il est difficile d’y trouver une technologie qui ait rendu les Français plus prospères.

Le cas le plus évident est celui du Concorde. Si l’on accuse parfois la jalousie américaine d’avoir tué dans l’œuf « le bel oiseau franco-anglais » sous prétexte de nuisances sonores, son histoire est en fait celle d’un désastre économique annoncé. Comme l’ont montré récemment les travaux de Thomas Kelsey au King’s College de Londres, le Treasury (ministère des finances) britannique s’est opposé avec constance à ce projet sans débouché commercial.

Les gouvernements successifs persévérèrent pour diverses raisons – ne pas fâcher les Français qui tenaient la clé de leur entrée à la CEE, ne pas se mettre à dos les syndicats, ne pas froisser le patriotisme des électeurs. Et malgré la propagande pesante sur la « prouesse technologique », le Concorde fut un formidable fiasco. Du fait de sa consommation extravagante, le poids du carburant embarqué était supérieur à celui de l’appareil et égal à dix fois sa charge utile.

Les coûts d’opération étaient si élevés qu’il fallait le vendre un cinquième de son prix de production pour que British Aviation et Air France acceptent de le faire voler ; les autres compagnies s’y refusèrent. Même à 8 000 euros le billet Paris-New York, l’argent du contribuable subventionnait largement les fantasmes de vitesse de quelques fortunés.

Covid-19 : un vaccin Sanofi déjà dépassé pour la fin de l’année

Covid-19 : un vaccin Sanofi déjà dépassé pour la fin de l’année

Le laboratoire français allié au britannique GSK promet un vaccin pour la fin de l’année après plusieurs expérimentation. Le seul problème c’est qu’il ne sera pas forcément efficace contre tous les variants, ce qui témoigne du retard technologique du labo.

 

« C’est une de ses limites », pointe Frédéric Bizard, économiste de la santé, président-fondateur de l’Institut santé, interrogé par franceinfo. Ce vaccin a en effet été testé contre la souche d’origine et contre le variant identifié en Afrique du Sud, et non contre la souche dominante identifiée en Angleterre ou encore celle apparue en Inde.

 

« Là, on a un vaccin qui est un vaccin de première génération et qui va vraiment arriver avec un rôle complémentaire, qui risque d’avoir quand même un rôle assez secondaire sur le plan de la protection réelle des populations », poursuit Frédéric Bizard.

Coronavirus: le seuil de 3.000 patients en réanimation dépassé

Coronavirus: le seuil de 3.000 patients en réanimation dépassé

Sur les 26.924 patients atteints du COVID actuellement hospitalisés (+531 en 24 heures), 3.041 patients sont précisément en soins intensifs, ce qui fait 76 de plus que dimanche, selon Santé publique France.

En ce qui concerne les contaminations, 4.240 ont été recensées en 24 heures, soit près de 14.200 de moins que la veille (18.436), mais les chiffres du lundi sont souvent très inférieurs à ceux des autres jours.

Quatre cent quarante-cinq décès supplémentaires ont par ailleurs été recensés, ce qui porte le bilan français à 73.494 morts depuis le début de l’épidémie. Sur ce total, 51.518 décès sont survenus dans les hôpitaux et 21.976 dans les Ehpad et les établissements médico-sociaux.

Selon la Direction générale de la Santé, 1.092.958 personnes ont été vaccinées à ce jour.

« Le constat de l’accord de Paris déjà dépassé »

 « Le constat de l’accord de Paris déjà dépassé »

François Hollande, ancien président de la République (2012-2017), estime dans une tribune au « Monde », que les parties signataires de l’accord trouvé lors de la COP 21, en 2015, doivent relever encore le niveau de leurs engagements pour le climat.

 

Tribune.

 

« Dans la vie publique, il s’agit de trouver la question préalable, celle qui prime tout et sans laquelle aucune autre ne saurait même être posée correctement. » C’est en ces termes qu’au lendemain de la seconde guerre mondiale, le résistant et universitaire néerlandais, Hendrik Brugmans, plaidait pour l’unité européenne.

Il y a cinq ans, les délégués de 195 Etats représentant près de l’ensemble du globe se réunissaient à Paris à l’occasion de la COP21, pour faire du changement climatique le grand enjeu du XXIsiècle. Le 12 décembre 2015, tirant les leçons implacables de la science et conjurant la fatalité de l’inaction, la communauté internationale approuvait à l’unanimité le premier accord universel et différencié pour le climat.

Aujourd’hui, dans un contexte mondial bouleversé par la pandémie de Covid-19, les parties de l’accord de Paris doivent aller bien au-delà que rappeler les objectifs fixés en 2015. Les Etats doivent relever le niveau de leurs engagements et réduire plus rapidement et plus fortement les émissions carbonées. Il ne s’agit rien de moins que de diminuer les gaz à effet de serre de plus de 7 % par an, de 2020 jusqu’à 2030.

Obligation morale et politique

Soyons lucides sans verser dans le catastrophisme, le constat établi en 2015 est d’ores et déjà dépassé. Les cinq années que nous venons de vivre ont été les plus chaudes jamais enregistrées. Le réchauffement, si des efforts supplémentaires ne sont pas consentis, sera bien supérieur à 2 degrés Celsius d’ici à la fin du siècle. Il pourrait dépasser 3,5 degrés, voire atteindre 5 degrés. Et d’ici là, les catastrophes naturelles, les feux, les tempêtes, les sécheresses se seront ajoutés à la dégradation irréversible de la biodiversité.

Au moment où les Etats-Unis retrouvent, avec Joe Biden, le chemin de l’accord de Paris, l’Europe a l’obligation morale et politique de franchir une nouvelle étape ; lors du Conseil européen des 10 et 11 décembre, l’Union a pour mission d’agir pour elle-même, mais surtout d’entraîner le monde. Ses dirigeants ne peuvent rester dans l’hésitation et la procrastination. Ils doivent s’accorder autour d’un objectif de diminution des émissions de CO2 d’au moins 55 % d’ici à 2030, et mettre en œuvre une véritable relance verte en soutenant les infrastructures et les technologies décarbonées.

Tout autre objectif climatique trahirait la promesse faite à Paris en 2015.

Le 12 décembre, à défaut d’une nouvelle COP repoussée à 2021, un sommet climat va se tenir pour prendre acte du caractère irréversible de l’accord de Paris. Mais le temps ne peut être ni à la fête ni à la célébration. Une génération s’est levée pour demander des actes pour la planète. Elle ne va céder sur aucune de ses exigences. Elle sera sévère à l’égard de ceux qui auront manqué à leur parole et tardé à prendre leurs responsabilités. Ce que le monde a réussi à dégager comme moyens financiers et humains pour se protéger du Covid doit être décuplé pour préserver la planète. Les deux questions sont d’ailleurs liées dans leurs causes comme dans leurs conséquences. Les plans de sortie de la crise doivent devenir des plans de sortie de l’économie carbonée. C’est aussi un nouveau compromis qu’il convient de nouer à l’échelle mondiale autour de la lutte contre les inégalités.

SONDAGE popularité. Castex dépasse déjà Macron

SONDAGE popularité. Castex dépasse déjà largement Macron

D ‘entrée, le nouveau premier ministre fait son trou en matière de popularité avec  55% des Français qui  se disent satisfaits de sa nomination. Castex concentre ­toutefois davantage d’opinions négatives : 40% contre 24% pour Philippe – lequel, inconnu du grand public, suscitait beaucoup de refus de répondre.  Un sondage qui a sans doute une double signification à savoir que les premiers pas de Castex ne paraissent pas négatifs , au contraire,  mais que sans doute cette popularité de Castex  (‘ comme celle d’Édouard Philippe son prédécesseur) se nourrit aussi de l’impopularité de Macron . Une sorte de phénomène de vase communiquant. À noter qu’un sondage a montré que l’intervention de Macron le 14 juillet a été très mal appréciée :  70 % de l’opinion ne croient pas à son histoire de nouveau chemin.

Et Macron continue de dégringoler dans les sondages, avec 37% de satisfaits ce mois-ci, il enregistre sa cinquième baisse consécutive (-1%).

 

*L’enquête a été réalisée en ligne du 15 au 16 juillet 2020 par questionnaire auto-administré, auprès d’un échantillon de 974 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Pour un échantillon de cette taille, la marge d’erreur est comprise entre  comprise entre 1,4% (pour des résultats de 5 et 95%) et 3,1 % (pour un résultat de 50%). 

Amazon, la pieuvre, dépasse 1.000 milliards de dollars en Bourse

Amazon, la pieuvre,  dépasse 1.000 milliards de dollars en Bourse

 

Record de capitalisation mais aussi record de profit pour la pieuvre Amazon. Plus de 1000 milliards de capitalisations et le  titre Amazon a gagné 74% depuis le début de l’année, contre 34% pour Apple. Entrée en Bourse le 15 mai 1997, à 1,50 dollar, l’action Amazon avait atteint pour la première fois les 100 dollars le 23 octobre 2009. Il est clair qu’Amazon et d’autres plates-formes du même type ont trouvé la martingale pour réaliser des profits exorbitants. L’idée n’est pas nouvelle. Au lieu de produire, on se contente de commercialiser la production des autres en écrasant le prix d’achat ces produits. On sait bien que ce n’est pas le travail de production qui est le plus rémunérateur mais sa commercialisation. Du coup,  de plus en plus de petits malins s’infiltrent  dans le processus de commercialisation avec pour objectif de mettre en place une intermédiation obligatoire et à caractère dominant. On objectera que les professions et les entreprises n’ont sans doute pas été assez attentives aux phénomènes de développement de la vente par Internet. Pour autant cela ne saurait  justifier les abus de domination et d’exploitation des plates-formes de distribution vis-à-vis des fournisseurs. D’une certaine manière,  ces fournisseurs maintenant sont en posture de sous-traitance de ces plates-formes. Un procédé utilisé depuis longtemps par la grande distribution mais cette fois réalisée au plan mondial. Non seulement Amazon écrase ses fournisseurs au plan tarifaire mais transfère sur eux nombreux de charges qui devraient incomber au distributeur. La force d’Amazon c’est évidemment de disposer d’une cible de 3,5 millions de visiteurs par jour. De quoi peser de manière monopolistique sur les vrais créateurs de biens. Plus de 10 000 entreprises françaises sont inscrites comme fournisseurs d’Amazon. En outre Amazon comme les autres plates-formes informatiques évitent l’impôt en se localisant dans des paradis fiscaux y compris en Europe. Le problème c’est que l’union européenne ne parvient pas à se mettre d’accord imposé fiscalement ces plates-formes. L’Allemagne en particulier s’oppose à une taxation des grandes plates-formes américaines pour ne pas avoir à subir en contrepartie des mesures de rétorsion contre son industrie notamment automobile. De ce faite chaque pays essaye de réagir de manière isolée par exemple la France mais dont l’action paraît assez dérisoire. La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes veut infliger une amende de 10 millions à la plate-forme de vente. Le ministère de l’Economie a assigné Amazon en justice pour pratiques abusives du leader mondial du commerce en ligne envers ses fournisseurs français et aurait demandé qu’une amende de dix millions d’euros lui soit infligée, rapporte lundi Le Parisien. Selon le journal, cette plainte été déposée devant le tribunal de commerce de Paris à la suite d’une enquête de deux ans de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur les plates-formes Internet. « La plate-forme impose un rapport déséquilibré avec ses vendeurs », explique Loïc Tanguy, directeur de cabinet de la DGCCRF, cité par le Parisien. Selon le journal, pour vendre sur la plate-forme et profiter de ses 3,5 millions de visiteurs par jour en France, les plus de 10.000 entreprises hexagonales inscrites sur le site sont soumises à plusieurs clauses qui peuvent parfois les pousser à la faillite : modifications de contrat unilatérales, prise en charge de tous les problèmes de livraison et possibilité pour Amazon de suspendre le contrat à tout moment. Un porte-parole de Bercy a confirmé que le ministère avait assigné le groupe en justice, sans plus de précision.

 

 

Le clivage droite-gauche est dépassé pour 66% des Français

Le clivage droite-gauche est dépassé pour 66% des Français

 

Selon un sondage Viavoice pour Libération le clivage gauche droite est dépassé. Une manière sans doute de condamner les politiques qui ont été menées au cours des 30 dernières années alternativement par les partis soit de la gauche, soit de la droite. Pas sûr cependant que cette condamnation soit fondée sur les mêmes motifs. En nouveau en effet un nouveau clivage pourrait apparaître entre patriotes ouverts au monde et nationaliste partisan du repli économique mais aussi identitaire. Autrement dit entre progressistes et réactionnaires. En cause sans doute le niveau culturel des intéressés mais aussi le niveau d’intégration dans la modernité et de développement économique. Selon cette enquête,  45% se déclarent  proches des idées « progressistes », et 50% proches des idées « pro-européennes », deux valeurs essentielles dans le positionnement d’Emmanuel Macron tout au long de cette campagne. Pour 66%, le clivage gauche-droite n’est plus pertinent et doit être dépassé, un sentiment partagé par 83% des électeurs d’Emmanuel Macron, et 70% des électeurs de Marine Le Pen. Les valeurs patriotiques (52%) sont aussi fortes dans l’électorat, à l’inverse des idées « nationalistes » (28%). Marine Le Pen voit dans le scrutin une opposition des « patriotes » contre les « mondialistes » et Emmanuel Macron une opposition des « patriotes » contre les « nationalistes » représentés selon lui par la candidate du FN. Si beaucoup parient aujourd’hui sur une large victoire du leader d’En Marche !, seuls 55% des Français estiment que le second tour « est joué d’avance ».

Croissance Japon : en hausse dépasse les attentes

Croissance Japon : en hausse dépasse les attentes

Le PIB japonais a progressé à un rythme annualisé de 2,2% au troisième trimestre, bien au-dessus des 0,9% anticipés par les marchés, montrent les statistiques publiées lundi par le gouvernement. Le trimestre précédent, d’avril à juin, l’économie avait progressé de 0,7%.

Ces chiffres soulignent toutefois la dépendance du Japon à l’égard des exportations et l’activité intérieure reste faible à l’heure où le commerce mondial est fragilisé par l’incertitude déclenchée par l’élection de Donald Trump.

 

(AFP)

Fraude fiscale : le Parquet national financier inadapté et dépassé

Fraude fiscale : le Parquet national financier inadapté et dépassé

Deux raisons au manque d’efficacité du parquet national financier créé en 2014 : des moyens dérisoires (une quinzaine de magistrats seulement, il en faudrait 10 fois plus) aussi la dépendance vis-à-vis de l’État. Ce parquet spécial qui doit faire face à la gestion de dossiers financiers très complexes ne peut évidemment être concurrentiel par rapport à l’armée d’avocats fiscalistes qui défendent les intérêts de ceux qui pratiquent le sport de l’optimisation fiscale. Auditionnée par la commission des finances du Sénat ce 18 mai, dans le cadre de la politique de lutte contre l’évasion et fiscale internationale -et plus particulièrement sur les suites données aux désormais fameux Panama papers-, Eliane Houlette, le procureur en chef du Parquet national financier (PNF), en a profité pour esquisser un bilan de son activité. Ce «super-parquet» à compétence nationale est chargé des délits économiques et financiers complexes tels les délits boursiers et, selon leur niveau d’importance, les délits d’atteintes à la probité (corruption, trafic d’influence, prise illégale d’intérêts, pantouflage, favoritisme, détournement de fonds publics…), et de fraude fiscale lourde (escroquerie à la TVA, montages internationaux, blanchiment…). le microcosme judiciaire (du Conseil d’Etat à la Cour de Cassation, jusqu’à la Chancellerie, divisée) était assez peu convaincu de la nécessité réelle d’un PNF, alors que le procureur national n’est pas plus statutairement indépendant que les autres procureurs (nommé par le Garde des sceaux), et que ce Parquet se retrouve en «concurrence» soit avec l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour les délits boursiers (qui ne peuvent plus, selon le Conseil constitutionnel, être jugés séparément par chacune des deux instances), soit avec les tribunaux régionaux pour les affaires de fraude fiscale ou de corruption. Deux après, il est encore tôt, vue la lenteur de l’horloge judiciaire, pour tirer un bilan de l’action du PNF, mais Eliane Houlette a profité de son audition auprès de parlementaires pour défendre son institution et faire passer quelques messages. Ainsi, elle tient à faire savoir que son Parquet est pleinement opérationnel et même débordé. Rappelant que l’étude d’impact de 2013 préalable à la loi créant le PNF avait estimé sa capacité de traitement à environ 250 dossiers par an, avec au maximum 8 dossiers complexes par magistrat, elle souligne qu’il y a aujourd’hui en fait 353 procédures en cours (dont 155 pour fraude à l’impôt et 136 pour atteintes à la probité), traitées par ses 15 magistrats (ce qui aboutit plutôt à 23 dossiers par magistrat ).

(Challenges)

Comme Sarko, Hortefeux, trop pressé, dépasse la vitesse limite

Comme Sarko, Hortefeux, trop pressé, dépasse la vitesse limite

Brice Hortefeux a sans doute pêché par imitation de son maître Sarkozy en se montant aussi pressé que lui ; du coup ; il a été contrôlé à 170 km/h. Heureusement pour lui grâce à ses relations d’ancien ministre de l’intérieur Brice Hortefeux a pu passer à travers les mailles de la répression (comme son patron !). Notons cependant qu’en matière de vitesse il n’y a plus de limites. En effet des physiciens du CNRS ont fait une découverte inattendue et totalement révolutionnaire. Ils affirment avoir mesuré des particules à une vitesse dépassant celle de la lumière, normalement considérée comme une limite infranchissable dans la théorie d’Einstein. Il ne semble pas cependant que Brice Hortefeux ait atteint  la lumière ! «Selon que vous serez puissant ou misérable…» Brice Hortefeux semble s’être inspiré de cette maxime (et sans passer par la case tribunal) pour échapper aux sanctions, le 1er mai, après avoir été contrôlé à 170 km/h au lieu de 110 par des douaniers à moto, selon une information parue dans le Canard enchaîné ce mercredi. Non seulement l’ancien ministre de l’Intérieur n’aurait pas perdu le moindre point après cet excès de vitesse qui aurait pu lui coûter jusqu’à 1500 € d’amende, une perte de six points, voire un retrait de permis, mais en plus, les douaniers auraient été convoqués le jour même par leur hiérarchie pour s’expliquer. Vers 10 heures du matin, le 1er mai, le député européen aurait roulé à trop vive allure sur l’autoroute A75 reliant Clermont-Ferrand à Béziers, à bord d’une Peugeot 508 banalisée. Le vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes-Alpes devait se rendre aux fêtes champêtres de Champeix (Puy-de-Dôme) et il était en retard. Interrogé par l’hebdomadaire satirique, il reconnaît les faits sans mal : « J’allais incontestablement trop vite, j’étais en retard. J’ai voulu leur présenter mes papiers, mais l’un des deux était extrêmement agressif. Je l’ai donc signalé. On ne traite pas un administré de la sorte».  Ulcéré, Brice Hortefeux serait en effet allé jusqu’à rapporter la scène au préfet d’Auvergne-Rhône-Alpes, Michel Delpuech, passé par la place Beauvau, comme le rappelle Le Canard. Une intervention qui aurait valu aux deux fonctionnaires à l’origine de son contrôle routier d’être convoqués par la Direction des douanes d’Auvergne. Contacté par Lyon Mag, le préfet conteste toute ingérence dans cette affaire : «Je démens de la manière la plus catégorique cette prétendue intervention de ma part. C’est par la presse que j’apprends ce soir cet excès de vitesse et Monsieur Brice Hortefeux ne m’a jamais contacté sur ce sujet», affirme-t-il. Quant à Brice Hortefeux, il s’en serait tiré avec une simple remontrance verbale. Joint également par nos confrères de La Montagne, l’intéressé précise : «Les deux douaniers n’ont pas relevé d’infraction, tout d’abord parce que ce n’est pas dans leurs compétences. L’un d’eux s’est exprimé de manière peu ordinaire, son expression était agressive et on peut imaginer comment il se serait comporté avec un autre citoyen…»

 

(Avec le Parisien)

Karel de Gucht (commission européenne): « le made in France dépassé !

Karel de Gucht (commission européenne): « le made in France dépassé !

 

Karel de Gucht, le commissaire européen au Commerce extérieur n’a pas totalement tort quand il considère que le made in France est dépassé. En effet certain produits (comme l’automobile par exemple) considérés comme français comportent autant sinon davantage d’éléments provenant de l’étranger que de production proprement française ; De ce point de vue une novelle méthode dévaluation des exportations serait nécessaire. Ceci étant la balance commerciale de la France témoigne bien de la perte de compétitivité de la France. Pour autant, le plaidoyer du très libéral commissaire pour l’ouverture des frontières de l’Europe mérite d’être sérieusement discuté tant que l’harmonisation sociale, fiscale ou écologique continuera de déséquilibrer les conditions de concurrence.  En visite à Paris mercredi, le commissaire européen au Commerce extérieur en a profité pour expliquer la ligne de Bruxelles face aux problématiques soulevées par la mondialisation. Tout en critiquant en filigrane les positions protectionnistes d’Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, il a distribué un bon point au gouvernement en saluant l’accord sur l’emploi conclu entre les partenaires sociaux.  Karel de Gucht, le commissaire européen au Commerce extérieur était en mission mercredi à Paris. Le Belge, connu pour son franc-parler avait fermement critiqué les positions protectionnistes du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Il s’agit de sa première visite officielle dans la capitale où il a prononcé ce mercredi un discours devant la commission des Affaires Étrangères de l’Assemblée nationale pour convaincre les députés des bienfaits de la politique de libre-échange de Bruxelles avec les marchés émergents. L’occasion d’une première rencontre avec une dizaine de journalistes durant laquelle il a défendu ses idées avec assurance, et il faut l’avouer, peu d’égards pour les opinions moins libérales que les siennes. Prenant le contre-pied de l’argumentaire du ministre du Redressement productif, il a défendu une ouverture commerciale accrue des pays de l’Union européenne (UE) avec les économies émergentes. Seul moyen, à ses yeux, de faire redémarrer la croissance. Selon lui, « 30 millions de salariés de l’industrie et des services doivent leur poste aux échanges extra-européens ». Et ce chiffre devra « augmenter encore si nous voulons retrouver la croissance », a-t-il précisé. Pour convaincre des bienfaits de la mondialisation, il a souhaité expliquer aux Français, à commencer par certains membres du gouvernement, qu’ils doivent réviser leur façon d’appréhender les échanges commerciaux. Même s’il a dit savoir qu’il n’était « pas en terrain fertile ». « Il y a une différence entre le commerce et les exportations, le « made in France » ne correspond pas à la réalité sur le terrain », considère Karel de Gucht. Pour lui, se focaliser sur les exportations est vain et les importations comptent autant que les exportations. « Pour exporter il faut importer » a-t’il insisté. Il a d’ailleurs défendu en ce sens  une nouvelle méthode de calcul proposée par l’OCDE et l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), qui veulent évaluer le commerce extérieur en se fondant sur la valeur ajoutée. « Avec cette méthode, on se base sur la valeur ajoutée, pas sur le produit fini ». Et de donner un exemple : « les notions en jeu sont très complexes mais prenons l’exemple d’un téléphone portable dont le design est fait en Californie et qui est assemblé en Chine à partir de matériaux venant de République démocratique du Congo et avec des pièces électroniques arrivant de Malaise. Aujourd’hui le produit est considéré comme sortant de Chine, mais la part chinoise dans la valeur ajoutée est estimée à 15 % de sa valeur totale. » Ce nouvel outil permettrait de calculer de manière plus fidèle ce qui est exporté, en prenant en compte ce qui est produit réellement, et non plus seulement ce qui traverse les frontières. « Cela met en valeur la propriété intellectuelle », argumente-t-il. « Ces statistiques sont plus favorables à l’Europe, s’est félicité Karel de Gucht. Elles changent considérablement les balances entre l’Europe et l’Asie ou entre les États-Unis et la Chine car les déficits sont beaucoup moins importants en prenant la valeur ajoutée ».

 




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