Archive pour le Tag 'départs'

Industrie: Un million de départs à la retraite

Industrie: Un million de départs à la retraite

D’ après le dernier baromètre de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, l l’industrie va dénombrer 966.000 départs à la retraite d’ici 2030.

« Nous sommes déjà confrontés à un manque de compétences dans l’industrie. Chaque année, en France, nous formons 45.000 ingénieurs, alors que nous en avons besoin de 60.000. Le constat est identique pour les techniciens et les ouvriers, avec l’exemple symbolique des soudeurs dont on manque cruellement. Forcément, cela pousse aussi les dirigeants à envisager de créer des unités de production à l’étranger », commente Stéphane Gorce, le président de la Société des ingénieurs Arts et Métiers.

Cette dernière vient de dévoiler un sondage, mené par l’Ifop à sa demande, sur la perception de l’industrie et ses enjeux, par les Français et 2.200 ingénieurs du pays. Pour ce second pan de l’étude, recruter et former des compétences apparaît comme le second défi urgent à relever pour l’industrie française, pour 43% des sondés, derrière la compétitivité à l’égard de la concurrence internationale (52,4%).

 L’industrie est pourtant le secteur où leur rémunération a le plus progressé en 2024. 72% d’entre eux ont connu une hausse de rémunération, contre 60% tous secteurs confondus met en lumière cette étude. « L’industrie est aussi un terreau fertile de l’ascension sociale », avec ses parcours de formation en continu et de mobilité intra et intersectorielle, estime la SEIN. Un discours qui commence à prendre ? Selon Opco 2i, entre 2020 et 2023, le nombre d’apprentis a bondi de 35%, passant de 107.000 à 145.000 étudiants, dans les 29 branches que compte l’industrie. À la rentrée 2023, 1,3 million d’élèves étaient inscrits en formation initiale en lien avec les métiers industriels selon l’IGF.

Afghanistan : les talibans autoriseraient la poursuite des départs

Afghanistan : les talibans autoriseraient la poursuite des départs

Les talibans auraient donné l’assurance à une centaine de pays que les évacuations pourraient encore minuit après la date butoir du 31 août.

 

«Nous avons reçu des garanties de la part des talibans que tous les ressortissants étrangers ainsi que tout citoyen afghan disposant d’une autorisation de voyager émise par nos pays sera autorisé à se rendre de façon sûre et ordonnée vers les points de départ, et à quitter le pays», ont écrit ces pays, dont les États-Unis, l’Allemagne, la France ou le Royaume-Uni.

 

«Nous nous engageons tous à nous assurer que nos citoyens, ressortissants ou résidents, employés, Afghans, qui ont travaillé avec nous, et ceux qui sont en danger, pourront continuer à voyager librement vers des destinations hors d’Afghanistan», poursuivent-ils dans un communiqué.

Aéroports de Paris : 1.150 départs volontaires visés

Aéroports de Paris : 1.150 départs volontaires visés

Un accord de rupture conventionnelle collective soutenu par tous les organisations syndicales prévoit le départ  1150 salariés. ADP, comme l’ensemble du secteur aérien, subit les retombées économiques de la crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19 qui a contribué à réduire considérablement le trafic aérien.

“Dans ce contexte, le Groupe ADP doit s’adapter pour passer d’un modèle d’accompagnement de la croissance à un modèle de gestion d’une situation dans laquelle les activités et les investissements seront réduits”, explique ADP.

Airbus : 6000 départs en retraite par an

Airbus : 6000 départs en retraite par an

Le trafic mondial va perdre à peu près la moitié de sa clientèle en 2020 il ne pourra retrouver son niveau de 2019 qu’autour des années 2025. Autant dire que pendant ce temps-là nombre de commandes ‘risquent d’être décalées et sans doute aussi annulées même si on peut espérer des modifications des conditions de financement car  certaines flottes  vont forcément commencer à vieillir. Le trafic aérien mondial ne retrouvera pas son niveau de 2019, avant 2023 «au mieux», «voire 2025», écrit Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, dans une lettre adressée aux 140.000 salariés du géant européen, dont 80.985 dans la division aviation commerciale. Conséquence, la demande en avions neufs devrait se réduire de 40 à 60 % dans les cinq ans à venir par rapport à 2019, selon une étude du cabinet Archery Consulting. D’où la nécessité de prendre de nouvelles mesures, après la baisse d’un tiers en moyenne des cadences de production, annoncée en avril dernier. Pour les années à venir il n’est même pas certain qu’on parvienne à des taux de renouvellement d’avions neufs de leurs deux 50 % par rapport à l’année de référence de 2019.

 

 

Air France : 8000 à 10 000 départs

Air France : 8000 à 10 000 départs

 

La direction travaille sur un scénario prévoyant entre 8.000 et 10.000 suppressions de postes pour la compagnie Air France et sa filiale HOP. L’hypothèse haute table sur près de 8.500 suppressions de postes au sein de la compagnie Air France (-19% des effectifs), réparties entre les personnels au sol (6.000), les hôtesses et stewards (2.000), et les pilotes (421). S’ajouteront également les suppressions de postes chez HOP, estimées par des syndicalistes à plus de 1.000. Le plan de restructuration sera dévoilé fin juin-début juillet.

Le plan de restructuration d’Air France pour s’adapter la baisse de 20% des capacités prévue en 2021 se précise. Il sera présenté fin juin-début juillet aux représentants du personnel. Selon nos informations confirmant celles de Bloomberg et des Echos, la direction travaille sur un scénario prévoyant entre 8.000 et 10.000 suppressions de postes au sein du groupe incluant les compagnies Air France et sa filiale régionale HOP. Air France compte 45.000 salariés en CDI, HOP, 2.700. L’hypothèse haute table sur près de 8.500 suppressions de postes au sein de la compagnie Air France  (-19% des effectifs), réparties entre le personnels au sol (6.000), les hôtesses et stewards (2.000), et les pilotes (421). Soit plus de la moitié des 4.000 départs naturels environ d’ici à 2022 identifiés en février par la direction. S’ajouteront également les suppressions de postes  chez HOP, estimées par des syndicalistes à près de 1.200.

 

Remaniement : des arrivées et des départs : un scoop !

Remaniement : des arrivées et des départs : un scoop !

 

Pour combler le vide, l’Élysée délivre des messages subliminaux : «  le remaniement se traduira par l’entrée et le départ de plusieurs ministres » ! La confirmation par l’Élysée constitue un événement majeur. Cette non- information témoigne à l’évidence du flottement dans la communication de l’Élysée. Après la mise à l’écart de Roger Petit qui a parlé un peu trop et surtout trop vite à propos de l’affaire Benalla,  la communication a été reprise en main par Macron avec une ligne éditoriale claire : parler pour ne rien dire mais en tout cas occuper l’espace. Même chose pour  le  retard du remaniement. Pour masquer les difficultés politiques d’un casting très complexe,   l’Elysée a expliqué qu’Emmanuel Macron voulait “prendre tout le temps nécessaire” pour former “une équipe cohérente et de qualité”. En quelque sorte Macron o donne du temps au temps. Du coup on ne sait même plus quand interviendra l’annonce du changement. Pas vraiment d’ailleurs un changement de gouvernement mais un remaniement car indique encore l’Élysée il “y aura des entrants, des sortants, et des gens qui vont peut-être changer de job à l’intérieur” du gouvernement.“Il y a des évidences sur certains postes, il y a de la recherche sur d’autres, il y a des discussions qui continuent sur des entrants”, a-t-elle ajouté. Il est par ailleurs “possible que des portefeuilles changent de périmètre, qu’il y ait des redécoupages à l’intérieur même des portefeuilles”. Bref un tissu d’évidences sans contenu informationnel qui montre en tout cas que la terreur règne aussi à l’Élysée et que les services de communication font vraiment le service minimum pour éviter toute erreur qui pourrait l’irritation du monarque républicain.

 

Opel : PSA annule son plan de départs volontaires

Opel : PSA annule  son plan de départs volontaires

 

Officiellement le plan de départ (près de 4000 postes) est suspendu mais il pouraiat bien être complètement annulé En cause la fuite des techniciens et ouvriers qualifiés vers d’autres marques qui elles ont un sérieux besoin de cette main d’œuvre. Plusieurs cadres sont déjà partis ces derniers mois après la finalisation l’été dernier du rachat d’Opel par PSA. Certains ingénieurs de premier plan ont rejoint d’autres constructeurs comme BMW ou des équipementiers comme Continental. Dans le cadre d’un plan de redressement de la marque, PSA veut supprimer 3.700 postes chez Opel en Allemagne d’ici 2020 via notamment des départs volontaires et des retraites anticipées. Les représentants du personnel, emmenés par le patron du conseil d’entreprise Wolfgang Schäfer-Klug, ont cependant exhorté le groupe français à interrompre les départs volontaires qui, à leurs yeux, menacent l’expertise de la marque dans des domaines essentiels. Cette situation illustre la difficulté à laquelle est confronté PSA, qui doit réaliser d’importantes économies pour permettre à Opel de renouer avec la rentabilité après 20 années de pertes sans perdre le savoir-faire sur lequel il compte pour redresser la marque.

Intox : « l’exit tax n’aurait pas freiné les départs des plus fortunés !!!!

Intox : « l’exit tax  n’aurait  pas freiné les départs des plus fortunés !!!!

 

C’est le titre de nombreux grands médias qui reprenne sans autre analyse les chiffres fournis par Bercy. Les chiffres des départs  auraient été multipliés par trois de 2010 à 2015. Notons d’abord que l’échantillon n’est pas énorme ( autour de 4000)  qu’il faut mettre en comparaison avec les étrangers arrivés en rance ; surtout on ne peut conclure que ces chiffres justifient la suppression de l’exit tax car c’est tout l’environnement économique et fiscal qu’il faut prendre en compte comme facteurs incitant à déménager à l’étranger..Il aurait fallu aussi intégrer l’internationalisation des parcours professionnels compte tenu de l’ouverture des activités. Notons qu’il s’agit de chiffres portant seulement sur 2015. Où il y a eu une  progression.  Parmi ces foyers, ils sont 4.326 à avoir quitté la France en 2015, en progression de 5 % par rapport à 2014. La tendance est également à la hausse chez les contribuables dont le revenu est supérieur à 300.000 euros, où l’on note 634 départs en 2015, contre 589 l’année précédente. Ainsi la « pause fiscale » décrétée à la mi-mandat de François Hollande n’a pas eu d’effets sur les décisions des contribuables, après un début de quinquennat marqué par de fortes hausses d’impôts. Concernant l’ISF, 754 départs de redevables ont été constatés en 2015, après 837 en 2014. Au total on ne peut affirmer que l’exit tax a réussi à retenir les exilés fiscaux visés mais inversement on ne peut pas dire non plus que cette taxe a encouragé les départs. De toute manière,  il faudrait une situation de référence (de 2010 à 2015) sans exit tax pour que la méthodologie soit pertinente. Cette affaire sent l’intox et vise à légitimer les allègements de grandes fortunes dont certaines ne sont pas au service de l’économie mais de la pure spéculation.

 

Le Media Insoumis : encore des départs

Le Media Insoumis : encore des départs

Après d’autres, Marc de Boni, un ancien journaliste du Figaro a annoncé sur Twitter son départ de la webtélé cofondée par les proches de la France insoumise, lundi 22 mars. A peine né, le Média de Mélenchon (télé sur internet) est sans doute proche de sa mort. Déjà très peu regardé, il pourrait voir son audience encore sombrer du fait de la protestation de personnalités qui avaient apporté leur soutien mais qui maintenant condamnent la ligne de Le Media. En cause évidemment les débordements classiques des insoumis gauchistes nourris au lait de l’anticapitalisme, de l’anti impérialisme et du rêve communiste bolivarien.   »Aujourd’hui, Le Média ne répond plus, à nos yeux, à la promesse initiale, ni sur le fond ni sur la forme. Nous ne pouvons plus le soutenir », écrivent les signataires* de ce nouveau texte, parmi lesquels on retrouve l’ancienne ministre Aurélie Filippetti, le médecin urgentiste Patrick Pelloux ou encore le comédien François Morel. Deux actualités sont à l’origine de leur prise de recul par rapport au Média lancé à la mi-janvier et cofondé par Sophia Chirikou, Henri Poulain et Gérard Miller. La polémique autour du départ de la journaliste Aude Rossigneux et la ligne éditoriale adoptée sur le conflit syrien, annoncé en direct il y a une semaine par le correspondant au Liban Claude El Khal : « Ne montrer aucune image » car elles ne sont pas vérifiées. « Toutes les photos que diffuse l’AFP de la Ghouta orientale (et plus généralement de Syrie) sont vérifiées et authentifiées par notre desk d’édition photo, situé à Nicosie, moyennant un travail aussi minutieux qu’indispensable », avait d’ailleurs répondu Christian Chaise, directeur régional de l’AFP pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord. Mercredi, dans une vidéo intitulée « Le Média répond aux attaques », Sofia Chikirou avait une nouvelle fois apporté son soutien à Claude El Khal, affirmant que « Le Média ne s’alignera sur aucun camp ». « Comme Jean Jaurès, nous défendrons la paix ; que ceux qui veulent la guerre y envoient leurs enfants », ajoutait-elle, évoque un média « pacifiste, qui prend position contre la guerre ». * Il s’agit d’Aurélie Filippetti, Antoine Comte, Gérard Mordillat, Patrick Pelloux, François Morel, Judith Chemla, Cécile Amar, Edouard Perrin, Giovanni Mirabassi, Médéric Collignon, Noël Mamère.

 

Fonctionnaires-départs volontaires, 70% des Français pour

Fonctionnaires-départs volontaires, 70% des Français pour

 

Les Français approuvent le départ volontaire  des agents publics à 70 % des Français, selon un sondage OpinionWay-Comdata group pour « Les Echos ». Fait intéressant, le niveau de soutien est similaire chez les fonctionnaires. De chiffres en contradiction totale avec l’avis de la plupart des syndicats qui s’arqueboutent sur le statut, les effectifs avec un amalgame avec le concept de service public et les entreprises chargées de l’exécuter. D’uen certaine manière, les syndicats ont raison cependant  sur un point d’ordre méthodologique : Pourquoi en effet traiter d’abord du personnel et les conditions de leur gestion alors qu’on n’a pas défini les champs de l’intervention régalienne. Or ce sont ces champs d’intérêt général qui doivent  être précisés de manière prioritaire afin d’éviter ce qui caractérise la France : un étatisme débordant dans tous les champs de la société. Ce n’est qu’une fois précisées les vraies missions d’intérêt général qu’on peut se poser la question des moyens et non l’inverse. En effet dans certains cas, l’État n’a pas intervenir il n’y a donc pas besoin de moyens humains. Dans d’autres cas,  une activité peut justifier la tutelle publique mais sans nécessairement justifier le recours à des organismes publics et donc à des fonctionnaires (cas du transport urbain en général). Enfin certains champs d’intérêt général peuvent légitimer voir exiger l’intervention publique mais il faut distinguer les métiers qui peuvent justifier du statut de fonctionnaire et ceux  qui peuvent justifier d’un statut privé (exemple on peut admettre que les infirmières dans un hôpital public soit fonctionnaires mais pourquoi les menuisiers, les cantinières voir certains personnels administratifs). Edouard Philippe a donc annoncé une série de réformes en matière de fonction publique. Les mesures annoncées sont issues des chantiers interministériels sur la rénovation du cadre des ressources humaines,  sur la simplification et la qualité des services et sur la transformation numérique, pour lesquels les ministères ont remis des propositions en décembre. Elles étaient déjà globalement connues. Ainsi sur le volet ressources humaines, le Premier ministre veut « adapter le statut de la fonction publique, l’assouplir pour qu’il redevienne un cadre efficace pour l’action publique ». Quatre axes de travail sont ouverts. D’une part le dialogue social doit être rénové, en diminuant le nombre d’instances de concertation, et en les recentrant sur les questions les plus importantes, sur le modèle de ce qui a été fait avec les ordonnances « Travail »  – voilà qui ne devrait pas rassurer les syndicats.  Le volet de la rémunération va aussi être travaillé, « nous ne sommes pas contre l’automaticité de la rémunération, mais on peut la compléter par des mesures plus incitatives », a résumé le Premier ministre, qui a aussi évoqué la possibilité de mécanismes d’intéressement collectif. A voir comment le dispositif s’articulerait avec le mécanisme du RIFSEEP (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel)  Le troisième chantier vise à  réorienter les métiers des agents vers les politiques prioritaires du gouvernement, et à  accompagner leur évolution liée  aux nouvelles technologies. « Nous voulons accompagner les transformations, les reconversions, les mobilités dans la fonction publique, les départs vers le secteur privé », a résumé Edouard Philippe, qui a rappelé que 1,5  milliards ont été budgétés à  cet effet. Gérald Darmanin, le ministre de l’Action des comptes publics, a même évoqué la possibilité d’un plan de départs volontaires pour les agents. Enfin, le gouvernement veut faciliter le recours au contrat  pour les missions qui ne sont pas spécifiques au service public. Sur le second chantier interministériel consacré à la simplification et à la qualité de service, toutes les administrations en relation avec le public devront d’ici 2020 publier des indicateurs de résultats et de qualité de service. Encore une décision à l’envers car avant de définir des indicateurs encore aurait-il fallu préciser la nature du service. Finalement on fait comme dans la police et la gendarmerie en matière de délinquance : on mesure le nombre  de procès-verbaux pour définir leur  efficacité !

Sondage vacances : moins de départs en 2015

Sondage vacances : moins de départs en 2015

Les Français ont été un peu moins nombreux à partir en séjours de loisir l’année passée, à en croire le baromètre annuel Opodo-Raffour, publié ce mardi. Ainsi, le taux de départ global est de 60,1%, contre 61,8% en 2014. Cela représente une perte de 700 000 vacanciers. Une évolution que Guy Raffour, président du cabinet Raffour Interactif, explique par une baisse du budget des Français. Dans le détail, les catégories socio-professionnelles favorisées sont parties à 88%, contre 60% des employés, ouvriers et professions intermédiaires. Quant à la catégorie regroupant les commerçants et agriculteurs, seule la moitié est partie en vacances. La raison? «Cette baisse s’explique essentiellement par des raisons budgétaires», explique Guy Raffour. «Les contrats précaires se sont multipliés, ce qui n’incite pas les Français à partir, car ils ne sont pas sereins». Résultat, le budget moyen consacré par foyer à son principal séjour payant de l’année est ainsi passé de 2014 à 1747 euros, en un an. Soit une baisse de 13%. «En conséquence, 79% de ceux qui sont partis en vacances sont restés en France métropolitaine en 2015», soutient le président du cabinet Raffour Interactif. Malgré un contexte économique défavorable, les Français semblent éprouver un «besoin vital» de partir en vacances, poursuit Guy Raffour. 70% de ceux qui partent prévoient ainsi un budget serré pour y répondre. «Les Français font des efforts pour partir, et font attention à tout, en comparant les différentes offres de transports low-cost et d’hébergement moins onéreux», argue Guy Raffour. Parallèlement, les vacanciers ont également multiplié et alterné les séjours de courte et de longue durée. Les courts séjours marchands, qui représentent une à trois nuits consécutives dans un hébergement payant, ont connu une année record, avec 1,2 million de Français supplémentaires. Au total, près de 20 millions de Français ont donc effectué un séjour de courte durée. En 2015, les Français ont en effet pu bénéficier d’une année particulièrement faste en week-ends prolongés et ponts. Le mois de mai comptait à lui seul quatre jours fériés. Autre avantage, la météo favorable, avec un ensoleillement plus important. Enfin, les cours du pétrole ont fortement baissé. «Tous ces facteurs ont incité les Français à se faire plaisir, et à partir notamment dans les capitales européennes comme Berlin et Lisbonne», conclut Guy Raffour.

SNCF : un plan de départs volontaire

SNCF : un plan de départs volontaire

Conséquence de mauvais résultats financiers mais surtout de la baisse du trafic, la SNCF doit annoncer ce mardi la mise en place d’un plan de départs volontaires, Un plan de départs volontaires devrait  donc être présenté ce mardi 13 mai par la SNCF, pour inciter les salariés nés en 1959, 1960 et 1961 à anticiper leur retraite, révèle Challenges ce lundi 12 mai. Plusieurs milliers de cheminots pourraient quitter l’entreprise par ce biais, selon le journal économique, surtout dans les branches « gares et connections », voyage, activités commerciales et chez les agents d’escale TGV, affirme Challenges.  »Demain (mardi), la SNCF va annoncer les conditions de départs, il restera à déterminer quels postes seront concernés », a-t-on estimé à l’Unsa-Cheminots. Selon le journal, les salariés concernés pourront quitter la SNCF sous conditions avec une prime équivalente à un an de salaire, deux ou trois ans avant la date normale de départ à la retraite. Le Figaro s’est également procuré le document interne faisant référence à ce plan de départs. Son intitulé est clair : « Cessation de fonctions des agents du cadre permanent- départ volontaire ». D’après Le Figaro, le plan devrait se dérouler entre le 1er juin 2014 et le 21 décembre 2016. « C’est bien un plan de départs volontaires qui va être présenté demain au CCE », a-t-on assuré au sein de l’Unsa-Cheminots.  »Les organisations syndicales ont reçu un document détaillant les conditions, qui demeure confidentiel jusqu’au CCE de demain ». Dans un communiqué, la SNCF a démenti « catégoriquement l’existence d’un quelconque plan de départs volontaires ».  »Le CCE du 13 mai examinera entre autres (…) une mise à jour du référentiel RH 0281 qui définit, depuis 1954, les conditions d’indemnisation de tout agent qui choisit volontairement de quitter l’entreprise », a précisé l’entreprise. « C’est exactement le même référentiel qui a été utilisé lors des précédents plans de départs volontaires », a-t-on réagi à l’Unsa-Cheminots. La SNCF a plongé dans le rouge en 2013 et enregistré une perte nette de 180 millions d’euros, en raison d’une révision en baisse drastique de la valeur comptable de son parc de rames TGV, diminuée de 1,4 milliard. Environ 165.000 cheminots travaillent à la SNCF.

 

Vacances : nouvelle baisse des départs cet été

Vacances : nouvelle baisse des départs cet été

Les vacances sont en passe de devenir un rêve inaccessible pour de plus en plus de Français. Selon le baromètre annuel d’Europ Assistance, réalisé avec l’aide de l’institut Ipsos, seuls 58 % d’entre eux ont prévu de partir en vacances cet été.  C’est un recul de 4 points par rapport à l’année 2013. Il y a deux ans encore, 70% des personnes interrogées affichaient des projets de départ entre le début du mois de juin et la fin du mois de septembre.  La dégringolade se poursuit. Dans un contexte de crise, sur fond de précarité et de chômage en hausse, de plus en plus de Français sacrifient leurs vacances. Soit parce qu’ils n’ont plus les moyens de partir, soit parce qu’ils choisissent d’épargner pour mieux appréhender un avenir incertain.  Cette étude met en évidence une autre tendance. Ceux qui ont toujours l’intention de partir en vacances ne rognent pas sur leur budget et envisagent même de dépenser un peu plus que l’année dernière. Les dépenses programmées pour cet été sont en hausse de 4% (2.227 euros), alors que l’inflation est inférieure à 1%. En moyenne, 87 euros supplémentaires par foyer sont affectés aux vacances d’été.  Par ailleurs, la destination montagne est plus prisée que l’an dernier. 24 % des personnes interrogées ont affiché leur intention de succomber aux charmes des cimes, contre 15% en 2013. Par ricochet, le bord de mer n’attire « plus » que 61% des candidats au départ, alors qu’ils étaient 65% à miser dessus l’an dernier.  Enfin, seuls 2% des vacanciers ont indiqué avoir planifié leur été en fonction de la Coupe du monde de football au Brésil pour être sûr de ne rien rater de l’événement.

 




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