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Sondage départementales : Hollande élu ( PIFOP)
Comme les sondages sont interdits à la veille des élections, j’ai interrogé ma femme Germaine, ma concierge et un copain de bistrot ( sondage PIFOP sur minitel dans le semaine du 23 au 28 mars 2015). .Une sorte d’échantillon représentatif de la population, en tout cas aussi représentatif que les sondages approximatifs des instituts reconnus. Il faut dire qu’en vérité les personnes interrogées ne paraissaient très informées de la nature et de l’enjeu des départementales. Pour Germaine, ma femme, c’est certain en tout cas, Hollande va rester Président de la république. Ma concierge, elle, pencherait plutôt pour Valls, non pas ses idées mais son physique, son allure, son cité sexy. Albert mon copain de bistrot qui suit la politique avec un décalage temporel soutient que c’est Chirac qui va être réélu. Evidemment ces réponses ont fait l’objet d’une correction méthodologique pour donner des résultats crédibles. En fait le FN pourraiat être en tête avec une fourchette de 25 à 70%, suivi de l’UMP avec uen fourchette de 18 à 60% enfin le PS avec une fourchette de 2 à 22%. Certains spécialistes d’instituts d’opinion vont sans doute faire observer que ces chiffres sosnt incohérents et que les fourchettes additionnées dépassent ce qu’il est convenu de mettre dans un service politique classique. C’est pourquoi j’ai précisé dans la note méthodologique ( obligatoire au yeux de la loi) qu’il convenait de prendre en compte les marges d’erreur ( découlant des bais statistiques inévitables). Une marge d’erreur de 50%, enfin à peu près. Sur la question du deuxième tour, les réponses de l’échantillon représentatif de la population sont encore plus floues. Germaine, ma femme, dit que Hollande pourrait épouser Julie Gayet ou alors les thèses de Bayrou, à moins que ce dernier se désiste en faveur de Sarkozy ou bien du maire de Bordeaux. Ma concierge, elle, affirme avec certitude que Marine Lepen sera élue Maire de Paris et présidente de la république dès le premier tour dimanche soir Cela en, dépit de son vote amoureux pour Valls le ténébreux. Mon pote de boisson Albert déclare que le PMU ( Albert a tendance a inverser les lettres au bout du 5ème pastis) , pardon l’UMP va l’emporter mais d’une courte tête (après photo truquée) . Conclusion ce sera une victoire. Une victoire pour le FN avec un score très important, une victoire pour l’UMP pour ses succès au deuxième tour de piste, une victoire pour le PS qui fera mieux que le score encore plus catastrophique qui aurait pu être le sien enfin une victoire des écolos qui avec un score de 1.7% et qui vont pouvoir demander avec davantage de force uen alternance obligatoire de la circulation politique tous les cinq ans. Un coup la gauche, un coup, la droite, comme pour la bagnole. Bah oui pour la circulation automobile, il serait aussi pertinent d’autoriser la circulation aux voitures qui viennent de droite un jour, et le lendemain celles qui viennent de gauche. Ce serait plus démocratique aussi. En fait ma concierge déclare de manière péremptoire que tout cela ne sert rien , qu’on va donc en baver jusqu’en 2017, 2022 et les années suivantes. Ma concierge ne comprend décidemment rien à la problématique politique !
Elections départementales : c’est quoi et voter pourquoi ?
30% des Français ignorent tout de cette élection et pour cause ce sera sans doute l’une des pires caricatures de démocratie. On va donc voter pour des départementales ; non ! pas des cantonales mais c’est la même chose puisque les élections sont organisées par canton ! ( faut suivre !). Pour des élus qui feront quoi ? Justement on ne sait pas puisque les textes législatifs et réglementaires ne sont pas élaborés définitivement. D’ailleurs les départements devaient disparaitre en 2020 d’après Hollande et Valls. Pour être fondus dans les régions. En outre il y a aussi les responsabilités des communes, des syndicats intercommunaux et autres communautés de communes, les métropoles qui ne sont pas mieux définis. Mais c’est pas une raison pour ne pas assumer son devoir de citoyen. Certes on ne sait pas pourquoi et ces élections sont illégales. Le conseil constitutionnel ( qui roupille, forcément vu l’âge des anciens politiques qui y siègent) va sûrement se réveiller un jour et annuler ces élections. Conclusion ,on ne sait pas pourquoi on vote. D’autant qu’en réalité l’objectif initial était de simplifier le mille-feuilles administratifs et politiques, faire des économie quoi ! mais il ya a eu la révolte des barons de l’oligarchie ; ces petits élus qui mangent dans la gamelle politique ; ils sont 600 000 en France record du monde ( comme celui de la fiscalité)° ; Ils ont protesté pour qu’on maintienne les départements, les budgets, les administrations, les procédures, les projets fous qui vont avec ; sans parler des petites indemnités, des petits avantages, des petites corruptions aussi ( exemple Sivens). Les petits copains qu’on fait embaucher dans la fonction publique locale ( dont les effectifs ont explosé comme les finances locales°. Il faut lire les professions de foi ( les promesses). C’est d’une banalité affligeante. Pas un propos pertinent sur l’économie et l’emploi. Du bla-bla. Pas un mot sur les économies de gestion alors que les finances et donc la fiscalité vont flamber. Ah des projets dépenses, oui. Des dépenses encore des dépenses. Et les candidats, la plupart des candidats déjà maires, forcément ils ont une solide expérience de dépenses. Certains se retrouveront aussi élus à la région. Toujours cette expérience de dépenses ( normal plus de 50% des candidats sont des fonctionnaires et assimilés). Parfois ils deviendront aussi députés, sénateurs, ministres. Au nom de la connaissance du terrain … et des dépenses. ( voir Hollande). Sans doute honteux, la plupart ont même oublié de signaler leur appartenance politique sauf le FN . Un FN qui le plus souvent repend seulement sur sa profession de foi un discours national de Marine Lepen. Avec des candidats qui dans nombre de cas n’ont pas fait la moindre campagne, la moindre réunion. C’est pas une raison pour pas voter puisque la démocratie se résume à déposer un bout de papier dans une urne. Bref la préhistoire de la démocratie. 50 à 60% des inscrits ne vont pas voter ( sans compter les non inscrits). Mais il faut voter au nom des valeurs républicaines. D’ailleurs les écolos et le PS ont même envisager de rendre le vote obligatoire . Quelques démocrates ultra on même proposé que le seul bulletin à déposer soit celui de la gauche. Une sorte de démocratie en forme de califat avec un guide autoproclamé : Valls ; mieux un prophète républicain. Qui pourraiat dès lundi faire entendre la colère de Dieu en prononçant uen fatwa contre ces abstentionnistes mécréants.
Les élections départementales : moins d’électeurs mais plus chères
Il y aura sans doute un record historique d’abstention aux départementales , de l’ordre de 60% , pourtant les élections couteront encore plus cher aux contribuables. En cause le faut que les parlementaires ont refusé de substituer la propagande internet à la propagande papier. Grâce à cette dématérialisation de la propagande électorale, le gouvernement espérait ramener le coût des élections départements à 2,17 euros par électeur inscrit (ils seront 43 millions, Paris ne votant pas) contre 3,75 euros lors du dernier scrutin cantonal de 2011. Soit une économie de 68 millions d’euros rayée d’un trait de plume à cause de l’attitude des parlementaires. Et qu’il faudra bien compenser dans le budget 2015. Au final, les élections départementales 2015 devraient donc revenir à près de 150 millions d’euros (dont 54 millions de remboursement des dépenses des candidats). Les économies attendues pour les élections régionales de la fin de l’année ne seront pas davantage au rendez-vous. Dans le budget 2015 du ministère de l’Intérieur qui prenait en compte la dématérialisation, le coût de ce futur scrutin est estimé à 2,30 euros par électeur inscrit, soit 103 millions d’euros au total. En fait, il devrait être proche de celui des régionales de 2010: 3,11 euros par électeur, soit 139 millions d’euros au total. Pour ce prix, espérons que les électeurs se déplaceront en nombre.
Punir l’ abstention ? ( François de Rugy )
L’abstention massive prévue aux départementales inquiètent sans d’abord parce qu’elle va bousculer les équilibres politiques . ( en particulier peser de manière très négative sur les résultats du PS dont les électeurs sont les moins motivés). Certains s’interrogent et notamment François de Rugy ( verts, EELV). Comme dans certains pays le vote pourraiat alors être obligatoire. La question se pose cependant pour savoir si cette abstention, sans doute record aux prochaines municipales, n’est pas la conséquence d’une absence de résultat économique et social du pouvoir en place. Au-delà sil ne découle pas plus généralement dune absence d’offre politique crédible. Un vote obligatoire et voire uen sanction ne saurit pas forcément de nature à répondre à ces problématiques. Faut-il sanctionner l’absentéisme ? Pour François de Rugy, le droit de vote est surtout un devoir. « J’en ai un peu assez qu’à chaque élection on se lamente, qu’on se mette à pleurer sur l’abstention et qu’on ne fasse rien. » Le coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale a partagé son agacement face à l’absentéisme qui s’annonce lors des prochaines élections départementales. »Je vais déposer une proposition de loi à l’Assemblée nationale cette semaine pour le vote obligatoire », a-t-il annoncé au micro de Sud Radio. Mais alors, quelles sanctions contre les abstentionnistes ? François de Rugy mise sur une contravention. « Il s’exposerait à une petite amende, comme quand on se gare mal, qu’on comment des infractions mineures, une amende de 35 euros qui peut-être minorée à 22 euros. » Une amende donc pour lutter contre ce phénomène grandissant de l’abstention. « Sinon il faut arrêter de se lamenter et dire que finalement, l’abstention, c’est quasiment un vote comme un autre’, a-t-il commenté. La République ce sont des droits mais aussi des devoirs. Si l’abstention était sanctionnée, le député écologiste rappelle cependant que le vote blanc est une possibilité alors qu’une loi a été votée l’année dernière pour reconnaître ce choix. « Évidemment, si l’on n’est pas content par l’offre politique des partis et des candidats qui se présentent et bien on a la possibilité de voter blanc. Et ce vote est décompté de façon précise », a-t-il argumenté avant de conclure « la République ce sont des droits mais aussi des devoirs ».
Elections départementales : l’UMP vainqueur au deuxième tour grâce au réflexe républicain
C’est peut-être paradoxal mais c’est le bon report des voix du PS sur l’UMP qui permettra à cette formation d’emporter la mise au second tour. En effet 50% des électeurs de gauche vont voter UMP au second tour ( en cas de duel FN-UMP) tandis que 27% seulement des lecteurs de l’UMP voteront pour le PS au second tour ( en cas de duel PS-FN). Par ailleurs 50% des électeurs du FN voteraient UMP( encas de duel PS-UMP) contre 5% pour le PS. Du coup avec l’abstention record ( près de 60%).qui va surtout concerner en premier les électeurs de gauche et ce déséquilibre dans le report des voix entre Ps et UMP, la gauche risque de ne conserver qu’un dizaine de départements. À un peu moins de deux semaines du premier tour des élections départementales, l’écart semble se resserrer entre le Front national et l’UMP ( il faut cependant relativiser les sondages eu égard au record abstention). »Toujours premier parti de France avec 31% des intentions de vote dans le sondage Odoxa pour RTL, le Front national aborde ce scrutin en position de force », analyse l’étude. Ainsi, l’UMP et l’UDI remporteraient 29% des voix, tandis que le Parti socialiste et ses alliés en obtiendraient 20%. Quant au Front de gauche et à Europe Écologie Les Verts, ils récupèrent respectivement 8% et 4% des voix. Cependant, il est important de préciser que par rapport à un sondage également établi par Odoxa le 2 mars dernier, le Front national recule de deux points, contrairement à l’UMP, qui en gagne deux. En ce qui concerne le second tour, les reports de voix « annoncent surtout un raz-de-marée pour l’UMP et une déroute historique pour le Parti socialiste », estime l’institut de sondage. Selon certaines estimations, le Parti socialiste pourrait perdre entre une trentaine et une quarantaine de départements. Seule consolation pour le parti de la majorité : »De bonnes réserves de voix à gauche lui offriront des possibilités de ‘sauver les meubles’ au second tour, dans les cantons où il pourra se maintenir ». La vague bleue montrerait que le front républicain fonctionne très bien auprès des électeurs de gauche (52% voteraient UMP), mais pas du tout auprès de ceux de l’UMP. Les électeurs seraient même symboliquement un peu plus nombreux à préférer le Front national au Parti socialiste (28% à 27%). Mais ils seraient surtout 45% à s’abstenir. Dans le cas d’un duel « classique » entre le Parti socialiste et l’UMP, les électeurs du Front national pencheraient à 50% pour l’UMP, contre 5% pour le Parti socialiste. 45% choisiraient l’abstention.
Départementales : élections illégales et floues
Des élections départementales complètement floues et même illégales puisque l’assemblée vient seulement de voter le deuxième volet de la réforme territoriale. Avec des orientations très floues et dont les textes d’ application ne sont évidemment pas prêts. Du coup on ne sait pas très bien pourquoi on va voter. Cela d’autant plus qu’initialement Hollande avait promis la suppression des départements pour 2020. Suppression qui n’est plus à l’ordre du jour . Pas plus qu’ est à l’ l’ordre du jour la réforme constitutionnelle par referendum. Des élections départementales qui d’une certaines manière sont illégales. Gérard Dumont ( Economiste et géographe) donne son point de vue très critique sur ces élections dans Atlantico.
Atlantico : Comment a-t-on pu arriver à un cas de figure où la loi sur les compétences des départements ne sera pas entièrement finalisée avant les élections départementales, amenant les électeurs à élire des représentants sans connaître leur pouvoir exact ?
Gérard-François Dumont : La France se retrouve dans cette situation pour deux rasions. D’une part, il n’y avait aucune proposition concrète sur la question des compétences des collectivités territoriales dans le programme du candidat François Hollande lors de la campagne en 2012. C’est donc avec surprise que les parlementaires, les conseillers généraux et les Français ont entendu l’annonce de la suppression des conseils départementaux dans le discours de politique générale du nouveau Premier ministre Manuel Valls du 8 avril 2014 : « Mon dernier objectif est d’engager le débat sur l’avenir des conseils départementaux.
Je vous propose leur suppression à l’horizon 2021″. Puis, le Président de la République, dans son texte à la presse régionale du 5 juin 2014, écrit : « L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020″. D’autre part, le gouvernement s’est lancé dans ces projets concernant les territoires sans aucune étude préalable et sans même consulter le Président de l’Association des départements de France, pourtant socialiste. Or l’objectif fixé par le Président aurait supposé préalablement un bilan précis de l’action conduite par les conseils généraux depuis la décentralisation.
Ensuite, après les deux principales déclarations du Président et du Premier ministre que je viens de rappeler, les discours gouvernementaux, pendant plusieurs semaines, n’ont nullement permis d’y voir plus clair, de savoir qui allait assumer les tâches des conseils généraux. Les projets de loi présentés en juin 2014 se sont révélés imprécis, ne proposant pas d’argumentaire permettant d’expliquer les choix gouvernementaux. Enfin, le gouvernement a décidé de prononcer une « procédure accélérée » pour l’un des projets de loi, interdisant ainsi de prendre le temps d’une réflexion au fond, intégrant par exemple des éléments de comparaison avec l’organisation territoriale des autres pays de l’Union européenne.
Comment les candidats se positionnent-ils face à ce flou ? Cela sape-t-il complètement tout intérêt politique au scrutin ?
Le scrutin départemental de mars 2015 se transforme de facto en des élections à la proportionnelle, où les électeurs votent moins pour des candidats qu’ils connaissent et choisissent que pour un parti. En effet, dans les précédentes élections départementales, alors appelées élections cantonales, sur la majorité du territoire, les électeurs élisaient auparavant un homme ou une femme pour leurs compétences prouvées lors d’un précédent mandat ou ressenties au vu de leur programme et de leur campagne électorale. Ils votaient moins en fonction de l’étiquette politique du candidat que sur sa capacité de contribuer à la bonne gestion territoriale. Avec le redécoupage fondée sur un critère exclusivement démographique et rejetant tout critère géographique, et le système de binôme homme/femme, les conseillers généraux sortants se représentent sur des cantons au moins deux fois plus grands et souvent trois ou quatre fois plus vastes. Les sortants ne sont donc connus que d’une partie des électeurs du nouveau canton ; sur la majorité du territoire national, les électeurs ne retrouvent pas l’identité de leur canton, même si, il est vrai, cette identité était déjà moins perçue dans les centres urbains. Connaissant moins l’éventuel conseiller général sortant, ne comprenant pas le nouveau découpage, pouvant se demander quel sera la répartition des rôles au sein du binôme homme/felle, les électeurs se trouvent ou inciter à s’abstenir ou à exprimer une opinion moins sur les couples de candidats que sur leur parti politique. D’ailleurs, jamais les médias nationaux n’avaient autant couverts des élections départementales[2]. Les lois votées conduisent largement à politiser des élections locales qui reposaient auparavant beaucoup sur la personnalité des candidats et leur qualité de la gouvernance, et dans une mesure nettement moindre, sur leur appartenance politique.
Départementales FN : un vote de protestation et de ras-le-bol
Un sondage IFOP Atlantico montre que ceux qui iront voter pour le FN ( mais sil y aura près de 60% d’abstention ce qui doit relativiser les résultats) le font surtout par protestation, aussi du fait de leur déception quant à l’état du pays et de leur déception à l’égard des autres partis. En fait il n’ya que 17% qui votent FN pour ses orientation et son programme économique. L’analyse d’Atlantico :
Atlantico : La première question du sondage IFOP pour Atlantico concerne les motivations du vote des électeurs du Front national. Vous leur avez demandé quelles étaient la raison première, puis les secondaires, pour lesquelles ils votaient pour ce parti. Que ressort-il du questionnaire ?
Jérôme Fourquet : Ce que l’on constate, c’est qu’à deux semaines des élections départementales, différents enquêtes d’opinion montrent que le Front national est toujours en dynamique et qu’il pourrait, éventuellement, arriver en pole-position au soir du premier tour, ou du moins s’installer à un niveau très élevé, aux alentours de 29 ou 30%. C’est inédit, surtout que nous parlons d’un scrutin local qui n’est pas spécialement réputé comme favorable au Front national, celui-ci déploie son potentiel électoral plutôt sur des scrutins nationaux. Nous souhaitions travailler et réfléchir sur ce qui pouvait encore freiner cette dynamique et empêcher des électeurs de voter Front national, et, au contraire, savoir sur quels ressorts ce vote s’appuyait. Avec la première question, nous avons exploré un certain nombre d’arguments et de thématiques. Ce qui ressort, c’est que la dimension protestataire de voter demeure toujours très importantes. Elle se place en tête du critère de la première citation, avec 27%. C’est ce qui arrive en tête. Mais, quand on dit que le Front national est d’abord et avant tout un vote protestataire, on voit que cela est à nuancer. Arrive en deuxième position, à 19%, la raison du « partage du constat que fait le parti sur l’état de la France », et ensuite, avec 16%, les questions d’immigration, et 15% sur « ce parti se soucie des gens comme vous ». Si on regarde maintenant sur le total des citations, c’est-à-dire toutes les autres raisons que peuvent donner les électeurs autres que la première, car les gens votent sûrement sur plusieurs critères, la dimension protestataire est égale au constat partagé sur l’état de la France, puis arrive la question de l’immigration et la proximité du Front national par rapport aux gens comme soi.
Sondage Départementales 2015 :FN toujours en tête
Hormis dans un sondage discutable de Métronews, tous les autres sondages donnent le FN en tête , autour de 29 à 33 % ,avec surtout uen abstention de près de 60%. Et des résultats catastrophiques le PS qui aura du mal à conserver quelques départements. . Le Front national figure en tête des intentions de vote (29%) pour le premier tour, selon un sondage CSA réalisé pour BFMTV indiquant aussi que l’on se dirige vers une faible participation. Avec un tel chiffre, le FN double presque son score des cantonales de 2011: 15% au niveau national, 19% en moyenne là où il était présent. Le binôme « UMP et union de la droite » arriverait en deuxième position avec 25% d’intentions de vote, suivies du « PS et union de la gauche » avec 21%. Le « total gauche » (PS et union de la gauche, EELV, Front de gauche) rassemble 33% des intentions de vote et le « total droite » (UMP et union de la droite, UDI-MoDem, Divers droite) 35%. Le « potentiel de participation » s’élève d’autre part à 42%, autrement dit les Français qui « affirment être certains d’aller voter », portant, relève CSA, « l’abstention à 58%, ce qui constituerait un record pour ce type de scrutin». La tentation du vote sanction paraît forte. 48% souhaite exprimer à l’occasion des départementales des 22 et 29 mars leur « insatisfaction vis-à-vis de l’action du président de la République et du gouvernement », alors qu’ils n’étaient que 39% dans ce cas pour les élections européennes de mai 2014 et 16% pour les municipales de mars de l’année dernière. 45% considèrent au contraire que leur vote « n’aura aucun rapport avec un jugement sur l’action du président de la République et du gouvernement ». Ils étaient 51% pour les européennes et 68% pour les municipales.
Départementales : des élections inutiles et illégales
L a France va voter alors qu’on ne connait pas le rôle des départements ce qui est parfaitement illégal. Inutile aussi car cela va perpétuer le gaspillage financier des collectivités locales. Car la France détient un autre record celui du nombre d’élus. Environ 600 000 dont beaucoup des départements et des communes. Chaque élu dispose d’uen administration, d’un budget. C’est existentiel. Chaque élu peut engager des dépenses inutiles ( qui font souvent double emploi avec ceux d’autres élus). Du coup au record d’ élus ( en Europe) il faut ajouter le record d’administration, donc de fiscalités ( environ 400), de lois ( 10 500), de bureaucratie. C’est évidemment le paradoxe fondamental des élections départementales, on ne connait pas quelles seront les attributions ( pas étonnant que 30% ignorent tout de ces élections départementales qui ne sont que des cantonales rebaptisées). Au départ c’était clair: l’économie aux régions, le social aux départements. Mais d’amendement en amendement on a complètement détricoté le projet initial. Du coup ce sera comme avant le même empilage administratif et politique avec le communes, les communautés de communes, les syndicats intercommunaux, les métropoles ; les départements et les régions. Forcément dès lors qu’il y a des élus ils veulent des compétences, des budgets du personnel. Le texte n’a cessé d’évoluer. Il a été quasi totalement détricoté par le Sénat. Pourtant Hollande avait annoncé la fin des départements d’ici 2020. Il n’en sera rien car le lobby des élus a obtenu gain de cause. Du coup la fameuse réforme territoriale est complètement dénaturée. Depuis son arrivée mi-février devant l’Assemblée nationale, le projet continue de prendre des « coups » via les quelque 2.000 amendements déposés. Résultat, on s’éloigne de plus en plus de la cohérence de départ. Et le texte va davantage ressembler à un empilage de dérogations locales. Certes, comme prévu, dans un souci de clarification, la clause de compétence générale, qui permet à une collectivité d’intervenir dans tous les domaines, va disparaître pour les régions comme pour les départements. Mais, sous l’impulsion d’élus de tous bords, cet objectif est petit à petit rogné. « C’est une somme d’exceptions à la française que l’on surajoute. A un moment on s’occupe des élus de la montagne, à d’autres de ceux du littoral Tout cela aboutit à un maquis d’organisation territoriale qui sera probablement moins efficace qu’auparavant », constate le chef de file de l’UDI Philippe Vigier. « C’est une espèce d’imbroglio dans lequel personne ne se retrouve », renchérit son homologue de l’UMP Christian Jacob. Par exemple, alors que, initialement, il était prévu que la gestion des collèges soit transférée des départements aux régions, finalement, le Sénat en a décidé autrement en gardant la compétence des départements. Et les députés se sont ralliés à cette décision. En revanche les transports scolaires seront, eux, transférés aux régions… Difficile de comprendre. Idem pour la voirie urbaine qui va rester finalement de la compétence des départements alors qu’elle devait aller aux régions. D’autres amendements votés par l’Assemblée ne vont pas simplifier les choses en accordant des dérogations aux départements sur le développement économique – notamment dans le domaine du tourisme - au moins jusqu’en 2017… Alors que, initialement, ce sont les régions qui devaient piloter toute la politique économique. Mais, là aussi, la défense des intérêts locaux l’emporte… Il Hollande avait annoncé la fin des départements pour 2020 afin d’alléger le « mille-feuille » français. Résultat : on maintient tout , on complique et en plus les élections sont illégales. Au fait ça sert à le conseil constitutionnel ? A reclasser les anciens présidents de la république qui s’ennuient ? Ils font la sieste ?
Sondage Départementales : l’UMP devant le FN au premier tour, du bidonnage ?
Curieux sondage en vérité qui contredit tous les autres. Jusque là le FN était nettement en tâte avec de 30 à 35% des intentions de vote, l’UMP à 27 et le PS autour de 20. Cette fois ces l’UMP qui serait en tête. Selon un sondage OpinionWay pour Metronews et LCI, l’alliance UMP-UDI prend la tête des intentions de vote aux élections départementales (29%) de fin mars, jusque devant le Front national (28%). C’est une interprétation bidonnée des sondage. D’abord on agglomère les résultats de différentes familles politiques par exemple à gauche ce qui n’a aucun sens au premier tour d’autant que les divisions vont favoriser le FN ( aussi l’UMP). Ce sondage OpinionWay »met fin à plusieurs semaines de règne du Front national dans les intentions de vote pour les départementales des 22 et 29 mars », écrit Metronews. Cette interprétation ressemble à une sorte de tripatouillage méthodologqiue. On peut évidemment regretter que l’UMP et Ps soient à un aussi faible niveau mais ce n’est pas en tordant le coup aux sondages qu’on fera avancer le smilblick. En fait le FN risque d’être largement en tête pour la simple raison que son électorat et de loin le plus mobilisé. Deuxième net et surtout parce que l’abstention sera historique, près de 60% et que les électeurs de gauches seront les moins présents dans les bureaux de vote. Or ce phénomène de l’abstention est mal pris en compte dans les sondages. Au second tour cependant l’UMP devrait bénéficier du « reflex républicain et emporter près de 90% des départements ( à l’inverse le Ps bénéficiera de beaucoup moins de reports lorsqu’il sera au second tour, 50% environ en provenance de l’UMP°. Si le premier tour des élections départementales se tenait dimanche, 29% voteraient pour l’UMP et ses alliés (UDI, DVD soutenus ou en alliance) et 28% pour le Front national, selon un sondage OpinionWay pour Metronews et LCI. 21% des personnes interrogées se prononcent, elle, pour le PS et ses alliés (RDG, DVG, EELV soutenus ou en alliance). Le Front de gauche rassemblerait 7% des électeurs et EELV, hors alliance, 2%. L’UDI seule, hors alliance avec l’UMP, ferait 1%, soit autant que le MoDem et l’Union du centre. « Autres divers gauche » et « autres divers droite » auraient un score identique, 5%. Au total, la gauche et la droite disposeraient chacune de 35% des intentions de vote, et le Front national de 28%. Par ailleurs, OpinionWay estime l’abstention à 56%, rappelant qu’elle avait été de 55,7% aux élections cantonales de 2011.
Départementales 2015 : les départements qui pourraient passer à droite , 90%
Les experts patentés des sondages, les analystes politiques ne cessent d’affirmer que le PS pourrait perdre uen quarantaine de départements sur 61 détenus actuellement. Le PS en conserverait une vingtaine. Or c’est raisonner sans tenir compte du phénomène essentiel de cette élection, l’abstention qui sera proche de 60%. Or ce sont et de très loin les sympathisants de gauche qui vont abstenir. Du coup ce n’est pas 40 départements qui risquent d’être perdus par le PS mais bien davantage. Au total le PS pourraiat se trouver avec seulement uen petite dizaine de départements. Plus qu’une défaite, une quasi disparition de la gauche du paysage politique local. 90% des départements passeraient à droite. Un perspective différente des celle des analystes officiels qui indiquent » Les élections départementales des 22 et 29 mars prochains devraient profondément changer la donne de la politique locale. Les sondages qui se suivent annoncent une victoire nationale du Front national - le dernier en date le place à 33%, devant l’alliance UMP-UDI (27%), le PS et alliés (19%) et le Front de gauche (9%). S’ils se vérifiaient dans les urnes, de tels résultats seraient synonymes de nombreux basculements de départements, la gauche en ayant remporté 61 lors des élections cantonales de 2011. Les premières estimations font état d’un changement de direction pour une trentaine de départements au minimum, voire une quarantaine. La gauche est par la force des choses la plus menacée et ses principales pertes pourraient s’enregistrer dans l’est du pays. Les Alpes-de-Haute-Provence, la Drôme, l’Ardèche, le Gard, l’Isère, l’Ain, le Jura, le Doubs, le Territoire de Belfort et la Saône-et-Loire pourraient rejoindre le giron des départements de droite. Le Vaucluse fait, lui, office de prise envisageable pour le Front national. Le sud-est de la France reste d’ailleurs la terre la plus fertile pour le parti de Marine Le Pen. Le Var, actuellement détenu par la droite, pourrait, lui aussi, devenir frontiste. Un scénario d’autant plus réaliste que le Var est le département qui accueille le plus de municipalités FN (Fréjus, Le Luc et Cogolin) et l’un de ses deux sénateurs (David Rachline, maire de… Fréjus) ».
Candidats Élections départementales :50% de fonctionnaires !
Un sondage de Harris analyse le profil des candidats. Il faut surtout retenir qu’environ 50% des candidats sont des fonctionnaires actifs (35%) ou retraités (15%).. Un proportion toutefois qui a été atténuée par la contrainte de légalité home-femme. Pas étonnant que les finances locales soient à la dérive et ça ne risque pas de s’améliorer. On observe cependant un certain renouveau générationnel parmi les candidats. L’âge moyen est passé de 53 ans, en 2008-2011, à 51 ans pour 2015 (51,7 pour les hommes, 50,6 pour les femmes). Une moyenne hétérogène, proche de celle de la population française majeure (49.,5 ans). La plus jeune candidate (FN) a à peine 18 ans et la plus âgée (FN), 91 ans. En moyenne, 13 ans d’âge séparent les deux membres d’un binôme. Debout la France, le Front national et Europe Ecologie-Les Verts ont les moyennes d’âge les plus jeunes avec respectivement 47,5 ans, 49,4 ans et 49,5 ans. À l’inverse, les candidats du Front de Gauche (52,7 ans), du Parti socialiste (52,2 ans) et de l’UMP (51,6 ans) présentent les profils les plus âgés. Les cadres et professions libérales sont largement représentés (28%) alors que cette dernière catégorie socioprofessionnelle ne représente que 9% de la population française, précise Harris Interactive. Les candidats sont également composés à 23% de retraités, 18% d’employés, 16% de professions intermédiaires. Parmi les candidats aux élections départementales, 35% des personnes actives sont issues du secteur public alors qu’au niveau national, ce secteur représente 22% de la population active. La proportion des candidats évoluant dans le secteur public est même proche de 50% à gauche (52% au FG, 49% au PS) alors qu’elle est de 27% à l’UMP et très minoritaire (15%) au FN. Les candidats du FN sont majoritairement des employés (26%) ou des retraités (26%), plus que des cadres et professions libérales (14%). En revanche, les effectifs de l’UMP, du PS, du Centre et d’EELV sont composés pour plus d’un tiers de cadres et professions libérales, mais de peu d’employés (15% ou moins) et encore moins d’ouvriers (1% ou moins). Du fait de la forte réduction du nombre de cantons, passés de 4.046 à 2.054, le nombre de candidatures suit la même évolution et passe de 18.881 à 9.096. Mais au-delà de l’effet mécanique, on assiste à une légère baisse du nombre moyen de candidatures par canton : 4,7 en 2008-2011 contre 4,4 en 2015. Parmi les 9.096 binômes candidats, 2% seulement sont composés de deux candidats sortants. Pour 20% ils sont composés d’un candidat sortant et d’une personne ne faisant pas parti du précédent mandat. 78% des binômes présentent deux personnes n’ayant pas exercé la fonction de conseiller général lors de la dernière mandature.
Départementales : le FN toujours en tête et débâcle pour la gauche
Encore un sondage qui confirme que le FN est nettement en tête pour les départementales. En effet Le Front national figure en tête des intentions de vote (29%) pour le premier tour, selon un sondage CSA réalisé pour BFMTV indiquant aussi que l’on se dirige vers une faible participation. En fait ces chiffres pourtant catastrophiques pour le PS sont encore sous estimés du fait du record sans doute historique d’abstention ( près de 60%°). Or ce sont surtout les sympathisants de gauche qui vont s’abstenir. Du coup la débâcle sera pire pour la gauche. Au premier tort la victoire sera celle du FN, au second celle de l’UMP grâce au report des voix de gauche sur l’UMP ;à l’inverse le report des voix de l’UMP sur le PS sera nettement plus faible ( autour de 50% environ). Aujourd’hui on prévoit que la gauche pourrait ne conserver que 20 départements sur 60 détenus actuellement mais en faiat le PS pourraat bien n’en garder qu’une dizaine. Un véritable tsunami politique. Avec un tel chiffre, le FN double presque son score des cantonales de 2011: 15% au niveau national, 19% en moyenne là où il était présent. Le binôme « UMP et union de la droite » arriverait en deuxième position avec 25% d’intentions de vote, suivies du « PS et union de la gauche » avec 21%. Le Front de gauche recueille 6% des intentions de vote, puis l’UDI-Modem avec 5%, Europe Ecologie Les Verts 2%. Le « total gauche » (PS et union de la gauche, EELV, Front de gauche) rassemble 33% des intentions de vote et le « total droite » (UMP et union de la droite, UDI-Modem, Divers droite) 35%. Le « potentiel de participation » s’élève d’autre part à 42%, autrement dit les Français qui « affirment être certains d’aller voter », portant, relève CSA, « l’abstention à 58%, ce qui constituerait un record pour ce type de scrutin ». La tentation du vote sanction paraît forte. 48% souhaite exprimer à l’occasion des départementales des 22 et 29 mars leur « insatisfaction vis-à-vis de l’action du président de la République et du gouvernement », alors qu’ils n’étaient que 39% dans ce cas pour les élections européennes de mai 2014 et 16% pour les municipales de mars de l’année dernière. 45% considèrent au contraire que leur vote « n’aura aucun rapport avec un jugement sur l’action du président de la République et du gouvernement ». Ils étaient 51% pour les européennes et 68% pour les municipales.
Départementales : le FN en tête à 33% ?
Jusque là les différents sondages plaçait le FN autour de 30%, l’UMP derrière vers 27% et le PS à 21% ; Mais ce sont des sondages sur des intentions de vote qui ne précisent pas si les sondés vont ou non voter. Or l ‘abstention sera massive autour de 55%. Une abstention qui va surtout concerner les sympathisants de gauche puis l’UMP mais dans une moindre mesure. Du coup il n’est pas étonnant que pour un sondage Odoxa pour Le Parisien, le parti de Marine Le Pen rassemble 33% d’intentions de vote pour le premier tour du 22 mars. Ce sont 7 points de plus que dans la précédente enquête, il y a un mois. Le parti frontiste connaîtrait un succès renforcé auprès des jeunes, puisqu’un sondé sur deux âgé de 25 à 34 ans choisirait le bulletin FN, selon ce sondage. Ces bons scores se font au détriment de la droite et de la gauche. L’UMP et son allié l’UDI emportent l’adhésion de 27% des sondés. Le PS, quant à lui, totalise seulement 19% des intentions de vote. Un PS qui va être la très grosse victime de l’abstention parce que les départementales ne mobilisent pas ( 30% des électeurs ignorent d’ailleurs tout de cette élection). Il est même probable , encore une fois du faiat de l’abstention que les résultats seront encore plus catastrophiques pour le PS. Les experts prévoient que la gauche pourrait perdre 40 départements sur 60 détenus actuellement mais la claque pourrait être encore plus cinglante. Le grand vainqueur sera très certainement au premier tour le FN en raison de la forte mobilisation de ses électeurs mais aussi l’UMP au second tour qui va bénéficier du reflexe républicain alors qu’à l’inverse ce reflexe républicain dans un duel FN-PS jouera beaucoup moins ( la moitié environ des électeurs UMP voteraient FN)°.