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Emploi : records d’embauches

 

Les difficultés de recrutement s’expliquent en partie les  records d’embauche. Le   nombre de déclarations d’embauches de plus d’un mois hors intérim a frôlé les 840.000 en septembre. Soit près de 8.000 de plus que le plus haut historique de juin, selon des données publiées ce mercredi par l’Urssaf. Le nombre de recrutements en CDI est resté stable ce qui ne l’a pas empêché de dépasser le seuil de 400.000 pour la troisième fois depuis juin. Ces trois franchissements sont d’ailleurs les seuls enregistrés par la branche recouvrement de la Sécurité sociale depuis janvier 2006 !

A 2,44 millions cet été, les embauches durables sont en hausse de 11,4 % par rapport au deuxième trimestre : on n’en a jamais comptabilisé autant sur trois mois depuis janvier 2000. Tertiaire, industrie et BTP en ont tous profité. Si l’on rajoute les CDD de moins d’un mois, la période de juillet à septembre a enregistré 6,6 millions de recrutements, à peine 80.000 de moins que sur les trois derniers mois de 2019.

Contrairement à ce qui était craint, l’emploi a donc retrouvé à grande vitesse le terrain perdu depuis la crise du Covid. Autre point notable, la quantité est allée de pair avec la qualité des postes proposés, au moins sur le critère de la durée d’engagement. Ainsi, toujours sur le troisième trimestre, la part des embauches de plus d’un mois hors intérim est ressortie à 37 %, soit 5 points de plus que lors du dernier trimestre 2019. Celle des seuls CDI a gagné 2 points, à 18 %.

Des intentions d’embauches record en 2019 ?

Des intentions d’embauches record en 2019 ?

Une étude de pôle emploi démonterait que les intentions d’embauche sont au plus haut + 3,5 points à 45,2%), cela alors  qu’on connaît un très haut niveau de chômage et que la croissance est relativement faiblarde (1,4 % en 2019). les difficultés de recrutement anticipées sont également en hausse et concernent 50,1% des projets d’embauche contre 44,4% en 2018. En tête des métiers où les difficultés sont les plus élevées, les carrosseurs automobiles, les couvreurs zingueurs, les plombiers chauffagistes mais aussi les aides à domicile. Les trois quarts des employeurs s’attendent à ce que ces difficultés soient liées au profil inadéquat des candidats (manque d’expérience, de motivation, de compétences, etc.) et 35% lient cette difficulté aux conditions de travail proposées. En 2018 cependant, huit recruteurs sur dix ont réalisé l’embauche annoncée. Les principaux  freins à l’embauche seraient  l’inadaptation des demandeurs d’emploi. Et tous les grands médias de reprendre ce seul argument qui permet de faire l’économie d’une analyse un peu approfondie et qui au passage culpabilise un peu plus les chômeurs. Certes on ne peut nier qu’il y a une certaine inadaptation des chômeurs aux offres d’emploi. Cela parce qu’on demande une certaine compétence aussi une certaine expérience que n’ont pas par exemple certains jeunes en l’état actuel du système de formation. La filière apprentissage notamment est encore bien trop marginale et ne couvre pas loin s’en faut la totalité des compétences comme en Allemagne. Notons aussi que ce chiffre de plus de 45 % d’intentions d’embauche ne signifie pas évidemment 45 % d’emplois en plus. En outre il s’agit d’intentions qui forcément seront influencées par la conjoncture. Une conjoncture pour l’instant un tout petit peu meilleure en France mais qui est loin d’être exceptionnelle. Sans parler des risques de dépression voir de crise financière internationale. En outre certaines embauches visent à combler les départs en retraite. Il faut aussi observer que des secteurs comme les services offrent des conditions de travail et salariale peut attractives. C’est le cas des métiers de soins et d’accompagnement de la personne. Des métiers qui seraient un véritable gisement d’emplois mais qui ne trouvent pas preneur. Pas étonnant compte tenu du niveau de rémunération, des conditions de travail est souvent aussi des temps partiels. Pour certains, il est d’ailleurs préférable de bénéficier de la protection sociale que d’aller travailler à perte. On ne peut nier cependant une certaine démotivation de certains candidats et une  perte de la valeur travail dans le pays depuis notamment les 35 heures. La question de l’adaptation du marché du travail est donc complexe, elle articule des éléments économiques, sociaux mais aussi culturels

 




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