Archive pour le Tag 'Démission'

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Démission d’un contrôleur des comptes de Mélenchon

Démission d’un contrôleur des comptes de Mélenchon

 

Il est plutôt rare que les comptes de campagne des grandes élections soient rejetés.  Ce ne sont pas les comptes de la France insoumise qui sont rejetés  mais le contrôleur chargé de l’examiner. Ce dernier a en effet décidé de démissionner faute de prise en compte de ses observations. Il faut dire que l’enjeu est très stratégique car à partir de l’approbation des comptes les frais de campagne peuvent être remboursés. En général ; ils le sont ; non pas que les comptes des candidats ne présentent pas de faille mais tout simplement parce que la commission nationale des comptes et des financements publics n’a pas les moyens de vérifier les détails des dépenses de campagne. En outre il s’agit d’un sujet très sensible car montrer trop de rigueur vis à vis d’un candidat pourrait rejaillir sur les autres. Pour tout dire l’évaluation de la commission nationale des comptes de campagne est très approximative et ne veut pas remettre en cause l’ensemble du financement politique pas toujours très clair. Un des rapporteurs de la commission chargée de contrôler les dépenses des candidats à la dernière présidentielle a donc démissionné de l‘institution en lui reprochant d‘avoir passé outre à des réserves émises sur une partie des comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon, rapporte dimanche Le Parisien.

Démission de Boubakeur du Conseil du culte musulman

Démission de Boubakeur du  Conseil du culte musulman

Boubakeur démissionne du conseil français du culte musulman pour n’avoir pas été invité à l’Élysée lors de la cérémonie des vœux aux autorités religieuses. La Grande mosquée de Paris (GMP) a en effet annoncé, ce mercredi 3 janvier, son retrait du Conseil français du culte musulman (CFCM). La cause ? Cette décision est liée à l’absence de Dalil Boubakeur à la traditionnelle cérémonie d’échange de vœux, qui sera présidée jeudi par Emmanuel Macron. C’est la première fois depuis près de 25 ans que Boubakeur ne fera pas partie des invités à cette cérémonie. « La Grande mosquée de Paris s’étonne que son Recteur, le Docteur Dalil Boubakeur, n’ait pas été convié à la traditionnelle cérémonie des vœux du président de la République aux autorités religieuses à l’occasion du nouvel an », écrit la GMP dans un communiqué. chaque culte étant représenté par deux personnes, le CFCM, l’interlocuteur musulman officiel de l’État, le sera par son président en exercice depuis juillet Ahmet Ogras (proche de la Turquie) et le prédécesseur de celui-ci, Anouar Kbibech (de sensibilité marocaine), rappelle la radio Europe 1. Cette décision marque une accélération du déclin de l’influence de la Grande mosquée de Paris. En fait  ce qui est sans doute reprocher par les pouvoirs publics c’est la relative inertie de la mosquée de Paris en dépit des qualités personnelles de Boubakeur. Mais un reproche qui peut aussi être fait au CFCM. Le conseil français du culte musulman ne pas vraiment le rôle de médiation pour intégrer la pratique de cette religion dans les coutumes et les lois françaises. Pour tout dire son silence est souvent assourdissant.

Les Républicains : nouvelle démission avec Marie-Laure Harel

Les Républicains : nouvelle démission avec  Marie-Laure Harel

 

 

Le feuilleton des démissions des Républicains continue. Chaque jour ou presque apporte son lot de responsables qui décident de quitter cette organisation ratatinée depuis l’élection de Wauquiez sur des positions ultra droitière, antilibérales et anti européennes. Après Xavier Bertrand et Nora Berra, c’est au tour de la conseillère de Paris, Marie-Laure Harel de quitter sa famille politique d’origine. Dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche, elle explique pourquoi elle a décidé de rejoindre le mouvement En Marche. L’élue de 33 ans qui préside depuis le mois de juillet le groupe « Parisiens Progressistes Constructifs et Indépendants » ne mâche pas ses mots. « Ce que l’on peut reprocher à Laurent Wauquiez, ce ne sont pas ses convictions, c’est précisément de ne pas en avoir », explique-t-elle notamment. « Ou plutôt de n’en avoir qu’une ? : Celle qu’il sera président de La République. Et il est prêt à tout pour y arriver, y compris à jouer avec les flammes du FN si cela peut rapporter des voix. » Elle annonce qu’elle a rejoint la semaine passée La République en marche, le parti du chef de l’État Emmanuel Macron. « Il est temps d’arrêter les contorsions et d’admettre tout simplement que la droite modérée est en phase totale avec Emmanuel Macron », dit-elle. « Plus les mois passent, plus je suis heureuse d’avoir voté pour lui aux deux tours. »  « L’élection de Laurent Wauquiez (à la tête de LR) doit nous inciter à franchir le cap et à rejoindre En marche sans plus hésiter », ajoute-t-elle. « Les progressistes de droite ont nettement plus de points communs avec la gauche modérée qu’avec la droite extrême. »

Républicains : Nouvelle démission de Nora Berra, ancienne secrétaire d’Etat

Républicains : Nouvelle démission de  Nora Berra, ancienne secrétaire d’Etat

 

 

Il est sans doute évident que le feuilleton des démissions des républicains de Wauquiez va se prolonger pendant assez longtemps. Chaque jour pourrait bien apporter sa liste de nouveaux responsables considérant que la position ultra droitière de Wauquiez est incompatible avec les anciennes valeurs du mouvement.  D’une certaine manière, on peut classer les républicains en plusieurs catégories. Il y a d’abord ceux qui ont rejoint purement et simplement Macron comme le Premier ministre ou le ministre de l’économie. Ceux qui sont partis et qui tentent de s’organiser de manière autonome entre Macron et  Vauquiez (mouvement agir ou anciens constructifs). Il y a aussi ceux qui s’apprêtent  à partir mais qui cherche une fenêtre de tir médiatique pour justifier leur prochaine démission. On compte également des républicains très sceptiques à l’égard de Wauquiez mais qui vont tenter de manœuvrer pour l’affaiblir comme Valérie Pécresse. Enfin restera la garde rapprochée de Wauquiez et les militants les plus réacs qui évidemment resteront dans le parti. Après le départ de Xavier Bertrand, c’est donc  L’ancienne secrétaire d’Etat Nora Berra qui a annoncé mercredi son départ des Républicains, en désaccord avec le « projet de fermeture » de son nouveau président Laurent Wauquiez dans lequel « l’outrance » a pris le pas sur la droite « sociale et humaniste ». « Je quitte Les Républicains après une réflexion sur ce que devient ce parti ». « Non pas qu’une droite qui s’assume me dérange. Sarkozy avait assumé cette droite. Mais (avec Laurent Wauquiez) la différence est énorme », a déclaré Nora Berra, ancienne secrétaire d’Etat chargée des Aînés (2009-2010), puis de la Santé (2010-2012) avec comme ministre de tutelle Xavier Bertrand, qui a annoncé lundi son départ de LR. A l’époque, « c’était une droite ouverte, unie au centre, une droite sociale. Et lorsque j’ai pu exercer des responsabilités, j’ai toujours porté une action foncièrement sociale, vers les plus fragiles ». « Une droite qui mettait en avant la diversité des talents, des lignes politiques et la diversité des origines », a expliqué l’élue lyonnaise, qui a toutefois été élue sur la liste régionale de Laurent Wauquiez en 2015. Mais « le projet porté par Laurent Wauquiez est pour moi un projet de fermeture, une ligne où l’outrance a pris le pas sur la droite sociale et humaniste que je compte encore défendre. C’est une droite droitisée, dénuée d’équilibre, dans l’outrance sur les questions d’immigration et d’identité, avec de la critique permanente, une critique sans mesure ».


Républicains de Vauquiez : nouvelle démission Xavier Bertrand

Républicains de Vauquiez : nouvelle démission  Xavier Bertrand

Première claque Laurent Wauquiez après l’annonce du départ de Xavier Bertrand l’ancien secrétaire général de l’UMP. Départ qui  pourrait être suivi par bien d’autres tellement l’orientation du parti est incompatible avec la vision libérale, européenne de nombre de responsables des républicains par ailleurs également en désaccord avec la vision sociétale de Wauquiez. Une posture de plus en plus proche du front national. Xavier Bertrand a jugé qu’il y avait «une dérive» au sein des Républicains. «Le front républicain contre l’extrême droite paraît si loin! Je ne reconnais plus mal famille politique alors j’ai décidé de la quitter».  «  Regardez comment 2002 est si loin aujourd’hui. Jamais Nicolas Sarkozy, jamais Alain Juppé n’auraient permis une telle dérive.  » . Lionel Jospin, battu au premier tour de la présidentielle de 2002, avait appelé à voter Jacques Chirac au second tour contre Jean-Marie Le Pen. «  Un vrai front républicain contre l’extrême droite.  »  La dérive des Républicains ne me plait pas, je n’aime pas cette politique du bouc-émissaire. La droite à laquelle j’ai adhéré, c’est la filiation de De Gaulle, Séguin, Chirac, Juppé, Sarkozy.  Le Saint-Quentinois dénonce également chez LR «  la dérive face à l’Europe et une politique de l’agressivité et des boucs-émissaires  ». Il divorce d’avec son parti, mais pas seulement. «  Je ne crois plus aux partis politiques à l’ancienne. Je n’ai pas l’intention de rejoindre un parti ou d’en créer un, mon parti c’est la Région  », assène celui qui dirige depuis deux ans le nouveau conseil régional des Hauts-de-France, fonction au sein de laquelle il se sent «  utile  ».

LREM : démission du fait des élites déconnectées

 

100 marcheurs qui demissionnent de LREM pour protester contre le manque de démocratie d’un parti qui relève davantage d’un club de fans que d’une organisation politique. Plus grave encore à peine 10 % des militants du début sont encore actifs. En cause, le fait que les structures de base ne jouent strictement aucun rôle dans l’orientation du parti. Le seul rôle de ces structures de base et des militants et de lire les communiqués nationaux et de les diffuser. Les responsables nationaux de la république en marche rétorquent que cette démission collective relève de l’épaisseur du trait (Griveaux sur BFM). On  considère le phénomène comme complètement anecdotique puisque le mouvement compterait 384 000 adhérents et que ce ne sont pas 100 démissions qui vont le déstabiliser. La vérité c’est que la république en marche ne compte certainement pas 384 000 adhérents. Ce chiffre est le total de ceux  qui a un moment ou à un autre ont apporté leur soutien à Macron mais il ne s’agit pas d’une véritable adhésion puisque cette adhésion n’est pas renouvelée chaque année et qu’elle ne nécessite pas de verser une cotisation. En fait c’est une addition de noms, une sorte de pétition. Non seulement les structures de base n’ont aucun rôle,  aucune responsabilité mais en plus le niveau national a désigné des référents locaux, sorte de commissaire politique représentant d’une direction autoproclamée. Dans une tribune publiée mardi sur le site de franceinfo, ces “100 démocrates” autoproclamés dénoncent ce qu‘ils considèrent comme un manque de démocratie au sein du mouvement dont quelque 800 membres – parlementaires, élus, référents et 200 militants tirés au sort – se réunissent samedi à Lyon. Parmi les démissionnaires figurent Tiphaine Beaulieu, présidente de la confédération des Marcheurs de la République, et Emmanuel Drouin, élu municipal de Segré (Maine-et-Loire). Tiphaine Beaulieu a expliqué vouloir quitter un “parti d’élites, complètement déconnecté des réalités”. “Moi, personnellement, ce que je rejette, c‘est l‘abus d‘autorité, l‘autocratie, l‘arrogance, la politique de l‘entre soi”, a dit à Reuters celle qui était il y a quelques mois la porte-parole du collectif des “Marcheurs en colère”. Ils affirment ne pouvoir “continuer au sein d‘un mouvement ou parti sans ligne politique qui n’a pas su s’appuyer sur les piliers de la démocratie et qui a nié avec arrogance et mépris l’intelligence du peuple”. Dans sa profession de foi, Christophe Castaner dit son vœu de “réinventer” le parti dont il entend “préserver la voix singulière” face au pouvoir. Il aura du travail car il faudra transformer le club de supporters de Macon en organisation politique réellement démocratique.

Front National- Philippot : démission et règlement de compte

Front National- Philippot : démission et règlement de compte

 

La première sanction est tombée vis-à-vis du vice préside Philippot auquel Marine Le Pen a  retiré la responsabilité de  l’élaboration de la stratégie et de la communication du Front national. Du coup Philippot a décidé de démissionner  du FN. . Ces jours derniers les relations entre les deux responsables se sont nettement tendues au point qu’on pouvait  aujourd’hui envisager  l’hypothèse d’une exclusion de Philippot ou d’une  sa démission. Si l’on réfère  à tous les conflits internes de ce parti,  aucune opposition n’a jamais été tolérée et les responsables en cause ont toujours été exclus de manière assez brutale. Cette fois au-delà des querelles de personnes,  ce sont surtout les orientations du Front national qui sont en cause. Après le terrible échec de Marine Le Pen lors du débat avec Macron, le Front National veut se débarrasser des questions économiques et se recentrer essentiellement sur les aspects identitaires. En clair et de manière schématique, le Front National abandonnerait son idée de quitter l’euro. Philippot était totalement opposé à cette orientation qui constitue pour lui le cœur de la stratégie d’indépendance nationale du pays. La mise en demeure de Marine Le Pen adressée à Philippot d’abandonner la présidence de sa propre association n’est qu’un prétexte.  Florian Philippot a toujours refusé d‘abandonner la présidence des Patriotes, association qu‘il a fondée au mois de mai, en pleine campagne des législatives. “Florian Philippot, sollicité par mes soins, n‘a pas répondu à la demande de mettre un terme au conflit d‘intérêts résultant de sa double responsabilité”, dit un communiqué du FN. “J’ai pris la décision de lui retirer sa délégation à la stratégie et à la communication.” L‘ex-candidate à la présidentielle précise que la vice-présidence sera, “à compter de ce jour, sans délégation”. “Je n‘ai pas l‘intention de quitter Les Patriotes, ni de renoncer à mes convictions, mes idéaux. Si on veut me démettre, (…) alors il faudra le faire”, a dit Florian Philippot mercredi sur CNEWS, peu avant l‘annonce de sa sanction. “Je le regretterais amèrement mais il faudra le faire”, a ajouté l‘eurodéputé. Selon lui, cette crise est en réalité un “prétexte” car, a-t-il ajouté, “le Front national est en train de changer de ligne et de faire un retour en arrière absolument terrifiant, qui affole des milliers de personnes”. Conseiller occulte de Marine Le Pen à partir de 2009 et vice-président depuis 2012, l’énarque est un partisan de la “dédiabolisation” et d‘une ligne davantage portée sur un souverainisme anti-Union européenne que sur le discours anti-immigration et identitaire. Ce matin Philippot a donc anticipé son exclusion et a décidé de démissionner du FN. Il faut s’attendre dans les semaines et mois à venir à une violente bataille de communiqués à propos de ce conflit interne.

Sondage : 73% pour la démission de Ferrand

Sondage : 73% pour la démission de Ferrand

Le cas Ferrand représente une  sérieuse épine dans le pied pour Macron. Pour deux raisons, la première est évidemment liée à la nature de l’affaire qui démontre que certains anciens socialistes n’ont pu s’empêcher de mettre les doigts dans le pot de confiture. Un phénomène classique de dérive  après 20 ou 30 ans d’exercice du pouvoir. La seconde raison, c’est que cette histoire affecte la promesse d’espérance d’une plus grande transparence de la vie politique faite par Macron lui-même. La vérité c’est que Macron et son premier ministre sont un peu coincés par le fait que Richard Ferrand a été le premier parlementaire socialiste à rejoindre le mouvement en marche et de ce point de vue qu’il a apportait  une contribution médiatique importante à la réussite de ce mouvement. L’immobilisme de Macron et de son premier ministre remet cependant en cause le caractère jupitérien que voulait donner le nouveau président de la république à son mandat. Certes il semble bien que juridiquement rien ne puisse être reproché à Ferrand en particulier concernant le local loué par sa compagne à la mutuelle dont il était le directeur. Pour autant moralement le procédé est très discutable car cette compagne s’est enrichie à bon compte. De toute évidence macro ne pourra pas garder longtemps Ferrand dans son gouvernement. Au plus tard il devra sans séparer sitôt après les législatives. Ce que pensent d’ailleurs les Français dans un sondage. Selon un sondage Harris Interactive pour RMC et Atlantico publié mercredi 30 mai.  D’après cette enquête, 73% des personnes interrogées jugent que les faits reprochés à Richard Ferrand sont graves, 27% étant d’un avis contraire. Pour 70%, le ministre de la Cohésion des territoires doit démissionner, contre 30% qui estiment qu’il peut rester en place. Le député du Finistère est dans la tempête depuis une semaine et les premières révélations du Canard enchaîné concernant une location immobilière des Mutuelles de Bretagne impliquant sa compagne. Le Premier ministre Edouard Philippe lui a une nouvelle fois apporté son soutien mardi soir sur France 2« malgré l’exaspération des Français » devant ce type de pratiques. Il a répété que tout ministre mis en examen devrait quitter le gouvernement. Enfin, 67% des sondés pensent que Philippe «souhaite vraiment moraliser la vie politique », contre 33% d’un avis contraire. Mais seuls 43% estiment qu’il y parviendra (57% pensant qu’il échouera).

Dupont-Aignan: Les maires de l’agglomération demandent sa démission

Dupont-Aignan: Les maires de l’agglomération demandent sa démission

: Les maires des huit communes qui composent, avec Yerres, la communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine, ont décidé de demander la démission de Nicolas Dupont-Aignan de ses fonctions de président de l’agglomération. « Nous étions tous là, à l’exception » de Nicolas Dupont-Aignan, explique au Parisien Georges Tron, maire de Draveil et vice-président de la communauté d’agglomération. Les maires (un socialiste, sept de droite) ainsi que le président du conseil départemental de l’Essonne François Durovray (premier vice-président de l’agglomération) ont rédigé une lettre à l’ex-candidat de Debout la France dans laquelle ils lui ont demandé « de remettre son mandat à la communauté d’agglomération », a expliqué George Tron. Pour lui, c’est « un problème de valeurs. Cette décision de se rattacher à l’extrême droite sans même nous prévenir, est à mon sens indéfendable. » Dans le courrier qui sera envoyé au député-maire « dès le début de la semaine », publié par le Parisien, les signataires écrivent : « Votre choix de ralliement à Marine Le Pen, candidate de l’extrême droite, parce qu’il heurte violemment les valeurs qui nous rassemblent et qui fondent justement le pacte républicain, ne vous permet plus de créer les conditions de la confiance et de la concorde dans notre assemblée et donc d’exercer vos fonctions de Président. » Les manifestants qui se sont réunis nombreux dimanche pour protester contre Dupont Aignan  ont eux lancé un nouvel appel au rassemblement, lundi à 15h.

 

 

 

 

Fillon : la presse étrangère pour une démission immédiate

Fillon : la presse étrangère pour une démission immédiate

La presse étrangère juge avec une très grande sévérité l’affaire Fillon. Au-delà elle estime que les responsables français jouissent d’une scandaleuse impunité. Pour la presse étrangère, dans la plupart des autres pays la démission aurait été immédiate. D’une certaine manière, cette affaire porte gravement préjudice à l’image de la France et Fillon finira par démissionner. Son programme de redressement n’est plus crédible au regard de ses propres malversations. De nombreux titres de presse s’étonnent que François Fillon maintienne sa candidature à la présidentielle malgré les accusations de fraudes qui l’éclaboussent. « Alors qu’il était jusque-là considéré comme l’homme intègre de la politique française, François Fillon, candidat conservateur et favori pour l’élection présidentielle connaît désormais son premier vrai scandale », explique l’hebdomadaire allemand Die Zeit. Alors que Penelope Fillon est soupçonnée d’avoir bénéficié d’emplois fictifs pour lesquels elle aurait perçu une rémunération de 831 440 euros bruts, le New York Times avance que « ces allégations sont particulièrement préjudiciables à François Fillon étant donné qu’il s’est engagé à réduire les dépenses inutiles et s’est façonné une image de politicien sévère et honnête, et vierge de tout scandales de corruption, contrairement à certains de ses adversaires ». Pour le Guardian, quelle que soit la tournure que prendra l’affaire, la campagne de François Fillon est condamnée : « Même si Fillon prouve que sa femme a effectué le travail pour lequel elle a été rémunérée, le PenelopeGate pourrait se révéler être un long et lent poison pour sa campagne ». Par ailleurs, le quotidien britannique dénonce le manque de « morale » de la classe politique française :  » Pendant des décennies, la politique française est apparue comme un univers moral parallèle où les politiciens poursuivaient leurs mandats et prétendaient à des réélections sans être inquiétés dans les urnes par les enquêtes judiciaires en cours. Avec une défiance croissante vis-à-vis de la classe politique, cette époque pourrait arriver à son terme. » The Independent va encore plus loin, avançant que « la fraude est une habitude dans la politique française » et que « l’aisance avec laquelle des représentants élus peuvent écarter d’un revers de main des accusations bien étayées, selon lesquelles ils remplissent leurs poches avec de l’argent public, est véritablement stupéfiante ». Annastiina Heikkilä, correspondante de la télévision publique Yle, confirme : « Dans le contexte finlandais, le jugement et la sanction des médias et de l’opinion seraient sans doute plus sévères. Et la pression pour que François Fillon se retire de la course présidentielle serait plus grande. Notre culture politique est différente dans les pays nordiques : on est plus strict, les règles sont plus dures. » “Au Danemark, Fillon serait cuit depuis longtemps”, abonde Bjørn Willum, le correspondant à Paris de la Radio-télévision danoise. « C’était le premier candidat en France à promettre du sang, de la sueur et des larmes, et non des rêves. Son programme économique était crédible, avec la vision d’une France en faillite qui doit vite se redresser. Désormais, c’est en contradiction totale avec ses propres actes. Son programme ne tient plus la route. » Alors que François Fillon s’est dit victime d’un coup d’Etat institutionnel, le journal suisse Le Temps se demande « où est le lynchage alors que dans d’autres pays européens, la pression à sa démission aurait été immédiate ? ». Et pointe le flou dans lequel les citoyens français sont plongés : « François Fillon est-il cet homme affable, rassurant, déterminé qui a séduit 4 millions d’électeurs ? Ou ce hobereau de Sablé-sur-Sarthe en son manoir ? Un conservateur proche du peuple ou un profiteur de la République ? Difficile d’être encore audible. »

 

Italie : rejet de la réforme et démission de Renzi

Italie : rejet de la réforme et démission de  Renzi

La réforme des institutions de Renzi ayant été rejetée à près de 60 % le président du conseil à immédiatement annoncer sa démission. Une démission qui risque de plonger dans d’une nouvelle crise démocratique et au-delà de déstabiliser la zone euro. Conséquence immédiate le danger sur le système bancaire italien déjà grandement fragilisé par ses créances douteuses va encore s’amplifier. Reste à savoir s’il n’y aura pas un effet domino sur l’ensemble des banques européennes. Autre conséquence à attendre une nouvelle tension sur le marché des changes avec encore un tassement de l’euro. D’une certaine manière, il s’agit encore d’une victoire du populisme alimenté tout autant par l’ignorance que par la colère. Un phénomène qui gagne aujourd’hui de nombreux pays. Le Président du Conseil a donc annoncé sa démission lors d’une brève déclaration dans les salons du Palais Chigi alors que la deuxième projection des instituts de sondage confirmait l’ampleur de la défaite: 40,7 % pour le Oui qu’il défendait, 59,3 % en faveur du Non qui l’emporte dans presque toutes les régions, à l’exception du Trentin Haut-Adige. Il est particulièrement prononcé dans le Mezzogiorno et dépasse 70 % en Campanie (Naples) et en Sardaigne. Durant son allocution, Matteo Renzi, visiblement ému, a défendu le mérite de son référendum, revendiquant sa paternité et déplorant de n’être pas parvenu à convaincre une majorité de ses concitoyens. Il a reconnu la victoire «extraordinaire nette» du Non: «J’ai perdu. Dans la politique italienne, personne ne perd jamais. Ils disent tous qu’ils n’ont pas gagné. Je suis différent. J’ai perdu et je le dis à haute voix, même si j’ai un nœud dans la gorge. Je ne crois pas que la politique soit représentée par le nombre incroyable de politiciens que nous avons en Italie. (…) Je crois dans la démocratie. Si on perd, on ne peut pas faire mine de rien. Je crois avoir fait tout ce que je pouvais faire pour la changer. J’avais obtenu la confiance (NDLR: en février 2014) sur les réformes que je voulus faire. La réforme constitutionnelle en était. Je voulais abolir les innombrables fauteuils de la politique italienne.

Démission de Valls ?

Démission de Valls ?

Suite aux attaques directes de Valls  à l’égard de François Hollande dont le premier ministre conteste la légitimité comme candidat pour 2017, l’hypothèse d’un départ de Valls comme chef du gouvernement n’est plus à exclure. Soit il le décide lui-même pour n’être plus ficelé par la solidarité et la finalité au chef de l’État. Soit qu’il soit démissionné par Hollande qui a très peu apprécié les critiques virulentes de Valls à son encontre. Certains ministres auraient ainsi pressé le président de la République de mettre fin aux fonctions de l’actuel chef du gouvernement. Une décision qui pourrait arriver très prochainement alors que le chef de l’État est de retour d’un voyage officiel à Madagascar ce dimanche 27 novembre et pourrait réunir certains de ses proches à l’Élysée dès le lendemain. Certains noms sont déjà évoqués pour remplacer au pied levé Manuel Valls à Matignon. Celui de Bernard Cazeneuve trouve un écho certain. L.  de l’Intérieur apparaît en première ligne pour remplacer Manuel Valls en cas de démission ou de départ forcé. À moins que le poste ne revienne au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, également cité par le quotidien Les Échos, qui confirment ces informations. Des rumeurs de remaniement catégoriquement démenties l’Élysée. Interrogé sur cette réunion et sur un scénario qui verrait Manuel Valls quitter, un proche de François Hollande a assuré à Reuters que cela était « totalement faux ». On peut comprendre que l’Élysée ne souhaite pas le départ de Manuel Valls aujourd’hui ficelé par Hollande dans sa responsabilité de Premier ministre et qui ne peut donc engager une véritable campagne pour 2017 condamné qu’il est à ne lancer que quelques piques à l’égard du président de la république.

État d’urgence : les politiques font payer à la nation quarante ans de démission

État d’urgence  : les politiques font payer à la nation quarante ans de démission

 

Dans une interview au Figaro Guillaume Drago professeur de Droit public à l’Université Panthéon-Assas (Paris II) et directeur du Centre d’études constitutionnelles et politiques considère que l’état d’urgence est inefficace et que la France disposait d’un outil juridique suffisant mais non appliqué  suite à 40 ans de démission politique.


L’état d’urgence est en vigueur depuis novembre 2015. Ce mardi, les parlementaires pourraient voter sa prorogation pour trois mois supplémentaires. Quel bilan tirer de ce dispositif mis en place après les attaques au Bataclan?

 

 

Guillaume DRAGO. – Le bilan de l’état d’urgence est assez maigre. Il suffit pour s’en convaincre de lire le rapport parlementaire qui vient d’être publié par la Commission d’enquête relative aux moyens mis en place par l’Etat pour lutter contre le terrorisme depuis janvier 2015, présidée par Georges Fenech. J’observais ainsi les résultats des perquisitions: sur plus de 3000 perquisitions, seules 197 ont conduit à des poursuites judiciaires et 67 ont conduit à des peines prononcées par des juridictions. Et sur l’ensemble de ces poursuites et de ces peines, il y a eu seulement 31 qualifications d’actes de terrorisme et seules 6 de celles-ci ont donné lieu à des procédures judiciaires du chef d’accusation d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Les perquisitions ont néanmoins permis de recueillir des renseignements, parfois plus ou moins utiles. Elles ont aussi permis de constater que ceux qui pouvaient avoir des liens avec des entreprises terroristes étaient de leur côté extrêmement bien renseignés et utilisaient des moyens cryptés de communication très perfectionnés. L’état d’urgence a donc été utile du point de vue du renseignement, mais très peu efficace du point de vue de la répression et de la poursuite des personnes en matière de terrorisme.

Observons un point supplémentaire concernant le dispositif actuel: la troisième prolongation de l’état d’urgence par la loi du 20 mai 2016 ne prévoyait pas de perquisitions administratives. On peut vraiment s’interroger sur l’utilité de ce dispositif s’il ne permet même pas de perquisitionner.

 

A l’inverse, ces mois d’état d’urgence ont-ils porté une limite sérieuse à l’exercice des libertés individuelles?

 

Dans la mesure où l’état d’urgence permet des procédures de perquisitions administratives, d’assignation à résidence, voire d’interdiction de manifestations – comme on en a eu pendant la loi Travail – il faut pouvoir s’interroger sur les possibles atteintes aux libertés. Ceci doit rester dans l’esprit du public car on vit dans un pays libéral et non policier. Il y a surtout la question centrale du rôle du juge. Toute la problématique de l’état d’urgence, c’est de transférer des compétences exercées jusque-là par un juge ou par un procureur à des autorités administratives, en particulier préfectorales. Dans ce cadre administratif et non plus judiciaire, notamment pour les perquisitions, le contrôle est assuré par le juge administratif, qui tente de faire respecter un certain nombre de libertés et de principes. Mais sur les questions de liberté individuelle, c’est davantage le juge judiciaire qui est normalement compétent. Encore faut-il que des procédures judiciaires soient ouvertes, ce qui n’est pas toujours le cas dans le cadre de l’état d’urgence. Va-t-on indéfiniment prolonger les mesures de rétention administrative? Créer des camps de personnes retenues rappellerait une époque heureusement révolue. Ce n’est pas une façon de mener une action dans un Etat de droit. En tout état de cause, le bilan de cet état d’urgence n’est pas du tout positif et il l’est encore moins quand on observe que les procédures judiciaires sont souvent davantage efficaces que les procédures administratives permises pendant l’état d’urgence. Dans le rapport parlementaire Fenech, les parlementaires disent expressément cette vérité dérangeante. Dans un autre rapport parlementaire, les députés Raimbourg et Poisson invitent à rapprocher les six procédures mises en œuvre à l’occasion de l’état d’urgence des 96 procédures ouvertes depuis le 14 novembre 2015 par la même section antiterroriste sur la base de procédures exclusivement judiciaires. Ces dernières sont parfaitement efficaces pour lutter contre le terrorisme.

Quelques heures avant l’attentat de Nice, François Hollande souhaitait suspendre l’état d’urgence eu égard à la nouvelle loi sur la procédure pénale. Comment analyser le soudain revirement du président de la République?

 

Je dois dire que cette attitude du président de la République laisse vraiment songeur. Plus exactement, elle souligne de façon éclatante son manque d’anticipation. On sait bien qu’il y a des éléments d’imprévisibilité dans le terrorisme, mais le président de la République devrait être la personne la mieux renseignée de France! Il devrait à cet égard disposer des éléments généraux permettant d’établir une analyse globale des menaces pesant sur le pays. Or, il nous a annoncé le 14 juillet à midi qu’il allait lever l’état d’urgence et alléger le dispositif Sentinelle. Le soir même, l’attentat de Nice était commis. Le président de la République navigue à

courte vue sans anticiper les besoins nécessaires à la sécurité des Français. C’est un second échec très grave après le premier débat constitutionnel tout à fait inutile sur la déchéance de nationalité et sur l’état d’urgence qui, pendant trois mois, a occupé le Parlement. François Hollande donne l’impression d’une personnalité qui n’est pas à la hauteur de la fonction présidentielle. C’est un jugement dur, mais partagé par une très large majorité des Français.

Pendant ce temps-là, le président de la République est entré dans une frénésie des commémorations, et des cérémonies compassionnelles. C’est le signe éclatant de la faiblesse de la réponse conceptuelle de l’exécutif à la menace terroriste. Il faut évidemment savoir se rassembler, savoir créer à cet endroit-là précisément de l’unité nationale, mais après, que fait-on? La commémoration est devenue un mode de gouvernement. Ce n’est évidemment pas cela que l’on attend de l’exécutif.

 

Il y a un paradoxe à étendre dans le temps une législation prévue pour durer le temps d’une urgence. Face au terrorisme islamiste, qui pourrait durer, comment imaginer un état juridique qui ne soit ni un état d’urgence, ni un état d’exception permanent?

 

C’est en effet un vrai paradoxe car l’état d’urgence, historiquement et conceptuellement, est un dispositif juridique destiné à être limité dans le temps et dans l’espace. Il s’agit, par lui, de répondre à une menace spécifique dans une partie du territoire et à un moment déterminé de l’histoire du pays. En réalité, il suffit de lire le droit français, particulièrement le code pénal, pour comprendre que les mesures répressives nécessaires existent déjà. C’est ce que j’appellerais la doctrine «Fillon»: il faudrait davantage écouter le discours de raison de l’ancien Premier ministre sur ce point. Deux livres dans le code pénal permettent de répondre à la situation que la France connaît aujourd’hui. Le livre IV est consacré aux crimes et

aux délits contre la nation, l’Etat et la paix publique, avec un titre spécifique consacré au terrorisme (articles 421-1 et suivants). Le livre V est quant à lui consacré aux crimes et aux délits de guerre. Il s’agit certes d’un dispositif adapté spécifiquement aux conditions de la guerre, mais François Hollande et Manuel Valls ne cessent de nous dire que l’on est en guerre.

Ces dispositifs ont été mis en place depuis une loi de 1996 et sont tout à fait utilisables dans un cadre légal. Pourquoi le pouvoir ne les utilise-t-il pas de façon plus développée? Les six procédures de la section antiterroriste engagées dans le cadre de l’état d’urgence témoignent d’une certaine utilisation de ces dispositifs, mais il faut l’étendre avec beaucoup plus de volonté. Derrière le paradoxe de l’état d’urgence, se pose la question de la volonté politique. Les politiques font payer à la nation quarante ans de démission, à la fois éducative et sociale à l’échelle nationale. Ils font également payer à la nation une diplomatie hésitante, qui a conduit la France à des actions erratiques, notamment au Moyen-Orient, et qui a produit les effets en chaîne que nous subissons aujourd’hui. Cet ensemble d’abandons et d’égarements dépasse complètement le paradoxe de l’état d’urgence, qui n’est somme toute qu’une méthodologie primaire. La réponse concrète doit passer par une réponse pénale, qui existe déjà. Appliquons-la comme le propose François Fillon et nous aurons gagné beaucoup de temps sans perdre d’énergie dans des débats parlementaires stériles.

 

N’y-t-il pas un risque que le droit devienne un outil de communication politique et que, pour justifier leurs actions, les dirigeants politiques empilent les dispositifs juridiques de sorte à montrer qu’ils réagissent aux événements?

Nous courrons ce risque depuis très longtemps! Les responsables politiques croient toujours qu’une nouvelle loi va être la bonne réponse à la question qu’on leur pose. La réponse, ce n’est pas la loi, mais l’action, la détermination et la définition d’une doctrine d’action. Disons-le clairement: tout existe déjà dans le dispositif législatif, comme on l’a vu d’ailleurs avec le dispositif sur la déchéance de nationalité ou l’état d’urgence. Ceux-ci n’avaient pas besoin d’être constitutionnalisés. Mais aujourd’hui, la volonté politique est manifestement faible, elle l’est même intrinsèquement parce qu’elle n’est pas soutenue par une doctrine et qu’elle est affaiblie par un certain nombre de dogmes idéologiques.

Notre pays doit conserver un équilibre entre la liberté et la sécurité, mais la loi comme la constitutionnalisation ne sont pas une réponse pour pallier l’inaction politique. Il faut que nous sachions comment nous voulons lutter idéologiquement contre le terrorisme, comment nous souhaitons reconstituer la communauté nationale. De ce point de vue-là, j’invite tous vos lecteurs à lire l’essai Situation de la France du philosophe Pierre Manent, écrit entre Charlie Hebdo et le Bataclan. Il y défend la manière dont nous pourrions recréer une communauté nationale et décrit avec beaucoup de justesse la situation de notre pays à l’égard de ses différentes composantes. Le problème est à ce niveau-là de l’action politique, certainement pas dans l’empilement de dispositifs juridiques supplémentaires. Si le droit français était appliqué avec détermination, ceci suffirait largement.

 

Macron : démission le 12 juillet ?

Macron : démission  le 12 juillet ?

 

D’après Mathias Felkh, secrétaire d’État au Commerce extérieur, qui s’exprimait ce matin sur RTL le départ d’Emmanuel macros paraît inévitable. Même avis dans l’entourage de l’actuel ministre de l’économie, on  même que l’annonce pourrait être faite le 12 juillet du lancement officiel du mouvement politique « en marche » de Macon et ses partisans Le ministre de l’Économie organise le 12 juillet son premier meeting politique à la Mutualité, à Paris. Cet événement est considéré comme « un acte fondateur » d’ »En Marche ! », estime l’un des membres de son cabinet dans les colonnes du Canard Enchaîné daté de ce mercredi 6 juillet. Ainsi, 2.000 participants et 25 parlementaires socialistes sont attendus.  « Même si Emmanuel (Macron) n’annonce pas encore sa candidature à la présidentielle, je vois mal comment il pourra rester membre du gouvernement », confie ce collaborateur. Avec cette réunion publique, le ministre de l’Économie a « l’occasion de se démarquer encore un peu plus de la politique suivie par Hollande et Valls et de balancer quelques amabilités bien ciblées », précise le journal.   La primaire de gauche de gouvernement ? Emmanuel Macron n’y croit pas : « Les primaires, c’est la preuve du faible leadership de chaque côté ». Selon son soutien affiché, le sénateur Gérard Collomb, il serait judicieux de « laisser faire la primaire et si, comme c’est probable, Hollande au lendemain de la primaire ne décolle toujours pas dans les sondages, Emmanuel Macron aura un boulevard devant lui pour la présidentielle ». Un boulevard qui trouverait sa place au centre. Le Canard Enchaîné raconte qu’Emmanuel Macron a rencontré à plusieurs reprises et « discrètement » Jean-Louis Borloo.

 

(Avec BFM et RTL)

Sondage démission de Macron : 52 % pour

Sondage démission de Macron : 52 % pour

 

Un sondage surprenant mais qui s’explique en particulier par le décalage entre les positions de Macron et celles du gouvernement. Macro écarté par Valls de la gestion de la loi travail Il faut en effet ce souvenir qu’une loi macro 2 était prévue pour lier modernisation économique et sociale. Pour empêcher que Macron ne lui fasse de l’ombre, Valls a décidé de lui retirer le projet de loi qu’en fait le Premier ministre pilote lui-même. De fait macro ne sert à peu près à rien actuellement sinon de temps en temps à distiller quelques phrases relatives au changement structurel que le gouvernement n’effectue pas. La présence de Macron au gouvernement comme ministre de l’économie est devenu aussi incongrue  comme était celle de Montebourg mais pour des motifs opposés. Macron incarne l’ouverture sur le monde tandis que Montebourg représente la gauche plus rétro   Les Français sont 52% à souhaiter que le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, démissionne du gouvernement, selon un sondage Odoxa pour CQFD et iTELE publié vendredi. D’après cette enquête réalisée cette semaine, les sympathisants de gauche sont plus nombreux que ceux de droite à souhaiter que le ministre de l’Economie quitte le gouvernement de Manuel Valls (55% contre 44%).Ces derniers jours ont été marqués par une altercation entre Emmanuel Macron et un jeune homme à propos du costume du ministre et par des informations indiquant qu’Emmanuel Macron est assujetti à l’Impôt de solidarité sur la fortune. Ces épisodes confortent encore la singularité du ministre de l’Economie, qui a lancé en avril un mouvement politique ni de droite ni de gauche baptisé « En marche ». Traditionnelle et pour tout dire aussi rétro l’un comme l’autre présente cependant de grands trous dans leur vision économique et sociale voir sociétale. A la question de savoir s’ils sont choqués par les propos et les prises de position d’Emmanuel Macron, 61% des sondés ont répondu par la négative, de même que 72% des sympathisants de droite. A l’inverse, 51% des sympathisants de gauche le sont.

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