Archive pour le Tag 'départements'

Drogue à Nimes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements

Drogue à Nîmes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements


Suite aux fusillades mortel à Nîmes, Darmanin a décidé de mesures radicales avec la présence d’une unité de CRS environ 60 personnes pour lutter contre le trafic de drogue. Des mesures qui pourraient cependant être provisoires et lever vers la fin de l’année. Le problème évidemment, c’est la modestie de cette lutte contre les stupéfiants qui affectent l’ensemble du territoire.

Aucun département, aucune ville n’échappe désormais à la mainmise des trafiquants. Même les petites villes sont concernées et officiellement, on reconnaît environ l’existence de 4000 points de deal dans le pays.

Évidemment certains experts bienveillants voire complices vont condamner cette action contre la drogue considérant que la solution réside dans la libéralisation de la vente du cannabis. Le problème c’est que aujourd’hui les drogues sont substituables et il existe des centaines de stupéfiants. Notamment des drogues de plus en plus dures qui viennent remplacer le cannabis.

La drogue est par ailleurs largement responsable du climat d’insécurité et de violence dans beaucoup de quartiers . Au-delà de la banalisation des drogues, c’est aussi malheureusement la banalisation de la violence et du crime. Certes la problématique du trafic de drogue prend en compte d’autres aspects que la répression notamment des dimensions socio-économiques voire sociétales. Bref une politique de prévention globale mais qui ne peut justifier l’insuffisance de la politique de répression.

D’après le ministre de l’intérieur , une unité de CRS d’une soixantaine de fonctionnaires sera déployée « à demeure dans le département du Gard pour pilonner les points de deal », et ce « jusqu’au moins la fin de l’année ».

Sécheresse : déjà 32 départements au niveau rouge

Sécheresse : déjà 32 départements au niveau rouge

Selon le site Info Sécheresse, qui dispose de 1800 stations d’observations pour 442 nappes phréatiques de France métropolitaine, 32 départements sont actuellement placés en niveau rouge, « très bas », en ce qui concerne leurs réserves d’eau.

Selon ces données, la situation est particulièrement préoccupante sur une large partie centrale du pays, une zone partant du centre jusqu’à la frontière suisse. Le pourtour méditerranéen, le nord-est du pays ainsi que certains départements normands et bretons sont également concernés.

À noter que ces départements rouges sont invariablement mitoyens de départements placés en orange, catégorie « niveau »bas », dont la situation est également compliquée et risque de se dégrader.
À l’inverse, seuls deux départements, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, sont en bleu, avec un « niveau modérément haut », tandis que la Seine-et-Marne, les Hautes-Alpes, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes Pyrénées sont placés en vert, un « niveau proche de la moyenne. »

La situation climatique actuelle n’aide pas les choses. La semaine dernière, Météo-France annonçait que le pays avait connu 32 jours consécutifs sans véritable pluie, un record. Si des précipitations ciblées ont été observées depuis, c’est loin d’être suffisant pour refaire les niveaux des nappes, et les experts les plus pessimistes indiquent que certains départements pourraient connaître jusqu’à 50 jours consécutifs sans pluie.

Il faudrait des « pluies abondantes sur des semaines et pas seulement sur deux jours car l’eau ne ferait que ruisseler », explique à BFMTV.com l’hydrologue Laurie Caillouet. Il faudrait par ailleurs que le pays connaisse des « températures de saison sur des semaines » et un « été humide et pas trop chaud ».

Covid-19 : 16 départements confinés trois mois au moins

 Covid-19 : 16 départements confinés trois mois au moins

 

 

 

 

Il n’y a sans doute pas d’illusions à se faire quant à la durée limitée du nouveau confinement qui vise 21 millions de en l’Ile-de-France, dans les Hauts-de-France, et les département des Alpes-Maritimes, de la Seine-Maritime et de l’Eure.

(Dans le reste du pays, le couvre-feu est retardé à 19H00.). Théoriquement les mesures nouvelles sont limitées à un mois. Mais la réalité oblige à dire qu’elles risquent de durer au minimum trois mois. Cela pour plusieurs raisons parce qu’on est loin encore d’avoir atteint le pic des contaminations provenant surtout des nouveaux variants. Samedi on a d’ailleurs encore atteint un pic historique de près de 35 000 contaminés en 24 heures. Par ailleurs et surtout la France manque cruellement de matériel de détection et surtout de doses vaccinales. Le rythme de vaccination est en effet dérisoire on vaccine environ en moyenne 60 000 personnes par jour en France quand il faudrait en vacciner 400 000.

Notons quand même que les lieux des principales contaminations concernent d’une part les lieux professionnels et les écoles qui pourtant ne seront affectées qu’à la marge par les mesures nouvelles évoquées. Selon une étude réalisée par l’Institut Pasteur et citée par Jean Castex, les contaminations au travail représentent 29% des cas identifiés de Covid-19. Pour les écoles l’évaluation et beaucoup plus difficile à faire puisque la plupart sont asymptomatiques mais y constitue des vecteurs importants de diffusion de la pandémie dans leur famille.

Cette même étude montre que la fréquentation des transports en commun serait moins à risque que le covoiturage et que près de la moitié des contaminations en milieu professionnel sont causées par des personnes qui sont venues travailler alors qu’elles étaient déjà symptomatiques.

Covid: Liste des départements touchés

Covid:  Liste des départements touchés

Le taux d’incidence( nombre de cas rapportés à 100 000 habitants) augmente dangereusement dans les départements suivants. En moyenne le taux d’incidence en France et de l’ordre de 200.

Département

Taux d’incidence

Tension hospitalière

Alpes-Maritimes

592

122

Var

314

107

Bouches-du-Rhône

333

89

Seine-et-Marne

280

126

Val-de-Marne

297

55

Seine-Saint-Denis

314

98

Paris

301

57

Val-d’Oise

275

77

Oise

262

119

Somme

295

64

Pas-de-Calais

349

128

Nord

301

64

Essonne

255

80

Moselle

312

93

Hautes-Alpes

207

150

Drôme

233

138

  • Source: CovidTracker / SPF (données au 23/02/2021

Coronavirus: les départements les plus contagieux

Coronavirus les départements les plus contagieux

 

25 départements étaient déjà sous une mesure de couvre-feu à 18 heures: l’Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, les Ardennes, le Bas-Rhin, les Bouches-du-Rhône, le Cher, la Côte-d’Or, le Doubs, la Drôme, les Hautes-Alpes, la Haute-Marne, le Haut-Rhin, la Haute-Saône, le Jura, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, la Nièvre, la Saône-et-Loire, le Var, le Vaucluse, les Vosges.

D’autres départements seront soumis au couvre-feu dès jeudi. Vingt d’entre eux possèdent un taux d’incidence – le nombre de cas sur sept jours pour 100.000 habitants – supérieur à 250, seuil fixé par l’exécutif avant le deuxième confinement pour le passage à l’«alerte maximale».

Les voici, par ordre décroissant: les Alpes-Maritimes (460), le Jura (363), le Territoire de Belfort (341), le Doubs (334), la Haute-Marne (331), la Haute-Saône (309), les Hautes-Alpes (296), la Guyane (293), la Meuse (288), le Var (286), le Cher (279), les Ardennes (275), les Bouches-du-Rhône (272), la Meurthe-et-Moselle (271), la Nièvre (265), le Vaucluse (265), la Saône-et-Loire (264), la Côte d’Or (260), la Drôme (259), l’Allier (257).

Le taux d’occupation des lits en réanimation s’avère également préoccupant dans de nombreux départements. Dans 44 d’entre eux, ce taux dépasse 60%.

Les voici, par ordre décroissant : les Vosges (250%), les Hautes-Alpes (138%), le Jura (138%), la Haute-Marne (138%), la Lozère (133%), les Hautes-Pyrénées (125%), la Drôme (121%), le Doubs (120%), la Saône-et-Loire (115%), la Haute-Corse (113%), la Mayenne (113%), les Ardennes (108%), les Alpes-de-Haute-Provence (100%), l’Eure (100%), le Vaucluse (100%), l’Yonne (94%), le Tarn (92%), la Haute-Savoie (91%), la Seine-et-Marne (90%), le Loiret (89%), l’Ardèche (88%), la Meuse (88%), le Territoire de Belfort (88%), les Alpes-Maritimes (85%), l’Aube (83%), le Cher (83%), l’Eure-et-Loir (80%), l’Allier (79%), le Pas-de-Calais (78%), la Savoie (78%), le Haut-Rhin (76%), le Loir-et-Cher (75%), l’Oise (75%), l’Ain (73%), la Côte-d’Or (72%), la Meurthe-et-Moselle (71%), l’Aisne (68%), la Moselle (68%), le Rhône (67%), l’Essonne (65%), l’Aude (63%), les Deux-Sèvres (63%), les Bouches-du-Rhône (62%) et la Seine-Saint-Denis (62%).

Coronavirus : le couvre-feu avancé à 18 heures dans 20 départements

Coronavirus : le couvre-feu avancé à 18 heures dans 20 départements

Lors du Conseil de défense consacré à la crise sanitaire mardi matin, Emmanuel Macron a décidé qu’il n’y aurait pas de reconfinement général nouveau. Par contre il est clairement envisagé de porter le couvre-feu de 20 heures à 18 heures dans une vingtaine de départements de l’Est de la France.

 

Le gouvernement attend désormais de voir comment se déroule la soirée du 31 décembre. Au sommet de l’État, la principale inquiétude porte sur un relâchement des comportements à l’occasion du réveillon. Avec à la clé le risque de voir l’épidémie repartir bien plus fortement que prévu. Cela sans oublier l’impact de la météo avec la vague de froid qui déferle sur le pays et favorise la diffusion du virus. «Il est encore un peu tôt pour mesurer tout cela», glisse un conseiller aux premières loges de la crise.

Au final, c’est donc la «solution d’attente» évoquée par Olivier Véran qui l’a emporté. Le ministre de la Santé l’avait défendue auprès du maire de Nancy, Mathieu Klein. Face à l’embrasement de l’épidémie dans sa région, ce dernier avait demandé au ministre de la Santé de reconfiner localement dans sa région.

 

À la différence de la première vague où ils dénonçaient les décisions prises à Paris et imposées «sans concertation sur les territoires», ce sont cette fois les élus locaux qui mettent l’exécutif sous pression pour reconfiner, au moins localement.

Coronavirus: couvre-feu pour 38 départements nouveaux

Coronavirus: couvre-feu pour 38 départements nouveaux

Le Premier ministre a annoncé l’application d’un couvre-feu dès vendredi soir à 38 départements nouveaux. Ainsi 54 départements sur 102 sont désormais concernés:

 

Ain ; Alpes-Maritimes ; Ardèche ; Ardennes ; Ariège ; Aube ; Aveyron ; Bas-Rhin ; Calvados ; Corse-du-Sud ; Côte-d’Or ; Drôme ; Gard ; Hautes-Alpes ; Haute-Corse ; Haute-Loire ; Hautes-Pyrénées ; Haute-Savoie ; Haute-Vienne ; Ille-et-Vilaine ; Indre-et-Loire ; Jura ; Loiret ; Lozère ; Maine-et-Loire ; Marne ; Meurthe-et-Moselle ; Oise ; Pas-de-Calais ; Puy-de-Dôme ; Pyrénées-Atlantiques ; Pyrénées-Orientales ; Saône-et-Loire ; Savoie ; Tarn ; Tarn-et-Garonne ; Var ; Vaucluse ; Polynésie Française

Les Français sauf  dérogations sont confinés de 21 heures à 6 heures du matin. Il faut s’attendre encore un durcissement dès la semaine prochaine car les contaminations ne cessent de s’amplifier. Ainsi hier on a atteint un nouveau record avec 40 000 ans 24 heures.

Soucieux d’accompagner les activités fragilisées, le gouvernement a décidé d’étendre les mesures d’aide - dont le Fonds de solidarité ou les exonérations de cotisations sociales – à l’ensemble des départements basculant «sous le régime du couvre-feu». Jean Castex précise discuter avec les fédérations pour «continuer à améliorer nos dispositifs», notamment sur la question des loyers payés par les entreprises.

Covid-19: de nouveaux départements en alerte maximale

Covid-19: de nouveaux départements en alerte maximale

D’après le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, le Premier ministre devrait annoncer jeudi l’état d’urgence maximale dans plusieurs nouveaux départements. Par ailleurs,  l’état d’urgence qui est en vigueur jusqu’au 16 novembre devrait être prolongé jusqu’au 16 février après débat au Parlement. Jusqu’au 1er avril le gouvernement pourra toujours  prendre des mesures restrictives relatives à la circulation, au rassemblement et à l’ouverture des établissements.

Le texte habilite aussi le gouvernement à prendre un certain nombre d’ordonnances jusqu’au 1er avril 2021, essentiellement en matière d’emploi et du Code du travail. Il ouvre notamment la possibilité à l’exécutif de prolonger le dispositif d’activité partielle au-delà du 31 décembre 2020, avec une indemnisation totale pour les secteurs les plus touchés par la crise.

Des adaptations législatives sont enfin prévues avec le déploiement des tests rapides antigéniques, qui permettent d’obtenir des résultats en 15-20 minutes.

 

14 nouveaux départements classés en rouge

14 nouveaux  départements classés en rouge

vingt-huit départements étaient déjà en rouge : les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, les deux départements corses, la Côte-d’Or, le Gard, la Haute-Garonne, la Gironde, l’Hérault, le Loiret, le Nord, le Bas-Rhin, le Rhône, la Sarthe, la Seine-Maritime, le Var, le Vaucluse, les départements d’Ile-de-France, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion.

Ils sont rejoints par 14 départements : le Pas-de-Calais, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, l’Ille-et-Vilaine, les Pyrénées-Atlantiques, le Tarn-et-Garonne, les Pyrénées-Orientales, l’Aude, l’Ain, le Puy-de-Dôme, la Loire, l’Isère, la Guyane et Mayotte. Ces deux derniers départements, en plus d’être en rouge, sont en état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 octobre.

Coronavirus : 28 départements en zone rouge

Coronavirus : 28 départements en zone rouge

7071 nouveaux cas ont été recensés ces dernières 24 heures et sept départements ont été ajoutés à la liste autorisant des mesures renforcées. Le Nord, le Bas-Rhin, la Seine-Maritime, la Côte-d’Or – quatre départements qui comptent des agglomérations importantes, la métropole de Lille, Rouen, Le Havre, Strasbourg, Dijon – les deux départements de Corse (Corse-du-Sud et Haute-Corse) et l’île de La Réunion sont concernés par ces nouvelles mesures du fait de l’accélération des contaminations..

Près de 25.000 nouveaux cas en trois jours, et des indicateurs qui continuent globalement de se détériorer,  9.000 nouveaux cas vendredi, un record depuis le début de l’épidémie et des tests à grande échelle en France, 8.500 cas environ ont été confirmés samedi, puis 7.071 dimanche, d’après Santé publique France

Fiscalité locale : tour de passe-passe de l’État avec les communes et les départements

Fiscalité locale : tour de passe-passe de l’État avec les communes et les départements

 

Du fait de la suppression de la taxe d’habitation, les pouvoirs publics ont été conduits à faire un tour de passe-passe en supprimant les revenus de la taxe foncière au département afin de les attribuer aux communes. Des communes très mécontentes de l’insuffisance de compensation de la taxe d’habitation. Du fait de la suppression de la ressource de la taxe foncière, une partie de TVA pourrait être attribuée départements mais le problème est de savoir quelle sera le montant de cette part attribuée.

Pour l’heure, pour compenser ce qui représente, en moyenne, 20% des recettes annuelles des conseils départementaux, le gouvernement a prévu de leur attribuer une fraction de TVA.

« Nous discutons avec les cabinets ministériels et Bercy, mais nous ne voyons rien venir », a regretté Dominique Bussereau, président de la Charente-Maritime. « A ce jour, rien n’est inscrit sur la compensation. »

Outre la taxe foncière, le budget des départements est, notamment, alimenté par une cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE, ex-taxe professionnelle, Ndlr), que les intercommunalités et métropoles auraient aimé récupérer… Mais aussi des dotations de l’Etat ou encore de l’emprunt. Ce qui fait dire au patron de l’ADF qu’il a « de vraies inquiétudes sur [leur] autonomie financière ».

Selon les calculs de l’assemblée des départements de France, la suppression de la taxe foncière va engendrer un manque à gagner global de 14,5 milliards d’euros.

« Si une crise économique survient, les recettes liées à TVA diminuent alors que le recours au RSA augmente », estime Dominique Bussereau. « Et que fait-on si deux collèges flambent ? Ou après une crise climatique ? Nous n’avons pas de réponses… »

Glyphosate et perturbateurs endocriniens : interdits dans tout les départements du Val-de-Marne

Glyphosate et perturbateurs endocriniens : interdits dans tout les départements du Val-de-Marne

La décision du président du département constitue une sorte de symbole de la révolte contre l’État qui autorise encore ces produits dangereux. Il s’agit d’une décision à caractère politique qui sera sans doute condamnée par la justice administrative mais l’objectif est de médiatiser la nécessaire lutte contre des substances qui mettent en cause la biodiversité et menace la santé.

« La société évolue, il y a une prise de conscience des habitants sur le problème que posent ces produits. Nous espérons avec cet arrêté donner une impulsion à d’autres départements », ajoute-t-elle.

Si le département reconnaît être un territoire « urbain », il estime que les pesticides sont aussi utilisés sur les autoroutes et plus exclusivement sur les terres agricoles. Cette initiative fait suite aux arrêtés pris par plusieurs maires de France.

Pionnière, la ville de Langouët (Ille-et-Vilaine) avait pris le 18 mai un arrêté interdisant l’utilisation de produits phytopharmaceutiques « à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d’habitation ou professionnel ». Ce texte a depuis été suspendu mardi par le tribunal administratif de Rennes, saisi par la préfète d’Ille-et-Vilaine.

Depuis, l’initiative a fait des émules un peu partout en France. Comme à Aubenas-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence) ou Pierrelaye (Val d’Oise). Dans le Val-de-Marne, plusieurs villes ont aussi franchi le pas. C’est le cas des villes de Cachan et d’Arcueil.

La sécheresse, alerte dans 64 départements : du pipeau

La sécheresse, alerte dans 64 départements : du pipeau

64 départements sont visés par des mesures de restrictions d’eau.  21 sont en situation de crise entraînant l’arrêt des prélèvements d’eau non prioritaires, y compris des prélèvements à des fins agricoles. Sur le terrain, en plein midi cela n’empêche pas d’arroser les maïs et même les prés. Par exemple dans le Maine et Loire, départements classé en zone rouge où le Louet bras de la Loire est pratiquement à sec. Par ailleurs, 16 départements sont placés en alerte renforcée (orange) et 27 en alerte jaune, et 121 arrêtés préfectoraux incitent à faire des économies d’eau.  Face à la sécheresse la France a mis en place un plan sophistiqué de lutte pour économiser l’eau. Il existe quatre niveaux de vigilance. Mais même dans les zones concernées par la plus haute vigilance zone dite rouge le plan de lutte contre la sécheresse apparaît à la fois dérisoire et non respectée. Dans ces zones dites rouges on peut toujours voir de nuit comme de jour des canons à eau arrosée des cultures souvent d’ailleurs en pure perte. En effet de jour 80% de cette eau s’évaporent aussitôt. Dans nombre de ces régions la culture de maïs très gourmande en eau est complètement inappropriée au climat. Des millions de tonnes d’eau sont ainsi gaspillés et l’interdiction de laver des voitures en comparaison paraît particulièrement désuète. La canicule fait encore des ravages.

Les départements du sud et de la Loire sont particulièrement touchés par cette période de sécheresse. Mais la sécheresse s’étend globalement sur l’ensemble du territoire. « Depuis juillet 2018, la pluviométrie sur la France est marquée par un déficit qui perdure notamment sur les régions du Grand-Est, de la Bourgogne-Franche-Comté ainsi qu’en Auvergne », indique Météo-France dans un bulletin. Si l’humidité des sols superficiels était proche de la normale jusqu’à juin, la canicule fin juin a contribué à assécher les sols. Depuis, « on reste dans des températures relativement élevées avec du vent, ce qui favorise l’évapo-transpiration », explique le Météo-France. Selon l’indicateur de sécheresse de Météo-France, calculé depuis 1958, « on est en septième position des années les plus sèches », après des années de sécheresse historiques comme 1976 et 2003.

 

Le moustique tigre envahit 51 départements français

Le moustique tigre envahit 51 départements français

Le moustique tigre qui peut transmettre des maladies graves. Est désormais   »implanté et actif » sur 51 départements, et il pourrait rapidement atteindre les 70% du territoire. Au cours des dernières décennies, le nombre et le risque d’infections virales chez les personnes ont considérablement augmenté. Divers facteurs influent sur ce risque, tels que le changement climatique, l’adaptation pathogène, l’amélioration des tests de diagnostic et la mobilité accrue des personnes et des biens. Jusqu’a récemment, ces infections étaient peu pertinentes pour les personnes qui ne vivent pas sous les tropiques, mais cela évolue. Les moustiques provenant de pays exotiques étant de plus en plus courants en France, le risque d’infections telles que la dengue augmente. Aedes Albopictus (le moustique tigre) en particulier, est une préoccupation majeure pour la santé publique Française. Voici quelques infections que ce moustique tigre peut transmettre à l’homme par sa piqûre :

Virus Zika

Le virus Zika a considérablement touché la France ses dernières années, notamment dans ses régions d’outre-mer comme la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique. Rien qu’entre 2015 et 2017, il y’a eu 1141 cas de Zika recensé en France.

Les symptômes du virus Zika peuvent inclure de la fièvre, des douleurs articulaires, des éruptions cutanées et des yeux rouges pouvant durer environ une semaine.

Chikungunya

Le chikungunya est un virus invalidant et douloureux, mais rarement mortel, transmis par les moustiques tigre. Depuis 2010, plus de 1 million de cas ont été signalés en Amérique du Sud, notamment dans les territoires d’outre-mer comme la Guyane. A noter qu’en 2018, 6 cas de Chikungunya ont été enregistrés en hexagone, en Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes.

Les moustiques de la fièvre jaune et les moustiques tigres asiatiques peuvent transmettre le Chikungunya; ces deux moustiques sont présents dans les territoires français d’outre-mer.

Les symptômes peuvent inclure :

  • Des douleurs articulaires et musculaires prononcées pouvant durer plusieurs mois
  • De la fièvre
  • Des éruptions cutanées peuvent également survenir

A noter que la plupart des personnes (environ 80%) piquées par un moustique tigre infecté par le virus du chikungunya tomberont malades.

Il n’y a pas de vaccin disponible pour le chikungunya.

Dans les cas bénins, les symptômes durent environ une semaine. Bien que la mort soit rare, la douleur et la fatigue peuvent être extrêmes et persister pendant des mois dans certains cas.

La fièvre de la dengue

La dengue est transmise uniquement par les moustiques tigres et les autres d’une personne infectée à une autre

Les moustiques tigres asiatiques peuvent transmettre la dengue ; cette maladie est plutôt répandue en Amérique latine, mais quelques cas sont déjà signalés en France métropolitaine du fait de la démocratisation des voyages intercontinentaux.

Les symptômes de la fièvre de la dengue incluent:

  • Une forte fièvre
  • douleurs musculaires et articulaires graves
  • Saignements légers
  • Vomissements
  • Nausées et des maux de têtes
  • Des éruptions cutanées qui ressemblent un peu à la rougeole peuvent survenir

Il n’y a pas de vaccin contre la dengue.

La fièvre de la dengue est généralement bénigne, malgré quelques cas très sévères.

Son traitement est seulement symptomatique, ce qui veut dire que le médecin vous prescrira un traitement qui luttera spécifiquement contre les manifestations de la maladie.

En 2018 déjà, le nombre de départements dans lesquels le moustique est présent « avait doublé » par rapport à l’année 2016. Depuis 2017, le nombre de moustiques tigre a augmenté de 42%.

Fusion entre métropoles et départements : la désertification programmée

Fusion entre métropoles et départements : la désertification programmée

 

D’une certaine manière, Macron est cohérent avec cette décision d’autoriser la fusion entre les grandes métropoles et les départements. Macron  ne voit en effet l’aménagement du territoire qu’à travers le développement d’une quinzaine de grandes métropoles en France regroupant 80 à 90 % des activités économiques et des populations. Le reste, c’est-à-dire les petites villes et les zones rurales éloignées des grands centres sont vouées à la désertification. Certes il y a sans doute trop de superposition de structures administratives en France mais il n’est pas certain que certaines concentrations soient de nature à impulser un développement économique et social harmonieux sur l’ensemble du territoire. C’est même l’inverse qui  se produit par exemple lors  du regroupement de communautés de communes,  on privilégie le centre d’abord parce qu’en général les communes sont endettées ensuite parce que les populations périphériques ne constituent pas un enjeu électoral. Encore une fois il y a sans doute des étages de la cathédrale administrative à supprimer mais le premier étage serait sans doute celui de l’État dont s les services décentralisés font doublon avec les structures administratives locales. Emmanuel Macron a reçu aujourd’hui cinq présidents de métropoles, dont Alain Juppé (Bordeaux) et Christian Estrosi (Nice), pour avancer sur son projet de fusion de ces grandes agglomérations avec leur département, a-t-on appris auprès de l’Elysée. Cette réunion de travail a également réuni Jean-Luc Moudenc (Toulouse), Johanna Rolland (Nantes) et Damien Castelain (Lille), soit les dirigeants des cinq métropoles de plus de 500.000 habitants en dehors de Paris, Lyon et Marseille, où ce rapprochement est déjà acté ou en cours. Dans ces territoires, comme il l’avait dit pendant sa campagne, Emmanuel Macron souhaite fusionner les instances départementales et communales, en s’inspirant de l’exemple du Grand Lyon où le rapprochement a été décidé en 2014.  »Un consensus s’est dégagé sur un schéma-cible de département-métropole, qu’il faut encore affiner », a assuré l’Elysée à l’issue de cette rencontre. Néanmoins la présidente socialiste de Nantes Métropole et maire de la ville, Johanna Rolland, a déclaré à Ouest-France que « la réforme proposée ne correspond pas à la réalité nantaise « .

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