Archive pour le Tag 'démantèlement'

Démantèlement du fret SNCF : Avant-dernier coup avant la fin ?

Démantèlement du fret SNCF : Avant-dernier coup avant la fin ?

La réduction et la filialisation de fret SNCF pourrait bien être l’avant-dernier coup avant la fin de la SNCF. Une entreprise déjà concurrencée sur la grande vitesse mais aussi sur les transports régionaux. L’entreprise nationale a progressivement abandonné d’abord le transport de marchandises expresse, puis le transport de messagerie et s’apprête à abandonner une partie du fret.

Sur la tendance l’entreprise SNCF pourrait bien avoir disparu d’ici 20 ou 30 ans. En cause une politique très contradictoire du gouvernement depuis toujours, une certaine inadaptation de l’entreprise en matière commerciale et de gestion et un climat social particulièrement agité et assez souvent irresponsable.

Clément Beaune, le ministre des Transports discute avec la Commission européenne d’une solution dite « de discontinuité » pour la filiale de fret de la SNCF. Afin d’éviter le remboursement de 5,3 milliards d’euros d’aides jugées indues par Bruxelles – et donc la disparition pure et simple – il propose une liquidation de Fret SNCF (et donc de sa dette) et la création d’une nouvelle structure qui devrait avoir un périmètre différent. La nouvelle société aurait, en l’état actuel des négociations, 20% de chiffre d’affaires en moins. Les contrats concernés devraient échoir à la concurrence, après appel d’offres.

La part modale du transport de marchandises par le train remonte légèrement, mais elle n’est toujours que de 10% en France, contre 18% en Allemagne.

EDF : l’Assemblée nationale vote contre le démantèlement contre l’avis du gouvernement

EDF : l’Assemblée nationale vote contre le démantèlement contre l’avis du gouvernement

À l’occasion d’une discussion concernant le ‘bouclier tarifaire TPE (très petites entreprises) spécifique » pour aider les boulangers et autres artisans à faire face à leur facture d’électricité, les députés de l’opposition ont voté un texte contre le démantèlement d’EDF et cela contre l’avis du gouvernement.

Faute d’effectifs suffisants, les représentants de la majorité de l’assemblée nationale ont quitté la salle et l’amendement présenté par un socialiste a été adopté.

Le pouvoir était contre en raison de la charge financière pour l’Etat, estimée à 18 milliards d’euros par le ministre de l’Industrie Roland Lescure. Des arguments contestés par le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI) et le rapporteur Philippe Brun (PS).

En cause aussi dans cette affaire la problématique de la régulation de l’électricité. C’est un effet depuis la libéralisation du secteur que nombre d’intermédiaires parasites ,ont provoqué l’envolée des prix pour les entreprises ( des prix qui parfois ont progressé de 50 % voire de 100 %). Notons que les particuliers, eux et les très petites entreprises, bénéficient de tarifs réglementés et de hausse limitée à 15 % par exemple en 2023.

Suspensions de séance et rappels au règlement se sont multipliés. A la reprise de l’une d’elles, Aurore Bergé a annoncé que la majorité présidentielle ne participerait plus aux débats. Les députés macronistes ont donc quitté l’hémicycle, laissant la voie libre à une adoption du texte. Le texte de Philippe Brun veut une « nationalisation réelle » d’EDF et empêcher tout risque de « démembrement ». En commission, il avait fait adopter son texte par une coalition de députés de l’opposition, y compris de droite.

La proposition de loi est examinée au moment où l’Etat tente déjà de mener à bien une offre publique d’achat (OPA) destinée à renationaliser le géant de l’électricité. Bercy a fait valoir mercredi que l’Etat détenait « 95,82% du capital », le reste de l’opération étant suspendu à une décision de la Cour d’appel de Paris sur le recours de certains actionnaires minoritaires. L’audience est prévue le 23 mars et la décision doit être rendue au plus tard le 2 mai.

Pour Philippe Brun, l’OPA laisse la possibilité de « démanteler » le groupe, soupçonnant l’exécutif de ne pas avoir renoncé à un projet controversé de restructuration impliquant la séparation des activités nucléaires, hydroélectriques et renouvelables.

La Russie surtout humiliée par le démantèlement de l’URSS

La Russie surtout humiliée par le démantèlement de l’URSS

 

A la suite des propos d’Emmanuel Macron, le professeur de science politique Thomas Lindemann revient, dans une tribune au « Monde », sur le concept d’humiliation et ce qu’il signifie dans les relations internationales.

 

Les appels du président Macron à ne pas humilier la Russie, prononcés devant le Parlement européen de Strasbourg et plus récemment le 3 juin, ont suscité de vives polémiques, l’accusant en particulier de se tromper de victime. Au-delà de la critique moralisatrice, certains estiment aussi qu’éviter l’humiliation est contre-productif et susceptible de conforter les fantasmes de grandeur russe.

Si l’usage du concept d’humiliation par le président français peut être qualifié de flou, ses critiques se méprennent souvent en pensant que tout le conflit se joue sur le champ de bataille économique par des sanctions. La première erreur consiste à croire que l’humiliation est nécessairement subjective et, dans le cas de la Russie, inséparable d’ambitions impérialistes.

S’il est vrai que l’humiliation peut être définie comme un écart important entre l’image revendiquée par un protagoniste et celle qu’il reçoit en retour, elle se définit le plus souvent de manière intersubjective en tant que violation de standards de comportements prêtés à un certain type de protagoniste.

Pour savoir si la Russie a été dépréciée dans son rang, il faut se référer aux normes en vigueur dans le système international. Certains rites ont pour fonction de protéger la « face » des acteurs sur la scène internationale. Ainsi, si l’égalité de souveraineté proclamée est une fiction westphalienne, elle permet néanmoins aux acteurs même peu puissants de faire bonne figure sur la scène domestique. Dans les faits, l’ex-URSS a été déchue de son rang de manière vertigineuse pour une grande puissance après la guerre froide.

La Russie contemporaine n’exerce en effet pas de responsabilités à la hauteur de son potentiel de puissance. Sa position est rarement déterminante au sein du Conseil de sécurité des Nations unies : ainsi, des opérations militaires majeures telles que l’intervention au Kosovo (1999) et les guerres contre l’Irak (2003) et la Libye (2011) ont été décidées en traitant la Russie comme quantité négligeable.

En outre, l’élargissement de l’OTAN aux pays de l’Est, également acté sans concertation majeure avec la Russie, constitue un précédent historique. Pour la première fois, un pays s’est trouvé confronté à un ensemble dont le potentiel militaire lui était quinze fois supérieur. Le président Poutine ne cesse cependant d’affirmer que la Russie demeure une grande puissance et qu’elle possède – à la différence des Occidentaux – des qualités d’abnégation et de sacrifice, discours qui semble toujours populaire dans l’opinion publique.

Démantèlement des GAFA: Quelles conséquences sur les consommateurs ?

Démantèlement des GAFA: Quelles conséquences sur les consommateurs ?

Scinder les activités de Facebook, Apple, Amazon et Google pourrait favoriser la concurrence et l’innovation estimeChristopher Mims Dans le Wall Street Journal entre parenthèses (extrait)

Les entreprises, leurs lobbyistes et leurs alliés s’opposent déjà avec force à ces législations et à la nouvelle directrice de la Commission fédérale du commerce (FTC), Lina Khan, une opposante aux géants de la tech. La décision d’un juge fédéral, la semaine dernière, de rejeter les poursuites antitrust contre Facebook au motif qu’elles étaient « juridiquement insuffisantes » laisse penser que la mise en œuvre de règles plus strictes ne sera pas chose aisée.

Il existe peu de précédents permettant de se faire une idée claire de ce que serait la situation pour les utilisateurs en cas de démantèlement majeur d’Amazon, ou si Apple était contraint de se défaire de son App Store

Mais il y a de plus en plus de chances que les dispositions de ces projets de loi deviennent les règles auxquelles les grandes entreprises technologiques auront à se conformer. Cela pourrait passer par le biais d’une législation du Congrès, de lois à l’échelon des Etats, de procès, d’une nouvelle génération de régulateurs comme Mme Khan ou d’une volonté politique bipartisane de lutter contre le secteur de la tech.

Il  est intéressant d’imaginer comment les choses pourraient se passer. Après avoir parlé avec des spécialistes de l’histoire des batailles antitrust, de l’impact de la concentration du marché sur la concurrence et des effets de la réglementation sur les entreprises en position dominante, ainsi qu’avec des sociétés elles-mêmes, voici quelques pistes.

Amazon

Tous les projets de loi proposés par la Chambre semblent viser Amazon d’une manière ou d’une autre. Mais le plus important d’entre eux, le Ending Platform Monopolies Act, permettrait à la FTC de démanteler les géants de la tech si elle estime que leurs produits et services sont susceptibles de concurrencer ceux vendus par d’autres entreprises sur les plateformes de ces mastodontes.

Si cela semble couvrir de nombreuses activités de ces plateformes et que nous considérons comme normales — des applications préinstallées sur l’iPhone aux produits de marques distributeurs comme Kindle et Amazon Basics sur Amazon — c’est parce que le projet de loi est rédigé en des termes très généraux.

 

Dans le passé, les spécialistes de la lutte antitrust ont proposé de scinder Amazon en au moins quatre sociétés, en séparant les éléments qui constituent les piliers de sa domination : son activité principale de vente au détail, sa marketplace où des vendeurs tiers opèrent, sa division extrêmement rentable de services de cloud et ses services de traitement de commandes et de logistique.

Même si le géant de Seattle ne devait se séparer que de sa marketplace, les effets pourraient être perceptibles pour les consommateurs. Amazon a déclaré le mois dernier que les projets de loi pourraient l’amener à interdire aux vendeurs tiers l’accès à sa plateforme, alors qu’ils y proposent la majorité des articles. Ce serait comme si Amazon était scindé en deux, avec d’un côté une division de vente au détail fonctionnant comme Walmart — avec ses marques distributeur et les articles d’autres sociétés qu’il propose directement — et, de l’autre, une marketplace distincte comme eBay.

Dans ce même communiqué, Amazon indique que tout cela « aurait des effets négatifs importants sur les centaines de milliers de petites et moyennes entreprises américaines qui commercialisent leurs produits dans notre magasin, et sur les dizaines de millions de consommateurs qui les achètent sur Amazon ».

Il est difficile d’évaluer l’impact potentiel d’un tel démantèlement et téméraire de professer des certitudes à ce sujet — l’Amérique n’a rien vu de tel depuis la scission de Bell System. Amazon affirme que cela signifierait la fin de prestations comme la livraison gratuite. Mais les programmes de la société destinés à proposer aux vendeurs tiers le même service de livraison gratuite que Prime sans l’aide des départements logistiques d’Amazon, laissent penser que l’entreprise pourrait, malgré tout, trouver un moyen de poursuivre ses activités.

Apple

Une autre proposition de loi, l’American Choice and Innovation Online Act, poursuit un objectif similaire. Elle vise à empêcher les entreprises qui possèdent de grandes plateformes dominant le marché de donner à leurs propres services et produits qui y sont vendus un avantage injustifié sur leurs concurrents. L’App Store, via lequel Apple contrôle 100 % du marché des applications pour iPhone, pourrait ainsi être ciblé. C’est un marché lucratif. Un expert, sollicité comme témoin par Epic Games dans son récent litige judiciaire avec la firme à la pomme, a estimé que les marges d’exploitation de l’App Store pouvaient atteindre 80 %.

Dans une lettre au Congrès et un rapport qu’elle a publié sur la sécurité, Apple explique que les attaques contre sa situation de monopole sur la distribution des applications pour ces appareils menacent sa capacité à assurer leur sécurité

Apple conteste qu’elles soient aussi élevées, mais a refusé de communiquer un chiffre. Le géant de Cupertino a déclaré au cours du procès que sa marge globale en 2020 avait été de 20,9 % et que sa boutique d’applications ne devrait pas être examinée séparément de ses pertes et profits totaux.

Le système d’exploitation mobile d’Apple est utilisé sur six appareils mobiles sur dix aux Etats-Unis.

Dans une lettre au Congrès et un rapport qu’elle a publié sur la sécurité, Apple explique que les attaques contre sa situation de monopole sur la distribution des applications pour ces appareils menacent sa capacité à assurer leur sécurité.

L’impact potentiel pourrait être plus important, à la fois pour Apple et pour ses clients. Cela pourrait conduire au démantèlement du très rentable « jardin clos » — constitué de matériel, de logiciels et de services — qui rend ses produits relativement pratiques pour les utilisateurs, mais qui limite également leurs choix.

De nouvelles règles et de nouveaux régulateurs pourraient contraindre Apple à décloisonner ce système, en cédant son App Store ou en laissant les consommateurs installer des applications depuis n’importe quel endroit. Cela pourrait faciliter l’accès des utilisateurs d’iPhone aux produits d’autres entreprises, mais aussi les exposer aux menaces de rançongiciels ou d’usurpation d’identité numérique.

Facebook

Le Platform Competition and Opportunity Act, un troisième projet de loi, est plus ou moins conçu pour interdire ce qui a été la marque de fabrique de Facebook : acquérir un concurrent avant qu’il ne devienne une menace.

La plainte de la FTC contre Facebook qui figurait parmi celles qui ont été rejetées la semaine dernière, accusait l’entreprise de pratiques anticoncurrentielles lors des rachats de WhatsApp et Instagram. Si la nouvelle législation devait être adoptée, il pourrait être beaucoup plus facile pour la FTC de gagner ce type de procès.

Facebook a déclaré qu’il serait, par exemple, plus difficile pour les utilisateurs de poster des publications partagées à la fois sur Instagram et Facebook. D’autre part, le dossier complet dont dispose Facebook sur chacun d’entre nous, qu’il vend aux annonceurs — sous une forme toutefois de plus en plus anonyme — serait beaucoup plus difficile à constituer pour l’entreprise.

Un porte-parole de Facebook a qualifié ces projets de « remède empoisonné pour le secteur américain de la tech à un moment où notre économie peut le moins se le permettre ».

Un autre projet de loi, l’Augmenting Compatibility and Competition by Enabling Service Switching Act, est censé permettre aux utilisateurs d’échanger des messages entre n’importe quels services, ou du moins de faire migrer leur activité sur un réseau social vers une autre plateforme, en obligeant des entreprises comme Facebook à ne pas se limiter à nous remettre nos données lorsque nous le demandons, mais à en faciliter la transmission, sans les altérer, à d’autres sociétés.

Les avantages en matière de protection de la vie privée n’ont peut-être pas d’importance pour de nombreux consommateurs, mais ils pourraient figurer parmi les conséquences les plus immédiates de ce projet de loi pour les plus de 2,8 milliards de personnes qui utilisent chaque mois l’un des produits de Facebook.

Alphabet (Google)

L’empire de Google dans le secteur des moteurs de recherche — où il contrôle 92 % du marché à l’échelle mondiale — serait également touché par l’American Choice and Innovation Online Act. La société affirme que l’impossibilité de privilégier ses propres services impliquerait qu’ils n’apparaissent plus en tête des résultats de recherche.

Il est clair que toute action contre les Big Tech nécessitera encore beaucoup de temps pour avoir un impact sur les consommateurs. Le litige gouvernement fédéral contre Microsoft, par exemple, s’est prolongé sous trois administrations présidentielles, de 1991 à 2001. A la fin, le gouvernement a préféré conclure un accord plutôt que de tenter de faire démanteler l’entreprise

A court terme, ne plus voir les résultats de Google Maps lorsqu’ils font une recherche pourrait perturber les utilisateurs, mais de nombreux concurrents seraient enthousiastes à l’idée d’occuper cette place, notamment Yelp, qui lutte depuis des années contre le géant de Mountain View et la prédominance de son moteur de recherche. On pourrait dire la même chose de la plupart des autres services que Google et ses lobbyistes ont cités comme étant des outils que les consommateurs considèrent actuellement comme normaux — et qui vont des paroles de chansons aux vidéos YouTube apparaissant en haut dans les résultats de recherche.

« Nous ne sommes pas opposés à un examen antitrust ou à une réglementation mise à jour sur des questions spécifiques, assure Mark Isakowitz, vice-président en charge des relations avec les pouvoirs publics chez Google. Mais les consommateurs et les petites entreprises américaines seraient choqués de voir comment ces projets de loi mettraient fin à nombre de leurs services préférés. »

Il est clair que toute action contre les Big Tech nécessitera encore beaucoup de temps pour avoir un impact sur les consommateurs. Le litige gouvernement fédéral contre Microsoft, par exemple, s’est prolongé sous trois administrations présidentielles, de 1991 à 2001. A la fin, le gouvernement a préféré conclure un accord plutôt que de tenter de faire démanteler l’entreprise.

Même si ces bouleversements n’auront pas lieu de sitôt, les utilisateurs doivent pourtant se préparer à des modifications de ces services. Ces changements pourraient conduire à une concurrence accrue et, en fin de compte, à de l’innovation.

 

EDF : un référendum contre le « démantèlement » ?

EDF : un référendum contre le « démantèlement »  ?

Les parlementaires socialistes proposent un référendum pour  s’opposer au démantèlement d’EDF. Le projet gouvernemental prévoit de séparer l’activité de production d’électricité de sa commercialisation. EDF conserverait le quasi-monopole de production électrique mais la distribution serait ouverte à la concurrence.

“En cassant EDF, le gouvernement affaiblit la souveraineté de notre pays et le principal outil de notre transition énergétique”, écrivent-ils dans un communiqué commun à propos du projet de réorganisation Hercule.

Une initiative des socialistes qui vise  à s’opposer au processus de privatisation au moins de la distribution. Mais une initiative qui pourrait être dangereuse dans la mesure où le résultat n’est pas forcément acquis et pourrait se retourner contre la position des socialistes et des syndicats. Bref, le  référendum comme d’habitude est une arme à double tranchant dans la mesure ou par tradition en France on ne répond pas toujours à la question posée.

Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Jean Castex, a affirmé que le gouvernement n’avait aucune intention “d’affaiblir” ni de “démanteler” EDF mais souhaitait “l’adapter et lui donner les armes pour remplir sa mission historique.”

Un processus référendaire similaire lancé en 2019 avait conduit à ralentir le projet de privatisation des Aéroports de Paris. La pétition visant à convoquer un référendum sur le sujet n’avait toutefois pas recueilli le nombre de signatures nécessaires, à savoir l’approbation d’au moins un dixième des électeurs inscrits, soit plus de 4,7 millions de personnes.

Nucléaire: un coût prohibitif de près de 50 milliards pour le démantèlement dont Fessenheim ( Cour des Comptes)

Nucléaire: un coût prohibitif de près de 50 milliards pour le démantèlement dont Fessenheim ( Cour des Comptes)

  • Finalement le démantèlement très politique de la centrale de Fessenheim pourrait coûter une fortune. Il faudra en effet accorder des indemnités de près de 500 millions aux opérateurs dont EDF sans parler des sommes qui seront nécessaires pour reconvertir l’économie du secteur. La Cour des Comptes considère à juste titre que ces fermetures relèvent de la politique de gribouille. En effet, chacun sait qu’il s’agit  d’une fermeture très symbolique pour maintenir  le développement nucléaire ailleurs y compris le développement de six EPR qui vont plus que compenser la fermeture de Fessenheim à terme.
  • À moins de fermer les 14 réacteurs théoriquement prévus mais pas avant 2028 d’après la dernière programmation énergétique (PPE) autant dire presque aux calendes grecques, en tout cas après le deuxième possible mandat d’Emmanuel Macron. Une fermeture de centrales qui pourraient coûter près de 50 milliards alors que leur durée de vie pourrait sans dommage être prolongés de 10 à 20 ans comme d’ailleurs aux États-Unis par exemple. On se souvient que Mitterrand avait abandonné le projet de Tricastin, victime expiatoire d’une politique nucléaire non  n’avouée. Hollande et Macron, pour les mêmes raisons sacrifient Fessenheim sur l’autel du populisme écolo.
  • Et pour faire semblant, on inonde la France de moulins à vent complètement inutiles et ruineux : les fameuses éoliennes dont se gavent certains grâce aux subventions de l’État. Près de huit ans après la promesse de François Hollande, la fermeture cette année de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), « caractérisée par un processus de décision chaotique »« risque d’être coûteuse pour l’État », insiste un rapport de la Cour des comptes publié ce mercredi. Le protocole signé entre les pouvoirs publics et EDF comporte le versement à l’entreprise d’une indemnité initiale pour anticipation des dépenses liées à la fermeture (entre 370 et 443 millions d’euros en fonction des dates de versement), ainsi qu’une indemnité pour bénéfice manqué. « Ce protocole présente sur de nombreux points des risques de divergence d’appréciation, et donc un risque financier pour l’État », relèvent les Sages.
  • Les montants liés au futur manque à gagner restent « très incertains », car ils dépendent notamment de la régulation à venir des prix de l’électricité nucléaire.La fermeture de l’usine alsacienne est la première d’une longue série à laquelle il convient de se préparer « pour se prémunir de risques futurs d’indemnisation », poursuit le rapport. Les arrêts parmi les 58 réacteurs de « deuxième génération » du parc actuel d’EDF (en comptant ceux de Fessenheim) vont se multiplier à moyen terme (principalement dans les décennies 2030-2050), compte tenu de leur vieillissement et de l’objectif de réduire la part du nucléaire dans la production française d’électricité de 72 % en 2018 à 50 % en 2035.
  • La Cour estime qu’il serait souhaitable que le pays se prononce sur l’évolution à plus long terme du mix énergétique. Une meilleure visibilité est d’autant plus nécessaire que les démantèlements en cours de 36 installations de « première génération », déjà arrêtées par EDF, le CEA et ­Orano, « sont soumis à de fortes contraintes techniques et financières, et connaissent d’importantes dérives de coûts prévisionnels ». Pour l’heure, le montant total des charges futures de démantèlement évalué par les trois exploitants s’élevait, à fin 2018, à 46,4 milliards sur près d’un siècle, précise la Cour, pour qui ce calcul peut « encore gagner en exhaustivité et en prudence ».

Nucléaire- Fessenheim : le démantèlement repoussé ?

Nucléaire- Fessenheim : le démantèlement repoussé ?

Comme il fallait s’y attendre le démantèlement de la centrale nucléaire de Fessenheim ne respectera pas le calendrier. Il s’agit pour le gouvernement,  davantage d’un symbole politique que d’un objectif énergétique. En effet la programmation énergétique (DPE) confirme la place du nucléaire et le caractère très hypothétique d’une part d’électricité ramenée de 75 % à 50 % en 2035. Pour masquer, cela il faut donc un symbole : celui de Fessenheim. Mais EDF fait de la résistance et l’autorité de sûreté nucléaire demande des explications. Le réacteur n°1 de la centrale alsacienne doit être mis à l’arrêt le 22 février, le réacteur n°2 le 30 juin. « Le niveau de détail du plan de démantèlement remis par EDF est insuffisant, compte tenu du délai très proche de l’arrêt définitif des réacteurs », remarque le gendarme du nucléaire dans une note d’information.

« Les demandes de compléments concernent notamment la justification du scénario de démantèlement et de ses opérations préparatoires, l’état des équipements qui seront employés pour les opérations de démantèlement, ainsi que la gestion des déchets », précise-t-il.

« EDF fournira à l’ASN une mise à jour du plan de démantèlement de la centrale de Fessenheim d’ici avril 2020″, a répondu le groupe dans une note transmise à l’AFP lundi soir.

EDF assure prendre  »les mesures nécessaires » pour apporter à l’ASN les compléments d’information demandés, expliquant avoir « mis en place une organisation interne dédiée à la phase de préparation du démantèlement (2020-2025) » afin de « renforcer la coordination des différentes entités d’EDF dès la mise à l’arrêt des réacteurs de Fessenheim ».

Fessenheim : le démantèlement repoussé ?

Fessenheim : le démantèlement repoussé ?

Comme il fallait s’y attendre le démantèlement de la centrale nucléaire de Fessenheim ne respectera pas le calendrier. Il s’agit pour le gouvernement,  davantage d’un symbole politique que d’un objectif énergétique. En effet la programmation énergétique (DPE) confirme la place du nucléaire et le caractère très hypothétique d’une part d’électricité ramenée de 75 % à 50 % en 2035. Pour masquer, cela il faut donc un symbole : celui de Fessenheim. Mais EDF fait de la résistance et l’autorité de sûreté nucléaire demande des explications. Le réacteur n°1 de la centrale alsacienne doit être mis à l’arrêt le 22 février, le réacteur n°2 le 30 juin. « Le niveau de détail du plan de démantèlement remis par EDF est insuffisant, compte tenu du délai très proche de l’arrêt définitif des réacteurs », remarque le gendarme du nucléaire dans une note d’information.

« Les demandes de compléments concernent notamment la justification du scénario de démantèlement et de ses opérations préparatoires, l’état des équipements qui seront employés pour les opérations de démantèlement, ainsi que la gestion des déchets », précise-t-il.

« EDF fournira à l’ASN une mise à jour du plan de démantèlement de la centrale de Fessenheim d’ici avril 2020″, a répondu le groupe dans une note transmise à l’AFP lundi soir.

EDF assure prendre  »les mesures nécessaires » pour apporter à l’ASN les compléments d’information demandés, expliquant avoir « mis en place une organisation interne dédiée à la phase de préparation du démantèlement (2020-2025) » afin de « renforcer la coordination des différentes entités d’EDF dès la mise à l’arrêt des réacteurs de Fessenheim ».

Démantèlement EDF : grèves le 10 octobre

Démantèlement EDF : grèves le  10 octobre

 

 

Pour protester contre la menace de démantèlement de l’EDF une nouvelle grève est envisagée par tous les syndicats à partir du 10 octobre. L’objectif du gouvernement est en effet de séparer la production de la commercialisation.

. Il s’agit d’isoler l’activité nucléaire dans une structure à part avec une régulation des prix qui permettrait de couvrir les coûts et de faire face notamment à la facture du Grand carénage qui doit permettre de prolonger les réacteurs d’au moins 10 ans. Une facture de 40 à 50 milliards. L’électricité produite par cette entité juridique autonome serait vendue ensuite aux sociétés qui commercialisent l’électricité. Au final évidemment c’est le consommateur qui paiera la facture. Ce scénario circule depuis de longs mois consistant à séparer les activités nucléaires d’EDF du reste du groupe que sont les énergies renouvelables, les services énergétiques et les 27 millions de clients. Sans aller jusqu’à un démantèlement qui soulèverait une fronde des syndicats, l’idée consiste à isoler les 58 réacteurs nucléaires dans une structure à part, qui resterait détenue par EDF. L’objectif serait ensuite de réguler la production électrique nucléaire. Concrètement, il s’agirait de garantir au parc nucléaire un prix qui évoluerait en fonction de ses coûts. Ce système existe déjà pour le réseau de lignes à haute tension RTE et pour Enedis qui distribue l’électricité jusqu’aux compteurs. Le régulateur de l’énergie contrôlerait ainsi les coûts et investissements du parc nucléaire pour fixer l’évolution de son tarif de vente. Il serait ensuite directement répercuter sur la facture des clients comme l’est le tarif de transport de l’électricité.  Le problème c’est que le prix de l’électricité est très politique. Normalement pour faire face aux besoins de financement ce prix devrait doubler d’ici 10 ans. Une perspective difficile à gérer surtout en période de très faible inflation. La question du financement se pose effectivement surtout au plan de la production. On voit mal ce que pourrait apporter la mise en concurrence de la commercialisation sauf à la marge. Il faudrait sans doute éviter ce qui se passe dans la téléphonie fixe où nombre de sociétés commercialisent  des abonnements mais où personne pas même orange (qui en est normalement chargée) ne se préoccupent  de l’état des lignes dans un état lamentable. Ce qui risque de se produire avec la mise en concurrence de la vente de l’électricité.  Du coup, les syndicats d’EDF menacent vendredi de lancer de nouveaux appels à la grève à partir du 10 octobre si le gouvernement français ne retire pas d’ici là le projet de réorganisation de la compagnie électrique.

L’intersyndicale réunissant la CGT, la CFE CGC, la CFDT et FO se réjouit dans un communiqué de la mobilisation du personnel d’EDF lors de la grève observée jeudi, qui a entraîné selon elle des baisses de production allant jusqu’à 9.000 megawatts. Elle réclame de rencontrer “dans les jours à venir” la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, pour exiger le retrait du projet Hercule, dans lequel elle voit un premier pas vers le démantèlement et la privatisation d’EDF.

Les syndicats mettent en demeure le gouvernement et la direction d’EDF de retirer définitivement ce projet d’ici le 10 octobre.

GAFA : démantèlement ?

GAFA : démantèlement ?

Le démantèlement des grandes plates-formes technologiques est demandé par nombre de pays inquiets de la puissance économique de ces majors qui d’une part s’affranchissent souvent des lois fiscales, d’autre part sont tellement dominants qu’ils mettent en cause la souveraineté des Etats et la structure économique des pays. Le risque est que ces géants du numérique imposent leur domination sur l’économie d’un pays et leurs modèles culturels aux consommateurs. Ce démantèlement est aussi envisagé maintenant par les États-Unis eux-mêmes. La Commission fédérale américaine du commerce (FTC) est prête à démanteler si nécessaire les grandes plates-formes technologiques en dénouant des fusions passées, a déclaré son président Joe Simons

Démanteler un groupe n’est pas chose aisée mais pourrait être le remède adéquat pour faire rentrer dans le rang des groupes dominants et rétablir la concurrence, a-t-il dit. La FTC conduit actuellement un vaste examen pour établir si des grands acteurs du numérique comme Facebook entravent la concurrence. Les géants du numérique suscitent la suspicion aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde, les législateurs, les associations de consommateurs et leur concurrents estimant qu’ils ont trop de pouvoir, au préjudice du public et de la concurrence.

Bloomberg, citant des personnes informées de la situation, a par ailleurs rapporté mardi que Facebook avait fait appel à des prestataires externes pour retranscrire des enregistrements audio effectués par les utilisateurs de l’une de ses applications.

Facebook a confirmé l’information et précisé que cette pratique n’avait plus cours, a indiqué Bloomberg. Il a déclaré que les prestataires externes étaient chargés de vérifier l’exactitude des retranscriptions effectuées par intelligence artificielle lorsque des utilisateurs de l’application Messenger demandaient cette fonctionnalité.

Démantèlement d’une éolienne jusqu’à 850 000 euros aux frais du propriétaire du terrain

Démantèlement d’une éolienne jusqu’à 850 000 euros aux frais du propriétaire du terrain

 

 

Un article d’Economie matin souligne le danger financier d’une éolienne pour le propriétaire du terrain. Les USA comptent 14 000 éoliennes abandonnées, information dans « AmericanThinker » à l’occasion des désastres environnementaux des gigantesques fermes éoliennes dévastées de Kamaoa,  de Tehachapi, et bien d’autres. Les sociétés qui les possédaient se sont évanouies. Les recherches de responsabilité sont difficiles ou impossibles.  Ce scandale encore peu connu arrive très vite en France car les techniques utilisées sont les mêmes chez nous, puisque ce sont très souvent de mêmes fonds de pension qui possèdent ces éoliennes. Les propriétaires ont loué leurs terrains aux promoteurs éoliens qui leur ont assuré tout prendre en charge et restituer le terrain « en l’état ». Des élus locaux et parfois des fonctionnaires ont aussi « rassuré » ces propriétaires aux côtés des promoteurs. Ils ignorent souvent que les éoliennes sont en fait revendues dès leur mise en service et simplement gérées par les promoteurs. Les promoteurs éoliens constituent  pour chaque projet des sociétés coquilles au capital minimum de quelques milliers d’euros dont les actionnaires changent au fil des années, selon des ramifications infinies en France et à l’étranger y compris dans les paradis fiscaux. La recherche de toute responsabilité en cas de problème risque de ne jamais aboutir. Alors que la finance n’hésite pas à abandonner des entreprises avec du personnel, il est encore plus facile d’abandonner des éoliennes. Les propriétaires subissent deux énormes menaces qui sont des bombes à retardement sur leur patrimoine et leur situation personnelle. Ils devraient faire relire leur bail par des experts ou des avocats indépendants avant qu’il ne soit trop tard. Les jurisprudences les menacent à chaque instant selon la règle « pollueur-payeur » qui frappe le propriétaire des terrains.

La plupart du temps les contrats de location de terrain signés avec les promoteurs éoliens l’ont été à l’amiable, sans la présence d’un expert indépendant ou d’une association agréée de consommateurs. Il existe d’ailleurs de nombreux doutes sur la légalité de ces opérations par rapport à la législation sur la vente à domicile par des professionnels rappelée par la DGCCRF. De nombreux baux risquent d’être non valables en cas de litige. Deux menaces importantes les concernent : tout d’abord la défaillance pure et simple de la société avec laquelle ils ont contracté, et donc des provisions de démantèlement qui les couvrent.  Malgré les dispositions légales contraignantes et le Code de Commerce, la plupart de ces sociétés ne publient même pas leurs comptes. De ce fait, il est souvent impossible de vérifier que les provisions légales de démantèlement sont constituées. Plusieurs défaillances sont déjà survenues. L’un des principaux promoteurs éoliens français ne vient il pas de faire l’objet d’une opération financière atypique sur son parc éolien, devenu la propriété majoritaire d’une curieuse banque égyptienne jusqu’ici inconnue en Europe, et tout cela géré depuis l’étranger ?

L’autre menace est dans les socles en béton dont les propriétaires restent à vie responsables Par un subterfuge, le démantèlement est prévu au ras du sol selon le Décret 2011-985 du 23 aout 2011. Mais cette astuce occulte les obligations bien plus importantes et réelles des articles L162-9 et suivants de la loi n° 2008-757 du 1er août 2008. Or chaque éolienne nécessite 2 à 3000 tonnes de béton souterrain, parfois plus. Ce béton et ses ferrailles sont d’importantes menaces de pollution ou de perturbation du sol et des nappes phréatiques. A la moindre alerte, à la moindre sommation, c’est donc le propriétaire du terrain et non le promoteur éolien, qui sera recherché, par exemple par la police de l’eau, par un syndicat intercommunal, ou par une association de protection de la nature. Et de toute façon il faudra restituer le site dans son état initial à la fin du bail. Le coût complet de démantèlement d’une éolienne est chiffré par les entreprises spécialisées de 650 à 850 000 €. Les sommes provisionnées, quand elles le sont, ne sont pas de ce niveau. Le coût d’enlèvement de leur socle en béton hautement ferraillé n’est pas inférieur à 250 000 €, et encore s’il n’y a pas de pollution par les huiles des éoliennes. Chaque éolienne contient 600 litres d’huiles industrielles dont plusieurs fuites ont été observées. Il suffit de dix litres d’huile pour polluer le sol en milieu naturel et atteindre un taux critique.

L’éolien a cessé d’être prioritaire dans les énergies renouvelables avec les leçons décevantes de l’expérience sur 10 ans. Désormais les taxes et les aides vont décliner avec la réforme intervenue en Europe et en France à partir de 2017.  Les tarifs de démarrage sont ramenés au niveau du marché, très inférieur, ainsi que vient de le confirmer le 20 avril 2017 une délibération de la Commission de Régulation de l’Energie. Bill Gates a confirmé au Financial Times qu’il doublait à 2 milliards ses investissements dans les énergies renouvelables mais qu’il excluait à présent tout investissement dans l’éolien, non efficace et non rentable. Malgré de gros investissements, son ami Warren Buffett a tout juste retrouvé sa mise dans l’éolien grâce à une défiscalisation massive mais avec un déficit industriel de 35%, et des subventions déjà fortement réduites sous Obama qui n’iront pas mieux avec Trump.  La Californie ou Hawaï sont envahis d’éoliennes rouillées abandonnées. L’Ecosse, ou l’Allemagne, figurent parmi les premiers pays face au casse-tête d’assumer une quantité très importante de déchets de pales d’éoliennes dans les dix prochaines années, car les pales ont une durée de vie limitée et deviennent cassantes. Les seuls déchets de plastique de pales d’éoliennes atteignent 225 000 tonnes par an au niveau mondial selon Scottish Natural Heritage et le département spécialisé des systèmes industriels de l’Université d’Iowa USA (2016). Personne n’avait pensé à ce bilan carbone calamiteux. En fait, les propriétaires ont hérité en pleine propriété des immenses socles en béton implantés dans leur terrain, sans les voir, et sans le savoir. De toute façon, même si le démantèlement atteint son terme, ce qui est très aléatoire et hypothétique pour de nombreux cas, l’enlèvement du socle béton restera à leur charge, soit 250 000 euros par éolienne. Les baux de location signés par les promoteurs ne le disent pas, la plupart du temps. A la moindre pollution, ce coût sera multiplié par trois. Si le promoteur fait défaillance et disparait, comme malheureusement on le prévoit pour un certain nombre, l’intégralité du coût de démantèlement des éoliennes sera à la charge du propriétaire…et de ses enfants… car alors, il faudra débourser de 650 000 à 850 000 € par éolienne… pour garder son terrain !

Fillon payé 200 000 euros par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

Fillon  payé 200 000 euros par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

Fillon a reconnu qu’il a bien été payé par la société AXA dont l’ancien PDG Henri de Castries est l’éminence grise pour la réforme de la sécurité sociale. Du coup,  on comprend mieux la proposition de François Fillon de démanteler la sécurité sociale en ne remboursant que les maladies graves tandis que les autres pathologies devraient faire l’objet d’une assurance. Le 8  décembre nous avons diffusé l’article ci-dessous :

 

« Henri de Castries,  l’ex PDG d’AXA, le puissant groupe d’assurances, fait partie des personnalités qui conseillent Fillon. Il pourrait même devenir ministre. Du coup on ne peut s’empêcher de faire le lien avec les propositions de Fillon qui propose de transférer sur les mutuelles et autres assurances la gestion des risques maladie qui ne font pas partie des pathologies graves. Un concept d’ailleurs très flou  mais qui traduit la volonté de faire jouer au privé et aux mutuelles le rôle de Sécu bis avec à la clé des hausse très significatives des cotisations des complémentaires. Notons que l’idée n’est pas nouvelle, il y a longtemps que les assurances militent pour ce transfert  qui seraiat susceptible de faire doubler leur activité.  L’ex -PDG d’Axa est un proche de  François Fillon. Une sorte d’une éminence grise, au travail sur le projet du candidat depuis 2013. L’amitié entre les deux hommes s’est progressivement forgée depuis 1995, consolidée par leur voisinage sarthois. Alors ministre Henri de Castries? «La question ne se pose pas aujourd’hui», déclare-t-il au Figaro, «je ne demande rien». François Fillon et lui ont encore le temps d’y réfléchir. De peser le pour et le contre.  À 62 ans, l’ancien patron est connu et reconnu pour son intelligence pourrait toutefois susciter des critiques pour ses liens avec le monde patronal en particulier dans l’assurance » ;

 

Récemment on a appris que Fillon avait été financé à hauteur de 200 000 euros par AXA.

 

Fillon a été payé par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

Fillon a  été payé par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

 Pendant deux ans François Fillon a été paye par la société AXA dont l’ancien PDG Henri de Castries était président et éminence grise de l’ancien premier ministre pour la réforme de la sécurité sociale. Du coup,  on comprend mieux la proposition de François Fillon de démanteler la sécurité sociale en ne remboursant que les maladies graves tandis que les autres pathologies devraient faire l’objet d’une assurance. Le 8  décembre nous savons diffuser l’article ci-dessous :

 

« Henri de Castries,  l’ex PDG d’AXA, le puissant groupe d’assurances, fait partie des personnalités qui conseillent Fillon. Il pourrait même devenir ministre. Du coup on ne peut s’empêcher de faire le lien avec les propositions de Fillon qui propose de transférer sur les mutuelles et autres assurances la gestion des risques maladie qui ne font pas partie des pathologies graves. Un concept d’ailleurs très flou  mais qui traduit la volonté de faire jouer au privé et aux mutuelles le rôle de Sécu bis avec à la clé des hausse très significatives des cotisations des complémentaires. Notons que l’idée n’est pas nouvelle, il y a longtemps que les assurances militent pour ce transfert  qui seraiat susceptible de faire doubler leur activité.  L’ex -PDG d’Axa est un proche de  François Fillon. Une sorte d’une éminence grise, au travail sur le projet du candidat depuis 2013. L’amitié entre les deux hommes s’est progressivement forgée depuis 1995, consolidée par leur voisinage sarthois. Alors ministre Henri de Castries? «La question ne se pose pas aujourd’hui», déclare-t-il au Figaro, «je ne demande rien». François Fillon et lui ont encore le temps d’y réfléchir. De peser le pour et le contre.  À 62 ans, l’ancien patron est connu et reconnu pour son intelligence pourrait toutefois susciter des critiques pour ses liens avec le monde patronal en particulier dans l’assurance »

 

 

Aujourd’hui nous avons la confirmation.  De 2012 à 2014, François Fillon a en effet travaillé pour Axa lors des négociations sur la directive européenne dite Solvabilité 2, comme l’a indiqué la compagnie à L’argus de l’assurance. Pour rappel, cette disposition réglementaire entrée en vigueur le 1er janvier 2016 impose désormais aux assureurs de détenir un minimum de fonds propres afin de se prémunir contre les risques systémiques. Celle-ci devrait, en toute logique, bientôt s’appliquer au droit français, puisque le décret de transposition a déjà été publié.  Mais il y avait bien entendu une incompatibilité totale pour Fillon à intervenir sur cette question comme député en étend en même temps payé par Axa

Démantèlement nucléaire: au moins 100 milliards et dans cent ans

Démantèlement nucléaire: au moins 100 milliards et dans cent ans

Un  rapport, de l’Assemblée nationale, estime  que, sur les 75 milliards d’euros de charges brutes estimées pour le démantèlement de l’ensemble de son parc nucléaire, le groupe a pour le moment provisionné 36 milliards, une somme couverte à hauteur de 23 milliards seulement par des actifs dédiés. En outre, ces provisions ne prennent pas en compte pour l’instant la remise en état des sols, le paiement des taxes et des assurances, le retraitement du combustible usé ou encore le coût social du démantèlement. Il est clair qu’EDF est dans une situation financière intenable du coup d’après l’agence de sûreté nucléaire EDF envisagerait le démantèlement des centrales de vieilles générations seulement dans 100 ans ! L’objectif initial était de les démanteler d’ici 2045. En cause l’énorme coût  nécessaire à cette opération entre 75 et 100 milliards dont EDF alors qu’EDF n’a provisionné que 25 milliards. Un coût qui pourrait encore augmenter avec la prolongation de vie de certaines centrales et avec le temps. EDF avance des arguments techniques pour justifier ce report,  la vérité c’est que l’électricien est dans l’incapacité de les financer.  . En raison avant tout de difficultés techniques, cette « déconstruction » risque de prendre cinquante à soixante ans de plus que prévu. Et la facture devrait s’alourdir de plusieurs milliards d’euros. C’est l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui a dévoilé l’affaire, jeudi 2 juin. Dans une note, le « gendarme du nucléaire » a indiqué qu’EDF lui avait soumis une nouvelle stratégie pour démanteler ses réacteurs de première génération, et que celle-ci aboutirait à « décaler de plusieurs décennies » les travaux prévus. Une mesure technique, selon EDF. Une preuve de la « lâcheté » des industriels du nucléaire, qui « ne cessent de reporter dans le temps les problèmes insolubles qu’ils génèrent », s’indigne pour sa part Stéphane Lhomme, de L’Observatoire du nucléaire. Entre ces deux points de vue, il reviendra aux pouvoirs publics de trancher. Toute décision sur le sujet est soumise au feu vert de l’ASN, et à la publication de nouveaux décrets par le gouvernement. Jusqu’à présent, EDF avait prévu d’achever le démantèlement des réacteurs concernés en 2045. Sa nouvelle stratégie reporte la « fin globale » de ce travail « au début du XXIIe siècle », a indiqué EDF !!!…

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Démantèlement de Calais : une opération politique

Démantèlement de Calais : une opération politique

 

 

Un démantèlement à caractère très politique dans la mesure où on va imposer un déplacement des migrants mais sans savoir quoi en faire. Première question posée le nombre de migrants ; il y a une différence de 2 à 3000 migrants entre les comptages officiels et ceux des l associations. Conclusion 2deux à 3000 migrants pourraient rester sur place car il n’est pas prévu de mettre en place les moyens pour les répartir dans les centres d’accueil. Cela plus ceux qui refuseront de partir seront interpellés par la police au terme de l’opération d’évacuation des camps de Calais. Ceux qui seront arrêtés devraient aller en centre de rétention administrative. Pour aller où ? Personne ne le sait. La grande question est de savoir ce qu’on fera de la majorité des les évacués orientés vers les centres d’accueil et d’orientation répartie dans toute la France, c’est-à-dire dans les 300 centres.  Les statistiques sur les 6.000 migrants ayant déjà transité en CAO sont parlantes : un tiers s’y trouve encore, un tiers a été orienté vers un centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) ou une autre structure, un tiers a  disparu. Le problème est sans solution car on ne peut renvoyer les réfugiés et il est difficile de distinguer les vrais réfugiés des autres. Tous les réfugiés de Calais n’ont qu’un objectif se rendre en Angleterre. Or l’Angleterre n’en veut pas sauf au compte-gouttes pour quelques mineurs. 1000 mineurs isolés devraient dont demeurer en France et seront dirigés vers des centres administratifs et d’orientations particulières. À noter que nombre de centres d’accueil et d’orientation présente un caractère temporaire et qu’ils ne sont pas faits pour accueillir des migrants de manière pérenne. Autant dire que ces migrants à terme seront amenés pour une partie à disparaître dans la nature. Dernier point les conditions de l’évacuation qui risque de susciter des violences en raison des réticences des migrants à partir de Calais et aussi de l’action des no- Borders. Bref pour résumer une opération qui déplace géographiquement le problème mais sans le régler puisque la solution est un Angleterre et que la France essaye seule  régler le problème.

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