Archive pour le Tag 'd’environ'

Social- Bangladesh: Un salaire de misère d’environ 100 euros pour 70 heures de travail par semaine

Social- Bangladesh: Un salaire de misère d’environ 100 euros pour 70 heures de travail par semaine

Le Bangladesh va devenir progressivement l’usine du monde du textile. Un développement exponentiel lié à la faiblesse des coûts salariaux. En effet un salarié gagne à peine 100 € pour de l’ordre de 70 heures de travail. Les ouvriers du textile demandent au moins le doublement voire le triplement de cette rémunération.

Près de 250 usines de confection ont fermé après de violentes manifestations. Des dizaines d’entre elles auraient été saccagées et vandalisées.

Deuxième exportateur mondial de vêtement derrière la Chine, le Bangladesh compte 3 500 usines et 4 millions de travailleurs. Fournisseurs de grandes entreprises occidentales, comme Gap, H&M ou Levi Strauss, ces usines exportent une grande partie de leur production vers l’Europe et les États-Unis.

En 2019, plus de 75 % des exportations de vêtements étaient destinées à ces régions. Le secteur de l’habillement représente 85 % des 55 milliards de ses ventes à l’étranger. Plusieurs marques, dont Adidas, Hugo Boss ou encore Puma, ont écrit le mois dernier à la première ministre, Sheikh Hasina, lui enjoignant d’augmenter les salaires conformément à la législation qui prévoit une hausse tous les cinq ans. Certaines entreprises pâtissent déjà de commandes bloquées à cause des grèves.

La colère des ouvriers a explosé après que la puissante association des fabricants et exportateurs de vêtements (BGMEA), représentant les propriétaires d’usines, a proposé une augmentation des rémunérations de seulement 25 %. Les usines sont régulièrement critiquées pour leur dangerosité, en atteste l’effondrement du Rana Plaza, en 2013, qui a coûté la vie à 1 100 personnes. Au-delà des incendies et des effondrements de bâtiments qui sont des menaces constantes, de nombreux travailleurs sont exposés à des risques chimiques nocifs et sans protection adéquate, décrient les syndicats.

Prix de l’énergie :Un coût supplémentaire d’environ 1000 € par ménage

Prix de l’énergie :Un coût supplémentaire d’environ 1000 € par ménage

Des calculs assez alambiqués de l’INSEE tentent de minimiser l’envol des prix de l’énergie sur les ménages. D’après une récente étude, l’INSEE affirme que la perte serait comprise entre 500 et presque 1000 € en fonction de la localisation des ménages. Une segmentation pas forcément pertinente . On se demande bien aussi pourquoi on a pris la période de janvier 21 à juin 2022 au lieu de calculer sur un an. En outre, la segmentation entre ville et ruralité ne rend pas compte des situations concrètes. En effet, les situations à l’intérieur de ces zones sont très différentes selon l’ampleur et la nature des parcours travail domicile, selon la nature du chauffage, selon la nature et l’isolation des bâtiments, selon la composition du ménage notamment.

En fait,il est possible de se livrer à un calcul très simple : en moyenne les Français dépensent 1000 € pour le chauffage et 1000 € pour le déplacement soit 2000 €. Or les prix de l’énergie ont augmenté de 50 % en moyenne sur l’année. Résultat une perte de 1000 € en moyenne évidemment avec des dispersions autour de cette moyenne.

En modélisant les dépenses supplémentaires liées à la hausse des prix de l’énergie et des carburants et les aides apportées par l’Etat, l’Insee calcule que les ménages ont perdu en moyenne « 720 euros » entre janvier 2021 et juin 2022, à consommation égale.(On se demande bien pourquoi l’INSEE ne calcule pas tout simplement sur un an !). Mais tous ne sont pas touchés de la même manière. La baisse de pouvoir d’achat des ménages ruraux vivant hors unité urbaine « est plus grande que celle des autres ménages », note l’institut statistique, puisqu’ils ont perdu en moyenne « 910 euros » sur la période. Ceux résidant dans des communes de moins de 20 000 habitants ont perdu en moyenne « 780 euros », contre « 650 euros » pour ceux habitant dans des communes de 200 000 à deux millions d’habitants. Ceux qui perdent le moins sont les ménages vivant en agglomération parisienne, puisqu’en moyenne ils n’ont « que » « 580 euros » en moins, note l’Insee. En cause : la moindre utilisation, à Paris, de la voiture, pour des trajets en outre beaucoup plus courts. Par ailleurs, le mode de chauffage est plus souvent le gaz ou l’électricité en ville, tandis que le fioul et le bois sont plus répandus hors agglomération. Or, ces deux modes de chauffage ont fait l’objet d’aides beaucoup plus tardives, non prises en compte dans cette étude.

Mais en dépit de ce soutien accru, les 30% de ménages les plus modestes accusent une perte de leur revenu disponible deux fois supérieure à celle des 30% des ménages les plus favorisés. Et ce car les dépenses d’énergie et de carburants « représentent pour les ménages les plus modestes une plus grosse part de leur revenu disponible que pour les autres ménages ». En clair : quand bien même ils ont été davantage aidés, le budget dédié au chauffage et aux déplacements est tel que la perte de pouvoir d’achat est, au regard de leurs revenus, plus importante.
Enfin, l’Insee note que les effets défavorables peuvent se conjuguer : dans les communes les plus rurales, « les 30% les plus pauvres perdent en moyenne 2,7% de leur revenu disponible malgré les aides perçues, alors que dans l’agglomération de Paris, le revenu disponible des 10% les plus aisés ne diminue au total que de 0,7% en moyenne ».

Coût de l’inflation: Une perte d’environ 1300 € pour les ménages

Coût de

Coût de l’inflation: Une perte d’environ 1300 € pour les ménages 

D’après les calculs d’Allianz. Résultat,  l’inflation devrait coûter nviron 2300 € cette année pour les ménages.

Une évaluation vraisemblable puisque chaque ménage dépense environ 3000 € par an pour le transport et le chauffage dont le cout  a augmenté de 50 % . Ces différentes hausses pourrait être compensées par des augmentations de revenus. Or par exemple les salaires n’ont pas augmenté de plus de 3 % alors que sur l’année l’inflation pourrait atteindre 5 %.La dégradation objective de la situation provoque aussi un écroulement de la confiance des ménages qui contribue à dégrader l’environnement.

L’éclatement de la guerre en Ukraine à la fin du mois de février a précipité la confiance des ménages et des entreprises vers le bas en seulement quelques jours. La plupart des récentes enquêtes de conjoncture de l’Insee montrent qu’après avoir atteint un pic à l’été 2021, le moral des ménages est en chute libre pour retrouver le niveau de novembre 2018 en pleine crise des « gilets jaunes ».

cette ‘inflation devrait d’abord toucher les ménages les plus modestes alors que ceux sont eux qui ont la plus forte propension à consommer.

Après un fort rebond économique post-pandémie en 2021 (6,8%), l’économie française est plongée dans un épais brouillard depuis l’invasion de la Russie en Ukraine. Le recul brutal de la consommation au premier trimestre a plombé la croissance laissant planer un risque de récession au cours du second trimestre. Malgré ces craintes, la Banque de France a écarté cette perspective dans ses dernières prévisions dévoilées ce mardi 14 juin avec une croissance fébrile de 0,25 % en glissement trimestriel.

Inflation: Une perte d’environ 1300 € pour les ménages

Inflation: Une perte d’environ 1300 € pour les ménages 

D’après les calculs d’Allianz. Résultat,  l’inflation devrait coûter nviron 2300 € cette année pour les ménages.

Une évaluation vraisemblable puisque chaque ménage dépense environ 3000 € par an pour le transport et le chauffage dont le cout  a augmenté de 50 % . Ces différentes hausses pourrait être compensées par des augmentations de revenus. Or par exemple les salaires n’ont pas augmenté de plus de 3 % alors que sur l’année l’inflation pourrait atteindre 5 %.La dégradation objective de la situation provoque aussi un écroulement de la confiance des ménages qui contribue à dégrader l’environnement.

L’éclatement de la guerre en Ukraine à la fin du mois de février a précipité la confiance des ménages et des entreprises vers le bas en seulement quelques jours. La plupart des récentes enquêtes de conjoncture de l’Insee montrent qu’après avoir atteint un pic à l’été 2021, le moral des ménages est en chute libre pour retrouver le niveau de novembre 2018 en pleine crise des « gilets jaunes ».

cette ‘inflation devrait d’abord toucher les ménages les plus modestes alors que ceux sont eux qui ont la plus forte propension à consommer.

Après un fort rebond économique post-pandémie en 2021 (6,8%), l’économie française est plongée dans un épais brouillard depuis l’invasion de la Russie en Ukraine. Le recul brutal de la consommation au premier trimestre a plombé la croissance laissant planer un risque de récession au cours du second trimestre. Malgré ces craintes, la Banque de France a écarté cette perspective dans ses dernières prévisions dévoilées ce mardi 14 juin avec une croissance fébrile de 0,25 % en glissement trimestriel.

 

Economie-Inflation : vers une hausse réelle d’environ 5 à 10 %

Economie-Inflation : vers une hausse réelle d’environ 5 à 10 %

 

Officiellement l’INSEE a seulement constaté une hausse de 2,6 % sur un an en octobre. Une hausse beaucoup moins importante que celle enregistrée dans la zone euro avec 4,1 %. Une différence curieuse quand on sait que la France importe la majorité des produits consommés qui subissent forcément l’augmentation des matières premières, des dérèglements logistiques et de l’énergie. L’explication vient en grande partie du caractère obsolète de l’indice qui mesure les prix et qui ne tient pas compte de l’évolution structurelle de la consommation

Dans l’alimentaire, on aussi  prévoit des augmentations qui pourraient atteindre jusqu’à 10 %. Ne parlons pas des dépenses contraintes  » logement, assurance, abonnement, énergie don,t les prix dérapent de façon notoire.

Dans l’habillement aussi on prévoit une augmentation de cinq à 10 %, l’habillement fait les frais d’une conjonction de facteurs négatifs à commencer par la hausse des coûts des matières premières. Le prix du coton atteint ainsi des sommets jamais vus depuis 2011. La laine suit elle aussi une tendance à la hausse de même que le pétrole, dont le textile est très demandeur pour fabriquer ses fibres synthétiques. L’augmentation des prix du fret, le transport de marchandises, pèse également sur les prix de l’habillement. 

Une solution qui montre la capacité d’adaptation du secteur mais qui ne devrait pas inverser la tendance haussière pour autant dans les magasins. Seules les perspectives optimistes de la Banque centrale européenne qui prévoit une inflation temporaire permettent de se montrer optimistes. «Les mesures de l’inflation sous-jacente», c’est-à-dire hors des prix volatils de l’énergie et de matières premières, «évoluent dans la bonne direction»a encore affirmé sa présidente, Christine Lagarde, lors d’un congrès sur la finance à Francfort, le 19 novembre dernier. Même si ce scénario se réalisait, les prix sur les portants ne baisseraient pas pour autant, conclut un expert de l’habillement : «Une fois qu’ils ont augmenté, la hausse est entérinée et c’est difficile de revenir en arrière».

Inflation : vers une hausse réelle d’environ 5 à 10 %

Inflation : vers une hausse réelle d’environ 5 à 10 %

Officiellement l’INSEE a seulement constaté une hausse de 2,6 % sur un an en octobre. Une hausse beaucoup moins importante que celle enregistrée dans la zone euro avec 4,1 %. Une différence curieuse quand on sait que la France importe la majorité des produits consommés qui subissent forcément l’augmentation des matières premières, des dérèglements logistiques et de l’énergie. L’explication vient en grande partie du caractère obsolète de l’indice qui mesure les prix et qui ne tient pas compte de l’évolution structurelle de la consommation

Dans l’alimentaire, on aussi  prévoit des augmentations qui pourraient atteindre jusqu’à 10 %. Ne parlons pas des dépenses contraintes  » logement, assurance, abonnement, énergie don,t les prix dérapent de façon notoire.

Dans l’habillement aussi on prévoit une augmentation de cinq à 10 %, l’habillement fait les frais d’une conjonction de facteurs négatifs à commencer par la hausse des coûts des matières premières. Le prix du coton atteint ainsi des sommets jamais vus depuis 2011. La laine suit elle aussi une tendance à la hausse de même que le pétrole, dont le textile est très demandeur pour fabriquer ses fibres synthétiques. L’augmentation des prix du fret, le transport de marchandises, pèse également sur les prix de l’habillement. 

Une solution qui montre la capacité d’adaptation du secteur mais qui ne devrait pas inverser la tendance haussière pour autant dans les magasins. Seules les perspectives optimistes de la Banque centrale européenne qui prévoit une inflation temporaire permettent de se montrer optimistes. «Les mesures de l’inflation sous-jacente», c’est-à-dire hors des prix volatils de l’énergie et de matières premières, «évoluent dans la bonne direction»a encore affirmé sa présidente, Christine Lagarde, lors d’un congrès sur la finance à Francfort, le 19 novembre dernier. Même si ce scénario se réalisait, les prix sur les portants ne baisseraient pas pour autant, conclut un expert de l’habillement : «Une fois qu’ils ont augmenté, la hausse est entérinée et c’est difficile de revenir en arrière».

Prestations sociales: une fraude d’environ 300 millions

Prestations sociales:  une fraude d’environ 300 millions

En 2020, les 680 contrôleurs de l’organisme public ont détecté 39.917 fraudes pour un montant total de 255 millions d’euros. Un chiffre en recul par rapport à l’année précédente – 323,7 millions d’euros en 2019 – mais qui s’explique notamment par la suspension temporaire des contrôles sur place des allocataires. “Le préjudice moyen de la fraude est de 6.921 euros”, précise la Cnaf à l’occasion d’une présentation à la presse, ce jeudi 17 juin, de sa politique de prévention et de lutte contre la fraude. En comptabilisant ce qui relève de l’erreur, la Cnaf a, en réalité, récupéré près de 830 millions d’euros l’année dernière. Les masses financières en jeu sont donc importantes.

 

Il résulte des contrôles menés que loin devant les autres allocations sociales, c’est le revenu de solidarité active (RSA, 46% du total de la fraude en nombre) qui est le plus fraudé. Viennent ensuite la prime d’activité (20,4%) et les aides au logement (16,3%). Près de 7 fraudeurs sur 10 font une fausse déclaration à l’organisme ou mentent par omission sur leur situation personnelle ou professionnelle. Les autres techniques de fraude sont composées de la fraude à l’isolement (15%). Un allocataire déclare, par exemple, vivre seul alors qu’il vit en couple. Ainsi que le faux et usage de faux justificatifs (15%).

Conseil constitutionnel: une rémunération des « sages » d’environ 15 000 € par mois

Conseil constitutionnel: une rémunération des « sages » d’environ 15 000 € par mois

 

 

Les sages qui normalement représentent le haut du pavé des valeurs démocratiques et républicaines se sont en fait  attribués un petit privilège qui fait que leur rémunération est certainement illégale. Elle est en tout cas très importante de l’ordrede 15 000 € par mois alors que leur présence au conseil constitutionnel est très épisodique. Notons aussi que la plupart désignés par le président de la république, par le président du Sénat et par le président de l’Assemblée nationale cumulnt e aussi nombre d’autres retraites notamment d’élus. Bref les sages ne sont pas dans le besoin, en outre y sont sûrement dans l’illégalité par rapport à l’ampleur et à la nature de leur rémunération. L’universitaire spécialiste de droit constitutionnel Elina Lemaire fait partie de la cinquantaine de chercheurs que rassemble l’Observatoire auxquel  elles participe. Dès 2018, elle commence à travailler sur les « zones d’ombre » de la haute juridiction. Un détail l’intrigue : certains manuels indiquent que l’indemnité des membres du Conseil est défiscalisée à 50 %, d’autres à 100 %. La jeune femme entame donc des recherches et découvre une lettre de mars 2001 de Florence Parly, à l’époque secrétaire d’Etat au Budget.

Cette lettre, non publiée à l’époque, supprime l’exonération fiscale accordée depuis 1960 aux membres du Conseil constitutionnel. En guise de compensation, elle crée une indemnité, dont le montant n’est pas précisé.

A l’automne 2020, le député UDI Christophe Naegelen, rapporteur de la mission Pouvoirs publics, se fait communiquer par le Conseil constitutionnel une fiche de paye anonymisée de septembre 2020. Il la publie dans son rapport du 8 octobre. La rémunération s’élève à 15 000 euros bruts (57 % d’indemnités et 43 % de traitement indiciaire) et 13 267 euros nets. Une rémunération équivalente à celle du président de la République.

La proposition de loi devra cependant, si elle est adoptée par les députés, subir le contrôle du Conseil constitutionnel. Durant le précédent quinquennat, Cécile Untermaier, spécialiste des sujets de déontologie, avait fait inscrire dans la loi l’obligation pour les sages de remplir une déclaration d’intérêts auprès de la HATVP, comme tous les responsables publics (et notamment comme les membres du Conseil d’Etat ou du Conseil supérieur de la magistrature). Une disposition votée par le Parlement… mais censurée par la rue de Montpensier !

Commerzbank : une perte d’environ 3 milliards en 2020

Commerzbank : une perte d’environ 3 milliards en 2020 et 10 000 emplois supprimés

Commerzbank, deuxième banque allemande, a annoncé  un projet de restructuration visant à faire 1,4 milliard d’euros d’économies d’ici 2024 en supprimant 10.000 emplois équivalents temps plein et en fermant 40% de ses filiales allemandes.

 

Comme l’ensemble du secteur bancaire, le groupe doit s’adapter à une utilisation accrue de la banque en ligne et au moindre recours aux agences. Il est également pénalisé par la faiblesse des taux d’intérêt. Déjà mal en point avant la pandémie, la banque a dû augmenter ses provisions pour impayés l’an dernier, les restrictions sanitaires faisant craindre une augmentation des faillites d’entreprises. La banque au logo jaune est détenue depuis la crise financière à près de 16% par l’État allemand.

 

Dividendes mondiaux: un recul d’environ 20 %

Dividendes mondiaux: un recul d’environ 20 %

 

 

Sur l’ensemble de l’année les dividendes mondiaux pourraient subir une baisse de 20 %. Déjà les dividendes versés à leurs actionnaires par les entreprises dans le monde ont baissé de plus de 20% au deuxième trimestre avec un repli particulièrement marqué en Europe, montre une enquête publiée lundi par Janus Henderson Investors. Une exception toutefois celle de l’Amérique du Nord et notamment des États-Unis où les dividendes sont restés au même niveau. En cause notamment les grands du numérique qui font maintenant la cote et qui n’ont pas été atteint par des conséquences néfastes du Coronavirus bien au contraire, ils ont même tiré parti de la situation.

Les dividendes au niveau mondial ont diminué de 108,1 milliards de dollars à 382,2 milliards de dollars sur la période avril-juin, un recul de 22% qui est le plus prononcé depuis le lancement par la société de gestion de cet indice en 2009.

Cette baisse, qui s’explique principalement par l’impact de la crise du coronavirus, affecte toutes les régions à l’exception de l’Amérique du Nord, où les paiements n’ont quasiment pas changé par rapport au deuxième trimestre 2019, lit-on dans un communiqué de Janus Henderson Investors.

Les dividendes versés aux Etats-Unis ont baissé de 0,1% pour atteindre 123 milliards de dollars, seulement un dixième des sociétés ayant réduit ou annulé leurs dividendes.

Au Canada, où la pandémie a été moins intense, les dividendes ont augmenté de 4,1%, toujours selon le communiqué.

En Europe, les dividendes totaux ont chuté de 45%, diminuant de 66,9 milliards de dollars avec des baisses particulièrement marquées en France, en Espagne, en Italie et en Suède.

Les banques, auxquelles la Banque centrale européenne a recommandé de suspendre le versement d’un dividende, représentent plus de la moitié de la baisse mais les secteurs de la consommation discrétionnaire et l’industrie ont également été fortement touchés, selon les résultats de l’enquête.

Au niveau mondial, les dividendes ont fortement diminué dans les secteurs de la finance et de la consommation cyclique mais ont fait preuve de résistance dans les compartiments de la santé et des communications.

Pour l’ensemble de l’année, Janus Henderson prévoit désormais une baisse totale des dividendes de 17% à 1.180 milliards de dollars dans son scénario le plus optimiste.

Automobile Europe : une baisse d’environ 25 % en 2020

Automobile Europe : une baisse d’environ 25 % en 2020

 

Le marché automobile va évidemment souffrir durement des arrêts de production suite à la crise sanitaire. En mai, la baisse a été de 58 % pour les immatriculations en Europe. Bien entendu progressivement les immatriculations devraient reprendre mais il n’y aura pas forcément augmentation correspondante de la production car les stocks sont importants. En plus de la crise de l’offre, il faut ajouter une certaine crise de la demande caractérisée par les inquiétudes des ménages quant aux perspectives économiques et sociales futures. Sans parler évidemment des dimensions écologiques déjà imposées aux constructeurs et qu’ils ont bien des peines à respecter. Il est clair que la proposition fantaisiste de limiter les voitures à 110 km/h sur autoroute est le dernier coup de poignard dans le dos à une industrie qui va licencier des milliers de personnes sans parler des sous-traitants encore plus nombreux. – Le marché automobile européen devrait plonger de 25% cette année en raison de la crise provoquée par le nouveau coronavirus, estime en tout cas  l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) dans ses nouvelles prévisions publiées mardi.

L’ACEA, qui prévoyait en janvier une baisse limitée à 2% après six années de croissance, s’attend désormais à la vente de 9,6 millions de voitures cette année dans l’Union européenne, un plus bas depuis 2013, soit une baisse de plus de trois millions d’unités par rapport aux 12,8 millions de 2019.

Elle plaide pour la mise en œuvre urgente d’incitations à l’achat et de primes à la casse pour soutenir la demande. Pour alimenter encore davantage les inquiétudes des ménages vont se croiser deux types d’interrogations d’une part les questions relatives à l’évolution du pouvoir d’achat dans une conjoncture économique très incertaine qui va peser sur les revenus est aussi la réapparition de fantasmes écologiques. Certes avec le temps( des années pour changer une chaîne de production, avec de nouvelles , il est sans doute possible et nécessaire d’imaginer des véhicules différents et spécialisés selon l’ utilisation. Mais cette hypothèse brutale et générale de passer d’une vitesse à 110 km pour des véhicules qui peut rouler à presque 200km-h  n’a guère de sens ni sur le plan de la mobilité ni sur le plan écologique. Ajoutons enfin les questions que se posent certains ménages sur l’évolution technologique elle-même, sur l’avenir des véhicules électriques et sur les perspectives du véhicule hydrogène.

Le trou de la Retraites : déficit d’environ 30 milliards d’euros en 2020

Le trou de la Retraites : déficit d’environ 30 milliards d’euros en 2020

D’une certaine manière le système de retraite est victime du même phénomène que la sécurité sociale avec des recettes en moins mais des dépenses qu’il faut assurer. Du fait des décalages voir des exemptions, il y a forcément un déséquilibre supplémentaire entre recettes et dépenses. Très docile le comité d’orientation des retraites qui en sont temps avec la réforme Touraine avait prévu le rééquilibrage du système avance maintenant une perspective de près de 30 milliards de déficits pour la seule année 2020. Peut-être aussi pour alimenter le débat qui renaît chez certains parlementaires de la république en marche qui voudraient bien que la réforme des retraites reprenne de la vigueur sur le plan médiatique .

Le déficit du système de retraites français devrait approcher les 30 milliards d’euros en 2020, en raison de la crise provoquée par l’épidémie de coronavirus, selon une estimation provisoire publiée vendredi par le Conseil d’orientation des retraites (COR).

D’après ces projections, le solde de l’ensemble des régimes de retraite s’établirait en fin d’année à -29,4 milliards d’euros. C’est 25,2 milliards d’euros de plus que la dernière estimation du COR (-4,2 milliards), publiée à l’automne 2019 qui il est vrai est coutumier de la diffusion d’écart parfois difficile à comprendre.

Cette forte dégradation s’explique par la chute des recettes, des « pans entiers de l’économie » hexagonale ayant été « mis à l’arrêt » au cours des dernières semaines, précise l’organisme en charge de l’évaluation et du suivi des retraites.

Pas trop sûr de ses calculs le comité d’orientation des retraites prend cependant des précautions en indiquant que Ces résultats, fondés sur les données disponibles au 11 juin 2020, sont « susceptibles d’être ultérieurement révisées de manière significative », précise toutefois le Conseil d’orientation des retraites.

« Ce premier bilan » est en effet « marqué par de très fortes incertitudes sur le bilan statistique encore provisoire de la surmortalité », mais aussi sur « le devenir de la maladie et les effets économiques de la crise en 2020″, rappelle-t-il. Bref on est sans doute pas à l’abri de 10 à 20 milliards d’écarts!

 

 

Retraites : déficit d’environ 30 milliards d’euros en 2020

Retraites : déficit d’environ 30 milliards d’euros en 2020

D’une certaine manière le système de retraite est victime du même phénomène que la sécurité sociale avec des recettes en moins mais des dépenses qu’il faut assurer. Du fait des décalages voir des exemptions, il y a forcément un déséquilibre supplémentaire entre recettes et dépenses. Très docile le comité d’orientation des retraites qui en sont temps avec la réforme Touraine avait prévu le rééquilibrage du système avance maintenant une perspective de près de 30 milliards de déficits pour la seule année 2020. Peut-être aussi pour alimenter le débat qui renaît chez certains parlementaires de la république en marche qui voudraient bien que la réforme des retraites reprenne de la vigueur sur le plan médiatique .

Le déficit du système de retraites français devrait approcher les 30 milliards d’euros en 2020, en raison de la crise provoquée par l’épidémie de coronavirus, selon une estimation provisoire publiée vendredi par le Conseil d’orientation des retraites (COR).

D’après ces projections, le solde de l’ensemble des régimes de retraite s’établirait en fin d’année à -29,4 milliards d’euros. C’est 25,2 milliards d’euros de plus que la dernière estimation du COR (-4,2 milliards), publiée à l’automne 2019 qui il est vrai est coutumier de la diffusion d’écart parfois difficile à comprendre.

Cette forte dégradation s’explique par la chute des recettes, des « pans entiers de l’économie » hexagonale ayant été « mis à l’arrêt » au cours des dernières semaines, précise l’organisme en charge de l’évaluation et du suivi des retraites.

Pas trop sûr de ses calculs le comité d’orientation des retraites prend cependant des précautions en indiquant que Ces résultats, fondés sur les données disponibles au 11 juin 2020, sont « susceptibles d’être ultérieurement révisées de manière significative », précise toutefois le Conseil d’orientation des retraites.

« Ce premier bilan » est en effet « marqué par de très fortes incertitudes sur le bilan statistique encore provisoire de la surmortalité », mais aussi sur « le devenir de la maladie et les effets économiques de la crise en 2020″, rappelle-t-il. Bref on est sans doute pas à l’abri de 10 à 20 milliards d’écarts!

Renault : suppression d’environ 10 % des effectifs en France

Renault : suppression d’environ 10 % des effectifs en France

 

Finalement Renault, pour l’instant,   devrait se trouver dans la moyenne des plans d’assainissement du secteur automobile avec de 10 à 15 % de suppression de postes. Pour l’instant, Renault a annoncé qu’il prévoyait de supprimer 15.000 postes à travers le monde, dont 4.500 en France, dans le cadre d’un plan d’économies sur trois ans qui passera par une restructuration de son ingénierie et de son outil de production. En clair par des suppressions de sites et des allégements de plans de charges.

Un tel plan représente pour l’instant une réduction d’un peu moins de 10% des effectifs du groupe au losange, qui se montaient l’an dernier à 180.000 personnes dans le monde et à 48.500 personnes dans l’Hexagone.

“Ça se fera via des départs naturels et volontaires”, a déclaré à Reuters Franck Daout, représentant CFDT, à l’issue d’un Comité de groupe puis d’un CSE central extraordinaire. “Et la direction a bien insisté sur le fait que tout allait être négocié avec les pouvoirs publics et les organisations syndicales.”

Le constructeur, qui a accusé l’an dernier sa première perte nette en dix ans, doit présenter vendredi matin aux analystes financiers et à la presse un plan d’économies de deux milliards d’euros pour tenter de redresser la barre.

Le conseil d’administration de Renault a donné jeudi soir son feu vert pour que le groupe travaille sur un projet d’économies, a dit une source proche du dossier.

Outre les réductions d’effectifs envisagées, Renault étudie la fermeture de son site de recyclage mécanique de Choisy-le-Roi, la fin de l’assemblage de véhicules dans les usines de Flins et de Maubeuge, réfléchit à l’avenir du site de l’Alpine à Dieppe et à une cession de la Fonderie de Bretagne à Caudan, ont déclaré deux sources proches du groupe.

“Ils ont dit qu’il y avait des sujets sur plusieurs sites et qu’il allait falloir discuter”, a ajouté Franck Daout, sans plus de précision.

A Caudan (Morbihan), sur le site qui emploie 370 personnes, les rares annonces faites au CSE ont été accueillies avec frustration et colère.

“Ce qu’on veut, c’est rester dans le groupe Renault”, a déclaré Mael Le Goff, délégué syndical CGT de la fonderie. “L’outil de production est neuf, les pouvoirs publics ont participé à la reconstruction de l’entreprises aussi et mettent la main à la poche depuis plus de dix ans. Donc nous, un repreneur, non.”

Dans l’ingénierie, Renault envisage également de réduire drastiquement le nombre de sous-traitants avec lesquels il conçoit ses véhicules, en ramenant à quatre ou cinq les grands prestataires généralistes pour l’ingénierie des produits.

La fonction est difficile à avaler pour les salariés secteurs automobile mais elle risque d’être pire les traitants. En effet le secteur automobile emploie directement autour de 200 000 personnes en mai le double en sous-traitants

Selon le quotidien Les Echos, les projets d’extension et les investissements prévus au Maroc et en Roumanie seront également suspendus, et le plan de restructuration entraînera en tout une réduction de la capacité de production de 4 à 3,3 millions de véhicules dans le monde.

Electricité : une dépense d’environ 1000 euros par an

Electricité : une dépense d’environ 1000 euros par an

Depuis les années 1960, la consommation d’électricité des Français n’a cessé globalement de progresser, de façon plus ou moins forte selon les périodes, selon l’Insee, qui a passé au crible l’évolution de la consommation d’électricité et ses tarifs depuis six décennies. Depuis le milieu des années 1980, nous consommons en moyenne 2% d’électricité de plus par an.

Or, depuis une dizaine d’années, ces augmentations pèsent davantage dans le portefeuille des Français. «Depuis 2007, les prix à la consommation de l’électricité ont augmenté d’environ 50 %», selon l’étude. Et depuis 2009, «les prix de l’électricité augmentent plus rapidement que l’inflation» (+ 4,3 % contre + 0,5 %) observe encore l’Insee qui explique cette envolée par la forte hausse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), multipliée par cinq entre 2009 et 2016. Il s’agit d’une des quatre taxes sur l’électricité, avec la TVA, la taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) et la contribution tarifaire d’acheminement électricité (CTA). La part des taxes et prélèvements dans le prix total de l’électricité en France atteint 35 % en 2016, contre 26 % en 2010.

Ainsi, selon l’Insee, en 2016, les ménages ont dépensé en moyenne 960 euros en consommation d’électricité. Dans leur «budget énergie», cela représente tout de même 57 % des dépenses (sans compter les carburants).

Malgré tout, cette facture reste parmi les plus basses d’Europe: inférieure de 20 % de moins que la moyenne dans l’Union européenne du fait du choix du nucléaire.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol