Archive pour le Tag 'Démission'

Page 2 sur 7

La question de la démission de Macron est posée

La question de la démission de Macron est posée

La démission de Macon se pose et pour preuve le président a même cru bon lors de sa visite en province la semaine dernière d’ indiquer qu’il n’était pas prêt à quitter sa fonction et d’ajouter qu’il assumerait sa responsabilité jusqu’en 2027. Le fait même qu’il réponde à cette interrogation prouve à l’évidence que la problématique existe. Si sa rupture avec l’opinion publique devait durer la crise politique et démocratique serait incontournable. Un récent sondage du Figaro montre que près de 80 % des Français n’ont pas du tout apprécié la dernière intervention à la télé du chef de l’État et qu’il doute tout autant du réalisme de son opération 100 jours. Il est clair que Macron mène le pays à la ruine dans tous les domaines : économique, social et démocratique. Une récente étude montre aussi que les trois quarts des Français sont très inquiets pour l’avenir du pays.

Ils ont sans doute raison car l’entêtement de Macron le pays droit dans le mur sur tous les plans sociaux, économiques et politiques. Dans les milieux bien « informés » ( en fait qui soutiennent le pouvoir), on affirme que la réforme des retraites est indispensable pour donner confiance aux marchés financiers et éviter une hausse des taux d’intérêt sur nos emprunts. En réalité, cette réforme risque de créer une telle instabilité politique qu’elle risque de provoquer aussi une crise économique et sociale qui sera encore plus préjudiciable à la crédibilité de la France pour les marchés financiers.

On est donc en droit de s’interroger sur l’idéologie de Macron. Pour trouver l’origine assez confuse de l’idéologie de Macron, il faut notamment se tourner vers Machiavel et le théâtre. Machiavel qui fut l’un des sujets de sa thèse et le théâtre qui lui permit de passer de l’adolescence à la majorité. Pour le reste, son idéologie est une espèce de patchwork qui repose d’abord sur le renvoi d’ascenseur aux grands financiers, sur un ego démesuré et sur une vision très américaine de la société. Il devient urgent de chasser Macron qui devient le pire danger du pays.

L’imposture commence avec sa candidature à la présidence de la république où grâce avec l’appui des financiers, il a réussi à s’imposer et à neutraliser François Hollande et le PS

Certains objecteront qu’un autre responsable, assez apprécié celui-là, à savoir Georges Pompidou, est lui aussi venu directement d’une banque. Cependant, c’était le choix de De Gaulle. Macron, lui, est le choix des financiers et de leurs experts courtisans.

Évidemment un groupe de pressions, sorte de lobby, qui n’agit que dans la coulisse. Il n’a jamais été possible d’analyser les conditions de financement de la campagne de Macron, la justice a enterré la question.

L’autre soutien déterminant est celui des socialistes nombreux qui avaient l’impression que Macron pourraient les représenter. Là aussi une immense imposture entre les déclarations électorales de l’intéressé fondé sur des positions de gauche et une gestion désormais nettement orientée à droite.

L’imposture confuse a entraîné le pays vers un déclin catastrophique tente en politique intérieure qu’en politique étrangère. En matière de politique étrangère, on peut prendre deux exemples pour illustrer le flou de Macron.

D’abord ces conversations indécentes avec le dictateur Poutine. Ce qui nous a fâché avec la moitié de l’Europe mais aussi avec l’Ukraine. Puis son revirement à 180° en faveur de l’Ukraine. L’hubris est sa boussole. Macron se pensait pendant un moment comme le nouveau dirigeant du monde. Autre exemple assez lamentable celui de l’Afrique où la France est progressivement chassée par des dictatures du fait de l’insuffisance de volonté politique et de moyens militaires.

En politique intérieure, la France se dirige tout droit vers la catastrophe. Tout les grands équilibres financiers sont dans le rouge, les budgets et la dette n’ont jamais affiché de chiffres aussi inquiétants.

En dépit de cette politique budgétaire en pleine dérive, la situation des grandes fonctions régaliennes est particulièrement lamentables

D’abord sans doute la question de la sécurité qui se caractérise notamment par l’abandon des banlieues aux trafiquants de drogue. Une drogue qui touche maintenant toutes les couches de la société. Il y a longtemps que la justice et la police ont renoncé à prendre en charge réellement cette question. Tout juste quelques opérations spectaculaires de temps en temps.

Il y a évidemment aussi et peut-être surtout dans le domaine économique le massacre de la politique énergétique. La France qui pouvait s’enorgueillir de disposer de l’énergie électrique la moins chère du monde a fini par accepter de jeter dans le marché des centaines d’intermédiaires qui se sont engraissés au détriment d’EDF et du nucléaire. L’affaire de Nicolas Hulot illustre l’incompétence politique et la mauvaise foi du pouvoir qui a renié ses convictions pour quelques voix écolo.

Deux autres domaines touchent aussi à la catastrophe, celui du système sanitaire et l’école. Un système sanitaire certes performant mais à bout de souffle concernant les moyens. Quant à l’école on mesure son déclin au fait que la France est renvoyée dans le fond des classements internationaux concernant l’évaluation des élèves.

La dernière imposture récente est évidemment celle de la réforme des retraites avec cette folie d’écraser toutes les institutions intermédiaires: Parlement, syndicat et autres organisations. Cela pour leur substituer de pseudos conventions citoyennes bien choisies « au hasard » afin de mieux les manipuler. Ou encore pour leur substituer des comités plus ou moins bidon.

80 % des Français dénoncent globalement la politique économique et sociale d’un président qui n’est plus soutenu que par 25 % à peine de l’opinion.

Parmi les grandes faiblesses de la France, il faut aussi souligner l’extrême pauvreté de nos armées qui d’après les experts ne tiendraient qu’une quinzaine de jours tout au plus en Ukraine. Pour preuve, la France pas même capable de tenir ses positions en Afrique et qui soutient au compte-gouttes l’Ukraine. Et ce n’est pas le ridicule service national universel–de quelques jours–qui va changer la donne d’autant qu’on y parle même pas de défense.

Jusqu’à quand va durer cette imposture ? Personne ne le sait tant qu’une respiration démocratique redonnant la parole aux électeurs ne sera pas permise.

Politique: La démission de Macron se pose

Politique: La démission de Macron se pose

La démission de Macon se pose et pour preuve le président a même cru bon hier lors de sa visite en province d’ indiquer qu’il n’était pas prêt à quitter sa fonction et d’ajouter qu’il assumerait sa responsabilité jusqu’en 2027. Le fait même qu’il réponde à cette interrogation prouve à l’évidence que la problématique existe. Si sa rupture avec l’opinion publique devait durer la crise politique et démocratique serait incontournable. Un récent sondage du Figaro montre que près de 80 % des Français n’ont pas du tout apprécié la dernière intervention à la télé du chef de l’État et qu’il doute tout autant du réalisme de son opération 100 jours. Il est clair que Macron mène le pays à la ruine dans tous les domaines : économique, social et démocratique. Une récente étude montre aussi que les trois quarts des Français sont très inquiets pour l’avenir du pays.

Ils ont sans doute raison car l’entêtement de Macron le pays droit dans le mur sur tous les plans sociaux, économiques et politiques. Dans les milieux bien « informés » ( en fait qui soutiennent le pouvoir), on affirme que la réforme des retraites est indispensable pour donner confiance aux marchés financiers et éviter une hausse des taux d’intérêt sur nos emprunts. En réalité, cette réforme risque de créer une telle instabilité politique qu’elle risque de provoquer aussi une crise économique et sociale qui sera encore plus préjudiciable à la crédibilité de la France pour les marchés financiers.

On est donc en droit de s’interroger sur l’idéologie de Macron. Pour trouver l’origine assez confuse de l’idéologie de Macron, il faut notamment se tourner vers Machiavel et le théâtre. Machiavel qui fut l’un des sujets de sa thèse et le théâtre qui lui permit de passer de l’adolescence à la majorité. Pour le reste, son idéologie est une espèce de patchwork qui repose d’abord sur le renvoi d’ascenseur aux grands financiers, sur un ego démesuré et sur une vision très américaine de la société. Il devient urgent de chasser Macron qui devient le pire danger du pays.

L’imposture commence avec sa candidature à la présidence de la république où grâce avec l’appui des financiers, il a réussi à s’imposer et à neutraliser François Hollande et le PS

Certains objecteront qu’un autre responsable, assez apprécié celui-là, à savoir Georges Pompidou, est lui aussi venu directement d’une banque. Cependant, c’était le choix de De Gaulle. Macron, lui, est le choix des financiers et de leurs experts courtisans.

Évidemment un groupe de pressions, sorte de lobby, qui n’agit que dans la coulisse. Il n’a jamais été possible d’analyser les conditions de financement de la campagne de Macron, la justice a enterré la question.

L’autre soutien déterminant est celui des socialistes nombreux qui avaient l’impression que Macron pourraient les représenter. Là aussi une immense imposture entre les déclarations électorales de l’intéressé fondé sur des positions de gauche et une gestion désormais nettement orientée à droite.

L’imposture confuse a entraîné le pays vers un déclin catastrophique tente en politique intérieure qu’en politique étrangère. En matière de politique étrangère, on peut prendre deux exemples pour illustrer le flou de Macron.

D’abord ces conversations indécentes avec le dictateur Poutine. Ce qui nous a fâché avec la moitié de l’Europe mais aussi avec l’Ukraine. Puis son revirement à 180° en faveur de l’Ukraine. L’hubris est sa boussole. Macron se pensait pendant un moment comme le nouveau dirigeant du monde. Autre exemple assez lamentable celui de l’Afrique où la France est progressivement chassée par des dictatures du fait de l’insuffisance de volonté politique et de moyens militaires.

En politique intérieure, la France se dirige tout droit vers la catastrophe. Tout les grands équilibres financiers sont dans le rouge, les budgets et la dette n’ont jamais affiché de chiffres aussi inquiétants.

En dépit de cette politique budgétaire en pleine dérive, la situation des grandes fonctions régaliennes est particulièrement lamentables

D’abord sans doute la question de la sécurité qui se caractérise notamment par l’abandon des banlieues aux trafiquants de drogue. Une drogue qui touche maintenant toutes les couches de la société. Il y a longtemps que la justice et la police ont renoncé à prendre en charge réellement cette question. Tout juste quelques opérations spectaculaires de temps en temps.

Il y a évidemment aussi et peut-être surtout dans le domaine économique le massacre de la politique énergétique. La France qui pouvait s’enorgueillir de disposer de l’énergie électrique la moins chère du monde a fini par accepter de jeter dans le marché des centaines d’intermédiaires qui se sont engraissés au détriment d’EDF et du nucléaire. L’affaire de Nicolas Hulot illustre l’incompétence politique et la mauvaise foi du pouvoir qui a renié ses convictions pour quelques voix écolo.

Deux autres domaines touchent aussi à la catastrophe, celui du système sanitaire et l’école. Un système sanitaire certes performant mais à bout de souffle concernant les moyens. Quant à l’école on mesure son déclin au fait que la France est renvoyée dans le fond des classements internationaux concernant l’évaluation des élèves.

La dernière imposture récente est évidemment celle de la réforme des retraites avec cette folie d’écraser toutes les institutions intermédiaires: Parlement, syndicat et autres organisations. Cela pour leur substituer de pseudos conventions citoyennes bien choisies « au hasard » afin de mieux les manipuler. Ou encore pour leur substituer des comités plus ou moins bidon.

80 % des Français dénoncent globalement la politique économique et sociale d’un président qui n’est plus soutenu que par 25 % à peine de l’opinion.

Parmi les grandes faiblesses de la France, il faut aussi souligner l’extrême pauvreté de nos armées qui d’après les experts ne tiendraient qu’une quinzaine de jours tout au plus en Ukraine. Pour preuve, la France pas même capable de tenir ses positions en Afrique et qui soutient au compte-gouttes l’Ukraine. Et ce n’est pas le ridicule service national universel–de quelques jours–qui va changer la donne d’autant qu’on y parle même pas de défense.

Jusqu’à quand va durer cette imposture ? Personne ne le sait tant qu’une respiration démocratique redonnant la parole aux électeurs ne sera pas permise.

La démission de Macron se pose

La démission de Macron se pose

La démission de Macon se pose et pour preuve le président a même cru bon hier lors de sa visite en province d’ indiquer qu’il n’était pas prêt à quitter sa fonction et d’ajouter qu’il assumerait sa responsabilité jusqu’en 2027. Le fait même qu’il réponde à cette interrogation prouve à l’évidence que la problématique existe. Si sa rupture avec l’opinion publique devait durer la crise politique et démocratique serait incontournable. Un récent sondage du Figaro montre que près de 80 % des Français n’ont pas du tout apprécié la dernière intervention à la télé du chef de l’État et qu’il doute tout autant du réalisme de son opération 100 jours. Il est clair que Macron mène le pays à la ruine dans tous les domaines : économique, social et démocratique. Une récente étude montre aussi que les trois quarts des Français sont très inquiets pour l’avenir du pays.

Ils ont sans doute raison car l’entêtement de Macron le pays droit dans le mur sur tous les plans sociaux, économiques et politiques. Dans les milieux bien « informés » ( en fait qui soutiennent le pouvoir), on affirme que la réforme des retraites est indispensable pour donner confiance aux marchés financiers et éviter une hausse des taux d’intérêt sur nos emprunts. En réalité, cette réforme risque de créer une telle instabilité politique qu’elle risque de provoquer aussi une crise économique et sociale qui sera encore plus préjudiciable à la crédibilité de la France pour les marchés financiers.

On est donc en droit de s’interroger sur l’idéologie de Macron. Pour trouver l’origine assez confuse de l’idéologie de Macron, il faut notamment se tourner vers Machiavel et le théâtre. Machiavel qui fut l’un des sujets de sa thèse et le théâtre qui lui permit de passer de l’adolescence à la majorité. Pour le reste, son idéologie est une espèce de patchwork qui repose d’abord sur le renvoi d’ascenseur aux grands financiers, sur un ego démesuré et sur une vision très américaine de la société. Il devient urgent de chasser Macron qui devient le pire danger du pays.

L’imposture commence avec sa candidature à la présidence de la république où grâce avec l’appui des financiers, il a réussi à s’imposer et à neutraliser François Hollande et le PS

Certains objecteront qu’un autre responsable, assez apprécié celui-là, à savoir Georges Pompidou, est lui aussi venu directement d’une banque. Cependant, c’était le choix de De Gaulle. Macron, lui, est le choix des financiers et de leurs experts courtisans.

Évidemment un groupe de pressions, sorte de lobby, qui n’agit que dans la coulisse. Il n’a jamais été possible d’analyser les conditions de financement de la campagne de Macron, la justice a enterré la question.

L’autre soutien déterminant est celui des socialistes nombreux qui avaient l’impression que Macron pourraient les représenter. Là aussi une immense imposture entre les déclarations électorales de l’intéressé fondé sur des positions de gauche et une gestion désormais nettement orientée à droite.

L’imposture confuse a entraîné le pays vers un déclin catastrophique tente en politique intérieure qu’en politique étrangère. En matière de politique étrangère, on peut prendre deux exemples pour illustrer le flou de Macron.

D’abord ces conversations indécentes avec le dictateur Poutine. Ce qui nous a fâché avec la moitié de l’Europe mais aussi avec l’Ukraine. Puis son revirement à 180° en faveur de l’Ukraine. L’hubris est sa boussole. Macron se pensait pendant un moment comme le nouveau dirigeant du monde. Autre exemple assez lamentable celui de l’Afrique où la France est progressivement chassée par des dictatures du fait de l’insuffisance de volonté politique et de moyens militaires.

En politique intérieure, la France se dirige tout droit vers la catastrophe. Tout les grands équilibres financiers sont dans le rouge, les budgets et la dette n’ont jamais affiché de chiffres aussi inquiétants.

En dépit de cette politique budgétaire en pleine dérive, la situation des grandes fonctions régaliennes est particulièrement lamentables

D’abord sans doute la question de la sécurité qui se caractérise notamment par l’abandon des banlieues aux trafiquants de drogue. Une drogue qui touche maintenant toutes les couches de la société. Il y a longtemps que la justice et la police ont renoncé à prendre en charge réellement cette question. Tout juste quelques opérations spectaculaires de temps en temps.

Il y a évidemment aussi et peut-être surtout dans le domaine économique le massacre de la politique énergétique. La France qui pouvait s’enorgueillir de disposer de l’énergie électrique la moins chère du monde a fini par accepter de jeter dans le marché des centaines d’intermédiaires qui se sont engraissés au détriment d’EDF et du nucléaire. L’affaire de Nicolas Hulot illustre l’incompétence politique et la mauvaise foi du pouvoir qui a renié ses convictions pour quelques voix écolo.

Deux autres domaines touchent aussi à la catastrophe, celui du système sanitaire et l’école. Un système sanitaire certes performant mais à bout de souffle concernant les moyens. Quant à l’école on mesure son déclin au fait que la France est renvoyée dans le fond des classements internationaux concernant l’évaluation des élèves.

La dernière imposture récente est évidemment celle de la réforme des retraites avec cette folie d’écraser toutes les institutions intermédiaires: Parlement, syndicat et autres organisations. Cela pour leur substituer de pseudos conventions citoyennes bien choisies « au hasard » afin de mieux les manipuler. Ou encore pour leur substituer des comités plus ou moins bidon.

80 % des Français dénoncent globalement la politique économique et sociale d’un président qui n’est plus soutenu que par 25 % à peine de l’opinion.

Parmi les grandes faiblesses de la France, il faut aussi souligner l’extrême pauvreté de nos armées qui d’après les experts ne tiendraient qu’une quinzaine de jours tout au plus en Ukraine. Pour preuve, la France pas même capable de tenir ses positions en Afrique et qui soutient au compte-gouttes l’Ukraine. Et ce n’est pas le ridicule service national universel–de quelques jours–qui va changer la donne d’autant qu’on y parle même pas de défense.

Jusqu’à quand va durer cette imposture ? Personne ne le sait tant qu’une respiration démocratique redonnant la parole aux électeurs ne sera pas permise.

La démission de Macron: Pourquoi ?

La démission de Macron: Pourquoi ?

Il est clair que Macron mène le pays à la ruine dans tous les domaines : économique, social et démocratique. Une récente étude montre que les trois quarts des Français sont très inquiets pour l’avenir du pays.

Ils ont sans doute raison car l’entêtement de Macron le pays droit dans le mur sur tous les plans sociaux, économiques et politiques. Dans les milieux bien « informés » ( en fait qui soutiennent le pouvoir), on affirme que la réforme des retraites est indispensable pour donner confiance aux marchés financiers et éviter une hausse des taux d’intérêt sur nos emprunts. En réalité, cette réforme risque de créer une telle instabilité politique qu’elle risque de provoquer aussi une crise économique et sociale qui sera encore plus préjudiciable à la crédibilité de la France pour les marchés financiers.

On est donc en droit de s’interroger sur l’idéologie de Macron. Pour trouver l’origine assez confuse de l’idéologie de Macron, il faut notamment se tourner vers Machiavel et le théâtre. Machiavel qui fut l’un des sujets de sa thèse et le théâtre qui lui permit de passer de l’adolescence à la majorité. Pour le reste, son idéologie est une espèce de patchwork qui repose d’abord sur le renvoi d’ascenseur aux grands financiers, sur un ego démesuré et sur une vision très américaine de la société. Il devient urgent de chasser Macron qui devient le pire danger du pays.

L’imposture commence avec sa candidature à la présidence de la république où grâce avec l’appui des financiers, il a réussi à s’imposer et à neutraliser François Hollande et le PS

Certains objecteront qu’un autre responsable, assez apprécié celui-là, à savoir Georges Pompidou, est lui aussi venu directement d’une banque. Cependant, c’était le choix de De Gaulle. Macron, lui, est le choix des financiers et de leurs experts courtisans.

Évidemment un groupe de pressions, sorte de lobby, qui n’agit que dans la coulisse. Il n’a jamais été possible d’analyser les conditions de financement de la campagne de Macron, la justice a enterré la question.

L’autre soutien déterminant est celui des socialistes nombreux qui avaient l’impression que Macron pourraient les représenter. Là aussi une immense imposture entre les déclarations électorales de l’intéressé fondé sur des positions de gauche et une gestion désormais nettement orientée à droite.

L’imposture confuse a entraîné le pays vers un déclin catastrophique tente en politique intérieure qu’en politique étrangère. En matière de politique étrangère, on peut prendre deux exemples pour illustrer le flou de Macron.

D’abord ces conversations indécentes avec le dictateur Poutine. Ce qui nous a fâché avec la moitié de l’Europe mais aussi avec l’Ukraine. Puis son revirement à 180° en faveur de l’Ukraine. L’hubris est sa boussole. Macron se pensait pendant un moment comme le nouveau dirigeant du monde. Autre exemple assez lamentable celui de l’Afrique où la France est progressivement chassée par des dictatures du fait de l’insuffisance de volonté politique et de moyens militaires.

En politique intérieure, la France se dirige tout droit vers la catastrophe. Tout les grands équilibres financiers sont dans le rouge, les budgets et la dette n’ont jamais affiché de chiffres aussi inquiétants.

En dépit de cette politique budgétaire en pleine dérive, la situation des grandes fonctions régaliennes est particulièrement lamentables

D’abord sans doute la question de la sécurité qui se caractérise notamment par l’abandon des banlieues aux trafiquants de drogue. Une drogue qui touche maintenant toutes les couches de la société. Il y a longtemps que la justice et la police ont renoncé à prendre en charge réellement cette question. Tout juste quelques opérations spectaculaires de temps en temps.

Il y a évidemment aussi et peut-être surtout dans le domaine économique le massacre de la politique énergétique. La France qui pouvait s’enorgueillir de disposer de l’énergie électrique la moins chère du monde a fini par accepter de jeter dans le marché des centaines d’intermédiaires qui se sont engraissés au détriment d’EDF et du nucléaire. L’affaire de Nicolas Hulot illustre l’incompétence politique et la mauvaise foi du pouvoir qui a renié ses convictions pour quelques voix écolo.

Deux autres domaines touchent aussi à la catastrophe, celui du système sanitaire et l’école. Un système sanitaire certes performant mais à bout de souffle concernant les moyens. Quant à l’école on mesure son déclin au fait que la France est renvoyée dans le fond des classements internationaux concernant l’évaluation des élèves.

La dernière imposture récente est évidemment celle de la réforme des retraites avec cette folie d’écraser toutes les institutions intermédiaires: Parlement, syndicat et autres organisations. Cela pour leur substituer de pseudos conventions citoyennes bien choisies « au hasard » afin de mieux les manipuler. Ou encore pour leur substituer des comités plus ou moins bidon.

80 % des Français dénoncent globalement la politique économique et sociale d’un président qui n’est plus soutenu que par 25 % à peine de l’opinion.

Parmi les grandes faiblesses de la France, il faut aussi souligner l’extrême pauvreté de nos armées qui d’après les experts ne tiendraient qu’une quinzaine de jours tout au plus en Ukraine. Pour preuve, la France pas même capable de tenir ses positions en Afrique et qui soutient au compte-gouttes l’Ukraine. Et ce n’est pas le ridicule service national universel–de quelques jours–qui va changer la donne d’autant qu’on y parle même pas de défense.

Jusqu’à quand va durer cette imposture ? Personne ne le sait tant qu’une respiration démocratique redonnant la parole aux électeurs ne sera pas permise.

Politique : un député du Modem pour la démission du gouvernement

Politique : un député du Modem pour démission du gouvernement

«Il faut un gouvernement qui rebatte les cartes, avec des ministres capables d’écouter le peuple français et pas une bande d’arrogants qui expliquent aux Français pourquoi ils sont idiots et pourquoi, eux, ils ont raison, ce qui est actuellement le cas avec un chef à plumes nommé Olivier Véran », a fustigé Richard Ramos, Député MoDem. Souvent qualifié d’«électron libre», l’élu avait déjà affirmé qu’il était opposé à la réforme.

«Le gouvernement Borne est condamné». Voilà ce qu’a déclaré le député Modem, Richard Ramos, au quotidien L’Est Républicain . Cette annonce étonnante intervient au lendemain du recours au 49.3 par la première ministre Élisabeth Borne.

La démission de Dussopt et la fin de la réforme de la retraite ?

La démission de Dussopt et la fin de la réforme de la retraite ?

Pour l’instant,le gouvernement soutient le ministre du travail accusé de favoritisme par la justice. En clair,Dussopt a conclu directement un très gros marché avec une entreprise et a obtenu en retour des avantages politiques. Sans parler de cadeaux dont le ministre dit avoir ignoré le prix et l’importance. Reste que les débats parlementaires vont être marqués par cette tache qui vient une fois de plus assombrir la crédibilité du gouvernement Macron trop souvent pris dans des affaires politiques ou judiciaires même si la plupart sont ensuite enterrés.

D’ici quelques semaines et peut-être même avant le gouvernement devra sans doute se résoudre à accepter la démission du ministre du travail pour tenter de sauver sa réforme dont l’avenir est déjà bien compromis compte tenu de l’opposition très majoritaire dans l’opinion.

Pour l’instant, le gouvernement fait le gros dos et se satisfait des explications du ministre du travail. Avec le temps, le dossier va certainement révéler ce qu’on peut appeler des faits de corruption.

En effet pour Mediapart, qui a révélé l’affaire, les explications d’Olivier Dussopt sont un peu courtes, dans la mesure où selon le titre, « les échanges entre Olivier Dussopt et la Saur, laissent peu de doutes sur l’existence d’un arrangement autour d’un marché public dans les années 2010.»

Cela rapelle à l’affaire Delevoye. Le haut commissaire chargé, en 2019 de la réforme des retraites, et notamment de la mise en place d’un système par points avait dû se retirer de la vie politique après avoir oublié de mentionner des mandats dans sa déclaration à l’autorité de la transparence. Cette démission avait éclaboussé la macronie. Et laissé trace.
Aujourd’hui, le contexte n’est pas tout à fait le même. Mais, il n’est pas plus facile politiquement, loin de là. Le gouvernement cherche tant bien que mal à faire passer sa réforme des retraites, qui marquera le passage d’un âge légal de 62 à 64 Ans.

Ces révélations ne manquent pas de fragiliser le ministre qui se trouve en toute première ligne pour porter cette réforme tant décriée. Surtout, lundi, celui-ci devra affronter l’Assemblée pour présenter et défendre son texte devant les députés. L’opposition, déjà, s’engouffre dans la brèche.

La crédibilité politique de n’été déjà pas très forte d’un dans la mesure où ce responsable a renié ses engagements précédents au parti socialiste où il avait notamment rejoint la ligne dure de Martine Aubry. Ce n’est qu’une fois élu sur étiquette socialiste qu’il a rejoint Macron. Cet peu de crédibilité politique vient d’être aussi terni par cette affaire politico-financière qui consiste en fait à s’affranchir de la procédure d’appel d’offres dans un très gros marché pour en obtenir des avantages politiques en retour de la part de l’entreprise bénéficiaire.

Non seulement le ministre du travail risque de sauter mais la réforme avec si le gouvernement s’enfonce dans ce soutien insoutenable, c’est-à-dire la position du ministre du travail.

Jean Rottner : Une démission pour affaire familiale ou affaire d’argent ?

Jean Rottner : Une démission pour affaire familiale ou affaire d’argent ?

Encore un reclassement politique qui suscite l’interrogation voire le doute. ( Observons toutefois qu’il ne s’agit pas d’une spécialité française et que dans d’autres pays on pratique aussi le sulfureux mélange de la politique et du business( Voir par exemple les liens d’anciens politiques avec les intérêts russes).L’ancien président de région « Grand ESt », Jean Rottner, avait invoqué un motif familial pour expliquer sa démission du Conseil régional du Grand Est. Il rejoint le cabinet de conseil et promoteur immobilier Réalités.

Jean Rottner, président démissionnaire de la région Grand Est, va rejoindre le cabinet de conseil et promoteur immobilier Réalités, a annoncé vendredi l’entreprise dans un communiqué, suscitant de nombreuses critiques des élus régionaux. «Le groupe Réalités annonce l’ouverture à l’été 2023 de sa Direction régionale Grand Est. Elle sera dirigée par Jean Rottner qui, après avoir quitté la vie publique, indique la société sur son site internet.

Il serait grand temps sans doute que le pays légifère sur les conditions de réinsertion des anciens politiques dont beaucoup se reclassent dans des activités en lien avec leur carnet d’adresses. On objectera sans doute qu’il est normal que d’anciens responsables politiques puissent aspirer à d’autres fonctions y compris dans le privé. Le seul problème, c’est que les entreprises qui recrutent des profils politiques le font pour valoriser à leur profit les relations de l’ancien responsable et non en fonction des compétences.

Pour Eliane Romani, cheffe de file du groupe écologiste au conseil régional. «… cette annonce vient un peu vite, ce qui laisse penser que c’était déjà conclu depuis un certain temps. Il utilise le réseau qu’il a acquis dans ses fonctions publiques pour aller servir une organisation privée qui a des rapports avec les collectivités, c’est une définition du pantouflage.»

Une démission pour affaire familiale ou affaire d’argent ?

Une démission pour affaire familiale ou affaire d’argent ?

Encore un reclassement politique qui suscite l’interrogation voire le doute. ( Observons toutefois qu’il ne s’agit pas d’une spécialité française et que dans d’autres pays on pratique aussi le sulfureux mélange de la politique et du business( Voir par exemple les liens d’anciens politiques avec les intérêts russes).L’ancien président de région « Grand ESt » avait invoqué un motif familial pour expliquer sa démission du Conseil régional du Grand Est. Il rejoint le cabinet de conseil et promoteur immobilier Réalités.

Jean Rottner, président démissionnaire de la région Grand Est, va rejoindre le cabinet de conseil et promoteur immobilier Réalités, a annoncé vendredi l’entreprise dans un communiqué, suscitant de nombreuses critiques des élus régionaux. «Le groupe Réalités annonce l’ouverture à l’été 2023 de sa Direction régionale Grand Est. Elle sera dirigée par Jean Rottner qui, après avoir quitté la vie publique, indique la société sur son site internet.

Il serait grand temps sans doute que le pays légifère sur les conditions de réinsertion des anciens politiques dont beaucoup se reclassent dans des activités en lien avec leur carnet d’adresses. On objectera sans doute qu’il est normal que d’anciens responsables politiques puissent aspirer à d’autres fonctions y compris dans le privé. Le seul problème, c’est que les entreprises qui recrutent des profils politiques le font pour valoriser à leur profit les relations de l’ancien responsable et non en fonction des compétences.

Pour Eliane Romani, cheffe de file du groupe écologiste au conseil régional. «… cette annonce vient un peu vite, ce qui laisse penser que c’était déjà conclu depuis un certain temps. Il utilise le réseau qu’il a acquis dans ses fonctions publiques pour aller servir une organisation privée qui a des rapports avec les collectivités, c’est une définition du pantouflage.»

CO2: Nouveau record d’émission

CO2: Nouveau record d’émission

Selon les scientifiques du « Global carbon project », les émissions de CO2 d’origine fossile « devraient augmenter de 1% par rapport à 2021, pour atteindre 36,6 milliards de tonnes, soit un peu plus que les niveaux de 2019 avant le Covid-19″.

Cette hausse est portée principalement par l’utilisation du pétrole (+2,2%), avec la reprise du trafic aérien, et du charbon (+1%). Les émissions dues au charbon, en décroissance depuis 2014, devraient croître de 1% et retrouver voire dépasser leur niveau record de cette année-là.

Parmi les plus grands pollueurs mondiaux, c’est en Inde que le rebond des émissions fossiles sera le plus fort en 2022, en augmentation de 6% en raison principalement de la consommation de charbon sur fond de forte reprise économique. Les États-Unis enregistrent +1,5%.

La Chine, qui devrait finir à -0,9%, a connu une forte baisse en début d’année avec les confinements liés à la politique zéro-Covid et la crise du bâtiment, même si la vague de chaleur de l’été a ensuite causé une baisse de l’hydroélectricité et une remontée du charbon.

L’Union européenne, plongée dans la crise énergétique par l’invasion de l’Ukraine, devrait enregistrer -0,8%, les émissions liées au gaz s’effondrant de 10% et celles liées au charbon bondissant de 6,7%, contre +0,9% pour le pétrole.

Contre la grande démission, la réhumanisation

Contre la grande démission, la réhumanisation

 

Le consultant Jacques Marceau, cofondateur des Assises sens et travail,  s’interroge, dans une tribune au « Monde » sur le sens de la « grande démission » des salariés, actuellement redoutée par de nombreuses entreprises et entrevoit une piste de sortie dans la réhumanisation du travail.

 

Comment, dans un pays obsédé par les statistiques du chômage au point que le mot « emploi » s’y est substitué à celui de « travail », en est-on arrivé en quelques mois à s’inquiéter de la difficulté des entreprises à recruter des collaborateurs ainsi qu’à limiter leur démission ? « Emploi », « collaborateur », les mots sont en effet lourds de sens.

Car il s’agit bien, dans notre modernité consumériste, d’être « employé à collaborer » à la croissance d’une économie basée sur la production d’objets, le « système des objets » décrit par le philosophe Jean Baudrillard (1929-2007), dont la finalité est d’être consommés donc rapidement détruits pour être remplacés par de nouveaux.

 

Un cycle aujourd’hui condamné par l’urgence écologique qui appelle à limiter l’exploitation de matières premières, la consommation d’énergie et la production de déchets. Dans ce contexte, et face au déferlement de nouveaux défis que notre humanité doit relever non plus pour simplement prospérer mais pour tenter de survivre, le progrès scientifique et technologique a bien du mal à continuer à s’imposer comme la seule solution alors que nous vivions avec la certitude que ce dernier générerait son propre antidote aux désordres qu’il aurait engendré et trouverait des solutions pour tous les autres.

Une vision du progrès qui ira jusqu’à prendre des allures de croyance au XXe siècle, la science venant se substituer à la religiosité et qui connaît aujourd’hui son apogée avec le discours solutionniste des entreprises de la Silicon Valley pour lesquelles c’est la technologie, et elle seule, qui pourra régler tous les problèmes de ce monde.

Grande démission : surtout pour les métiers de terrain mal considérés

Grande démission : surtout pour les métiers de terrain

L’ouverture de la saison estivale 2022 a été marquée par une véritable pénurie de recrutement parmi les métiers terrains, hautement recherchés au moment des vacances d’été, pour faire face à l’afflux touristiques. Bon nombre d’établissements, qu’il s’agisse de la restauration, du retail ou encore des officines, ont été handicapés voire paralysés par le manque de personnel. Par Olivier Severyns, Fondateur et CEO de Snapshift ( dans la Tribune )

Depuis le mois de mai, pas un jour ne s’est écoulé sans qu’un nouveau gérant ou patron ne partage son désarroi et sa difficulté à recruter. Malgré les prises de parole répétitives et les diverses tentatives pour créer de l’attractivité, des milliers de postes saisonniers sont restés vacants un peu partout en France.

Alors que tout laissait à penser que la saison estivale cette année serait, pour la première fois depuis deux ans, synonyme d’activité économique forte, de tourisme de masse et de recettes similaires à celles des saisons antérieures à la crise du Covid-19, il semblerait que le spectre de la grande démission a fini par réellement frapper l’Hexagone.

Si le phénomène a été décortiqué et analysé Outre Atlantique pour tenter de comprendre la source du mal et les raisons qui attisent ce fléau, en France les travailleurs et salariés ont surtout été pointés du doigt. Jugés tour à tour d’idéalistes, d’hédonistes, de profiteurs ou de pantouflards, la plupart des voix qui se sont élevées ont souvent affirmé que les Français ne voulaient plus travailler.

Tandis que la saison touche à sa fin et que la problématique du recrutement de masse est momentanément derrière nous, il est grand temps de tirer quelques enseignements et de réfléchir à des solutions pérennes. La désillusion des salariés, appartenant majoritairement à des équipes terrains, est bel et bien réelle. Or celles et ceux qui ne croient plus à ce qu’on leur propose pourraient continuer de se désengager et devenir plus nombreux. Les difficultés à trouver de la main d’œuvre vont alors perdurer et s’intensifier.

En tant que patrons et managers, il est grand temps de prendre la mesure de cette vague d’absentéisme et de nous interroger sur les conditions de travail proposées. Aujourd’hui il n’y a pas de remise en question réelle de ce que nous offrons aux équipes terrain, or trop souvent les habitudes restent inflexibles et les méthodes inchangées.

Selon une étude publiée le 22 juin par la Dares, Direction statistique du ministère du Travail, 71% des entreprises ont actuellement des difficultés à recruter mais seulement 15% des employeurs estiment que cette pénurie est liée aux conditions de travail proposées. Le milieu de l’hôtellerie-restauration est finalement le secteur le plus conscient du phénomène, les employeurs sont 24% à reconnaître que leur problème de recrutement provient des conditions de travail.

Ces chiffres montrent à quel point le fossé entre employeur et équipe terrain se creuse et dans quelle mesure nous avons besoin d’une prise de conscience généralisée.

Si le manque de profils qualifiés et le niveau de salaire sont des freins véritablement existants, nous devons être une plus large majorité à affirmer que le problème vient aussi des conditions de travail, qui ne sont parfois plus acceptables et doivent être reconsidérées.

La désertification de certains secteurs est liée au manque de considération et à une sous valorisation permanente. Force est de constater que des méthodes de travail âgées de plus de 20 ans existent encore, tandis que les perspectives d’évolution et les innovations sont trop souvent absentes de l’équation.

En tant qu’ancien opérationnel de la restauration, auparavant gérant de 5 établissements, j’ai moi-même été confronté à la difficulté de conserver des équipes ainsi qu’aux limites d’un système et d’un fonctionnement papier-crayon. Nous parlons sans cesse de nouvelles technologies, de progrès, d’innovation, plus récemment de Métavers, alors que certaines professions n’ont toujours pas accès à un ordinateur et à des outils digitaux dignes de ce nom.

La revalorisation de certains métiers et l’attractivité de secteurs entiers passeront obligatoirement par une mise à jour des méthodes et des outils. Ces métiers terrain sont les grands oubliés de la transformation digitale. Alors qu’ils représentent 80% de la main-d’œuvre mondiale, seuls 1% des investissements en technologie les concernent !

Aujourd’hui ces travailleurs sont totalement déconnectés de tout écosystème digital dans leur quotidien professionnel, ce qui crée un sentiment d’exclusion. Revaloriser ces métiers passera aussi par l’inclusivité digitale et par la nouvelle expérience que l’employeur sera en capacité de proposer.

Il existe déjà des solutions tangibles qui donneront de nouveau aux salariés l’envie de faire partie d’une équipe, de recréer un sentiment d’appartenance et d’améliorer les conditions de travail.

Ce nouveau quotidien s’illustre par la modulation du temps de travail avec des plannings mieux gérés et plus de visibilité, qui permettent de trouver un équilibre positif entre vie professionnelle et vie privée. Pour regagner la confiance des équipes, une meilleure prise en compte des heures supplémentaires est également une évolution nécessaire et facile à imaginer dans le cadre d’un dispositif numérique efficace.

Enfin mettre en place des outils digitaux c’est aussi réduire les marges d’erreurs humaines pour une gestion de paie, RH et administrative plus fluide qui, in fine améliore considérablement les relations et la communication en interne.

Oui les métiers terrain ont aussi besoin du digital pour exercer correctement et c’est une erreur dans ce monde post-Covid de penser que ces secteurs doivent rester inchangés. Leurs conditions de travail, dépourvues de toute technologie et de toute amélioration en termes d’innovation, seront un fléau à long terme si nous n’investissons pas davantage en faveur de ceux qui représentent 80% de la main d’œuvre mondiale.

Olivier Severyns

Grande démission : Surtout une quête de sens

Grande démission : Surtout une quête de sens

 

Le brown-out désigne une forme d’épuisement professionnel résultant d’une perte de sens : pourquoi faire ce que je fais ? En quoi et à qui est-ce utile ?… Un syndrome plus insidieux que le burn-out, parce que plus difficile à déceler, et pour lequel la crise sanitaire a joué un rôle certain d’amplificateur. Par Jérôme Crest, CEO cofondateur de Holivia et Nathan Guichard-Marsal, psychologue.( La Tribune)

 

Certains signes ne trompent pas : la hausse spectaculaire de la demande pour les bilans de compétences, le nombre croissant de reconversions professionnelles, les démissions en cascade dans certains secteurs… Ces signes du temps témoignent de la volonté des travailleurs de trouver du sens à ce qu’ils font. Cette volonté n’est certes pas nouvelle, mais la crise sanitaire lui a donné de la largeur d’épaules. Le climat d’incertitude des deux dernières années, les confinements successifs, ainsi que l’expérience soudaine et massive du télétravail ont conduit chacun et chacune à une forme d’introspection professionnelle, à « faire le point ».

Parce que la quête de sens est partout, la perte de sens a fait son coming out. On met des mots sur des maux et l’on s’autorise à parler émotions, doutes, désarroi : comprendre le « brown-out », dans un monde du travail où le sens n’est plus secondaire, c’est-à-dire subordonné au salaire ou au statut, est essentiel pour les organisations qui ont à cœur de favoriser le bien-être de leurs collaborateurs. L’expression « brown-out » renvoie à une baisse de courant dans un circuit électrique : baisse de tension qui se manifeste par une démission mentale chez le salarié qui ne comprend plus son rôle dans l’entreprise, l’utilité de sa fonction, voire de son métier. Il continue à effectuer sa tâche, mais sans entrain, sans motivation, mécaniquement, et jusqu’à la rupture, si rien n’est fait.

 

Seulement voilà : le « brown-out » est insidieux et difficile à identifier, tant pour ceux et celles qui en souffrent que pour les organisations. C’est pourquoi il faut s’interroger à la fois sur les mécanismes qui y conduisent et sur les moyens d’accompagner les salariés en perte de sens. Là encore, il y a des signes qui doivent alerter (repli sur soi, humeur morose, cynisme, désinvolture, désengagement…) et des outils à mettre en place pour prendre au quotidien le pouls de ses équipes et favoriser une parole libérée de la crainte du jugement. La communication et la réflexion autour du bon interlocuteur (manager, personnel RH, membre d’un CSE, psychologue) sont capitales : on ne sort pas de la spirale du « brown-out » sans une main tendue et une oreille attentive.

De fait, la question du sens est en elle-même bien difficile à appréhender. Un salarié qui ne perçoit plus sa valeur, ou celle de son travail, soit parce qu’il n’en tire aucune reconnaissance, soit parce que la tâche elle-même lui paraît dénuée d’intérêt ou d’utilité pour l’entreprise, a besoin de temps et de recul. Soit il parvient à réduire la dissonance entre le sentiment de sa propre valeur et la valeur qu’il donne à son travail, et se réengage, soit la dissonance est trop grande et il vaut mieux partir.

Bien sûr, quitter son emploi est plus facile à dire qu’à faire : mais quand on le peut, ce grand saut dans le vide est salutaire en ce qu’il oblige à reconsidérer son parcours et sa place, ses besoins, ses envies. C’est le temps propice au changement, le temps d’un second souffle professionnel où s’épanouir est le premier critère, dans un autre métier, une autre entreprise, ou même en créant la sienne. Il s’agit d’aller vers soi et ce qu’on veut vraiment, d’interroger sa raison d’être. Comme disait Mark Twain :

« Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour où vous êtes né et le jour où vous comprendrez pourquoi. »

 

Enfin, la perte de sens résulte parfois de l’incapacité, pour le salarié, à comprendre le dessein général auquel il participe. Sa fonction ne fait pas sens parce qu’on ne s’est pas donné la peine de lui expliquer comment elle bâtit de la valeur et pourquoi elle est importante.

Beaucoup de collaborateurs sont trop dans l’opérationnel et pas assez dans la stratégie : on leur parachute une ambition sans préciser en quoi ils constituent un maillon essentiel de la chaîne qui permet de la toucher du doigt. Or dans ce monde post-covid (espérons-le !), où chacun a revu ses priorités et où il n’est plus question de « perdre sa vie à la gagner », les entreprises ne peuvent plus faire l’économie d’une vision et d’une raison d’être claires, irriguant chacune de leurs strates et ne laissant personne sur le bord de la route, sans direction. On n’a jamais le bon vent quand on ignore vers quel port tendre.

Jérôme Crest et Nathan Guichard-Marsal

Crise de recrutement : la grande démission en France aussi, pourquoi ?

Crise de recrutement : la grande démission en France aussi, pourquoi ?

 

Le phénomène de grande démission qui a débuté aux États-Unis s’étend dans beaucoup de pays développés notamment en France. Comme souvent, plusieurs facteurs explicatifs complexes interagissent de manière systémique.

Force est de constater que si la France compte environ 3 millions de chômeurs, le nombre d’emplois non pourvus est aussi égal à 3 millions. On ne peut évidemment envisager un équilibre mécanique entre ces deux types de données. Des questions de compétence, de formation, de proximité, de rémunération notamment sont en cause.

La grande démission en France s’explique en partie par le faite que certains s’interrogent sur l’intérêt de travailler quand des aides  sociales  permettent de vivre sans travail. Ce qui au passage permet d’économiser sur les frais de transport et de restauration notamment. Cela pose soit la question d’un meilleur ciblage des aides sociales, soit la question à une revalorisation significative des salaires. ( Ou les deux)

Bien entendu, une augmentation significative des salaires soulèverait le problème de la productivité. De ce point de vue ,la productivité globale des actifs en France ( à distinguer de celle des seuls salariés) est notoirement insuffisante au regard de pays concurrents équivalents.

Se pose également de plus en plus fortement la question du sens du travail. C’est-à-dire de l’intérêt personnel du salarié et de l’objet même de la société . Des préoccupations environnementales et sociétales émergent de plus en plus.

Il y a enfin la question de l’insertion sociale dans l’entreprise. Dans beaucoup trop de cas, le salarié est considéré comme un simple moyen de production. Il peut être éventuellement intéressé aux résultats mais la démocratie participative est relativement insignifiante en France comparée par exemple à l’Allemagne.

Cet aspect n’est pratiquement pas abordé dans le monde économique et politique. Coté politique, cette vision sociale démocrate et évidemment contestée par les extrémistes. Mais elle n’est pas prise en compte non plus par les parties de gouvernement dont les propositions se limitent éventuellement à l’intéressement financier.

Plus généralement , le pays -comme d’autres pays développés- connait une perte de la valeur travail. De ce point de vue les responsabilités multiples. Elles incombent à l’école, à la famille, à l’Etat et à la société tout entière. Le manque de lucidité et de courage sur cette question hypothèque gravement la compétitivité du pays et la richesse nationale. Et la conséquence est une dette qui grimpe de manière exponentielle pour financer le manque de travail.

La grande démission en France aussi, pourquoi ?

La grande démission en France aussi, pourquoi ?

 

Le phénomène de grande démission qui a débuté aux États-Unis s’étend dans beaucoup de pays développés notamment en France. Comme souvent, plusieurs facteurs explicatifs complexes interagissent de manière systémique.

Force est de constater que si la France compte environ 3 millions de chômeurs, le nombre d’emplois non pourvus est aussi égal à 3 millions. On ne peut évidemment envisager un équilibre mécanique entre ces deux types de données. Des questions de compétence, de formation, de proximité, de rémunération notamment sont en cause.

La grande démission en France s’explique en partie par le faite que certains s’interrogent sur l’intérêt de travailler quand des aides  sociales  permettent de vivre sans travail. Ce qui au passage permet d’économiser sur les frais de transport et de restauration notamment. Cela pose soit la question d’un meilleur ciblage des aides sociales, soit la question à une revalorisation significative des salaires. ( Ou les deux)

Bien entendu, une augmentation significative des salaires soulèverait le problème de la productivité. De ce point de vue ,la productivité globale des actifs en France ( à distinguer de celle des seuls salariés) est notoirement insuffisante au regard de pays concurrents équivalents.

Se pose également de plus en plus fortement la question du sens du travail. C’est-à-dire de l’intérêt personnel du salarié et de l’objet même de la société . Des préoccupations environnementales et sociétales émergent de plus en plus.

Il y a enfin la question de l’insertion sociale dans l’entreprise. Dans beaucoup trop de cas, le salarié est considéré comme un simple moyen de production. Il peut être éventuellement intéressé aux résultats mais la démocratie participative est relativement insignifiante en France comparée par exemple à l’Allemagne.

Cet aspect n’est pratiquement pas abordé dans le monde économique et politique. Coté politique, cette vision sociale démocrate et évidemment contestée par les extrémistes. Mais elle n’est pas prise en compte non plus par les parties de gouvernement dont les propositions se limitent éventuellement à l’intéressement financier.

Plus généralement , le pays -comme d’autres pays développés- connait une perte de la valeur travail. De ce point de vue les responsabilités multiples. Elles incombent à l’école, à la famille, à l’Etat et à la société tout entière. Le manque de lucidité et de courage sur cette question hypothèque gravement la compétitivité du pays et la richesse nationale. Et la conséquence est une dette qui grimpe de manière exponentielle pour financer le manque de travail.

La « Grande Démission »aux Etats-Unis

La « Grande Démission »aux Etats-Unis

Le chiffre des démissions  a atteint un plus haut historique dans les annales du département de l’Emploi. En août, 4,3 millions de personnes ont démissionné de leur poste aux Etats-Unis, faisant grimper le taux de turn-over parmi la population employée à 2,9 %. Un taux un demi-point au-dessus de son niveau d’avant-pandémie, et qui a bondi beaucoup plus rapidement que lors de la sortie de crise précédente. Papier de la Tribune (extrait)

Le phénomène donne déjà lieu à une formule : « The Great Resignation » - La Grande Démission. Elle illustre ce que beaucoup perçoivent déjà comme un tournant majeur dans le monde du travail : des salariés qui, avec la pandémie, ont modifié leur rapport au travail.

Les témoignages abondent dans la tech, mais pas seulement. A New York, un banquier se souvient d’une semaine où six salariés ont démissionné en deux jours : deux pour reprendre des études, un pour aller chez un concurrent, un autre pour changer de secteur… Dans une étude interne, 5 % de ses équipes disent envisager un changement de vie professionnelle, contre à peine 1 % avant la crise. Toujours sur la côte Est, une entreprise pharmaceutique doit proposer 100.000 dollars annuels pour espérer attirer un profil de technicien qualifié, bien au-delà de ce qui se faisait il y a encore deux ans.

Plusieurs phénomènes se conjuguent et s’amplifient. Avec la pandémie, la population adulte (plus de seize ans) hors du marché du travail (ni en emploi, ni en recherche d’emploi) aux Etats-Unis a gonflé de 5 millions de personnes, à 100 millions (sur 330 millions d’habitants). Et le plus surprenant est que ce chiffre est resté stable depuis l’été 2020 , malgré la forte reprise et les mois de croissance de l’économie américaine.

A l’examen, ce sont surtout les jeunes et les plus âgés qui sont sortis du marché du travail. Les premiers pour, peut-être, reprendre des études, les seconds pour partir… en retraite. Les aides aux ménages sous forme de chèques ont pu donner de l’air à ceux qui voulaient faire une pause. Les performances de la Bourse ont aussi permis à certains de gonfler leur patrimoine. Selon une étude de la Réserve fédérale de Saint-Louis (Missouri), ils sont ainsi plus de 3 millions à avoir anticipé leur départ en retraite.

Cela amplifie un problème structurel ancien aux Etats-Unis : le taux de participation au marché du travail (ceux en emploi ou en cherchant un) a chuté de près de 2 points en dix-huit mois, à 61,6 %, en septembre. Et les crises créent des effets de palier : le taux de participation était de 66 % aux Etats-Unis avant la « Grande Récession » de 2008…

Cette sortie d’actifs, conjuguée à la reprise et au changement de nature de certains postes, crée des pénuries qui accélèrent le flux des démissions. Car la loi de l’offre et de la demande est particulièrement élastique aux Etats-Unis : les employeurs peuvent licencier sans préavis leurs salariés… qui peuvent aussi les quitter d’un jour à l’autre.

Sur les routes de Pennsylvanie, les offres d’emploi s’affichent en grand sur les panneaux publicitaires. RHI Magnesita, un industriel de York, offre même 3.000 dollars de bonus à l’embauche. Et beaucoup de grandes chaînes ont relevé leur salaire minimum à 15 dollars de l’heure, contre parfois 10 à 12 dollars précédemment.

De quoi motiver des démissions en masse dans les métiers de services mal payés, qui connaissent des taux de démission record : 6,8 % dans l’hôtellerie et l’alimentation. La vente de détail a elle aussi connu en août un taux de départ plus élevé que la moyenne. Le taux de démission dans la finance ou l’immobilier reste finalement beaucoup plus limité, à 1,3 % en août selon les statistiques du BLS . Par régions, c’est dans le sud et le Midwest que les taux de départ sont les plus élevés.

Le mouvement pourrait se tempérer avec la hausse des salaires intervenue ces derniers mois. Le niveau des bas salaires a bondi de 6 % au troisième trimestre, selon Goldman Sachs, après une hausse déjà forte le trimestre précédent. La fin des aides exceptionnelles aux demandeurs d’emploi, la réouverture des écoles en présentiel et une croissance plus limitée devaient détendre le marché du travail cet automne. Des prévisions qui restent à confirmer.

 

12345...7



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol