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Départementales : perte de 30 à 40 départements pour le PS

Départementales :  perte de 30 à 40 départements pour le PS

 

La débâcle pour le PS  pourrait bien se confirmer pour le second tour des départementales. La plupart des commentateurs parlent d’une  perte de 30 départements pour le PS qui en détient 60. Mais la défaite pourrait être plus cruelle avec l’abandon de 40 départements.  Au PS même, on n’évacue pas cette possibilité. L’UMP sortira vainqueur de ce second tour. En cause surtout le fait que le réflexe républicain joue beaucoup moins chez les électeurs de droite que chez les électeurs de gauche. Aussi une moindre abstention mais du coup qui mobilise au profit de la droite. La responsabilité en incombe évidemment à Hollande et surtout Valls. En raison des résultats médiocres de la politique économique ( chômage, croissance déficit) mais d’une erreur de stratégie de Valls qui a trop nationalisé des élections qui normalement devait demeurer un enjeu local. Cette stratégie à bien facilité la tâche du FN puisque  la plupart des cas sa propagande ne parlait que de politique nationale et pas du tout des problématiques locales.  Dimanche soir, la gauche devrait donc  perdre une trentaine, voire une quarantaine des 61 départements qu’elle gère, selon les plus mauvais scénarios. «La gauche conservera assurément une vingtaine de départements», pronostiquait lundi le «M. Élections» du PS, Christophe Borgel. Plusieurs d’entre eux à dimension symbolique pourraient tomber à droite, comme la Corrèze ou l’Essonne. D’autres, des bastions historiques, sont eux aussi menacés, comme les Bouches-du-Rhône qui ont toujours été à gauche, ou encore les Côtes-d’Armor, socialistes depuis 39 ans. La cinglante défaite annoncée ne devrait pas rester sans conséquences au PS. «Il faudra bien entendre tous les messages des citoyens dans les urnes», estimait jeudi soir à Bondy le président sortant du conseil général de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel. Les mauvais résultats pourraient même rallumer les querelles internes dès dimanche soir. Martine Aubry, qui réunira ses soutiens mardi à l’Assemblée, pourrait monter au créneau. Quelques semaines plus tôt, peu après l’épisode du 49-3 pour adopter la loi Macron, un responsable socialiste frondeur prévenait: «On va laisser le gouvernement aller jusqu’au bout de sa logique et s’enliser. Mais après le second tour, on ne se privera pas de parler.» À moins, peut-être, que quelques frondeurs entrent au gouvernement en cas de remaniement dans la foulée des élections départementales.

 

Départementales : « une erreur stratégique de Valls » (Aubry)

Départementales : « une erreur stratégique de Valls » (Aubry)

 

Aubry a raison, Valls s’est planté sur la stratégie aux élections départementales. En fait il a transformé des élections locales en referendum contre la politique du gouvernement. Bilan, une catastrophe pour le PS et la gauche ( par ailleurs très divisée). Comme habitude Valls en a fait des tonnes ; en ne  parlant que du Front national il a donné une  tournure politicienne aux élections. Les Français ne l’attendent pas sur ce terrain mais sur les résultats  économiques, le chômage ne particulier. Valls a par ailleurs surévalué sa propre image. La preuve il subit parlement uen très forte chute dans les sondages. Martine Aubry, elle, sentait venir la défaite aux élections départementales. « Depuis trois semaines, je sentais qu’on allait perdre », explique la maire de Lille dans Le Parisien, vendredi 27 mars. Dimanche dernier, les prédictions de Martine « l’oracle » Aubry se sont confirmées. La gauche a été éliminée dès le premier tour de 27 des 41 cantons du Nord. Il n’y a qu’à Lille que le PS résiste un peu, et encore c’est vraiment « le village Aubry entouré par les légions romaines », souligne un socialiste local visiblement fan d’Astérix. Pour la maire de Lille, il n’y a pas de doutes, c’est le signe que la stratégie de nationalisation du scrutin choisie par Manuel Valls – vous savez, celui qui la surnomme en privée « Tulius Detritus », autre référence à Astérix   - est un échec. Revenant sur la campagne électorale des dernières semaines, elle explique : Tout le monde ne parlait plus que du national et le reste de la gauche a même fait sa campagne contre François Hollande et le Premier ministre. L’ancienne ministre du Travail a d’ailleurs fait directement savoir à François Hollande tout le mal qu’elle pensait de la stratégie adoptée pour les départementales. Le tout en compagnie de l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Elle a dit : J’en ai parlé au président et Jean-Marc Ayrault l’a confirmé, il y a une vraie violence contre la politique nationale.

 

Sondage Départementales : « une sanction » pour Hollande pour 64% des Français

Sondage Départementales : « une sanction » pour Hollande pour  64% des Français

Un sondage qui confirme le vote sanction vis-à-vis de Hollande  pour la majorité des français mais qui contrairement à ce qu’ont affairé par les grands médias toute la semaine n’est pas une victoire personnelle pour  Sarkozy . Il faudrait que les experts politiques sortent un peu de leurs salons. Le vote visait surtout à dire non à la politique du gouvernement et sûrement pas à soutenir le programme de l’opposition( qui n’en a pas !)  Interrogés sur les résultats du premier tour des élections départementales, deux-tiers des Français estiment qu’ils constituent une victoire pour l’UMP-UDI. Les sympathisants de gauche partagent cette opinion à 62%, opinion qui fait presque l’unanimité à droite et chez les sympathisants UMP (respectivement 74% et 93%). En revanche, seul un Français sur quatre considère qu’il s’agit là d’une victoire personnelle pour Nicolas Sarkozy. S’ils sont 57% à partager cette opinion chez les sympathisants du parti, ils ne sont plus que 40% lorsque l’on élargit le spectre à la droite dans son ensemble. Pour deux-tiers des Français, le résultat du Parti socialiste dimanche dernier est assimilé à une sanction pour François Hollande (64%), alors qu’ils ne sont que 13% à y voir une sanction pour le Premier ministre Manuel Valls et 22% à n’y voir une sanction ni pour l’un ni pour l’autre. Le score du PS est considéré comme un échec considérable par 63% des Français : les sympathisants de gauche et du PS sont les seuls à considérer que le parti a plutôt bien résisté (respectivement 56% et 60%). Les Français interrogés estiment plus largement que le score du Front national est un succès pour le parti. Parmi les sondés, ils sont en effet 77% à faire ce constat, et cette opinion semble être partagée à gauche (70%) comme à droite (82%).

Candidats second tour : départementales surtout des fonctionnaires, bonjour les impôts !

 

Candidats second tour :  départementales surtout des fonctionnaires, bonjour les impôts !

 

Les fonctionnaires représenteront 50% des candidats mais si on ajoute les retraités fonctionnaires, c’est de l’ordre de 60%. Donc des experts en matière de dépenses ; il ne faudra pas s’étonner sur la fiscalité explose surtout avec la dérive de l’ endettement local et la baisse de la dotation de l’Etat.  La moyenne d’âge des candidats au second tour des départementales est de 51,66 ans (52,58 ans pour les hommes, 50,74 ans pour les femmes). Une moyenne plutôt élevée qu’explique la principale profession des candidats : 1.670 d’entre eux sont retraités. Soit 20,5% du total des candidats. A titre de comparaison, les retraités représentaient 23,2% des candidats au premier tour. Une proportion toutefois bien moindre que parmi les élus sortants, où ils sont 39,3%. Les autres candidats se répartissent entre les principales catégories professionnelles : on compte ainsi 959 cadres, 838 fonctionnaires, 910 employés du secteur privé ou encore 477 chefs d’entreprises (parmi lesquels sont comptabilisés les auto entrepreneurs ou les dirigeants de PME). Plus spécifiquement, 173 candidats sont commerçants, tandis que 164 sont enseignants et 111 avocats. Les médecins ou salariés du secteur médical sont bien représentés avec 325 candidats, tout comme les agriculteurs (exploitants ou salariés) au nombre de 334. D’autres professions, en revanche, sont moins présentes. Sur la totalité des candidats qualifiés pour le second tour, seuls 98 sont ouvriers, 88 artisans et 81 techniciens. Les ingénieurs sont, eux aussi, en nombre limité : seuls 93 se sont qualifiés pour le second tour. A noter aussi la présence de 43 agents immobilier et 22 journalistes. Enfin, 108 candidats sont étudiants quand 437 sont « sans profession déclarée ». Cela ne veut pas dire qu’ils sont nécessairement au chômage, des hommes ou femmes dits « au foyer » étant ainsi engagés en politique.

Départementales : après l’UMPS, Le FNPS, le temps de l’UMP-FN

Départementales : après l’UMPS, Le FNPS, le temps de l’UMP-FN

 Objectivement l’arbitrage du FN sera déterminant dans la lutte entre l’UMP et les PS. Et cet arbitrage va jouer en faveur de l’UMP. Surtout parce que le réflexe  républicain est plus fort à gauche qu’à droite ( où nombre d’ électeurs n’hésiteront pas à voter FN), aussi parce que des électeurs FN vont voter UMP pout faire tomber le PS. Résultat le PS pourrait perdre 30° à 40 départements sur les 60 qu’il détient. De ce point de vue le ni-ni de Sarkozy risque de demeurer virtuel (à l’inverse,  une virtualité qui pourrait aussi jouer en faveur de la gauche  dans certains cas). De son coté le FN ne cache pas  son souhait de trouver localement des alliances avec des responsables UMP. Dans une France où le tripartisme est désormais installé, 1.614 duels et 278 triangulaires PS-UMP-FN se dérouleront donc dimanche, selon un décompte du ministère de l’Intérieur. Le FN s’est qualifié dans plus de 1.100 cantons. Des duels sans la gauche, qui dirigeait 61 départements sur 102 avant ces élections, auront lieu dans 524 cantons. La dynamique d’union qui a fait gravement défaut au Parti socialiste au premier tour est à l’œuvre, a assuré mercredi le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, même si la perte de bastions tels que le Nord, les Bouches-du-Rhône, la Somme, l’Aisne ou le Doubs menace.  « Tout le monde, même Cécile Duflot, est sur la même longueur d’ondes, à savoir qu’il faut monter des digues contre la droite pour défendre la solidarité et contre l’extrême droite pour défendre la République », a-t-il dit sur Radio Classique et LCI. PS et UMP, qui ont fait de Marine Le Pen leur cible commune, s’affrontent sur la riposte au Front national, qui compte tirer tous les bénéfices des triangulaires, des ambiguïtés du « ni FN ni PS » de l’UMP et des entorses au « front républicain ». Le Parti socialiste appelle à voter contre les candidats du FN dans les cantons où ses candidats ont été éliminés et a prôné le désistement dans ceux où la gauche, en troisième position, n’était pas en mesure de l’emporter. « A chaque fois que la gauche peut l’emporter, que le FN peut être battu, nous nous maintenons, à chaque fois où il y a un risque que le FN l’emporte, nous nous retirons », a expliqué Jean-Christophe Cambadélis au Talk Orange-Le Figaro. Un binôme qui a refusé de se retirer dans le canton de Cateau-Cambrésis (Nord), où le FN est en position de force, s’est vu retirer son investiture et « sera sorti du Parti socialiste », a dit le premier secrétaire. L’UMP, qui ne donne pas de consigne de vote en cas de duels FN-PS (« ni » FN « ni » Front républicain) et prône le maintien de ses candidats dans les triangulaires concernées, accuse le PS de « donner des leçons de morale à tout va, sans même les suivre ». « Si l’UMP est claire depuis le départ », selon Gérald Darmanin, secrétaire général adjoint aux Elections, des candidats UMP se sont tout de même affranchis de la règle commune et se sont retirés de certaines triangulaires pour ne pas favoriser le FN, dans la Drôme et l’Aisne notamment. Le FN s’est désisté dans un seul cas, à Bollène (Vaucluse), au profit de la Ligue du Sud de Jacques Bompard. Jean-Christophe Cambadélis veut croire que le cordon sanitaire « républicain » fonctionnera à plein et que le FN, qui a progressé dans de nombreuses zones rurales, atteindra son « plafond de verre » - »80 à 100″ conseillers départementaux. Néanmoins, si l’on se réfère à un sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud Radio, le « ‘front républicain’ fonctionne mieux à gauche qu’à droite ». Dans l’hypothèse d’un duel entre la droite et le FN, l’alliance UMP-UDI l’emporterait avec 60% des voix contre 40% pour l’extrême droite. Dans un duel gauche-FN, le binôme de gauche obtiendrait 56% contre 44% à son adversaire. L’institut estime que le parti de Marine Le Pen pourrait profiter de ce front républicain « asymétrique ». Par ailleurs, un sondage Odoxa montre que 54% des électeurs UMP ignoreront le « ni ni »: 27% voteraient pour le FN, 27% pour le PS et 46% opteraient pour l’abstention, le vote blanc ou nul. Nicolas Sarkozy, mercredi dans le Nord et jeudi dans les Pyrénées-Orientales où le FN est présent dans des 16 des 17 cantons, revendique l’absence de consigne, doctrine qui ne fait pas l’unanimité à l’UMP et n’est pas suivie par l’UDI qui invite à « faire barrage au FN » le 29 mars. Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé mercredi le « cyni-nisme » de l’ancien chef de l’Etat et la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem a estimé sur LCP qu’il était le « meilleur impresario de l’extrême droite ».

Départementales :le ni-ni de Sarko ne fonctionne pas

Départementales :le ni-ni de Sarko ne fonctionne pas

 

 

Sarkozy  apparait comme  l’un des grands vainqueur ( avec le FN) des départementales pourtant sa stratégie d’alliance pour le second tour pose question. La presse en général considère que Sarkozy a enregistre un victoire , en réalité il a surtout bénéficié du rejet de la gauche et du PS en particulier, c’est un vote de protestation car sur les poistions de fond c’est encore le brouillard ( et les contradictions interne). En outre sa stratégie d’alliance au second tour est très contestée. Le ni-ni ne passe pas.  t 54% des électeurs due l’UMP ne veulent pas respecter la consigne du ni-ni. Une véritable épine dans le pied de Sarkozy. Une majorité d’électeurs de l’UMP ne compte pas suivre la consigne de Nicolas Sarkozy Une majorité d’électeurs UMP (54%) n’ont pas l’intention de suivre la consigne du ni-ni en cas de duel PS-FN au second tour des départementales, selon un sondage Odoxa paru ce mardi dans Le Parisien/Aujourd’hui en France. Selon cette enquête menée au lendemain du premier tour, 27% des électeurs UMP-UDI voteraient pour le FN, 27% pour le PS et seuls 46% choisiraient l’abstention ou le vote blanc ou nul, suivant ainsi la consigne du parti de Nicolas Sarkozy de ne choisir ni PS ni FN. Du côté des électeurs du PS et de ses alliés, en cas de duel UMP-FN la consigne du Parti socialiste de voter contre le FN est majoritairement suivie : 57% ont l’intention de voter pour l’UMP, 3% pour le FN et 40% opteraient pour le ni-ni. Enfin, les électeurs Front national choisiraient à 52% le ni-ni en cas de second tour PS-UMP, 43% annonçant un vote UMP et 5% un choix PS. Ce sondage a été réalisé le 23 mars auprès d’un échantillon représentatif de 1.008 personnes inscrites sur les listes électorales.

Départementales « Je veux rester à Matignon »(Valls) malgré la débâcle

Départementales « Je veux rester à Matignon »(Valls) malgré la débâcle

 

Sur RTL ce matin Valls a affirmé qu’il voulait rester à Matignon et qu’il y restera. Une déclaration  crédible mais peut-être  aussi pour se rassurer. Car Hollande est t prêt à tout pour redonner du crédit à sa candidature en 2017 pour l’instant plus qu’hypothétique puisque 80% des Français ne souhaitent pas qu’il se représente. S’il le faut il virera Valls ( sans doute après les régionales) ou mieux il lui fera manger son chapeau ; En élargissant la majorité et le gouvernement. En fait en le paralysant pour qu’il abandonne le virage à droite qui a coûté cher au PS. Avec des écolos, des frondeurs,  Valls sera d’autant plus paralysé. Mais il restera car il sait qu’occuper le poste de Premier ministre est un formidable tremplin pour préparer les échéances futures. Sans doute celle de 2022 mais  même peut-être celle de 2017 si  Hollande est toujours aussi discrédité. De ce point de vue le calcul de Hollande est bien étudié, il doit au maximum user ce Premier Ministre moins impopulaire  que lui . De toute manière en réalité Valls ne risque pas de trouble idéologique puisqu’il n’a pas d’autre ligne que celle qui consiste à accéder au pouvoir. Une ligne socialiste, sociale démocrate ou libérale peu importe. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse du pouvoir. C’est vrai de la plupart des socialistes. En réalité il n’y a jamais eu de philosophie politique au PS, un parti d’apparatchiks depuis Mitterrand. Au mieux quelques textes socialisants le temps d’un congrès et comme a avoué récemment  Hoolnde « Une fois au pouvoir on gère» ! . la preuve nombre d’anciens marxistes notamment de la LCR se sont reconvertis au PS en soutenant des orientations social-libérales à commencer par le secrétaire général Cambadélis. Ce pari d’apparatchiks, de hauts fonctionnaires et de bobos ne s’embarrassent ni de principes idéologiques sauf dans quelques domaines sociétaux où en général il est à coté de la plaque du fait de son ignorance des réalités sociales.

Départementales: les écolos en voie de disparition, à 2% !

 

Départementales: les écolos en voie de disparition, à 2% !

 

Pas de surprise, les écolos sont en voie de disparition sur le plan politique à EELV ( pas sur le terrain à travers les associations non politisées). C’est l’échec de Duflot, d’abord solidaire du gouvernement ( et ministre), ensuite alliée de l’extrême gauche, enfin sur une  trajectoire personnelle pour faire son trou en 2017. En fait les écolos se sont peu préoccupés d’environnement depuis 2012. Il se sont aussi fait berner par Holande ( et Royal)  à propos de la transition énergétique. Dernier exemple en date : la pollution notamment à Paris.   »Avec une stratégie illisible, on prend le risque de rendre l’écologie invisible ». Le député Europe Ecologie – Les Verts, François de Rugy n’aura pu attendre que quelques minutes, après l’annonce des résultats du premier tour des départementales, pour relancer la guerre chez les écolos. Dès dimanche soir, il a tweeté un texte sans appel pour la stratégie de la figure de proue du parti, Cécile Duflot. « Poursuivre dans la voie de la désunion à gauche, c’est prendre le risque de l’élimination de chacun, quelle que soit la sensibilité », a écrit le coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale. Les scores de dimanche soir sont difficilement lisibles pour EELV, qui, selon ses alliances, se retrouve agrégé aux résultats du Parti socialiste ou à ceux du Front de gauche.  Les écologistes, qui ne se sont présentés que dans 950 des 2.054 cantons, avaient choisi dans « 43% des cas » de s’associer avec au moins une composante du Front de gauche. Dans 17% des cas, ils sont alliés avec le PS et dans 4% avec le PS et le PCF.  Ainsi, CSA range dans le total Front de gauche les binômes Front de gauche-EELV, comptabilisés parmi les Divers gauche par Ipsos et l’IFOP. Dès lors les résultats sont soumis à diverses interprétations.  « L’opération pipotage du ministère de l’Intérieur sur les 2% de  # EELV ne dissimule pas que nous sommes à 10% là ou nous étions présents », a ainsi fustigé David Cormand, secrétaire national d’EELV chargé des élections.

Départementales : le FN vainqueur dans de nombreux villages pourquoi ?

Départementales : le FN vainqueur dans de nombreux villages pourquoi ?

 

Le phénomène majeur c’est sans doute la percée exceptionnelle du Fn en milieu rural  avec des scores qui peuvent atteindre 50%. Pourtant pas d’insécurité particulière, pas d’immigré, pas de crispation politicienne particulière  mais le sentiment d’un abandon total, d’uen désertification irréversible. Le FN progresse le plus en milieu rural  là où en plus il n’a pratiquement pas fait campagne. Elections cantonales ( pardon départementales) obligent tout  d’un coup les campagnes sont devenues pour quelques jours la  préoccupation majeure du gouvernement. Là où vivent environ 25% de la population. Des zones qui se désertifient de plus en plus avec la folie de la concentration urbaine ( villes, grandes agglomérations,  métropoles). Des zones qui souffrent surtout de la désertification économique et qui cumulent la raréfaction de l’emploi, avec l’absence de services publics et la dévalorisation du patrimoine immobilier. Par exemple dans nombre de régions le prix des maisons a diminué de 50% en quelques années. Pour résumer, pas emploi, pas de jeunes, pas d’ équipements et de services. Parallèlement l’ agriculture s’est complètement industrialisée et les emplois agricoles ont disparu avec . Du coup Valls  fait l’impasse sur les causes profondes de la désertification. Comme il fait l’impasse sur l’absence totale dans nombre de villages de tous les services publics ( écoles, médecins, poste, réseau  numérique, administrations). C’est trop tard, dans nombre de villages on ne compte même pas un seul commerçant :le désert total, la seule solution se rendre au chef lieu de département souvenait à 25, 30 ou 50 kms. Valls reprend mot pour mot les annonces de 2010 ! Bref du bla-bla ! Il veut  rapprocher les services publics des campagnes et il a promis de multiplier « par trois » les maisons de services au public, qui regroupent plusieurs services pour la population en un seul endroit. « Dans les deux ans, nous multiplierons par trois le nombre des maisons de services au public, notamment grâce à un partenariat avec La Poste », a indiqué Manuel Valls dans une interview exclusive publiée vendredi à l’Union de Reims.  »Beaucoup de bureaux de poste pourront être adaptés pour accueillir ces maisons », a souligné le Premier ministre. « Les maisons de services au public, a-t-il expliqué, mais aussi les maisons de santé évitent aux habitants de parcourir de longues distances pour se rendre à la CAF, trouver un guichet SNCF, consulter un spécialiste« . L’idée est de faire en sorte que les habitants des campagnes puissent retrouver en un seul et même endroit plusieurs services publics ou disciplines médicales pour éviter de multiples déplacements. « Nous passerons à 800 maisons de santé dès cette année », a assuré également Manuel Valls. Le Premier ministre réunit vendredi à Laon (Aisne) pas moins de onze ministres et secrétaires d’Etat pour un comité interministériel sur la  ruralité où seront évoquées les mesures à prendre contre des phénomènes tels que la désertification médicale ou les « zones blanches », ces secteurs du pays où les communications numériques passent mal ou pas du tout. « Toutes les zones blanches doivent avoir disparu dans dix-huit mois », a dit le Premier ministre à ce propos.  »Mais je souhaite qu’on aille au-delà de ce qui était prévu en inscrivant dans la loi l’obligation pour tous les opérateurs de donner accès dans ce même délai, pas seulement à la 2G, mais aussi à la 3G », a-t-il ajouté. « Dans les campagnes, il est souvent impossible d’utiliser son téléphone portable à l’intérieur des maisons. Il faut que tous les opérateurs s’engagent à mettre à disposition des solutions, pour un coût modique », a relevé Manuel Valls.  Notons que Le comité interministériel à Laon . Mais Valls a simplement oublié le facteur explicatif majeur de la désertification : l’absence d’emploi.

Départementales : après la claque Valls se calme

Départementales : après la claque Valls se calme

 

Visiblement la calque au PS qui fait t 20% aux départementales ( sondage CSA pour BFM à 21h00) a calmé Valls. Le calme de Valls était très étonnant. Pas tellement surprenant en fait car les services de communication ont dû lui conseiller de sérieusement changer de ton et d’abandonner cette tonalité martiale voire colérique qui tournait même au ridicule. En adoptant cette posture de Clémenceau d’opérette  Valls a certainement porté lui un grave discrédit à sa fonction. Les colères répétées  - trop préparées- aussi- ne pouvaient pas dissimuler le vide sidéral du contenu de sa politique. Ceci bien entendu dans le domaine économique et social mais aussi sur le plan sociétal y compris en matière de sécurité. Sur le plan économique il n’y a  encore aujourd’hui strictement aucun résultat  positif, pas même la moindre réduction du chômage. Le frémissement annoncé par Hollande relève de incantation ( témoin la production industrielle qui ne décolle pas). En matière de lutte contre le terrorisme la montagne accouche aussi  d’une souris. Quelques mesures certes mais comme en économie loin d’être  à la hauteur des enjeux. Ce n’est pas le plan banlieue qui consiste à repeindre les cages d’escalier des HLM qui va modifier l’insécurité de certaines banlieues et influencer  les candidats djihadistes. Valls au-delà de la forme va devoir également revoit sa sémantique outrancière ( exemple  le plus caricatural : l’expression  » dans les banlieues), relire un peu , lire tout simplement  des œuvres de référence en matière économique, philosophique  et sociétale. L’apparatchik, comme beaucoup d’autres de ses confrères n’a pas du lire un livre depuis longtemps . Pas étonnant qu’il ait été traité de crétin par le philosophe Michel Onfray.  Bref le changement pour Valls ce pourraiat être maintenant, changement de ton, changement de posture, changement de politique. Mais il est sans doute trop tard. Il n’ y a plus la légitimité pour opérer  des réformes, pas même de majorité politique.

Départementales : Valls a mobilisé….. au profit de l’UMP

Départementales : Valls a mobilisé….. au profit de l’UMP

 

 

 

 

Valls dans son  intervention télévisée a affirmé avoir mobilisé par son discours contre le FN. D’après les chiffres,  effectivement l’électorat s’est mobilisé  d’une  manière plus importante qu’attendue dans les bureaux de vote. L’abstention  avait en effet été pronostiquée entre 55 et 60%par les instituts de sondage. En fait l’abstention va tourner autour de 50%. Ce qui signifie qu’effectivement le discours radical ( et simplificateur) de Valls a porté ses fruits mais au bénéfice de l’UMP. Certains électeurs de droite se sont sentis davantage concernés mais ont voté pour l’UMP. Il en est de même vraisemblablement pour certains électeurs gauche qui pour faire barrage au FN ont voté UMP. Valls a donc commis une double erreur stratégique d’abord en nationalisant le débat alors qu’il s’agissait dune élection locale, ensuite en centrant tout sur le FN ; Dans son interview Vals a simplement oublié de parler du score du PS. La conséquence sera catastrophique pour le PS qui risque maintenant de perdre de l’ordre de la moitié des départements où il avait la majorité.

Résultats départementales : le PS KO à moins de 20%

Résultats départementales : le PS KO à moins de 20%

 

C’est  évidemment une  défaite cinglante pour le PS qui fait à peine 20% ( sondage CSA de BFM à20h00) L’UPM de son coté enregistre un score très  satisfaisant 31%  et  le FN confirme  avec 24.5% ( les sondages  lui prévoyaient davantage)  Une élection avec un taux d’abstention de près de 50%, un taux d’abstention qui a davantage concerné les sympathisants de gauche  et qui constitue un vrai test national de représentativité. De toute évidence au second tour l’UMP devrait tirer son épingle du jeu et emporter une  majorité de départements. En effet le reflexe républicain en faveur de l’UMP  est plus puissant chez les électeurs PS en cas de duel FN-UMP qu’il ne l’est de la part des électeurs UMP en faveur du PS cas de duel PS-FN.  Il est possible que le FN emporte quelques départements mais sa victoire réside surtout dans l’ampleur cde son score au premier tour. Il est  clair que Hollande devra tenir compte de ce résultat . D’une  certaine manière,  Valls est un grand perdant de cette échéance électorale. Valls s’est en effet beaucoup engagé, il a voulu donner une dimension nationale au débat et avait fait du FN son adversaire principal. D’un certain point de vue c’est une grave erreur de stratégie politique car c’est précisément ce qui a aussi permis au FN d’obtenir une  représentativité renforcée. Les électeurs ont été en effet peu sensibles aux propos de partis  de Valls. En fait la nationalisation des enjeux n’a fait que rappeler plus durement l’échec de la politique du gouvernement Valls sur le plan économique et en particulier vis-à-vis du chômage et de la croissance. Sans parler de la fiscalité. Les sondages  avaient déjà démontré à quel point Hollande et valls étaient discrédités auprès des Français, le test national que constituent les élections départementales confirme ce discrédit. Ne disposant plus vraiment de légitimité autre que celle des institutions ( par ailleurs obsolètes), n’ayant pas même de majorité politique Hollande et Valls ne pourront pas engager la moindre reforme structurelle significative. Autant dire que la France va connaitre un gel gouvernemental pendant au moins deux ans. Pas vraiment de quoi redonner confiance à de acteurs économique déjà très circonspects sur l’avenir du pays pour ne pas dire pour certains désabusés.

Malgré la débâcle aux départementales Manuel Valls veut « rester longtemps » à Matignon

Malgré la débâcle  aux départementales Manuel Valls veut « rester longtemps » à Matignon

Il faut évidemment uen grille de lecture pour comprendre ce que disent les politiques. Valls affirme qu’il veut rester à Matignon ; d’abord c’est par certain ensuite pas pour mener la même politique économique. Contrairement aussi à ce qu’affirme Hollande ( pour faire semblant de rassurer Valls). Valls le sait pourtant, pourquoi alors veut-il demeurer longtemps   Matignon ? Ce ne n’est plus uen affaire de conviction mais de posture. Bref comme les autres quand la représentation prend le dessus sur  tout le reste. Valls mangera son chapeau pour demeurer sur le devant de la scène politique, pour se préparer pour 2022 voire 2017 si Hollande s’écroule complètement dans les sondages. « En Corrèze où il était en meeting, Valls  a assuré sentir « un frémissement », alors que la gauche pourrait perdre entre 30 et 40 départements sur les 61 qu’il dirige actuellement.  »Je sens quelque chose qui change, je crois que les électeurs de gauche sont conscients de l’enjeu pour l’avenir des départements, de l’enjeu par rapport à l’extrême droite parce que c’est l’image de la France qui est en cause », avait-il déclaré à la presse peu avant en visitant une usine Eyrein, à quelques kilomètres de Tulle.  Devant les militants, qui lui ont réservé un accueil chaleureux, Manuel Valls n’a pas tari d’éloges sur le président de la République, « un grand président, un homme d’État ».  »Je suis fier d’être le premier ministre de François Hollande », a-t-il encore lancé, soulignant aussi « tout le plaisir » qu’il avait « à être à ses côtés ». Et de plaisanter sur son avenir à Matignon après l’échéance des 22 et 29 mars: « À ceux qui doutaient que je puisse rester à Matignon », a-t-il dit, j’ai eu la « consécration absolue pour un premier ministre : quand on est autorisé à tenir meeting à Tulle, c’est qu’on va rester longtemps !« 

Départementales : Valls est foutu !

Départementales : Valls est foutu !

De toute manière l’un des grands perdants sera Valls car avec la déconfiture historique aux départementale, Hollande sera contraiat de remodeler son gouvernement et de l’ouvrir à toute la gauche. Autant dire que la ligne Valls,  c’est fini  Il pourra rester Premier Ministre mais devra avaler des couleuvres, celles de Hollande qui va tenter de tout faire pour essayer de se requalifier pour le premier tour de 2017. Avant les municipales de 2014, François Hollande disait qu’il ne changerait rien. Mais après la perte de 150 villes, il avait dû se résoudre à changer de Premier ministre. Que se passera-t-il après la défaire annoncée du Parti socialiste aux élections départementales, dont le premier tour a lieu dimanche? « Il sait que la claque sera telle qu’il devra bouger », prédit un proche quand un dirigeant du PS lance : « Si François ne ramène pas la croissance et ne fait pas baisser le chômage, alors c’est fini pour lui. Si on ne change pas, le pays sera foutu. » En coulisses, François Hollande a discuté avec Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault ou encore Cécile Duflot. « Il est vraiment en recherche d’un élargissement de sa majorité », reconnaît un de ceux qu’il a testés cette semaine. Personne ne demande à François Hollande de se renier, de tout changer. Mais simplement de donner corps à son désir de rassemblement. Sinon, le 29 mars au soir, commencera « la préparation de l’élimination du premier tour de la présidentielle », selon la formule assassine d’un haut responsable de l’État. Si la PS perd plus de 30 villes «  Valls est foutu » reconnaît un proche du PS.

Départementales : la disparition du PS ?

Départementales : la disparition du PS ?

 

C e ne sont pas de vraies élections démocratiques puisqu’il y aura entre 55 et 60% d’abstention mais une sorte de sondage très représentatif.  ( La participation au premier tour des cantonales de 2011 était de 44,32%.). Des élections qui vont marquer le processus qui conduit à la disparition du PS. Un parti de toute façons d’usurpateurs qui n’a jamais représenté les couches populaires et qui depuis Mitterrand a été approprié par la mafia des bobos et autres apparatchiks. Hollande, Royal, Fabius etc. ? ils connaissent quoi des réalités économiques et sociales ? Ils ont quelles compétences économiques ? Ils vivent où ? ils envoient leurs enfants à l’école où ? ils ont quels revenus ? Quel patrimoine immobilier ? Ne parlons pas des convictions ou de la détermination ! C’est ça le parti socialiste en France ? Pas un ouvrier, pas un employé du privé, pas  un artisan, pas un militant associatif, pas  un agriculteur, pas un syndicaliste, pas  un chef d’entreprise au gouvernement et dans les instances nationales C’est vrai en face ce n’est pas brillant non plus mais la droite a des excuses elles  représentent les intérêts des couches supérieures. Évidemment ce n’est pas uen raison pour adhérer bêtement aux théories simplistes et suicidaires des extrêmes ( qui se rejoignent sur de nombreux points ; exemple en protestant contre la loi sur le renseignement qui vise à lutter contre le terrorisme). En plus le PS va « bénéficier » de la division de la gauche dont les petits partis vont aussi disparaitre ( radicaux, communistes, écolos etc.).  « C’est un suicide, ça me fait penser aux baleines qui vont s’échouer sur la plage », déplore un député face à la désunion de la gauche. Le Parti communiste, notamment, est menacé de perdre ses deux derniers départements, l’Allier et le Val-de-Marne. « la perte de 30 départements (pour la gauche) est possible, ce serait une défaite en rase campagne ». « Dans ce contexte de démobilisation générale, le gagnant n’est pas celui qui gagne des voix, c’est celui qui en perd le moins: le PS est celui qui en perdra le plus, le bloc UMP-UDI en perdra aussi et le FN est celui probablement qui va en perdre le moins », estime le politologue Thomas Guénolé. Ce qui est sûr c’est que ceux qui vont perdre, c’est le PS, Hollande et Valls. Et c’est tant mieux.

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