Archive pour le Tag 'd’emplois'

Des créations d’emplois au rabais ?

Des créations d’emplois au rabais ?

L’économiste Florence Jany-Catrice relativise, dans une tribune au « Monde », les annonces triomphales de l’exécutif sur les créations d’emplois, rappelant que le bilan serait bien différent si l’on raisonnait en équivalent temps plein.

Tribune.

 

L’annonce fait beaucoup de bruit : l’emploi salarié privé au quatrième trimestre aurait augmenté de 0,5 %, portant les créations d’emplois supplémentaires à près de 650 000 pour l’ensemble de l’année 2021, soit 300 000 emplois de plus qu’en 2019, c’est-à-dire avant la crise liée à la pandémie de Covid-19.

Ce résultat est tiré du titre d’un document de l’Insee, une « estimation flash » de l’évolution de l’emploi salarié au quatrième trimestre 2021. Malheureusement, si la note rappelle soigneusement la définition d’un emploi qu’elle a retenue – à savoir des emplois occupés par des personnes « ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée », ainsi que les personnes en situation de chômage partiel ou en arrêt maladie –, elle n’en tire pas toutes les conséquences. Pas plus que les médias, qui ont abondamment relayé cette donnée statistique.

En effet, les chiffres mis en avant additionnent des choux et des carottes, sur au moins deux plans. Premier plan : le type de contrat de travail. La croissance de 0,5 % de l’emploi salarié au quatrième trimestre comprend tous les contrats de travail, donc des emplois en contrats à durée indéterminée, en contrats à durée déterminée ou encore en intérim. Il faut noter que l’Insee prend le temps de préciser que les deux tiers des 107 000 emplois nets créés au quatrième trimestre 2021 sont dans l’intérim. La Dares [direction des études du ministère du travail] rapporte par ailleurs que les contrats d’intérim en 2021 ont été d’une durée moyenne de deux semaines. A ce rythme, en moyenne sur un trimestre, il faut huit contrats d’intérim signés pour obtenir un volume d’un seul emploi, en équivalent temps plein.

 

 Ce qui nous amène au deuxième plan : le temps de travail des personnes recrutées. La notion d’emploi retenue par l’Insee recouvre des situations très disparates, qui vont de la personne embauchée à temps complet à celle qui ne décroche qu’un « bout d’emploi ». En effet est considérée en emploi une personne ayant travaillé « au moins une heure rémunérée » sur la période… Or, il existe une manière classique, en statistiques, de tenir compte de ces durées très variables du temps de travail : raisonner en équivalents temps plein (ETP). Ce qui n’est pas fait dans ces récentes annonces de création d’emplois… Tenir compte du temps de travail est donc essentiel pour saisir les évolutions réelles de l’activité. 

De deux choses l’une. Soit l’Insee possède l’information sur le nombre d’heures de travail créées, neutralisant ainsi l’effet de durée du travail. Ce devrait être le cas puisqu’elles sont disponibles dans les « déclarations sociales nominatives » [DSN, déclarations des entreprises sur la situation de chaque salarié]. Le fait que l’Insee ne communique pas sur ce point pose problème à quelques mois de l’élection présidentielle et interroge l’indépendance dont l’Institut se réclame tant. De ce point de vue, l’avertissement sibyllin contenu dans la « note flash » sur la définition d’emploi retenue n’y change rien.

Économie États-Unis : nette baisse des créations d’emplois

  • Économie États-Unis : nette baisse des créations d’emplois
  • 235.000 emplois en août, alors qu’on  attendait plus du triple (750.000). Le coup de frein est pourtant appuyé, après 1,1 million d’emplois créés en juillet et 962.000 en juin. Il est en grande partie attribuée à la résurgence du variant Delta du coronavirus ainsi qu’aux difficultés de recrutement des employeurs américains.
  • Malgré cette déception, le taux de chômage, lui, a continué à reculer, à 5,2%, comme attendu, contre 5,4% le mois dernier. 
  • Le rapport publié vendredi, très attendu par les marchés financiers, pourrait conduire à une révision à la baisse des prévisions de croissance pour le troisième trimestre, un mouvement déjà bien entamé en raison de l’impact du variant Delta du coronavirus et des pénuries de matières premières ou de semi-conducteurs qui pèsent entre autres sur la production automobile et la reconstitution des stocks des entreprises.
  • Les chiffres d’août vont aussi être étudiés de près par les investisseurs pour tenter d’y trouver des indices sur l’évolution à venir de la politique monétaire de la Réserve fédérale, qui devrait annoncer en septembre ou en novembre son intention de réduire ses achats d’obligations sur les marchés, l’un de ses principaux soutiens à l’économie.
  • La banque centrale doit composer à la fois avec le ralentissement de l’emploi et la multiplication des signaux inflationnistes: le mois dernier, le salaire horaire moyen a augmenté de 0,6%, deux fois plus qu’attendu, et il affiche sur un an une progression de 4,3%.

Record d’offres d’emplois en France

 

le nombre d’offres d’emploi dépasse les records en France : presque 1 million par jour. En témoigne le nombre d’offres d’emplois sur le site de Pôle emploi, qu’elles proviennent de ses propres canaux ou de ceux de la centaine de ses partenaires. Le chiffre varie chaque jour mais le sens de la pente ne fait pas de doute : près de 975.000 mercredi dernier, 916.000 jeudi, 952.000 vendredi en milieu de matinée… Le seuil du million a été dépassé plusieurs fois en juin !

Sur les quatre semaines s’étalant du 26 juillet au 22 août, le nombre de nouvelles offres déposées sur le site dépassait de près de 11 % celui de la même période de 2019, avant la crise donc (le marché du travail était alors très bien orienté). La hausse est encore plus forte pour certains métiers, comme ceux de l’hôtellerie-restauration (+12,7 %), du commerce alimentaire et des métiers de bouche (+27,7 %), du transport et de la logistique (+18,8 %), pour ne pas citer la santé (+44,4 %). 60 % de ces emplois seraient des CDI.

Croissance États-Unis : nette baisse des créations d’emplois

  • Croissance États-Unis : nette baisse des créations d’emplois
  • 235.000 emplois en août, alors qu’on  attendait plus du triple (750.000). Le coup de frein est pourtant appuyé, après 1,1 million d’emplois créés en juillet et 962.000 en juin. Il est en grande partie attribuée à la résurgence du variant Delta du coronavirus ainsi qu’aux difficultés de recrutement des employeurs américains.
  • Malgré cette déception, le taux de chômage, lui, a continué à reculer, à 5,2%, comme attendu, contre 5,4% le mois dernier. 
  • Le rapport publié vendredi, très attendu par les marchés financiers, pourrait conduire à une révision à la baisse des prévisions de croissance pour le troisième trimestre, un mouvement déjà bien entamé en raison de l’impact du variant Delta du coronavirus et des pénuries de matières premières ou de semi-conducteurs qui pèsent entre autres sur la production automobile et la reconstitution des stocks des entreprises.
  • Les chiffres d’août vont aussi être étudiés de près par les investisseurs pour tenter d’y trouver des indices sur l’évolution à venir de la politique monétaire de la Réserve fédérale, qui devrait annoncer en septembre ou en novembre son intention de réduire ses achats d’obligations sur les marchés, l’un de ses principaux soutiens à l’économie.
  • La banque centrale doit composer à la fois avec le ralentissement de l’emploi et la multiplication des signaux inflationnistes: le mois dernier, le salaire horaire moyen a augmenté de 0,6%, deux fois plus qu’attendu, et il affiche sur un an une progression de 4,3%.

Création d’emplois : une hausse de 1,2 % au second trimestre

Création d’emplois : une hausse de 1,2 % au second trimestre

 

L’emploi retrouve presque son niveau de fin 2019. En effet, 239.500 créations nettes d’emploi enregistrées entre avril et juin, soit une hausse de 1,2 % par rapport au premier trimestre, l’emploi dans l’Hexagone retrouve quasiment son niveau d’avant-crise. Une véritable surprise tant tous les observateurs de l’économie prédisaient plusieurs années de labeur pour retrouver le niveau de fin 2019.

 

Cette hausse de l’emploi salarié privé intervient après une amélioration déjà nette de 0,5 %, soit la création de 91.400 emplois, au trimestre précédent. À cela s’ajoutent des niveaux de recrutements records, avec quelque 785.000 déclarations d’embauche en mai et 837.000 en juin, dont 400.000 en CDI – et une décrue continue du chômage depuis maintenant un an avec une accélération au deuxième trimestre 2021.Entre avril et juin, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (sans emploi et en recherche) a diminué de 1,3 %.

L’intérim qu’on considère souvent comme un indicateur avancé de la conjoncture, continue de se redresser. Il progresse ainsi de 2,4 % (+ 17.900) entre avril et juin après une augmentation de 0,7 % au premier trimestre (+ 4 900). Des hausses toutefois plus modérées que lors des trois trimestres précédents.

 

La situation reste cependant contrastée d’un secteur à un autre. Certains dépassent leur niveau d’avant-crise, à l’image de la construction et du tertiaire non marchand, quand d’autres demeurent au-dessous, comme l’industrie ou le tertiaire marchand. Ce rattrapage pourrait cependant être affecté par les conséquences de la quatrième vague sanitaire.

Économie et énergies renouvelables : des créations d’emplois très théoriques ?

Économie et  énergies renouvelables : des créations d’emplois très théoriques ?

Une étude d’un cabinet très spécialisé estime que les énergies renouvelables seraient susceptibles de créer 10 millions d’emplois dans le monde ( Par parenthèse ce qui n’est pas extraordinaire au plan mondial). Ainsi sans doute très approximatif voire douteux. En effet , quand on  procède à une évaluation de l’impact sur l’emploi, il faut prendre en compte à la fois la destruction d’emplois tout autant que la création. Il est certain que les EnR sont susceptibles de favoriser l’emploi par contre elles auront aussi des conséquences négatives sur nombre de filières. ( Par exemple la filière automobile française pourrait enregistrer une perte de 100 000 emplois sur 200 000)

On peut d’autant plus douter des chiffres avancés que l’étude prévoit pour la France, 60.478 emplois . Un chiffre évidemment complètement fantaisiste quand on précise jusqu’à l’unité le nombre très hypothétique d’emplois.La France serait le deuxième pays de l’Union européenne en termes de potentiel de création d’emplois, derrière l’Espagne où le potentiel est estimé à 190.000 emplois pour 691 projets de renouvelables. A l’échelle de l’UE, cela représenterait une réserve de 1,6 million d’emplois. Des études en fait de très influencées  par les différents groupes de pressions qui selon le cas et leur intérêt ont tendance à majorer ou à minorer les effets des politiques qu’ils soutiennent. Aucune étude ne peut présenter le moindre caractère sérieux en matière de création d’emplois si parallèlement elle ne prend pas en compte aussi les destructions d’emplois dans la filière ou d’autres.

Les énergies renouvelables : des créations d’emplois très théoriques ?

Les énergies renouvelables : des créations d’emplois très théoriques ?

Une étude d’un cabinet très spécialisé estime que les énergies renouvelables seraient susceptibles de créer 10 millions d’emplois dans le monde ( Par parenthèse ce qui n’est pas extraordinaire au plan mondial). Ainsi sans doute très approximatif voire douteux. En effet , quand on  procède à une évaluation de l’impact sur l’emploi, il faut prendre en compte à la fois la destruction d’emplois tout autant que la création. Il est certain que les EnR sont susceptibles de favoriser l’emploi par contre elles auront aussi des conséquences négatives sur nombre de filières.

On peut d’autant plus douter des chiffres avancés que l’étude prévoit pour la France, 60.478 emplois . Un chiffre évidemment complètement fantaisiste quand on précise jusqu’à l’unité le nombre très hypothétique d’emplois.La France serait le deuxième pays de l’Union européenne en termes de potentiel de création d’emplois, derrière l’Espagne où le potentiel est estimé à 190.000 emplois pour 691 projets de renouvelables. A l’échelle de l’UE, cela représenterait une réserve de 1,6 million d’emplois. Des études en fait de très influencées  par les différents groupes de pressions qui selon le cas et leur intérêt ont tendance à majorer ou à minorer les effets des politiques qu’ils soutiennent. Aucune étude ne peut présenter le moindre caractère sérieux en matière de création d’emplois si parallèlement elle ne prend pas en compte aussi les destructions d’emplois dans la filière ou d’autres.

Bosch : 700 suppressions d’emplois à Rodez

Bosch : 700 suppressions d’emplois à Rodez

L’usine Bosch de Rodez (Aveyron) prévoit 750 emplois supprimés  sur les 1250 d’ici à 2025 avec une garantie de maintien de l’activité jusqu’en 2027. Une conséquence notamment de la baisse du diesel. Il devrait s’agir de départs volontaires et de départs anticipés à la retraite. Dès la fin de l’année le site, exclusivement dédié aux composants pour moteurs diesel (injecteurs et des bougies), ne comptera plus que 1100 salariés.

. Le déclin s’est accéléré depuis 2015, date à laquelle le «Dieselgate» a éclaté. L’affaire du trucage des émissions polluantes a d’ailleurs valu à l’équipementier allemand une amende de 90 millions d’euros.

Signe de ces difficultés, la production du site aveyronnais a été divisée par trois en quatre ans. Les réflexions sur l’avenir de l’usine ont été lancées il y a plusieurs mois. Bosch étudie  un partenariat avec sa filiale Rexroth, située à Vénissieux, dans les services industriels. L’équipementier évoque également un projet hydrogène pour des conteneurs frigorifiques.

La question est de savoir combien restera d’effectif après une éventuelle reconversion. D’emplois porteront un rude coup à la région car Bosch est le premier employeur privé du département.

 

Commerzbank : 10.000 emplois suppressions d’emplois

Commerzbank : 10.000 emplois suppressions d’emplois

Dans le secteur bancaire,  les plans de suppressions d’emplois succèdent aux plans. La plupart des grandes banques européennes mais aussi mondiales sont engagées dans des plans drastiques de suppression de postes en raison de la crise bien entendue mais pas seulement.

Il y a aussi des motifs structurels à cette évolution comme le changement de comportement des clients qui consultent beaucoup moins les guichets. Par ailleurs, les banques classiques sont très concurrencés par les banques virtuelles enfin il y a la baisse de rentabilité des banques classiques du fait de la très grande faiblesse des taux d’intérêt.

Commerzbank, deuxième banque allemande, a annoncé jeudi un projet de restructuration visant à faire 1,4 milliard d’euros d’économies d’ici 2024 en supprimant 10.000 emplois équivalents temps plein et en fermant 40% de ses filiales allemandes.

En Allemagne, où un tiers du total des emplois seront supprimés, le réseau de filiales doit passer de 790 à 450 en parallèle d’un investissement de 1,7 milliard d’euros dans l’offre numérique.

Lapeyre : 933 suppressions d’emplois ?

Lapeyre : 933 suppressions d’emplois ?  

«Nous craignons 112 suppressions en 2021, 753 en 2022 et 68 en 2023, la fermeture de 19 magasins et de cinq usines de production (sur 10)», a affirmé à l’AFP Hervé Grillon, délégué syndical CGT de Distrilap, filiale de Lapeyre qui détient les 124 magasins du groupe.

 

Interrogée par l’AFP, la direction de Lapeyre n’a pas démenti ces chiffres, jugeant néanmoins «obsolètes» les «éléments» parus dans la presse et notamment mercredi dans Les Echos . Le quotidien parle du «plan de Mutares, repreneur choisi par Saint-Gobain, qui supprimerait 800 emplois», fermerait 19 magasins et quatre des dix usines françaises, un plan «périmé» juge Saint-Gobain.

400 millions d’emplois supprimés selon le BIT

400 millions d’emplois supprimés (selon le  BIT)

 

Suite à la crise sanitaire le bureau international du travail estime que le monde pourrait perdre à peu près 400 millions d’emplois d’ici la fin de l’année

Dans une nouvelle analyse, l’agence spécialisée des Nations unies souligne que le nombre d’heures de travail perdues dans le monde au premier semestre a été “largement supérieur à ce qui avait été prévu”.

Elle estime à 14% la chute du nombre global d’heures travaillées au deuxième trimestre liée à la pandémie, soit l’équivalent de 400 millions d’emplois à temps plein (sur la base de 48 heures par semaine).

Pour le quatrième trimestre, le BIT s’attend à une perte de 4,9% du volume total d’heures travaillées soit 140 millions d’emplois à temps plein. Mais un scénario plus sombre intégrant l’hypothèse d’une deuxième vague de la pandémie porte cette perte potentielle à 11,9% du volume d’heures travaillées, soit 340 millions d’emplois à temps plein.

“Les estimations ont revu en forte hausse les dommages causés par la pandémie à nos marchés du travail”, a déclaré le directeur général du BIT, Guy Ryder, lors d’une conférence de presse.

Industrie : La crise pourrait détruire un demi-million d’emplois dans l’industrie en deux ans

Industrie : La crise pourrait détruire un demi-million d’emplois dans l’industrie en deux ans

Presque un quart des salariés de l’industrie pourrait disparaître dans les deux ans. , selon l’étude réalisée par Strategy& pour l’UIMM (L’entité de conseil en stratégie d’entreprise du cabinet PwC)qui   a en effet mesuré l’impact de la crise économique et sanitaire sur ce secteur qui pèse 10 % du PIB, emploie 2,1 millions de salariés dans l’Hexagone et génère quelque 200 milliards d’euros de valeur ajoutée par an. Les résultats, établis sur la base d’études portant sur les crises sanitaires, des déclarations de dirigeants du secteur et des dernières prévisions économiques publiées, laissent craindre le pire.

Selon le scénario établi (modéré, central ou pessimiste), la crise va en effet conduire à la destruction de 187.000 à 463.000 emplois directs dans l’industrie manufacturière ces deux prochaines années.

Sanofi : plusieurs centaines de suppressions d’emplois

Sanofi : plusieurs centaines de suppressions d’emplois

-En dépit des assurances données ( Sanofi comporte encore une partie française minoritaire qui justifie sa localisation en France comme beaucoup d’autres entreprises mais  va prochainement annoncer de nouveaux licenciements certains étaient prévus depuis longtemps mais curieusement en dépit de la crise du Coronavirus et d’un possible traitement ( ou vaccin) qui pourrait être trouvé par Sanofi des centaines d’emplois supplémentaires devrait être supprimés, ce qui d’une certaine manière constitue un scandale car Sanofi est déjà largement financé par la France y compris par la sécurité sociale. Une curieuse manière pour Sanofi de se préparer à la relocalisation. Plusieurs centaines de postes sont en cause

La direction tiendra des réunions avec les représentants du personnel vendredi et lundi pour définir les modalités de son plan de restructuration, ont précisé les sources de Reuters.

Suppressions d’emplois : 800 000 ou 2 millions

Suppressions d’emplois : 800 000 ou 2 millions

D’après le ministre de l’économie, le nombre total de suppressions d’emplois fins 2020 devrait atteindre de l’ordre de 800 000 personnes. L’Unedic de son  côté parle de 900 000. L’écart n’est pas négligeable mais il pourrait être beaucoup plus important par rapport à la réalité. En effet d’après les chiffres macro-économiques du ministre de l’économie , la perte de richesse nationale (PIB )serait de l’ordre de10 cent en 2020 soit à peu près 250 milliards; par hypothèse si on perd 10 % de production marchande, on  voit mal comment les entreprises pourraient continuer de vivre  en conservant les mêmes moyens notamment en termes de salariés. Il y  ira forcément un ajustement. Un ajustement qu’on peut déjà mesurer à travers l’évolution du nombre de chômeurs partiels. Un chiffre qui a dépassé les 10 millions et qui serait aux dires de l’Unedic autour de 13 millions d’après les chiffres du 10 juin mais seulement de  5 à 6 millions aux dires du patronat. La marge est loin d’être anecdotique. Cela signifie toutefois il y a parfaitement un ajustement des moyens de production et à la variable sociale. On peut supposer que nombre de chefs d’entreprise ont conservé une grande partie de leurs effectifs dans la perspective d’une reprise possible. Le mois dernier, la richesse nationale a diminué de 17 %. L’ajustement des effectifs n’a pas été exercé de manière automatique. À tout le moins on peut penser que le nombre d’emplois détruits dépasse et de loin les 800 000 proches et sont proches  du double. La France handicapés de manière récurrente  par sa compétitivité et ses schémas procéduriers ne peut évidemment pas conserver une main-d’œuvre en excès par rapport à la richesse produite sans mettre en péril nombre d’entreprises. Ou alors , il faut s’attendre à une vague sans précédent de défaillances dès la rentrée.

Hausse des d’emplois dans le secteur privé : comme la croissance un peu plus de 1 %

Hausse des d’emplois dans le secteur privé : comme la croissance un peu plus de 1 %

 

D’après l’INSEE, les créations d’emplois dans le privé auraient enregistré une hausse un peu supérieur à 1 %, c’est-à-dire autour de 200 000 emplois. Des chiffres qui paraissent plus crédibles que ceux évoqués par certains responsables politiques, plus modestes aussi. En effet la croissance en 2019 n’aura enregistré une progression de 1,2 %. Il y a donc une certaine cohérence entre l’évolution de l’emploi et celle de l’activité car parallèlement les gains de productivité progressent très peu. Malgré les craintes de ralentissement de l’activité, l’année 2019 a donc  vu les créations d’emplois se poursuivre dans l’Hexagone. Selon l’Insee, 210.000 ont été créés dans l’ensemble du secteur privé en 2019. Le rythme s’est accentué par rapport aux 163.000 créations de 2018, restant toutefois en deçà de l’augmentation de 2017 : 329.700 emplois avaient alors été créés, un cru exceptionnel dans un contexte favorable.

 

Dans le détail, au quatrième trimestre, l’emploi salarié a augmenté de 0,2% (40.700 emplois supplémentaires), un rythme comparable à celui du troisième trimestre (33.200 emplois), et donnant lieu à une hausse de 1,1% sur l’année 2019. Sur l’année, la hausse est particulièrement notable dans le secteur marchand, qui a produit 155.000 emplois (+1,3%). La construction a elle aussi connu une bonne année, avec 42.200 emplois créés, une progression de 3%. Même constat dans l’agriculture, en hausse de 1,3% avec 3700 emplois supplémentaires. L’industrie voit elle aussi les créations d’emplois en hausse de 0,3% en 2019, avec 7900 postes supplémentaires. D’autres postes sont moins dynamiques. Ainsi, l’emploi intérimaire a reculé sur un an, perdant 6300 postes sur douze mois. La baisse s’est accélérée au dernier trimestre, atteignant 0,9%, contre 0,4% sur la période précédente. Sur le long terme, on constate également un ralentissement en fin d’année dans l’agriculture, l’industrie et les services non marchands, où les créations ont fléchi au dernier trimestre.

Les estimations de l’Insee mettent en exergue un rythme soutenu de créations d’emplois en France, malgré un contexte marqué par un ralentissement de l’activité à l’international. Cette tendance avait été soulignée il y a quelques jours par Pôle emploi dans ses dernières estimations.

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