Archive pour le Tag 'denrées'

Prix denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

Prix : Denrées alimentaires : ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Prix : Denrées alimentaires : ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation n’est pas une baisse des prix !

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation n’est pas une baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation n’est pas une baisse des prix !

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation n’est pas une baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

Denrées ALIMENTAIRES : Les Français se serrent la ceinture

Denrées ALIMENTAIRES : Les Français se serrent la ceinture

Pour l’institut Elabe pour BFMTV*, plus de 8 sondés (81%) sur 10 disent avoir renoncé au moins une fois à une catégorie de dépenses ces derniers mois (alimentaires, shopping, vacances, soins, etc.) Et presque la moitié 46 % avouent s’être sérieusement serrés la ceinture en matière de dépenses

Les renoncements d’achats alimentaires sont en hausse depuis novembre (43%, +4 points), sans doute en lien avec l’envolée des prix qui se poursuit en rayons et frôle désormais les 15%.

Dans ces conditions, les Français disent se priver tout particulièrement de viande (43%), de poisson (34%), de gâteaux et biscuits (27%), de produits bio (26%) et de charcuterie (26%). Ils changent aussi leurs habitudes en achetant des produits moins chers qu’avant (44%) ou en achetant de plus petites quantités (30%).

Mais plus que l’alimentaire, les Français ont surtout renoncé à dépenser pour des sorties shopping (53%, +2 points), des sorties cinéma, au restaurant ou bar (49%, -2 points) ou des départs en vacances ou en week-end (45%, -3). Un tiers (34%, -3 points) des personnes interrogées disent également ne pas avoir chauffé convenablement leur logement ces derniers mois, tandis que 20% ont renoncé à faire un don à des associations (-5) et 17% à des soins.

Ces privations traduisent la difficulté des Français à faire face à l’inflation. 79% d’entre eux déclarent ainsi devoir « se serrer la ceinture » par rapport à leur train de vie habituel, dont 25% « beaucoup ». Et si 55% assurent finalement pouvoir boucler leurs fins de mois en mettant de l’argent de côté (18%) ou sans trop se restreindre (37%), 45% affirment au contraire devoir se restreindre (32%) ou même puiser dans leurs réserves ou emprunter de l’argent (13%) pour y parvenir.

Pouvoir d’achat: Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Pouvoir d’achat: Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.

En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d’analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on a déjà assisté à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital Payments publié mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre . En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Denrées alimentaires: 25 % d’augmentation à partir de mars ?

Denrées alimentaires: 25 % d’augmentation à partir de mars ?

Les prix des denrées alimentaires explosent et pourraient subir une augmentation de 25 % sur deux ans à partir de mars

>Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.

En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d’analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on a déjà assisté à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital Payments publié mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre . En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.

En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d’analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on a déjà assisté à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital Payments publié mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre . En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Premier enseignement : si l’ensemble des dépenses moyennes des Français reste stable en 2022, sans surprise le budget alloué au carburant a augmenté de 29% en 2022 d’après le baromètre. « Cela vient d’une mobilité accrue l’année dernière par rapport à 2021 mais aussi et surtout de la hausse des prix de l’essence », précise Myriam Dassa.
Lire aussiA partir du 5 février, l’embargo sur le pétrole russe va mettre la pression sur le diesel

A l’inverse, les consommateurs ont réduit leurs dépenses pour l’alimentation, qui reste néanmoins le plus gros poste de dépense des ménages (13% de leur budget total). Ainsi, alors même que l’inflation des produits de supermarchés s’est établie à 12% sur un an en décembre d’après l’institut IRI, le baromètre BPCE recense une baisse de 9% des dépenses alimentaires dans les magasins avec un panier moyen qui diminue de 4%.

La baisse est encore plus marquée dans les enseignes bio q. « On a bien vu ce phénomène de baisse de la consommation alimentaire avec la crise du bio ces derniers mois », rappelle Yves Tyrode, directeur général DigitalPayments de BPCE.

Dans la même logique d’une recherche d’économies face à la hausse du coût de la vie, « les consommateurs ont cherché à faire jouer la concurrence dans les télécoms », ajoute Myriam Dassa. Ainsi le budget alloué aux forfaits de téléphone et d’internet a diminué de 3% en 2022.

Les ménages sont, en revanche, moins enclins à se priver sur leurs « achats plaisir ». Ainsi, les dépenses dans les restaurants sont en hausse de 44% par rapport à 2021, de 33% par rapport à 2019. Celles dans les bars progressent de 24% sur un an, de 34% sur trois ans. « Cela peut s’expliquer en partie par la réouverture de ces commerces l’année dernière mais pas uniquement puisque, pour les bars, on observe un bond de 35% du nombre de transactions entre 2019 et 2022, ce qui montre bien que les Français ont répondu à leurs envies de convivialités l’année dernière », analyse la directrice du Baromètre.

De même, les dépenses dans les enseignes de beauté ont augmenté de 15%, celles en séances de cinéma de 66% et celles dans les agences de voyage de 154% entre 2022 et 2021, suite à la réouverture des frontières.

Le baromètre montre aussi la bonne résilience de la consommation sur internet. Alors que la fin des mesures sanitaires faisait craindre un effondrement de la consommation en ligne, il semblerait que ce ne soit pas le cas. Si l’on peut noter un ralentissement de la croissance des marketplaces (Amazon, Cdiscount), affichant +5% en 2022 après +29% en 2021 et +32% en 2020, « rares sont les catégories où le commerce physique a regagné du terrain », indique BPCE dans un communiqué.

Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Les acteurs de la grande distribution sont unanimes sur le sujet et font part de leur inquiétude. La directrice des achats alimentaires du groupe Auchan a ainsi évoqué sur RMC, ce jeudi, «une hausse d’environ 10%, en plus de l’inflation actuelle». Pour rappel, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85% au mois de janvier, selon la société d’analyse IRI.

Denrées alimentaires : une hausse entre 3 et 10%

Denrées alimentaires : une hausse entre  3 et 10%

d’après les institutions, l’inflation devrait être temporaire ( ce discours vise notamment à décourager les revendications salariales et les revendications des épargnants). En attendant, on assiste à une envolée des matières premières y comprises alimentaires. Ainsi par exemple le prix du blé qui a pris 35 % en un an. Selon le bureau d’études NielsenIQ , les prix des denrées alimentaires pourraient augmenter de trois à 10 % environ . Un caddie uniquement composé de marques nationales verra par exemple son prix augmenter de 3,2%, passant de 47,90 à 49,45 euros (toujours dans l’hypothèse d’une répercussion intégrale des coûts). L’augmentation sera en revanche de 7,2% pour un panier 100% marques distributeurs standard (de 31,65 euros à 33,95 euros) et de 11% pour un panier entièrement rempli de produits de marques distributeurs premiers prix (de 18,95 euros à 21 euros).

Et pour cause, les distributeurs ont davantage la main sur les prix de leurs propres références alors que les prix des marques nationales font l’objet de négociations annuelles entre les enseignes et les industriels qui doivent s’achever en mars.

Perspectives de la livraison à domicile de denrées alimentaires

Perspectives de la livraison à domicile de denrées alimentaires

Un article du Wall Street Journal qui s’appuie sur l’analyse de l’entreprise Instacart

Bientôt, vos applications de livraison alimentaire pourraient ressembler furieusement à vos feeds de réseaux sociaux. Et vous le devrez à Instacart.

Le géant de la livraison de courses en ligne a annoncé la semaine dernière que Fidji Simo, ancienne vice-présidente de Facebook et en charge de l’application historique du réseau social, succéderait au fondateur d’Instacart Apoorva Mehta à la tête de l’entreprise à partir du mois prochain. Elle apportera sans doute des changements à Instacart qui pourraient exercer une influence durable sur le secteur de la livraison alimentaire.

En surface, le modèle d’Instacart peut sembler comparable à celui des plateformes de livraison de repas, s’appuyant sur des travailleurs indépendants pour livrer de la nourriture aux clients. Toutefois, il existe des différences notables. Instacart indique que la majorité de ses livreurs sont des travailleurs indépendants, mais l’entreprise emploie également des salariés à temps partiel dans certains magasins. Par ailleurs, compte tenu notamment du panier plus rempli, les courses constituent une unité économique très distincte des repas de restaurant. L’an dernier, Instacart dit avoir enregistré 1,5 milliard de dollars de chiffre d’affaires, mais « traité » des « dizaines de milliards » de dollars en valeur de transaction brute. La comparaison n’est pas parfaite, mais DoorDash a dégagé le double de ce chiffre d’affaires l’an dernier, traitant environ 25 milliards de dollars en valeur de commande brute pour son activité principale.

Toutefois, cette dynamique pourrait changer. En plus de son activité de livraison de courses, Instacart développe une entreprise de publicité, qu’il espère porter un jour au niveau des plus grandes agences de publicité numérique. L’embauche à la tête de la société de Fidji Simo, qui a mené le lancement des publicités sur le fil d’actualité de Facebook ainsi que l’équipe responsable de la monétisation des publicités mobiles pour la plateforme, signale l’ambition d’Instacart d’accélérer cette activité. Au cours des deux dernières années, Instacart a débauché trois hauts responsables d’Amazon et de Google pour piloter sa division publicité.

Bien qu’Instacart ne soit pas coté en Bourse et révèle peu de données financières, son activité de publicité a généré environ 300 millions de dollars l’an dernier et pourrait croître à 1 milliard de dollars l’an prochain

Des données d’Edison Trends et de Bloomberg Second Measure montrent que la part de marché d’Instacart dans la collecte et livraison de courses a atteint un pic au début de la pandémie. Cette part de marché reste élevée comparée aux niveaux d’avant la crise sanitaire, mais a diminué. En avril 2020, Instacart s’imposait avec une part de marché clairement en tête auprès des consommateurs américains parmi une sélection d’entreprises de collecte et livraison de courses aux Etats-Unis, selon Bloomberg Second Measure, après avoir pris une part de marché significative à Walmart. Mais en mai 2021, Walmart était de nouveau en tête.

Bien qu’Instacart ne soit pas coté en Bourse et révèle peu de données financières, son activité de publicité a généré environ 300 millions de dollars l’an dernier et pourrait croître à 1 milliard de dollars l’an prochain, selon une source proche du dossier. Ces perspectives de croissance seront sans doute scrutées par les investisseurs potentiels, alors que l’entreprise se prépare à une introduction en Bourse très attendue. En plus de renforcer la valeur ajoutée d’une plateforme pour ses clients en touchant des consommateurs qui sont en train de faire leurs courses, les publicités sont une activité lucrative avec des marges élevées qui peuvent compenser une croissance lente dans d’autres domaines. C’est ainsi grâce à son modèle dominé par la pub que Facebook a publié une marge brute de plus de 80 % l’an dernier, contre un peu plus de 50 % pour DoorDash. Avec l’essor lié à la pandémie l’an dernier, Instacart dit avoir pu dégager des bénéfices sur la base de son Ebitda ajusté en 2020, ce qu’il n’était pas parvenu à faire avant la pandémie en 2019.

Les plateformes de livraisons de repas de restaurant peinent elles-mêmes à réaliser des bénéfices réguliers, malgré la forte hausse de leur chiffre d’affaires. DoorDash est parvenu à enregistrer un bénéfice l’an dernier pour l’ensemble de l’exercice sur la base de son Ebitda ajusté, mais Uber Eats n’y est pas arrivé. Les pressions réglementaires ont augmenté la rémunération des livreurs dans certaines zones et plafonné les commissions que les plateformes peuvent facturer aux restaurants, du moins temporairement. La ville de New York envisage un plafond permanent de ces commissions. Les plateformes de livraison ont pu compenser la baisse des commissions aux restaurants en facturant des tarifs plus élevés aux clients. Mais avec le retour de la restauration sur place, les clients pourraient rechigner à continuer de payer ces frais.

La publicité représente un moyen de combler l’écart, et les plateformes de livraison semblent discrètement renforcer leur présence publicitaire. Uber Eats a lancé son premier format publicitaire en annonces sponsorisées en août dernier et dit viser une performance de 100 millions de dollars pour son activité publicitaire cette année. Toutefois, le directeur général d’Uber, Dara Khosrowshahi, a déclaré en mai que sa division Eats était nettement en avance sur cet objectif. Uber a aussi récemment engagé un ancien dirigeant d’Amazon spécialiste de technologie publicitaire pour diriger son activité publicité. DoorDash indique que bien qu’il propose des remises aux clients, l’entreprise doit encore payer la note pour certaines de ces promotions. Un porte-parole de l’entreprise a déclaré qu’elle n’était pas prête à discuter des progrès de la publicité pour le moment. Toutefois, selon LinkedIn, DoorDash a un vice-président à la tête de son activité publicitaire et recherche actuellement un directeur des revenus publicitaires.

A mesure que les entreprises de livraison se focalisent moins sur la croissance et plus sur les bénéfices, la publicité pourrait se présenter comme le saint Graal. Et Instacart semble déterminé à prouver sa valeur.




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