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Sondage Départementales : l’UMP et FN à 29%, PS à 23%

Sondage Départementales : l’UMP et FN à 29%, PS à 23%

C’est le souhait des français, pas forcément ce qu’ils vont voter. Une nuance de taille car abstention elle pourraiat atteindre entre 50 et 60%. Or c’est dans le camp du PS que les électeurs sont le moins, mobilisés, ensuite à l’UMP. Du coup les intentions de vote, elles tournent selon les sondages autour de 30% pour le FN, 27% pour l’UMP et 20% pour le PS. ‘ (notons que la gauche est assez divisée).  L’UMP, allié à l’UDI, fait jeu égal avec le Front national dans le souhait des français de les voir remporter les élections départementales fin mars. Le sondage que publie le JDD, réalisé par l’IFOP, démontre que 29% des personnes interrogées veulent que ces deux partis l’emportent. Le Parti socialiste reste distancé, avec un résultat de 23%. Si l’UMP et le FN font jeu égal, leurs partisans sont différents : le parti de Marine Le Pen obtient ses meilleurs scores chez les ouvriers (50%) et les employés (50%). L’UMP fait ses meilleurs résultats chez les professions libérales et cadres supérieurs (45%). L’abstention s’annonce forte les 22 et 29 mars : 57% des personnes interrogées disent vouloir s’abstenir. Mais elle serait inégalement répartie : beaucoup plus forte à gauche qu’à droite. Avec un pic impressionnant chez les moins de 35 ans.

 

Un tiers des Français ignorent les départementales

Un tiers des Français ignorent les  départementales

Nombre de français se désintéressent des départementales puisqu’on prévoit une abstention proche de 6%. Un record. Un tiers n’ont jamais entendu parler de cette élection et pour cause. D’abord c’est une élection appelée précédemment  cantonale déjà bien peu connue. A vec la réformette des structures , on a changé le nom des cantonales transformée en départementales. Second élément d’explication, on ne connait pas avec précision quel sera le rôle des départements avec les nouvelles fonctions de régions. Normalement la réformes des régions aurait dû faire disparaitre les départements mais le lobby des élus a fortement freiné des quatre fers pour maintenir ce niveau qui procure autant de mandants ( et de dépenses inutiles). Selon un sondage Odoxa pour i-Télé  un tiers des Français ignore cette élection. Cette proportion évolue nettement en fonction de l’âge des personnes interrogées. Ainsi, les jeunes âgés de 18 à 24 ans sont 56% à ignorer l’existence de ce scrutin. Ils ne sont plus que 29% chez les 50-64 ans et 9% chez les plus de 65 ans. Une précédente enquête de l’Ifop pour le JDD montrait à la mi-février le relatif désintérêt des Français pour ces départementales, puisque 58% prévoyaient de s’abstenir le mois prochain. Le sondage Odoxa calcule également le « potentiel de vote » en faveur du Front national. Un tiers des Français (33%) envisagent de voter pour le parti de Marine Le Pen : 17% en sont même « certains » et 16% assurent que c’est « probable ». La porosité entre la droite et le FN est particulièrement élevée : 32% des électeurs de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012 envisagent de voter en faveur de candidats frontistes le mois prochain. Ils ne sont que 15% des électeurs de François Hollande à penser ainsi. Dans les autres enquêtes, les intentions de vote en faveur du FN se situent entre 26 et 30% à un niveau national, mais cela ne permet pas de savoir quels départements pourraient basculer vers le FN.

 

SONDAGE départementales : FN 30%, UMP 28, PS 20

 

 

 

Ce sera d’abord le triomphe des abstentionniste puisqu’environ la moitié des sympathisants de l’UMP et du PS ne se déplaceront pas pour voter.( Une abstention globale de  près de 60%); Ensuite le triomphe celui du FN au premier tour, ensuite celui de l’UMP au second. Au final uen véritable débâcle pour le PS qui peinera à conserver 20 départements au lieu de 60 actuellement. Un PS par ailleurs victime d’une  très mauvaise dynamique du reflexe républicain. Le sondage réalisé par l’IFOP pour Le Figaro à un mois des départementales vient confirmer les tendances constatées scrutin après scrutin depuis cinq ans. Avec 30 % des intentions de vote mesurées, le FN devancerait l’alliance des forces UMP et UDI (28 %), reléguant les candidats du PS à la troisième place avec 20 %. Aucune des autres propositions ne passe la barre des 10 %: EELV recueillerait 7 %, le Front de gauche 6 %, l’extrême gauche 2 %. Il s’agit toutefois d’un sondage d’intentions de vote national, qui ne tient pas compte des particularismes locaux. Dans un contexte de forte abstention (mesurée par l’IFOP à 57 %), les électeurs du FN se montrent d’ailleurs les plus motivés: 53 % de ses sympathisants déclarent qu’ils se rendront aux urnes, contre 45 % de ceux de l’UMP et 44 % de ceux du PS. La progression serait importante par rapport aux cantonales de 2011 lorsque le FN avait atteint 15 % en présentant des candidats dans trois quarts des cantons, soit un résultat d’environ 19 % en moyenne par candidat. Finalement des élections très peu démocratique puisque un candidat pourra être élu avec un score de 12,5% des inscrits au premier tour.

 

Départementales 2015 : à peine une vingtaine de départements pour la gauche

Départementales 2015 : à peine une  vingtaine de départements pour la gauche

Ce sera le grand séisme, la gauche qui détient la majorité dans 60 départements pourraient n’en détenir qu’à peine 20 aux prochaines élections d’après une  information de RTL. Sur 101 départements en tout, entre 30 et 40 seraient susceptibles de basculer à droite en mars, à l’issue des élections départementales. Le FN  serait en mesure d’ obtenir la majorité dans qulques départements mais le grand gagnant sera l’UMP du fait du report des voix de la gauche. L’inverse n’étant pas vrai puisque 50% environ des voix de l’UMP en cas de qualification de la gauche au second tour se reporteront sur le FN. Le calcul est simple,  au premier tour le FN obtiendra à peu près 30%des voix, l’UMP 27.e t le PS autour de 20%. Le problème c’est qu’au second tout les duels concerneront surtout l’UMP et le FN. Or le « reflexe républicain » va jouer en faveur de l’UMP car autour de 15%seulement des voix de la gauche se reporteront sur le candidat du FN. Ces pronostics sont à relativiser car il est probable que les abstentions attiendront pas loin de 60% au premier tour, du coup la démobilisation risque de concerner surtout les électeurs potentiels de la gauche. Et les résultats pourraient être encore plus catastrophiques pour la gauche  en cas d’abstention record.

SONDAGE départementales : 29% pour le succès du FN aux départementales

SONDAGE départementales :  29% pour le  succès du FN aux départementales

Les Français souhaitent à 29% le succès du FN et ce sera sans doute son score. Plusieurs raisons à cela, il faut d’abord s’attendre à une abstention record au moins 50% ; ces élections ne présentent en effet aucun intérêt sinon qu’à conforter les barons locaux d’ une monarchie républicaine décadente. Seconde observation puisque ces élections ne présentent pas de grands enjeux politiques, beaucoup de Français  (ceux qui vont voter) vont se défouler en votant pour un pari de protestation ;le risque est contrôlé pensent certains français. Pourtant avec la porosité grandissante entre le FN et l’UMP,  le FN pourrait sortir grand vainqueur ces élections car on assiste à la mort du reflexe républicain.  Certes, tout indique que l’abstention connaîtra encore à l’occasion des élections départementales de mars un niveau record. Spécialement chez les 18-24 ans. Il n’empêche : comme le souligne Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP, le vote FN, hier vote de protestation, commence à ressembler à un vote d’adhésion. Selon notre enquête, 29% des Français disent « souhaiter » un succès du FN lors des départementales. Après le coup de tonnerre du Doubs – le candidat PS, qui avait battu au premier tour le candidat UMP, ne l’avait emporté au second que de justesse face  à la candidate FN – cela bouscule complètement la donne politique : le scrutin majoritaire à deux tours ne va-t-il pas devenir demain pour un FN qui marque des points non plus un obstacle mais un atout? N’est-on pas en train de passer d’un système classique –celui de la Ve République- à deux partis dominants qui alternaient au pouvoir (le PS et l’UMP) à un système à trois (PS, UMP, FN)?  Si cela se confirme, ce serait une petite révolution.

 

Départementales : « un carnage aussi pour l’UMP »

Départementales : «  un carnage aussi pour l’UMP »

 

C’est Nadine Morano qui le prédit pour l’UMP dans les zones rurales. Certes il y a de la part de la rancœur puisqu’en fait elle a été écartée de la nouvelle direction de l’UMP au profit de personnalités comme NKM. Pas sûr que Morano ait tort et que le coté BCBG de NKM Vauquiez soient de nature à renforcer la crédibilité d’un parti qui (comme le PS) se cherche un positionnement politique. Théoriquement le mode de scrutin est favorable à l’UMP mais effectivement la réforme territoriale bâclée ( et qui risque d’accentuer la désertification)du gouvernement pourrait aussi sanctionner le parti de Nadine Morano.  Nadine Morano, qui fut ­ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle dans le gouvernement Fillon III et qui est aujourd’hui députée européenne, ne décolère pas. Comment Nicolas Sarkozy, pour qui elle s’est battue depuis toujours et par tous les temps, a-t-il pu la laisser sur le bord du chemin à l’heure de la refondation de l’UMP, ne lui proposant (et encore : avec retard) qu’un poste de secrétaire nationale tandis que NKM accédait, elle, vertigineusement à la vice-présidence du parti? Ce titre de secrétaire nationale, Nadine Morano ne l’a pas seulement refusé (« Chez moi, en Lorraine, on ne déshonore pas les gens. Il me doit autant que je luis dois ») ; elle répète depuis, car sa colère n’est pas retombée, qu’elle a dit au nouveau président de l’UMP ses quatre vérités. Et les murs ont tremblé. Pour faire bonne mesure, la militante Morano – qui parle carré, n’a jamais aimé les salons bourgeois et achève un récit où elle a décidé de livrer, loin de ceux qui la moquent ou la sous-estiment, sa part de vérité – a dit sur RTL, l’air de rien, qu’Alain Juppé était un homme d’État et qu’après tout, le jour venu, entre Sarkozy et le maire de Bordeaux… C’est peu de dire que Nicolas Sarkozy n’a pas apprécié. ­D’autant qu’elle ajoute maintenant que le retour de Sarkozy a « ressoudé la gauche ». Bigre! Nadine Morano – qui a déposé en 2012 les statuts d’un petit parti dont elle n’est pas peu fière, le Rassemblement pour le peuple de France – assure que « la politique politicienne l’insupporte au plus haut point », qu’elle en a marre « des cire-pompes », qu’elle ne comprend pas « le management de l’UMP », qu’elle veut parler du « fond » et que les prochaines élections risquent d’être, ­notamment en milieu rural, « un ­carnage » car on sous-estime, selon elle, ce qui se passe du côté du FN. Le poids de l’amertume?

Départementales : le PS en recherche de candidats

 

Départementales : le PS en recherche de candidats

Avec la débâcle prévue aux départementales on ne se presse pas au portillon du PS pour compléter certaines listes. Du coup au PS on a décidé d’élargir aux autres familles de la gauche. Pas étonnant l’abstention devrait être supérieure à 50% et devrait surtout affecter le PS (qui se retrouverait à autour de 16%). Le PS se veut cependant rassurant. Pourtant, il peine en ce moment à trouver des candidats pour boucler certaines listes avant les élections départementales de mars prochain.  Y aura-t-il des candidats socialistes partout pour les élections départementales de mars prochain ? Oui, assure le Parti socialiste. Pourtant, en région, certaines fédérations connaissent des difficultés pour boucler leurs listes dans les quelques 2074 cantons français.  Plusieurs fédérations, comme le Loir-et-Cher, les Hautes-Alpes, le Loiret, les Vosges ou encore la Moselle peinent à trouver leurs candidats. Jean Pierre Liouville, le patron du PS en Moselle, a même dû envoyer une lettre de relance à ses adhérents pour trouver –  au dernier moment – des volontaires. « C’est la première fois que j’envoie une lettre de relance mais il y avait cinq cantons où je n’avais pas de candidats« , explique-t-il Assiste-t-on à une crise de vocation ou à la crainte d’une défaite ? Au Parti socialiste, on reconnait des difficultés à trouver des candidats tout en minimisant. Ce n’est ni la première fois, ce n’est pas non plus lié à la politique de François Hollande assure Christophe Borgel, le secrétaire national PS chargé des élections. « Les difficultés sont plus liées à des territoires où la droite est très forte et la gauche faible qu’à une réalité nationale. Mais, avec la mobilisation que nous avons, on arrive à trouver des candidats. Ce seront majoritairement des candidats socialistes, mais aussi d’autres formations de gauche ou des candidats divers gauches comme on l’a à chaque élection cantonale« , précise-t-il.

Départementales-régionales : Le séisme électoral, le PS à 8%

Départementales-régionales : Le séisme électoral, le PS à  8%

 

Dans les récents sondages pour les départementales, le FN arrive en tête autour de 30%, l’UMP à 25% et le PS à 16%. En fait ces sondages n’intègrent pas les abstentionnites traditionnellement très nombreux lors de ces élections et dont le taux pourrait dépasser 50% ; Du coup par rapport aux inscrits le PS pourrait ne représenter que de l’ordre de 8% des électeurs. Autant dire pas grand chose. Il est à peu près certain que ce sont les électeurs de gauche qui se déplaceront le moins comme en témoignent les élections partielles toutes perdues par le PS. L’abstention se nourrit surtout du discrédit des institutions politiques et de la résignation des Français quant à l’avenir du pays. Un sondage  BVA orange vient de montrer que pour environ 70% des Français l’année 2015sera encore pire que 2014. La parole politique est  discréditée et pour longtemps tant que le chômage actuel persistera  Le reste est considéré à juste titre comme bavardage électoraliste ou gadget. Certes il y aura des élus mais leur légitimité pourra être sérieusement mise en question comme la légitimité du gouvernement actuel et celle de Hollande. Pour dire vrai, les grands médias ont peur d’un tsunami politique qui viendrait remettre en cause la pérennité du système politique ;  ils sont globalement légitimistes parce que pour la plupart partie intégrante du système. Pas étonnant que la presse en général et la presse écrite en particulier soit elle auusi suspectée d’incompétence et de partialité par les Français. La parole publique n’est guère décryptée, comment pourrait-t-elle l’être par des journalistes eux mêmes incapable analyser les facteurs explicatifs d’une crise à caractère systémique. . On se contente le plus souvent de reprendre, sans commentaire, les dépêches d’agences, des institutions ou de entreprises. Avec quelques petites fenêtres de débats pour compenser cette allégeance globale à la pensée dominante. Un seul exemple, le bradage du pôle énergie d’Alstom à General Electric pour satisfaire les actionnaires à court terme et étouffer l’affaire de corruption. Pire le PDG est récompensé par une prime de Noel de 4 millions. Pourquoi si peu d’analyse, si peu de critiques parce que la presse, en proie à une crise structurelle menacée en particulier par internet,  ne peut se permettre de mécontenter les grands annonceurs (comme l’Oréal et autres récemment coupables d’entente illicite sur les prix). Autant d’éléments (et bien d’autres) qui nourrissent le discrédit global de cette parole publique et de leurs observateurs. Mais le séisme électoral tant des départementales que des régionales ne pourra être étouffé.

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