Archive pour le Tag 'départements'

Canicule : la vigilance orange élargie à 45 départements lundi

Canicule : la vigilance orange élargie à 45 départements lundi

Vigilance orange pour 45 départements lundi suite à une deuxième vague de chaleur. Toute l’Ile-de-France et le Centre vont être frappés de températures anormalement élevées, avec des pics de 40°C.Compte tenu du changement climatique des vagues de chaleur qui pourrait être amenée à se multiplier.

Toute l’Ile-de-France et le Centre vont être frappés de températures anormalement élevées, avec des pics de 40°C « probablement atteints le long d’un axe Landes/Charentes », selon l’organisme météo. La vallée du Rhône, la Corse et quatre départements du Sud-Ouest restent concernés par l’alerte. Tout le pays ou presque connaîtra des températures proches de 30°C, voire bien au-dessus: « 36/38°C de maximales sont prévues en Ile de France, PACA, Centre, Bourgogne, Haute-Normandie, Hauts de France », prévient Météo-France.

Les vagues de chaleur à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète. Elles sont appelées à encore se multiplier, s’allonger et s’intensifier, et les relevés français en sont une illustration: on observait avant 1989 « en moyenne une vague de chaleur tous les cinq ans », alors que « depuis 2000 elles se produisent à une fréquence annuelle », selon Météo-France.

×

Mais les années peuvent varier. Alors que l’été 2022 fut exceptionnel avec trois canicules très intenses, dont la première frappa en juin, l’été 2024 n’a enregistré sa première vague de chaleur que fin juillet, et elle fut relativement courte (5 jours) et moins intense que celle d’août 2023, selon les critères de l’organisme météo. La vague de chaleur actuelle est la deuxième de l’année.

 

L’inquiétant boom des climatiseurs

La perspective d’une augmentation de la fréquence, de la durée et de l’intensité des vagues de chaleur partout dans le monde, et donc d’une utilisation accrue des climatiseurs dans les années à venir, soulève de vrais enjeux à la fois pour le système électrique et pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Selon les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), quelque 2 milliards de climatiseurs sont d’ores et déjà utilisés à travers le monde et ce volume pourrait presque tripler à l’horizon 2050 pour atteindre 5,5 milliards. De sorte que, si aucune action n’est prise, la consommation électrique liée à ces installations devrait plus que doubler à l’horizon 2050 pour frôler les 5.300 térawattheures, soit près de 12 fois la consommation électrique annuelle totale de la France !

« Au cours des trois prochaines années, l’utilisation des climatiseurs devrait monter en flèche et devenir l’un des principaux moteurs de la demande mondiale d’électricité », prévient l’AIE. De quoi mettre en péril la sécurité d’approvisionnement des systèmes électriques tandis que le Pakistan, l’Inde ou encore l’Egypte subissent déjà régulièrement des coupures d’électricité dramatiques lors des vagues de chaleur en raison de ces pics de consommation.

Par ailleurs, la climatisation contribue au problème qu’elle est censée résoudre. Une étude de modélisation montre ainsi que « l’utilisation généralisée de la climatisation pourrait augmenter les températures extérieures jusqu’à 2°C à Paris, voire davantage en cas de canicules extrêmes ». De quoi renforcer le niveau d’inconfort encourageant le recours à encore plus de climatisation et ainsi entretenir un cercle vicieux.

 

 

 (Avec AFP)

Dépenses sociales des départements : Hausse de plus de 2 milliards

Dépenses sociales des départements : Hausse de plus de 2 milliards

Les dépenses sociales des départements français ont augmenté de 2,15 milliards d’euros (+5,2%) en 2023, alourdies en particulier par un bond de plus de 10 % des dépenses de l’Aide sociale à l’enfance(ASE), selon une enquête publiée mercredi. L’an passé, elles se sont élevées à 43,6 milliards d’euros, indique l’Observatoire national de l’action sociale (Odas) dans son enquête annuelle. Cette hausse de 5,2% est «inédite en dix ans», après une hausse de 2,7% en 2022 et 0,4% en 2021, a déclaré à la presse Didier Lesueur, délégué général de l’Odas.

La progression la plus importante concerne les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), en hausse de 6.800 (+28%), pour un nombre total de 31.100 fin 2023, selon l’Odas. La loi de février 2022 impose aux départements de continuer à accompagner ces jeunes après leur majorité, jusqu’à leurs 21 ans: 31.000 jeunes sont dans le cas, dont 17.500 étrangers.

La fausse résistance de certains départements

La fausse résistance de certains départements

Des départements dirigés par la gauche disent s’engager dans la voie d’une résistance face à la loi sur l’immigration. Il s’agirait selon eux de ne pas appliquer le texte et de compenser les pertes financières consécutives aux suppressions d’allocations sociales par la création d’aide locales.

Il s’agit évidemment d’agit prop car les départements qui par parenthèse ont assez peu d’attribution ne servent pas à grand-chose sinon qu’à alourdir encore le millefeuille administratif et n’ont pas la responsabilité des allocations familiales par un exemple ou encore des allocations de logement. Leur seul champ de responsabilité concerne l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA).

Versée statutairement par les départements aux personnes âgées dépendantes, continuera à être donnée à l’ensemble des bénéficiaires, sans tenir compte des dispositions de la loi adoptée mardi soir. Les conseils départementaux concernés créeront une aide sociale ad hoc qui ciblera exclusivement les personnes exclues du dispositif.

Immigration: des départements font une fausse résistance

Immigration: des départements font une fausse résistance

Des départements dirigés par la gauche disent s’engager dans la voie d’une résistance face à la loi sur l’immigration. Il s’agirait selon eux de ne pas appliquer le texte et de compenser les pertes financières consécutives aux suppressions d’allocations sociales par la création d’aide locales.

Il s’agit évidemment d’agit prop car les départements qui par parenthèse ont assez peu d’attribution ne servent pas à grand-chose sinon qu’à alourdir encore le millefeuille administratif et n’ont pas la responsabilité des allocations familiales par un exemple ou encore des allocations de logement. Leur seul champ de responsabilité concerne l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA).

Versée statutairement par les départements aux personnes âgées dépendantes, continuera à être donnée à l’ensemble des bénéficiaires, sans tenir compte des dispositions de la loi adoptée mardi soir. Les conseils départementaux concernés créeront une aide sociale ad hoc qui ciblera exclusivement les personnes exclues du dispositif.

Drogue à Nimes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements

Drogue à Nîmes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements


Suite aux fusillades mortel à Nîmes, Darmanin a décidé de mesures radicales avec la présence d’une unité de CRS environ 60 personnes pour lutter contre le trafic de drogue. Des mesures qui pourraient cependant être provisoires et lever vers la fin de l’année. Le problème évidemment, c’est la modestie de cette lutte contre les stupéfiants qui affectent l’ensemble du territoire.

Aucun département, aucune ville n’échappe désormais à la mainmise des trafiquants. Même les petites villes sont concernées et officiellement, on reconnaît environ l’existence de 4000 points de deal dans le pays.

Évidemment certains experts bienveillants voire complices vont condamner cette action contre la drogue considérant que la solution réside dans la libéralisation de la vente du cannabis. Le problème c’est que aujourd’hui les drogues sont substituables et il existe des centaines de stupéfiants. Notamment des drogues de plus en plus dures qui viennent remplacer le cannabis.

La drogue est par ailleurs largement responsable du climat d’insécurité et de violence dans beaucoup de quartiers . Au-delà de la banalisation des drogues, c’est aussi malheureusement la banalisation de la violence et du crime. Certes la problématique du trafic de drogue prend en compte d’autres aspects que la répression notamment des dimensions socio-économiques voire sociétales. Bref une politique de prévention globale mais qui ne peut justifier l’insuffisance de la politique de répression.

D’après le ministre de l’intérieur , une unité de CRS d’une soixantaine de fonctionnaires sera déployée « à demeure dans le département du Gard pour pilonner les points de deal », et ce « jusqu’au moins la fin de l’année ».

Sécheresse : déjà 32 départements au niveau rouge

Sécheresse : déjà 32 départements au niveau rouge

Selon le site Info Sécheresse, qui dispose de 1800 stations d’observations pour 442 nappes phréatiques de France métropolitaine, 32 départements sont actuellement placés en niveau rouge, « très bas », en ce qui concerne leurs réserves d’eau.

Selon ces données, la situation est particulièrement préoccupante sur une large partie centrale du pays, une zone partant du centre jusqu’à la frontière suisse. Le pourtour méditerranéen, le nord-est du pays ainsi que certains départements normands et bretons sont également concernés.

À noter que ces départements rouges sont invariablement mitoyens de départements placés en orange, catégorie « niveau »bas », dont la situation est également compliquée et risque de se dégrader.
À l’inverse, seuls deux départements, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, sont en bleu, avec un « niveau modérément haut », tandis que la Seine-et-Marne, les Hautes-Alpes, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes Pyrénées sont placés en vert, un « niveau proche de la moyenne. »

La situation climatique actuelle n’aide pas les choses. La semaine dernière, Météo-France annonçait que le pays avait connu 32 jours consécutifs sans véritable pluie, un record. Si des précipitations ciblées ont été observées depuis, c’est loin d’être suffisant pour refaire les niveaux des nappes, et les experts les plus pessimistes indiquent que certains départements pourraient connaître jusqu’à 50 jours consécutifs sans pluie.

Il faudrait des « pluies abondantes sur des semaines et pas seulement sur deux jours car l’eau ne ferait que ruisseler », explique à BFMTV.com l’hydrologue Laurie Caillouet. Il faudrait par ailleurs que le pays connaisse des « températures de saison sur des semaines » et un « été humide et pas trop chaud ».

Covid-19 : 16 départements confinés trois mois au moins

 Covid-19 : 16 départements confinés trois mois au moins

 

 

 

 

Il n’y a sans doute pas d’illusions à se faire quant à la durée limitée du nouveau confinement qui vise 21 millions de en l’Ile-de-France, dans les Hauts-de-France, et les département des Alpes-Maritimes, de la Seine-Maritime et de l’Eure.

(Dans le reste du pays, le couvre-feu est retardé à 19H00.). Théoriquement les mesures nouvelles sont limitées à un mois. Mais la réalité oblige à dire qu’elles risquent de durer au minimum trois mois. Cela pour plusieurs raisons parce qu’on est loin encore d’avoir atteint le pic des contaminations provenant surtout des nouveaux variants. Samedi on a d’ailleurs encore atteint un pic historique de près de 35 000 contaminés en 24 heures. Par ailleurs et surtout la France manque cruellement de matériel de détection et surtout de doses vaccinales. Le rythme de vaccination est en effet dérisoire on vaccine environ en moyenne 60 000 personnes par jour en France quand il faudrait en vacciner 400 000.

Notons quand même que les lieux des principales contaminations concernent d’une part les lieux professionnels et les écoles qui pourtant ne seront affectées qu’à la marge par les mesures nouvelles évoquées. Selon une étude réalisée par l’Institut Pasteur et citée par Jean Castex, les contaminations au travail représentent 29% des cas identifiés de Covid-19. Pour les écoles l’évaluation et beaucoup plus difficile à faire puisque la plupart sont asymptomatiques mais y constitue des vecteurs importants de diffusion de la pandémie dans leur famille.

Cette même étude montre que la fréquentation des transports en commun serait moins à risque que le covoiturage et que près de la moitié des contaminations en milieu professionnel sont causées par des personnes qui sont venues travailler alors qu’elles étaient déjà symptomatiques.

Covid: Liste des départements touchés

Covid:  Liste des départements touchés

Le taux d’incidence( nombre de cas rapportés à 100 000 habitants) augmente dangereusement dans les départements suivants. En moyenne le taux d’incidence en France et de l’ordre de 200.

Département

Taux d’incidence

Tension hospitalière

Alpes-Maritimes

592

122

Var

314

107

Bouches-du-Rhône

333

89

Seine-et-Marne

280

126

Val-de-Marne

297

55

Seine-Saint-Denis

314

98

Paris

301

57

Val-d’Oise

275

77

Oise

262

119

Somme

295

64

Pas-de-Calais

349

128

Nord

301

64

Essonne

255

80

Moselle

312

93

Hautes-Alpes

207

150

Drôme

233

138

  • Source: CovidTracker / SPF (données au 23/02/2021

Coronavirus: les départements les plus contagieux

Coronavirus les départements les plus contagieux

 

25 départements étaient déjà sous une mesure de couvre-feu à 18 heures: l’Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, les Ardennes, le Bas-Rhin, les Bouches-du-Rhône, le Cher, la Côte-d’Or, le Doubs, la Drôme, les Hautes-Alpes, la Haute-Marne, le Haut-Rhin, la Haute-Saône, le Jura, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, la Nièvre, la Saône-et-Loire, le Var, le Vaucluse, les Vosges.

D’autres départements seront soumis au couvre-feu dès jeudi. Vingt d’entre eux possèdent un taux d’incidence – le nombre de cas sur sept jours pour 100.000 habitants – supérieur à 250, seuil fixé par l’exécutif avant le deuxième confinement pour le passage à l’«alerte maximale».

Les voici, par ordre décroissant: les Alpes-Maritimes (460), le Jura (363), le Territoire de Belfort (341), le Doubs (334), la Haute-Marne (331), la Haute-Saône (309), les Hautes-Alpes (296), la Guyane (293), la Meuse (288), le Var (286), le Cher (279), les Ardennes (275), les Bouches-du-Rhône (272), la Meurthe-et-Moselle (271), la Nièvre (265), le Vaucluse (265), la Saône-et-Loire (264), la Côte d’Or (260), la Drôme (259), l’Allier (257).

Le taux d’occupation des lits en réanimation s’avère également préoccupant dans de nombreux départements. Dans 44 d’entre eux, ce taux dépasse 60%.

Les voici, par ordre décroissant : les Vosges (250%), les Hautes-Alpes (138%), le Jura (138%), la Haute-Marne (138%), la Lozère (133%), les Hautes-Pyrénées (125%), la Drôme (121%), le Doubs (120%), la Saône-et-Loire (115%), la Haute-Corse (113%), la Mayenne (113%), les Ardennes (108%), les Alpes-de-Haute-Provence (100%), l’Eure (100%), le Vaucluse (100%), l’Yonne (94%), le Tarn (92%), la Haute-Savoie (91%), la Seine-et-Marne (90%), le Loiret (89%), l’Ardèche (88%), la Meuse (88%), le Territoire de Belfort (88%), les Alpes-Maritimes (85%), l’Aube (83%), le Cher (83%), l’Eure-et-Loir (80%), l’Allier (79%), le Pas-de-Calais (78%), la Savoie (78%), le Haut-Rhin (76%), le Loir-et-Cher (75%), l’Oise (75%), l’Ain (73%), la Côte-d’Or (72%), la Meurthe-et-Moselle (71%), l’Aisne (68%), la Moselle (68%), le Rhône (67%), l’Essonne (65%), l’Aude (63%), les Deux-Sèvres (63%), les Bouches-du-Rhône (62%) et la Seine-Saint-Denis (62%).

Coronavirus : le couvre-feu avancé à 18 heures dans 20 départements

Coronavirus : le couvre-feu avancé à 18 heures dans 20 départements

Lors du Conseil de défense consacré à la crise sanitaire mardi matin, Emmanuel Macron a décidé qu’il n’y aurait pas de reconfinement général nouveau. Par contre il est clairement envisagé de porter le couvre-feu de 20 heures à 18 heures dans une vingtaine de départements de l’Est de la France.

 

Le gouvernement attend désormais de voir comment se déroule la soirée du 31 décembre. Au sommet de l’État, la principale inquiétude porte sur un relâchement des comportements à l’occasion du réveillon. Avec à la clé le risque de voir l’épidémie repartir bien plus fortement que prévu. Cela sans oublier l’impact de la météo avec la vague de froid qui déferle sur le pays et favorise la diffusion du virus. «Il est encore un peu tôt pour mesurer tout cela», glisse un conseiller aux premières loges de la crise.

Au final, c’est donc la «solution d’attente» évoquée par Olivier Véran qui l’a emporté. Le ministre de la Santé l’avait défendue auprès du maire de Nancy, Mathieu Klein. Face à l’embrasement de l’épidémie dans sa région, ce dernier avait demandé au ministre de la Santé de reconfiner localement dans sa région.

 

À la différence de la première vague où ils dénonçaient les décisions prises à Paris et imposées «sans concertation sur les territoires», ce sont cette fois les élus locaux qui mettent l’exécutif sous pression pour reconfiner, au moins localement.

Coronavirus: couvre-feu pour 38 départements nouveaux

Coronavirus: couvre-feu pour 38 départements nouveaux

Le Premier ministre a annoncé l’application d’un couvre-feu dès vendredi soir à 38 départements nouveaux. Ainsi 54 départements sur 102 sont désormais concernés:

 

Ain ; Alpes-Maritimes ; Ardèche ; Ardennes ; Ariège ; Aube ; Aveyron ; Bas-Rhin ; Calvados ; Corse-du-Sud ; Côte-d’Or ; Drôme ; Gard ; Hautes-Alpes ; Haute-Corse ; Haute-Loire ; Hautes-Pyrénées ; Haute-Savoie ; Haute-Vienne ; Ille-et-Vilaine ; Indre-et-Loire ; Jura ; Loiret ; Lozère ; Maine-et-Loire ; Marne ; Meurthe-et-Moselle ; Oise ; Pas-de-Calais ; Puy-de-Dôme ; Pyrénées-Atlantiques ; Pyrénées-Orientales ; Saône-et-Loire ; Savoie ; Tarn ; Tarn-et-Garonne ; Var ; Vaucluse ; Polynésie Française

Les Français sauf  dérogations sont confinés de 21 heures à 6 heures du matin. Il faut s’attendre encore un durcissement dès la semaine prochaine car les contaminations ne cessent de s’amplifier. Ainsi hier on a atteint un nouveau record avec 40 000 ans 24 heures.

Soucieux d’accompagner les activités fragilisées, le gouvernement a décidé d’étendre les mesures d’aide - dont le Fonds de solidarité ou les exonérations de cotisations sociales – à l’ensemble des départements basculant «sous le régime du couvre-feu». Jean Castex précise discuter avec les fédérations pour «continuer à améliorer nos dispositifs», notamment sur la question des loyers payés par les entreprises.

Covid-19: de nouveaux départements en alerte maximale

Covid-19: de nouveaux départements en alerte maximale

D’après le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, le Premier ministre devrait annoncer jeudi l’état d’urgence maximale dans plusieurs nouveaux départements. Par ailleurs,  l’état d’urgence qui est en vigueur jusqu’au 16 novembre devrait être prolongé jusqu’au 16 février après débat au Parlement. Jusqu’au 1er avril le gouvernement pourra toujours  prendre des mesures restrictives relatives à la circulation, au rassemblement et à l’ouverture des établissements.

Le texte habilite aussi le gouvernement à prendre un certain nombre d’ordonnances jusqu’au 1er avril 2021, essentiellement en matière d’emploi et du Code du travail. Il ouvre notamment la possibilité à l’exécutif de prolonger le dispositif d’activité partielle au-delà du 31 décembre 2020, avec une indemnisation totale pour les secteurs les plus touchés par la crise.

Des adaptations législatives sont enfin prévues avec le déploiement des tests rapides antigéniques, qui permettent d’obtenir des résultats en 15-20 minutes.

 

14 nouveaux départements classés en rouge

14 nouveaux  départements classés en rouge

vingt-huit départements étaient déjà en rouge : les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, les deux départements corses, la Côte-d’Or, le Gard, la Haute-Garonne, la Gironde, l’Hérault, le Loiret, le Nord, le Bas-Rhin, le Rhône, la Sarthe, la Seine-Maritime, le Var, le Vaucluse, les départements d’Ile-de-France, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion.

Ils sont rejoints par 14 départements : le Pas-de-Calais, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, l’Ille-et-Vilaine, les Pyrénées-Atlantiques, le Tarn-et-Garonne, les Pyrénées-Orientales, l’Aude, l’Ain, le Puy-de-Dôme, la Loire, l’Isère, la Guyane et Mayotte. Ces deux derniers départements, en plus d’être en rouge, sont en état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 octobre.

Coronavirus : 28 départements en zone rouge

Coronavirus : 28 départements en zone rouge

7071 nouveaux cas ont été recensés ces dernières 24 heures et sept départements ont été ajoutés à la liste autorisant des mesures renforcées. Le Nord, le Bas-Rhin, la Seine-Maritime, la Côte-d’Or – quatre départements qui comptent des agglomérations importantes, la métropole de Lille, Rouen, Le Havre, Strasbourg, Dijon – les deux départements de Corse (Corse-du-Sud et Haute-Corse) et l’île de La Réunion sont concernés par ces nouvelles mesures du fait de l’accélération des contaminations..

Près de 25.000 nouveaux cas en trois jours, et des indicateurs qui continuent globalement de se détériorer,  9.000 nouveaux cas vendredi, un record depuis le début de l’épidémie et des tests à grande échelle en France, 8.500 cas environ ont été confirmés samedi, puis 7.071 dimanche, d’après Santé publique France

Fiscalité locale : tour de passe-passe de l’État avec les communes et les départements

Fiscalité locale : tour de passe-passe de l’État avec les communes et les départements

 

Du fait de la suppression de la taxe d’habitation, les pouvoirs publics ont été conduits à faire un tour de passe-passe en supprimant les revenus de la taxe foncière au département afin de les attribuer aux communes. Des communes très mécontentes de l’insuffisance de compensation de la taxe d’habitation. Du fait de la suppression de la ressource de la taxe foncière, une partie de TVA pourrait être attribuée départements mais le problème est de savoir quelle sera le montant de cette part attribuée.

Pour l’heure, pour compenser ce qui représente, en moyenne, 20% des recettes annuelles des conseils départementaux, le gouvernement a prévu de leur attribuer une fraction de TVA.

« Nous discutons avec les cabinets ministériels et Bercy, mais nous ne voyons rien venir », a regretté Dominique Bussereau, président de la Charente-Maritime. « A ce jour, rien n’est inscrit sur la compensation. »

Outre la taxe foncière, le budget des départements est, notamment, alimenté par une cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE, ex-taxe professionnelle, Ndlr), que les intercommunalités et métropoles auraient aimé récupérer… Mais aussi des dotations de l’Etat ou encore de l’emprunt. Ce qui fait dire au patron de l’ADF qu’il a « de vraies inquiétudes sur [leur] autonomie financière ».

Selon les calculs de l’assemblée des départements de France, la suppression de la taxe foncière va engendrer un manque à gagner global de 14,5 milliards d’euros.

« Si une crise économique survient, les recettes liées à TVA diminuent alors que le recours au RSA augmente », estime Dominique Bussereau. « Et que fait-on si deux collèges flambent ? Ou après une crise climatique ? Nous n’avons pas de réponses… »

1234



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol