Archive pour le Tag 'Démocrates'

États-Unis : Les démocrates ont perdu le soutien des syndicats

États-Unis : Les démocrates ont perdu le soutien des syndicats

 

En laissant interdire, en 2022, une grève emblématique des cheminots américains, l’administration Biden a perdu le soutien des travailleurs, rappelle l’économiste Philippe Askenazy dans une  chronique au Monde.En France, les menaces de grèves dans le transport ferroviaire planent sur la fin d’année, avec un premier mouvement dès le 21 novembre. Elles se nourrissent des inquiétudes pour l’emploi et les conditions de travail devant le démantèlement du fret de la SNCF, touche supplémentaire d’une privatisation rampante du rail.

 

Il est vrai que les expériences étrangères, particulièrement aux Etats-Unis, ne sont guère rassurantes. Le fret ferroviaire est un des exemples de bouleversement de secteurs nés des premières révolutions industrielles, montrant que, depuis une vingtaine d’années, les gains de productivité ne sont pas cantonnés aux seuls secteurs de la haute technologie.

Derrière le vocable « exploitation ferroviaire programmée de précision », les compagnies privées américaines sont passées en quelques années d’une organisation en étoile autour de « hubs » (centres de tri) à un système d’itinéraires flexibles avec chargement de quai à quai.
En éliminant ainsi les manœuvres de réorientation du fret au sein d’une même plateforme sur différents trains se rendant à une destination finale, les sociétés pouvaient rallonger les trains, réduire le personnel de déchargement, supprimer les temps morts des machinistes et diminuer le personnel d’entretien. Depuis 2012, les profits ont grimpé, les heures travaillées ont diminué d’un tiers, mais les conditions de travail se sont dégradées (intensification, flexibilité subie), et la crainte que cette course financière ne se traduise à terme, comme pour Boeing, par des failles de sécurité majeures est devenue de plus en plus vive (« Tracking Productivity in Line-Haul Railroads », Brian Chansky et Michael Schultz, Beyond the Numbers, n° 13/2, 2024).

 

Hong Kong: prison ferme pour 45 militants démocrates

Hong Kong: prison ferme pour 45 militants démocrates

Prison ferme pour tous  les   militants  coupables d’avoir organisé à l’été 2020 une primaire officieuse destinée à sélectionner des candidats de l’opposition en vue des élections législatives.

Les politiciens Au Nok-hin, Andrew Chiu, Ben Chung et le militant australo-hongkongais Gordon Ng, désignés comme «têtes pensantes», ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 7 ans et 3 mois d’emprisonnement.

Européennes – le programme de l’union des démocrates musulmans : Gaza !

Européennes – le programme de l’union des démocrates musulmans : Gaza !

 L’Union des démocrates musulmans français (UDMF) a déposé début mai une liste pour les élections européennes, comme elle l’avait déjà fait en 2019. Pour Naëm Bestandji, auteur de «Le linceul du féminisme» ce mouvement instrumentalise les européennes pour imposer l’islam politique dans notre société.

Le parti islamiste français de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) a déposé une liste pour les élections européennes de juin 2024 : «Free Palestine Party». Cette liste est «constituée de partis indépendants partageant la même éthique musulmane» et elle «est composée de la France, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et la Suède». 81 candidats pour ne pas appeler à voter pour l’Europe mais pour… la Palestine. Les élections européennes ne les intéressent pas. Elles sont leur prétexte à se mobiliser pour une cause extra-européenne.

Toutefois, l’UDMF reste ferme sur un point, sans jamais le détailler : «l’éthique musulmane». En quoi une éthique religieuse, en l’occurrence musulmane, serait meilleure que toutes les autres «éthiques» ? Quel bénéfice apporterait cette intrusion de la religion dans la politique, contraire à tous les principes laïques qui fondent notre République ? L’éthique musulmane est au cœur de ce parti faussement laïc. Cette «éthique musulmane» a été théorisée par tous les grands penseurs musulmans depuis des siècles. Pour les plus rigoristes, elle doit réguler la totalité de la vie du musulman, du matin au soir et de sa naissance à sa mort. Pour que cela soit possible, il existe deux possibilités. La première est de vivre replié sur soi, coupé au maximum du reste de la société pour ne pas être contaminé par sa «dépravation». La seconde est de s’investir dans l’associatif, l’éducation, le social, le culturel, l’économie et la politique pour imposer cette éthique à l’ensemble de la société. C’est le choix de l’UDMF, inspiré par l’idéologie des Frères musulmans.Le voile est ainsi un outil politique à la fois contre les musulmans, pour faire de l’intégrisme une norme et assigner toutes les musulmanes à la frange extrémiste de l’islam par le voilement ; et contre la société, au service de la stratégie victimaire.

Si certaines valeurs de «l’éthique musulmane» rejoignent celles de l’humanisme, d’autres en sont l’exact opposé. Par exemple, le respect de toutes les orientations sexuelles, la liberté de conscience, d’expression, de disposer de son corps, le droit à l’IVG et l’égalité des sexes sont absents de cette éthique, quoi qu’ils puissent en dire pour la vitrine. Rien de surprenant, ce n’est pas une particularité de l’islam mais une spécificité de toutes les religions. Enfin, de quelle éthique musulmane parle-t-on ? Celle des musulmans progressistes qui considèrent que la religion relève de l’intimité et n’a rien à faire dans la sphère publique ? Évidemment, non. Comme tous les bons intégristes, l’UDMF considère que sa version de l’«éthique musulmane» est la seule valable.

Mieux encore, ce parti se déclare «laïc» tout en affichant son rejet de la laïcité jusque dans son logo qui fusionne religion et politique : il intègre à la fois le tricolore du drapeau français et le croissant de l’islam. Tout un programme… Le choix de son nom, «Union des démocrates musulmans français», n’est pas anodin non plus. Là encore, la religion et les revendications communautaires sont au cœur de son engagement politique. L’UDMF le reconnaît d’ailleurs sur son site : «La politique est un devoir sacré et spirituel». Elle a aussi choisi sa dénomination pour se rapprocher de celle des Démocrates chrétiens, afin de légitimer une fausse comparaison qui lui serait favorable. L’UDMF alterne entre affichage républicain, «laïc» et démocrate ; et les revendications et positions intégristes qui sont noyées dans l’ensemble de ses programmes. Elle déroule toute la panoplie victimaire et communautariste avec une vision politique et rétrograde de l’islam sous couvert de «vivre ensemble».

L’UDMF brandit aussi la misogynie du voile en fierté identitaire. Ce parti reste fidèle à la ligne politique de l’islamisme : le sexisme du voile est son outil et symbole par excellence : «Pas besoin de parler. Le voile le fait pour nous. Sois fière, ma sœur, de porter haut l’étendard de [notre interprétation de] l’islam», comme le martèlent des prédicateurs islamistes. L’UDMF met ces maximes en pratique. Pour les élections législatives de 2022, par exemple, elle a choisi une affiche politico-sexiste montrant une femme voilée (pour ne pas exciter les hommes et faire de cette misogynie une fierté identitaire). Un classique de l’islamisme dont le sexisme du voile est le cheval de Troie politique. Le voile est ainsi un outil politique à la fois contre les musulmans, pour faire de l’intégrisme une norme et assigner toutes les musulmanes à la frange extrémiste de l’islam par le voilement ; et contre la société, au service de la stratégie victimaire : toute opposition à la discrimination sexiste du voile est accusée de discrimination. L’UDMF participe également à l’enracinement de l’image orientaliste et coloniale de la femme musulmane, forcément voilée, tout en prétendant vouloir lutter contre le «néocolonialisme» français. Une fois le sexisme du voile visuellement installé, l’islamisme pourra alors déployer tout son package de revendications. Il vise aussi à émouvoir les Musulmans et à créer un sentiment d’angoisse envers une société qui leur serait hostile, à susciter la peur pour favoriser le communautarisme.

 

Ultimatum au Niger : la CEDEAO partagée entre les démocrates et les régimes militaires

Ultimatum au Niger : la CEDEAO partagée entre les démocrates et les régimes militaires


La situation au Niger donne sans doute l’occasion de faire émerger clairement les clivages politiques et idéologiques entre les partisans de la démocratie et les régimes autoritaires dirigés par des militaires.

Ainsi dans le camp des pays en faveur de l’intervention de la CEDEAO on trouve notamment la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Nigéria où les démocraties sont bien ancrées. À l’inverse, le Burkina Faso, le Mali, le Niger bien sûr mais aussi l’Algérie s’oppose à toute intervention. Ces derniers pays sont tous dans les mains des militaires et évidemment ne souhaitent pas le retour d’un fonctionnement constitutionnel démocratique. Ce clivage est très profond. Il y a d’un côté les pays qui même avec quelques difficultés veulent sortir des démocraties à l’ancienne caractérisée par le maintien au pouvoir de présidents à vie ou de la vie politique sous tutelle de militaires.

De l’autre côté, il y a ceux qui considèrent la force militaire comme le meilleur moyen de la régulation de la vie politique. Finalement qui sont partisans d’un régime de type russe avec dictature, répression et corruption. Soit le retour au mythe des régimes communistes durs qui avaient séduit nombre de pays africains à un moment donné après l’indépendance. Le problème c’est que ces régimes sous prétexte de souveraineté sont encore plus inégalitaires que précédemment, plus pauvres mais aussi finalement davantage sous tutelle extérieure comme celle de la Russie et la Chine.

Les démocrates pour la destitution de Trump

Les démocrates pour la destitution de Trump

 

Dernière humiliation pour Trump, la demande par les démocrates de sa destitution pour incompétence.

La démarche n’est peut-être pas tellement de le destituer à quelques jours de la fin de son mandat mais de le discréditer juridiquement pour qu’il ne puisse pas se représenter en 2024

 

Trump a exhorté des milliers de partisans à marcher sur le Capitole alors que le Congrès se réunissait pour certifier sa défaite face au démocrate Joe Biden, provoquant le chaos dans lequel des foules ont pénétré dans le bâtiment, forcé l’évacuation des deux chambres et laissé un policier et quatre autres morts dans leur sillage.

«Après un examen attentif des récents Tweets du compte @realDonaldTrump et du contexte qui les entoure, nous avons suspendu définitivement le compte en raison du risque d’incitation à la violence», a déclaré Twitter.

Les plans de futures manifestations armées proliféraient sur et en dehors de Twitter, a ajouté la société, y compris une proposition d’attaque secondaire contre le Capitole le 17 janvier.

La présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, a déclaré vendredi que si Trump ne démissionnait pas, elle avait chargé le comité du règlement de la Chambre de procéder à une motion de destitution et à une législation sur le 25e amendement de la Constitution américaine, qui prévoit la destitution d’un président incapable .

Un sondage Reuters / Ipsos mené jeudi et vendredi a révélé que 57% des Américains souhaitent que Trump soit démis de ses fonctions immédiatement après les violences de mercredi. Près de 70% ont également désapprouvé les actions de Trump à la veille du déchaînement du Capitole.

 

La sénatrice républicaine Lisa Murkowski a déclaré que Trump devrait démissionner immédiatement et que si le parti ne peut pas se séparer de lui, elle n’est pas certaine d’avoir un avenir avec lui.

«Je veux qu’il démissionne. Je veux qu’il sorte. Il a causé suffisamment de dégâts », a déclaré le sénateur de l’Alaska au Anchorage Daily News.

Des articles de mise en accusation, qui sont des accusations formelles de faute, ont été rédigés par les représentants démocrates David Cicilline, Ted Lieu et Jamie Raskin.

Une copie circulant parmi les membres du Congrès accuse Trump d ‘«incitation à la violence contre le gouvernement des États-Unis» dans le but d’annuler sa défaite face à Biden lors de l’élection présidentielle de 2020.

Les articles citent également l’appel téléphonique d’une heure de Trump la semaine dernière avec le secrétaire d’État géorgien Brad Raffensperger, dans lequel Trump a demandé au responsable de «trouver» suffisamment de votes pour annuler la victoire de Biden dans cet État.

États-Unis : les démocrates remportent tout, la présidentielle, la chambre des représentants et le Sénat

États-Unis : les démocrates remportent tout, la présidentielle, la chambre des représentants et le Sénat

 

On peut comprendre que Trump,  l’ancien président des États-Unis, ait déversé sa colère devant ses partisans les invitant à demi-mots entrer dans le Capitole  Pour Trump,  la défaite est sanglante. Non seulement il a perdu largement les élections présidentielles mais en plus il n’a pas triomphé dans la chambre des représentants et il a perdu la majorité au sénat. En Géorgie, dans deux scrutins très stratégiques pour le Sénat, le candidat démocrate Raphael Warnock s’est imposé face à l’élue républicaine sortante Kelly Loeffler, selon les projections des chaînes de télévision américaines et l’institut Edison Research, tandis que l’autre démocrate, Jon Ossoff, l’a remporté d’une faible marge face au républicain David Perdue.

Avec ce coup double des démocrates, le Sénat sera divisé en deux camps égaux de 50 parlementaires mais la vice-présidente élue Kamala Harris aura le dernier mot pour trancher en cas d’égalité, donnant de facto la majorité au parti de Joe Biden, qui contrôle déjà la Chambre des représentants.

Traditionnel bastion républicain, la Géorgie a surpris le 3 novembre en donnant une courte majorité d’environ 12.000 voix à Joe Biden sur Donald Trump et ce second tour des sénatoriales, en raison de l’importance de son enjeu au niveau national, a suscité une forte mobilisation dans les deux camps, avec une participation record estimée à 4,5 millions d’électeurs.

Les derniers jours de la campagne ont en outre été marqués par les efforts de Donald Trump en vue d’obtenir une inversion du résultat de la présidentielle dans cet Etat.

Le président sortant, qui ne reconnaît pas la victoire de son rival démocrate, a fait pression samedi sur Brad Raffensperger pour qu’il “trouve” suffisamment de voix en sa faveur,

Elections Hongkong : les démocrates gagnants

Elections Hongkong : les démocrates gagnants

 

 

Le résultat des élections locales à Hong Kong n’a pas beaucoup d’intérêt quant à sa nature car il s’agissait surtout d’élire des correspondants locaux sans beaucoup de pouvoir. Par contre, cette élection aura un grand retentissement politique puisque c’est un test de représentativité des forces politiques en présence. De ce point de vue, le pouvoir central de Pékin à subi une grave défaite et même une  humiliation. En effet, le camp démocrate a remporté plus de la moitié des 452 sièges du conseil de district, une première. Il n’est cependant pas certain que Pékin tienne compte de ce rapport de force pour modifier sa politique de répression et d’intégration. En effet ,ce résultat pourrait susciter des vocations de contestataires ailleurs en Chine à un moment où précisément la dictature met en place un vaste système d’évaluation citoyenne de chaque chinois à fin de perpétuer le pouvoir du parti communiste et en même temps de la mafia qui se répartit  la manne de la richesse produite. Quatre-vingt-dix membres de l’Assemblée nationale populaire chinoise (ANP, figurent sur la liste des 1 000 Chinois les plus riches publiée par le Hurun Report, basé à Shanghai, selon une revue de détail de l’agence Bloomberg. L’an dernier, ils étaient 75.

Le moins fortuné parmi les mille dispose d’une fortune de 1,8 milliard de yuan (221 millions d’euros),  »soit plus que l’ancien candidat républicain à la présidence Mitt Romney », note malicieusement Bloomberg. La fortune de ces parlementaires s’élève en moyenne à 840 millions de dollars. On compte 83 milliardaires en dollars parmi eux. Selon la Constitution chinoise de 1982, l’ANP, qui compte près de 3 000 députés, est l’institution la plus importante du pays, qui désigne notamment le président et vote les lois. Dans les faits, les principales décisions sont prises au sein du  PCC, et l’Assemblée a un rôle essentiellement cérémoniel.

Sous Jiang Zemin (1989-2002), les entrepreneurs privés ont été intégrés dans le système communiste : au parti et dans l’Assemblée. Ainsi, le plus riche d’entre eux, Zong Qinghou, 67 ans, à la tête du groupe Hangzhou Wahaha, a rejoint l’ANP en 2003, et le Parti communiste en 2010. Il dispose d’une fortune de 13 milliards d’euros, selon l’index des milliardaires Bloomberg. . Les 70 députés les plus riches de l’ANP représentent une fortune cumulée de près de 69 milliards d’euros, selon des données de 2011.

 

Elections Etats-Unis: chambre des représentants aux Démocrates, sénat aux Républicains, pas de « vague » anti-Trump

Elections Etats-Unis: chambre des représentants  aux  Démocrates, sénat aux Républicains, pas de « vague » anti-Trump

 

Pour les deux camps, une sorte de victoire à la Pyrrhus les démocrates récupèrent la chambre des représentants mais la « vague » anti-Trump un temps annoncée n’a pas eu lieu et les républicains conservent le Sénat. Cette victoire démocrate à la chambre basse devrait cependant  être suffisante pour entraver l’action du 45e président des Etats-Unis jusqu’à la fin de son mandat en 2021. « Un Congrès (ensemble des deux chambres) démocrate va œuvrer à des solutions qui nous rassemblent, car nous en avons tous assez des divisions », a déclaré Nancy Pelosi, la chef des démocrates à la Chambre des représentants, en promettant de restaurer les « contrepouvoirs constitutionnels ». Deux ans après la victoire choc de l’homme d’affaires, propulsé à la Maison Blanche sans la moindre expérience politique ou diplomatique, les Américains se sont pressés en nombre dans les bureaux de vote.

 

 




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