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France : vague inquiétante des défaillances d’entreprises

France : vague inquiétante des défaillances d’entreprises

Inflation galopante, hausse des taux d’intérêt, chaînes d’approvisionnement fragilisées : les PME peinent à se transformer face à un manque de financements. Alors que l’exécutif tarde à agir, la survie des entreprises repose sur leur capacité à innover et à se réinventer dans un environnement économique en pleine mutation.

 

Par Raphaël Miolane, Senior Managing Director au sein du cabinet de conseil FTI Consulting
dans la Tribune

Depuis 35 ans, la France n’avait pas connu une période aussi complexe pour ses entreprises. Avec trois des plus forts pics de défaillances sur la période, la situation est préoccupante. Les défaillances ont dépassé 63.000 en cumul annuel à fin juin 2024, soit une hausse de 26% en un an. L’heure n’est plus à un simple rattrapage post-Covid, la tendance de fond se confirme.

Il est nécessaire de comprendre l’origine de ces difficultés. La succession de crises – qu’elles soient économiques et sociales, sanitaires ou géopolitiques- a plongé les dirigeants d’entreprises dans l’inconnu et bouleversé les chaînes d’approvisionnement notamment sur les plans énergétique et commercial. Ces bouleversements ont exigé des réponses inédites : les chefs d’entreprise ont navigué à vue et ont dû faire preuve d’inventivité.

De plus, les entreprises doivent aujourd’hui composer avec une forte inflation, une dynamique que nous pensions révolue depuis des décennies et qui a accru la pression sur les coûts et les marges des entreprises. La hausse des taux d’intérêt bloque le financement de nombreux projets, par exemple les transformations digitales, pourtant cruciales pour conserver la compétitivité des organisations. Or, sans transformation, il devient difficile de survivre et encore plus difficile de prospérer dans le contexte actuel.
Les PME non cotées sont les premières dans le viseur. En effet, elles se caractérisent par une faible proportion de capitaux privés dans leur structure actionnariale. Elles ont donc des difficultés à lever des fonds en dehors des structures bancaires pour se transformer, tandis que des PME soutenues par des investisseurs privés notamment des fonds d’investissement auront plus de facilité à financer leurs projets de croissance et de transformation.

Une fois ce constat peu optimiste mais pourtant bien réaliste posé, reste à s’interroger sur le point de savoir comment les entreprises en difficultés ont encore une chance de ne pas sombrer.

Un espoir pourrait subsister dans la mise en œuvre prochaine d’un nouvel agenda réglementaire, fiscal et social par le gouvernement, permettant alors aux entreprises non seulement d’avoir une visibilité à long terme mais aussi de modifier leur stratégie d’investissements. Mais il n’en sera rien. En effet, l’exécutif semble se concentrer sur ses propres comptes, avec comme lointaine préoccupation le point de savoir comment améliorer la compétitivité des entreprises françaises. C’est un mauvais calcul.

Les entreprises proches de la défaillance ne peuvent donc pas attendre les décideurs politiques pour subsister. La survie et la prospérité futures des entreprises françaises dépendront de leur capacité à se réinventer rapidement et efficacement. Cette transformation ne doit pas se limiter à des ajustements superficiels, mais doit englober une refonte profonde des modèles d’affaires, des processus opérationnels et des stratégies de financement.

Les entreprises qui sauront anticiper les tendances, adopter les nouvelles technologies et encourager une culture d’innovation continue seront les mieux placées pour surmonter les défis actuels et futurs.

Dans ce contexte, la résilience et l’agilité deviennent non seulement des atouts, mais aussi des impératifs de survie dans un paysage économique de plus en plus complexe et imprévisible.

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(*) Raphaël Miolane est un spécialiste de la transformation, du retournement et de la gestion de situations spéciales. Il possède une expérience dans l’amélioration de la performance et de la croissance, grâce à sa double expérience de conseil et dirigeant.

Après un début de carrière chez Procter & Gamble en marketing, Raphaël a rejoint Boston Consulting Group. Il a travaillé chez Yum ! Brands pendant près de 10 ans, notamment chez KFC et Pizza Hut en tant que CFO et CEO en France, en Europe et au Canada. Avant de rejoindre FTI Consulting, Raphaël a également tenu des mandats de CEO pour Courtepaille, Le Duff ou encore Subway.

Défaillances d’entreprises : fortes hausses

 Défaillances d’entreprises : fortes hausses

La détérioration de la croissance se confirme et devrait s’amplifier notamment avec la vague de défaillances d’entreprises qui ne cesse* d’augmenter. Avec une hausse de 24,4% sur 12 mois glissants, les défaillance d’entreprises confirment la fragilité de certains secteurs, dont le BTP, la logistique et le textile-habillement. Une tendance globale qui pourrait se creuser davantage ces prochains mois. Surtout avec des projets de hausse d’impôts qui devraient annuler toute perspective de croissance

Les données publiées par le cabinet Ellisphère démontrent d’ailleurs que le rythme ne se tarit pas, puisque à fin septembre, les redressements, liquidations judiciaires et procédures de sauvegarde affichaient une hausse de 24,4% sur 12 mois glissants.

Les TPE sont principalement concernées par les procédures collectives alors que les PME, qui ont davantage fait appel à la procédure de sauvegarde, voient cependant le nombre de redressements et liquidations judiciaires augmenter de 27,7%. Ce qui démontre bien la fébrilité du tissu économique, les ETI affichant également une augmentation du nombre de recours à la sauvegarde de 85,7%.

 

Sans surprise, le BTP, la logistique, le textile-habillement sont les secteurs les plus malmenés, le bâtiment s’enfonçant dans la crise avec une progression de 36,5% en un an alors que les permis de construire sur les 7 premiers mois de l’année décrochent de 10%. Si la logistique souffre et affronte +37,5% de défaillances, c’est principalement le transport routier qui est sur la sellette, affrontant concomitamment, une baisse de l’activité et une hausse des coûts de production.

« Les tensions et les incertitudes se situent tant au niveau national qu’international. Les Français, dans cette période de doute, épargnent énormément, alors que la confiance des investisseurs s’érode », explique Max Jammot, responsable du pôle économique d’Ellisphère qui pointe également d’autres incertitudes, notamment celles liées aux élections présidentielles aux Etats-Unis, à la situation en Ukraine, au Moyen-Orient et Israël.

 

Défaillance d’entreprises: Nette accélération de 20 %

Défaillance d’entreprises: Nette accélération de 20 %

Selon l’Observatoire économique du Conseil national des administrateurs et des mandataires judiciaires (CNAJMJ), le nombre de procédures collectives -sauvegarde, redressements ou liquidations – a déjà dépassé de 18% le chiffre de 2023. Mais il est surtout supérieur de 20% à ceux des deux années d’avant la pandémie considérées comme des « standards ». En cause une croissance atone ( dans le rouge en Allemagne et autour de 1 % en France. S’ajoutent à cela des bouleversements politiques dans les deux pays donc des incertitudes.

Dans le détail, la hausse est particulièrement préoccupante s’agissant des sauvegardes qui bondissent de plus de 56% en comparaison des mêmes semestres de 2018 et de 2019. Les redressements judiciaires accusent eux une hausse de 35%. Tous secteurs confondus, le CNAJMJ estime à près de 102.500 le nombre d’emplois menacés. Soit un niveau très légèrement en deça de celui de l’an dernier… mais supérieur d’un tiers à celui des années 2018 et 2019.

 

Certaines branches subissent des coupes claires. Citons en tête – et sans surprise – le secteur des activités immobilières plus que jamais dans la tourmente (+ 54% de défaillances au premier semestre).

Les défaillances progressent aussi fortement dans le domaine du transport et de l’entreposage (+ 33%). Dans le secteur manufacturier, les digues ont mieux tenu (+7%). Pour autant, les nuages qui s’amoncellent sur la sous-traitance automobile font redouter des plans sociaux de grande ampleur.

 

Les faillites d’entreprises en hausse

Les faillites d’entreprises en hausse

Preuve de l’atonie de l’économie, en France les défaillances ont en effet continué d’augmenter au mois de juillet, selon les derniers chiffres publiés par la Banque de France, pour atteindre 63.095 sur un an – en comparaison des 61.015 enregistrées le mois précédent. Soit une hausse de 25,2% par rapport à juillet 2023, et de 6,3% par rapport à la moyenne enregistrée sur cette même période entre 2010 et 2019, établie à 59.342. En cause surtout la faiblesse de la consommation.

Hausse des défaillances d’entreprises

Hausse des   défaillances d’entreprises 

 En France, le seuil fatidique des 60.000 défaillances a été franchi au mois de mai et la tendance est la même en zone euro compte-tenu du net tassement de la croissance.

«Les défaillances d’entreprises augmentent partout », a souligné Ruben Nizard, économiste chez Coface, lors d’un point presse ce mardi. Au début, « on assistait à un rattrapage des défaillances. Avant 2019, on parlait « d’entreprises zombies ». En raison des taux bas, les entreprises arrivaient à vivoter ». Le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et le remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE) dans ce climat tendu ont toutefois accru les difficultés pour les entreprises avec « des coûts plus élevés ».

 « L’activité dans l’industrie est toujours inférieure à la période d’avant crise sanitaire », note Bruno De Moura Fernandes, économiste chez Coface. Frappées par la guerre en Ukraine, de nombreuses industries ont dû affronter le bond vertigineux des factures d’énergie.

Résultat, beaucoup d’industriels ont réduit la cadence ou mis la clé sur la porte depuis le début du conflit en Ukraine.

En France, les indicateurs passent au rouge les uns après les autres. En mai dernier, les faillites ont franchi le cap symbolique des 60.000, selon les dernières données de la Banque de France. Il s’agit d’un record depuis 2016.

 

Economie-hausse des défaillances d’entreprises

Economie-hausse des défaillances d’entreprises

Depuis une dizaine d’années la hausse des défaillances d’entreprises n’a jamais atteint un tel niveau avec 60 000 défauts sur 12 mois. La conséquence directe évidemment d’une croissance nulle au premier trimestre et très faiblarde au second.

 

Le nombre de défaillances d’entreprises a atteint un plus haut depuis neuf ans au premier trimestre, avec 17.088 procédures ouvertes, selon une étude du groupe Altares, mais l’augmentation ralentit un peu sur un an. Ainsi, 17.088 procédures ont été ouvertes au premier trimestre, un plus haut depuis le premier trimestre 2015 (18.134), et la barre symbolique des 60.000 défauts sur douze mois a été franchie en février.

Parmi ces défaillances, figurent celles de 154 PME de plus de 50 salariés, ce qui est un plus haut depuis le 1er trimestre 2013 (156). Le nombre d’ouvertures «flambe de 58%» chez les PME de 50 à 200 salariés, s’inquiète Altares, menaçant 59.000 emplois. L’étude montre que les activités liées à l’immobilier sont toujours en très grande difficulté, de même à moindre échelle que celles liées à l’équipement du foyer.

Hausse des défaillances d’entreprises

Hausse des défaillances d’entreprises

Depuis une dizaine d’années la hausse des défaillances d’entreprises n’a jamais atteint un tel niveau avec 60 000 défauts sur 12 mois. La conséquence directe évidemment d’une croissance nulle au premier trimestre et très faiblarde au second.

 

Le nombre de défaillances d’entreprises a atteint un plus haut depuis neuf ans au premier trimestre, avec 17.088 procédures ouvertes, selon une étude du groupe Altares, mais l’augmentation ralentit un peu sur un an. Ainsi, 17.088 procédures ont été ouvertes au premier trimestre, un plus haut depuis le premier trimestre 2015 (18.134), et la barre symbolique des 60.000 défauts sur douze mois a été franchie en février.

Parmi ces défaillances, figurent celles de 154 PME de plus de 50 salariés, ce qui est un plus haut depuis le 1er trimestre 2013 (156). Le nombre d’ouvertures «flambe de 58%» chez les PME de 50 à 200 salariés, s’inquiète Altares, menaçant 59.000 emplois. L’étude montre que les activités liées à l’immobilier sont toujours en très grande difficulté, de même à moindre échelle que celles liées à l’équipement du foyer.

Chefs d’entreprises: Moral des PME en baisse

Chefs d’entreprises: Moral des PME en baisse

Le moral des dirigeants de PME et TPE sur les perspectives perd deux points (pour s’établir à 4 points) pour s’éloigner véritablement de sa moyenne de long terme selon la dernière vaste enquête réalisée par BPI France à la fin de l’année 2023. « Il y a clairement un refroidissement. Les indicateurs se replient tous assez nettement », a déclaré Philippe Mutricy, directeur de l’évaluation et des études, lors d’un point presse ce mardi 16 janvier.

Sans surprise, la construction et le bâtiment sont particulièrement pessimistes sur les prochains mois. Le resserrement de la politique monétaire de la BCE et le durcissement des conditions d’octroi des crédits ont plongé l’activité dans la crise. Dans les autres secteurs, l’activité devrait globalement se stabiliser.

Résultat, la plupart des entreprises de réduire l’embauche. La baisse est « nettement plus marquée dans la construction (−7 points, à +3) et, plus encore, les transports (−14 points à −8, un niveau très en-deçà de la moyenne de long terme du secteur de +6), en cohérence avec des perspectives d’activité plus dégradées dans ces secteurs », résume la banque publique.

Sur le front de l’emploi, le chômage pourrait poursuivre sa hausse en 2024 comme le prévoit l’Insee et la Banque de France dans leurs dernières projections.

Les dirigeants ont également fait part de leurs craintes sur leur trésorerie en ce début d’année 2024. L’opinion des chefs d’entreprise est en baisse de 7 points pour s’établir à 12 points, soit un niveau bien inférieur à la moyenne de long terme (-4 points).

Créations d’entreprises : Baisse en septembre

Créations d’entreprises : Baisse en septembre

Conséquence du tassement économique de la croissance et de l’inflation, le nombre de créations d’entreprises diminue en septembre. L’incidence concerne surtout le nombre de micros entreprises affectés par une diminution de 3,8 % sur un mois et qui représente la masse des sociétés.

Le nombre d’entreprises créées en France en septembre a en effet reculé de 1,2% sur un mois, après un bond de plus de 4% en août, selon des données publiées ce mercredi 25 octobre par l’Insee. Au total, l’Institut national de la statistique et des études économiques a recensé 93.346 nouvelles entreprises dans le pays au mois de septembre, soit un gros millier de moins qu’en août (94.495).

Ce repli s’explique par une baisse de 3,8% sur un mois des créations de micro-entreprises, à 59.199 micro-entreprises au total, contre une hausse de 5,9% en août. Les entreprises classiques, elles, ont connu un rebond de 3,7% sur un mois, à 34.147.

Les chiffres de septembre sont aussi dus à un repli des créations d’entreprises – tout type d’entreprise confondu – dans les secteurs du commerce (-4,3% sur un mois), des services aux ménages (-5,2%), ou encore dans l’enseignement, la santé et l’action sociale (-6,1%). A l’inverse, les créations d’entreprises ont nettement accéléré dans le secteur de l’hébergement-restauration (+5,6% après +1,9% en août).

Faut-il pour autant s’alarmer de ce repli global sur un mois ? Les chiffres se révèlent plus nuancés avec un peu de recul, en retenant les données trimestrielles.

« En données brutes, le nombre cumulé d’entreprises créées au troisième trimestre 2023 augmente nettement par rapport au même trimestre un an auparavant (+3,6 %), observe l’Insee. Cette hausse est due aux créations d’entreprises individuelles sous le régime de micro-entrepreneur qui augmentent fortement (+9,1 %). En revanche, les créations de sociétés (‑4,1 %) et d’entreprises individuelles classiques (‑7,4 %) baissent de façon marquée. »

Des données à prendre avec des pincettes
Dans le détail, le secteur des transports et de l’entreposage est celui qui contribue le plus à la hausse des créations d’entreprises sur un an au troisième trimestre, et ce, grâce au lancement de nouvelles entreprises de livraison à domicile.

Depuis le début de l’année, plus de 783.500 créations d’entreprises ont été recensées, un total légèrement inférieur aux plus de 785.000 nouvelles sociétés enregistrées au cours des neuf premiers mois de l’année 2022. Comme les mois précédents, l’Insee appelle cependant à interpréter l’ensemble des chiffres publiés ce mercredi avec une « grande prudence ».

Défaillances d’entreprises en hausse de plus de 40%

Défaillances d’entreprises en hausse de plus de 40%

Signe du ralentissement économique et de la dégradation financière des PME, les défaillances d’entreprises enregistrent une hausse inquiétante de plus de 40 % sur un an.Le plus dur est à venir avec une croissance encore réduite en 2024 est par exemple dans l’immobilier il faut s’attendre à une véritable hécatombe.

Sur les douze mois écoulés entre août 2022 et 2023, 50.441 entreprises ont été concernées, selon les chiffres publiés par la Banque de France ce mercredi 13 septembre. Soit une hausse de +41,5% par rapport à août 2022.

Sur les douze mois écoulés entre août 2022 et 2023, 50.441 entreprises ont été concernées, selon les chiffres publiés par la Banque de France ce mercredi 13 septembre. Soit une hausse de +41,5% par rapport à août 2022.

En effet, les défaillances dépassent de 61,9% leur niveau de 2019 pour les très petites entreprises (TPE, moins de 10 salariés), de 79,1% pour les petites entreprises (10 à 49 salariés), de 55% pour les moyennes entreprises (50 à 249 salariés) et de 92,6% pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grands groupes. Dans cette dernière catégorie, 52 entreprises ont fait faillite au cours des douze derniers mois, contre 27 en 2019. Une tendance forte qui ne préoccupe pas spécialement la Banque de France.

Ecologie- La taxe carbone de l’Europe pourrait rapporter…. des fermetures d’entreprises et de l’inflation

Ecologie- La taxe carbone de l’Europe pourrait rapporter…. des fermetures d’entreprises

La taxe carbone commencera à être appliqué à partir de début octobre. Une taxe sur les importations à objets écologiques. D’après les médias complaisants vis-à-vis de la politique des autorités, la fameuse taxe carbone pourrait rapporter 3 milliards d’euros d’ici 2030 mai pour toute l’Europe. Autant dire pas grand-chose. Mais ce pourrait être une sorte de balle dans le pied que se tire le l’Europe car la taxe carbone pourrait provoquer la fermeture d’entreprises et l’arrêt d’activités. Une taxe qui en effet se donne pour objet de punir écologiquement les importations afin de favoriser la décarbonation de l’économie. Le problème est que la production est organisée de manière systémique avec des interactions complexes entre les pays. Par exemple on parle d’industrie automobile française mais la vérité oblige à dire que seulement 40 % des éléments de la voiture sont réellement français le reste venant de l’étranger notamment de la Chine et d’autres pays en développement.

Les économistes classiques qui adhèrent à la sainte religion du marché pour tout ont curieusement rejoint les irresponsables écolos pour trouver des vertus à la fiscalité qui tue l’économie.

Il est clair aussi que les pays particulièrement visés par la taxe carbone prendront des mesures de rétorsion à l’occasion des exportations cette fois. Bref, une double manière de se tirer une balle dans le pied.

La fiscalité n’est sans doute pas le seul et unique moyen réguler la politique écologique. Cette dernière dépend d’une part des politiques conduites mais aussi du comportement des ménages. Une hausse par exemple de l’énergie n’a que peu d’influence sur la répartition tant qu’il n’y a pas d’œuf alternative plus respectueuse de l’environnement.

D’un point de vue méthodologique déclarer pour chaque entreprise les émissions de gaz à effet de serre relève de l’illusion tellement sont impliquées les économies. La taxe devrait commencer à être appliquée à partir de début octobre.

La taxe carbone de l’Europe pourrait rapporter…. des fermetures d’entreprises

La taxe carbone de l’Europe porrait rapporter…. des fermetures d’entreprises

D’après les médias complaisants vis-à-vis de la politique des autorités, la fameuse taxe carbone pourrait rapporter 3 milliards d’euros d’ici 2030 mai pour toute l’Europe. Autant dire pas grand-chose. Mais ce pourrait être une sorte de balle dans le pied que se tire le l’Europe car la taxe carbone pourrait provoquer la fermeture d’entreprises et l’arrêt d’activités. Une taxe qui en effet se donne pour objet de punir écologiquement les importations afin de favoriser la décarbonation de l’économie. Le problème est que la production est organisée de manière systémique avec des interactions complexes entre les pays. Par exemple on parle d’industrie automobile française mais la vérité oblige à dire que seulement 40 % des éléments de la voiture sont réellement français le reste venant de l’étranger notamment de la Chine et d’autres pays en développement.

Les économistes classiques qui adhèrent à la sainte religion du marché pour tout ont curieusement rejoint les irresponsables écolos pour trouver des vertus à la fiscalité qui tue l’économie.

Il est clair aussi que les pays particulièrement visés par la taxe carbone prendront des mesures de rétorsion à l’occasion des exportations cette fois. Bref, une double manière de se tirer une balle dans le pied.

La fiscalité n’est sans doute pas le seul et unique moyen réguler la politique écologique. Cette dernière dépend d’une part des politiques conduites mais aussi du comportement des ménages. Une hausse par exemple de l’énergie n’a que peu d’influence sur la répartition tant qu’il n’y a pas d’œuf alternative plus respectueuse de l’environnement.

D’un point de vue méthodologique déclarer pour chaque entreprise les émissions de gaz à effet de serre relève de l’illusion tellement sont impliquées les économies. La taxe devrait commencer à être appliquée à partir de début octobre.

Concentré sur les secteurs les plus à risque (acier, aluminium, engrais, ciment, hydrogène, électricité), le MACF ( “mécanisme d’ajustement carbone aux frontières”) pourrait s’étendre à d’autres domaines et ainsi rapporter plus de recettes fiscales. Mais il pourrait s’agir d’une goutte d’eau au regard des investissements gigantesques à prévoir pour la transition. Rien qu’en France, les économistes Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz estiment les besoins d’investissements annuels à 66 milliards d’euros pour faire baisser les émissions de C02 de 55% entre 1990 et 2030.

Défaillances d’entreprises encore en hausse

Défaillances d’entreprises encore en hausse

Ce sont actuellement les petites entreprises notamment du bâtiment et de la restauration qui font les frais du ralentissement économique. ( Croissance du PIB presque nulle au troisième trimestre). La hausse des défaillances sur un an progresse de plus de 40 %.

Les défaillances d’entreprises Continue donc de croître en août selon les chiffres publiés mercredi par la Banque de France. Ces défaillances ont concerné au total, sur les douze mois jusqu’à fin août, 50.441 entreprises, en hausse de 41,5% par rapport à août 2022, contre 51.145 en 2019.

À l’exception des micro-entreprises, qui comptent pour plus de 9 défaillances sur 10, toutes les autres catégories d’entreprises continuent d’être largement au-dessus de leur niveau d’avant-crise. Les défaillances dépassent de 61,9% leur niveau de 2019 pour les très petites entreprises (TPE, moins de 10 salariés), de 79,1% pour les petites entreprises (10 à 49 salariés).

Par secteurs, les défaillances ont le plus augmenté depuis un an dans l’hébergement-restauration avec une hausse de 66,5% par rapport à août 2022.

Le rebond des défaillances reste aussi très fort dans l’industrie avec une hausse de 50% en un an, malgré la volonté du gouvernement de réindustrialiser le pays. Dans l’information et la communication, la hausse atteint 47,3% et est de 44,6% dans les activités financières et d’assurance.

Faillite d’entreprises : très forte croissance en 2022

Faillite d’entreprises : très forte croissance en 2022

Les défaillances ont bondi de 49,9% entre 2021 et 2022 pour s’établir à 42.000 (contre 28.000 en 2021, 32.000 en 2020 et 51.000 en 2019), selon les derniers chiffres dévoilés par le cabinet Altares. Les faillites ont grimpé en flèche dans toutes les régions françaises. Le débranchement progressif des aides du « quoi qu’il en coûte », la guerre en Ukraine et le coup de frein de l’économie ont allongé les files d’attente dans les tribunaux de commerce. Les PME et jeunes entreprises, fragilisées par les longues années de pandémie, sont les plus menacées par la poursuite de la crise énergétique en 2023 et les menaces de récession.

 

Selon un bilan d’Altares dévoilé ce mardi 17 janvier, le nombre de faillites d’entreprises s’est envolé de 50% entre 2021 et 2022, mais sans retrouver son niveau d’avant-Covid. Le cabinet a enregistré 42.500 faillites l’année dernière, contre 28.371 en 2021 et 32.280 en 2020, mais encore assez loin des 52.144 de 2019.

« Sur 2022, le nombre de 42.000 reste en deçà de celui d’avant Covid [52.144 en 2019]. Sur le chiffre de 50%, il s’agit d’un record. Cela signifie que sur chaque mois, il y a eu une forte hausse », détaille Thierry Millon, directeur des études chez Altares interrogé par La Tribune.

 « Depuis la fin 2021, il y a eu une amorce des hausses de défauts dans les entreprises. C’est plus difficile depuis le début de l’année 2022. Cette tendance lourde, qui ne s’est pas démentie en fin d’année 2022, nous embarque sur une trajectoire inconfortable en 2023 », a ajouté Thierry Millon.

Les plus grandes entreprises sont loin d’être épargnées avec une hausse de 28%, mais ce chiffre reste très en deçà de la moyenne nationale (+50%). Sur le front de l’emploi, le nombre d’emplois menacés a bondi à plus de 140.000 l’année dernière, contre moins de 100.000 en 2021.

Les entreprises entament 2023 dans un contexte économique particulièrement dégradé. La plupart des économistes et instituts de conjoncture ont révisé à la baisse leurs prévisions de croissance ces derniers mois et le spectre d’une récession en Europe se renforce de jour en jour.

Economie-Forte hausse des défaillances d’entreprises

Economie-Forte hausse des défaillances d’entreprises ( Allianz )

À l’échelle mondiale, Allianz Trade prévoit une hausse des défaillances d’environ 19% en 2023 par rapport à l’année actuelle, contre +10% en 2022. Les défaillances d’entreprises vont nettement décoller l’an prochain à l’échelle internationale après avoir fortement reculé au cours de la pandémie puis lentement repris cette année, prévoit l’assureur Allianz Trade dans une étude publiée ce jeudi. «Après deux années de déclin nous anticipons une accélération générale des défaillances d’entreprises», écrit l’assureur dans un rapport publié jeudi et intitulé «le risque d’entreprise est de retour».

En France, les défaillances d’entreprises ont explosé à l’été 2022. Près de 9.000 pendant entre juillet et septembre, 69% de plus qu’à l’été 2021, selon le cabinet Altares, expert de l’information sur les entreprises.

Selon ce cabinet, de tels taux ne s’étaient jamais vus depuis 25 ans. Les secteurs les plus touchés par ces défaillances sont la restauration, les supérettes et les salons de coiffure et de beauté. Ainsi dans la restauration, les défaillances d’entreprise ont augmenté de 150% cet été, par rapport à la même période que l’an dernier. Les supérettes en comptent +100%, +94% pour les salons de coiffure et les instituts de beauté.

Les trois quarts de ces procédures touchent des TPE de moins de trois salariés et des entreprises de moins de trois ans.
Elles sont «déjà une réalité», constate l’organisation qui souligne la progression à deux chiffres des procédures de faillite déjà en Inde, en Australie, au Canada, en Turquie et en Autriche au premier semestre 2022. La hausse des taux d’intérêt et les hausses de salaires consenties en raison de l’inflation sont deux des facteurs expliquant les difficultés accrues des entreprises, en particulier dans les secteurs de la construction, des transports, des télécoms et du textile.

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