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Record d’endettement France en 2024

Record d’endettement France en 2024

La France va emprunter de l’ordre de 300 milliards d’euros en 2024 non seulement pour rembourser la dette mais aussi pour assurer son fonctionnement.

Après une enveloppe colossale de 270 milliards d’euros en 2023, l’Etat prévoit d’emprunter en 2024 la somme vertigineuse de 285 milliards au moins d’euros nette de rachats pour couvrir ses dépenses et ses déficits.

Le problème que c’est que la France n’est plus certaine de l’ampleur des rentrées fiscales avec la tendance baissière de la croissance ; d’où des rentrées fiscales moins importantes Il s’agit d’un bond spectaculaire en seulement un an.

La Banque de France a abaissé ses prévisions de croissance pour la fin de l’année 2023 et l’OCDE a dégradé sa projection de croissance du PIB de 0,8% en 2024 contre 1,2% auparavant. Dans ces conditions, la baisse du ratio de dette sur PIB dans les prochaines années semble relever du parcours du combattant.

L’année prochaine, l’Etat va avoir besoin de trouver 295 milliards d’euros sans les rachats pour financer ses déficits et l’amortissement de ses dettes venant à échéance en 2024.

La maturité moyenne de l’Etat a tendance à s’infléchir. Après avoir atteint un pic au moment de la crise du Covid à 12,4 ans, la maturité des émissions de moyen et long terme (OAT) est revenue à 11 ans, soit un niveau équivalent à celui d’avant crise (11,1 ans) mais encore loin de la maturité de 2013 (8,6 ans).

La remontée des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) a considérablement durci les conditions financières sur les marchés européens. Résultat, la charge de la dette, qui représente les intérêts que la France doit rembourser chaque année pour ses différents emprunts, a fortement augmenté depuis deux ans. Dans la présentation du budget 2024 du ministère de l’Economie et des Finances, la charge de la dette représentait 51,7 milliards d’euros en 2023, mais devrait augmenter de 61 milliards d’ici 2026 et 74 milliards d’euros en 2027.

En moyenne, et toutes durées d’emprunt confondues, la France a emprunté en 2023 à 3,15%, selon les chiffres de l’AFT.

Immobilier : le taux d’endettement maximum autorisé tue aussi la solvabilité, un nouveau frein au crédit

Immobilier : le taux d’endettement maximum autorisé tue aussi la solvabilité, un nouveau frein au crédit

Les taux d’intérêt assomme évidemment le pouvoir d’achat immobilier. Il renchérit considérablement le crédit au point d’éjecter du marché nombre de candidats à la propriété. S’y ajoute aussi le ^lafonf d’emprunt maximum à 35 %.

Le pouvoir d’achat immobilier est complètement massacré. Ainsi par exemple un ménage pouvant gagner autour de 5000 € par mois qui pouvaient emprunter 350 000 € ne peut plus obtenir de crédit supérieur à 270 000 €.

Les deux phénomènes évoqués ci-dessus constituent une sorte de terrible mécanisme d’exclusion de couches moyennes ne disposant pas de patrimoine personnel.

Les demandes d’emprunt immobilier s’est à peine réduite au deuxième semestre 2023, en baisse de 16,8% sur un an.

« La baisse de la demande est moins importante qu’au 1er semestre (20,3%). Cependant, elle ne s’arrête pas et est même en forte progression depuis cet été », constate Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com.

Aujourd’hui, « quatre dossiers sur dix sont refusés », alerte notamment le courtier. La crise de l’immobilier ne s’améliore pas, suivant logiquement la hausse des taux directeurs opérée par la Banque centrale européenne. Pour rappel, cette dernière a entamé un marathon haussier depuis l’été 2022, dans l’espoir de juguler l’inflation. Elle a ainsi relevé onze fois ses taux. Ils atteignent désormais une fourchette entre 4% et 4,75%, soit un plus haut depuis la création de la monnaie unique en 1999.

« Il y a un an, aucun ménage ne se retrouvait avec des taux d’intérêts au-dessus 2,7% sur 20 ans. Aujourd’hui, 70% des dossiers sont au-dessus des 4,10%-4,5% sur 20 ans (hors assurance et avant négociation) », rappelle la représentante de Meilleurtaux, précisant que le taux moyen d’un crédit immobilier, situé en octobre à 4,3%, n’a pas été observé depuis 2012, dernière crise immobilière.

En conséquence, la capacité d’emprunt des ménages se réduit. Meilleurtaux donne notamment l’exemple d’un ménage gagnant 10.000 euros par mois, pouvant emprunter 705.000 euros, sur 20 ans, en janvier 2022. Ils doivent aujourd’hui se limiter à 540.000. Sacrée baisse de pouvoir d’achat immobilier.

Une limite, destinée à protéger les emprunteurs du surendettement, est à présent au cœur de la frustration des courtiers : le taux d’endettement maximum. Cette part maximale que peut représenter un emprunt (et toutes les charges associées) dans les revenus totaux d’un ménage a été plafonnée à 35% par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), depuis janvier 2022. En février 2023, cette règle ne posait pas de difficultés. En effet, aucun dossier, ou presque, ne dépassait les 35% en février 2023. En revanche, près de 40% des emprunteurs voient aujourd’hui la part de leur crédit sur leurs revenus se situer au-dessus de ce taux.

Imploré par les professionnels du crédit, le HCSF a examiné un éventuel assouplissement de ce taux d’endettement, le 26 septembre dernier. L’autorité a finalement maintenu ce plafond, au motif que les banques ont le droit de déroger à cette règle pour 20% de leurs dossiers.

Or, « la production de crédits « non conformes » relevant de cette flexibilité ne représente que 13,8 % de la production totale des crédits, au deuxième trimestre 2023 », déclarait l’organisme, fin septembre.

Immobilier : pas de modification du plafond d’endettement

Immobilier : pas de modification du plafond d’endettement

En dépit de la baisse du volume des crédits des candidats à l’accession à la propriété qui pourrait atteindre environ 50 % d’ici la fin de l’année, le gouvernement ne veut pas procéder à une modification du plafond d’endettement qui demeure donc à 35 % du revenu des intéressés.

Le gouvernement ne veut pas prendre le risque d’enfoncer financièrement des ménages dont les revenus sont déjà limite avec un énorme endettement.

Un risque qui pourrait aussi concerner les banques si la crise devait s’accentuer dans le secteur avec l’incapacité de nombre d’emprunteurs de faire face à leurs obligations.

Le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), qui statue sur les règles d’octroi des crédits, estime donc qu’il n’est pas nécessaire d’assouplir les règles encadrant le crédit immobilier malgré la chute de l’activité, au motif que les flexibilités existantes ne sont pas utilisées par les banques. Pouvant atteindre 20% du nombre total des crédits, le nombre de dérogations à ces règles n’est pas atteint fait valoir le HCSF.

Pour l’autorité, la situation du marché des crédits immobiliers est certes difficile, mais elle ne justifie pas pour l’instant de modification des règles. Car « l’endettement des ménages, en particulier le crédit immobilier, et des entreprises reste, en France, plus dynamique que dans le reste de la zone euro », affirme le HCSF. Et ce malgré, la flambée des taux d’intérêt des crédits qui sont passés d’une moyenne de 1,06% en décembre 2021 à 3,63% en août 2023. Une hausse des taux qui a fait fondre le nombre de crédits immobiliers accordés, hors renégociation, au plus bas en juillet depuis avril 2016, à 10,1 milliards d’euros. Un montant deux fois inférieur à celui de juillet 2022, selon la Banque de France.

Le HCSF veut se montrer ferme en montrant que le grippage du crédit n’est pas sa priorité et qu’il souhaite avant tout « éviter une perte de contrôle de la distribution de crédits immobiliers et une augmentation du nombre de cas de surendettement », estime l’organisme.

Emprunt Immobilier : augmentation du taux d’endettement ?

Emprunt Immobilier : augmentation du taux d’endettement ?


D’ici la fin de l’année le nombre de crédits ce sera sans doute écroulé de près de 50 %. Du coup, le gouvernement recherche des solutions pour relancer l’accession à la propriété. Face à la montée des taux d’intérêt, il n’y a guère de perspectives favorables. Au contraire la capacité d’endettement ne cesse de diminuer par exemple un candidat ne peut plus emprunter que 150 000 € au lieu de 200 000 du fait des frais liés aux intérêts. La seule solution envisagée serait de « relever le taux d’endettement maximal des ménages » actuellement fixé à 35% des revenus .

Un desserrement des conditions de crédit « permettrait de débloquer de nombreuses situations individuelles et de donner un nouveau souffle bienvenu aux constructions ou aux rénovations de logement », jugent-ils.Le problème c’est qu’on risque d’endetter dangereusement certains candidats à l’accession à la propriété surtout si la tendance baissière des prix se confirme et s’amplifie.

Notons qu’il irait aussi des risques pour les banques qui alors pourraient détenir des actifs pourris

Reste que le ministre de l’Economie avait totalement exclu un relèvement du taux d’endettement maximal en mai dernier: « Ce que je ne veux pas, (c’est) régler la crise du logement en endettant massivement les Français et de manière déraisonnable. Cela créerait de l’instabilité et des risques financiers, c’est une mauvaise option », avait justifié le locataire de Bercy.

Immobilier : augmentation du taux d’endettement ?

Immobilier : augmentation du taux d’endettement ?


D’ici la fin de l’année le nombre de crédits ce sera sans doute écroulé de près de 50 %. Du coup, le gouvernement recherche des solutions pour relancer l’accession à la propriété. Face à la montée des taux d’intérêt, il n’y a guère de perspectives favorables. Au contraire la capacité d’endettement ne cesse de diminuer par exemple un candidat ne peut plus emprunter que 150 000 € au lieu de 200 000 du fait des frais liés aux intérêts. La seule solution envisagée serait de « relever le taux d’endettement maximal des ménages » actuellement fixé à 35% des revenus .

Un desserrement des conditions de crédit « permettrait de débloquer de nombreuses situations individuelles et de donner un nouveau souffle bienvenu aux constructions ou aux rénovations de logement », jugent-ils.Le problème c’est qu’on risque d’endetter dangereusement certains candidats à l’accession à la propriété surtout si la tendance baissière des prix se confirme et s’amplifie.

Notons qu’il irait aussi des risques pour les banques qui alors pourraient détenir des actifs pourris

Reste que le ministre de l’Economie avait totalement exclu un relèvement du taux d’endettement maximal en mai dernier: « Ce que je ne veux pas, (c’est) régler la crise du logement en endettant massivement les Français et de manière déraisonnable. Cela créerait de l’instabilité et des risques financiers, c’est une mauvaise option », avait justifié le locataire de Bercy.

Crédits immobiliers: maintien strict des règles d’endettement

Crédits immobiliers: maintien strict des règles d’endettement

en dépit de la crise grave qui affecte la construction neuve le Haut conseil de l’immobilier (HSSF) et le ministre de l’économie ont rappelé la nécessité d’appliquer strictement les règles d’endettement.. les règles sont maintenues et les banques sont à ne pas prêter au-delà d’un taux d’effort de 33% des revenus et sur une durée d’endettement supérieure à 25 ans. La fédération des promoteurs immobiliers s’inquiète cependant de la crise qui s’installe dans la construction neuve.

« La baisse de la production de logements, liée notamment au cycle électoral municipal, a été accélérée par l’épidémie de Covid. Sur les 12 derniers mois par rapport aux 12 mois précédents, nous avons déjà perdu 50 000 logements autorisés. Au S1 2020, les promoteurs ont mis sur le marché près de 50 % de logements de moins qu’au S1 2019. En 2020, la baisse du nombre de permis de construire délivrés pourrait approcher 100 000 soit un quart de la production annuelle. Or un logement neuf représente 2 emplois créés ou sauvegardés.  »

Pour Alexandra François-Cuxac, Présidente de la FPI France :« La crise de la construction pourrait à elle seule supprimer autant d’emplois que le gouvernement espère en créer avec le plan de relance ». « Si les entreprises de promotion seront bien soutenues par les mesures générales du plan (financement, formation, fiscalité etc.), leur activité ne bénéficiera que de deux aides « métier » : une aide aux maires « densificateurs » (350 M€ sur deux ans) que la FPI réclamait depuis longtemps et un fonds « friches » (300 M€). Soutiens de la production, elles vont dans le bon sens, mais elles ont trois défauts : une portée limitée au regard des enjeux, une grande complexité de mise en œuvre et un effet différé. Si rien ne les complète, le risque est fort de voir la production durablement affaiblie, avec deux conséquences majeures à court terme : une contraction de l’activité et une pénurie de logements abordables. »

 




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