Archive pour le Tag 'demandeurs'

Social France travail : Une nouvelle usine à gaz

Social France travail : Une nouvelle usine à gaz

Les institutions qui traitent du chômage subissent réforme sur réforme sans pour autant obtenir davantage de résultats. Ainsi on avait supprimé l’ANPE et l’ASSEDIC pour les regrouper au sein de pôle emploi qui n’a pas non plus atteint ses objectifs. Et du coup maintenant pour masquer l’échec on va créer une nouvelle cathédrale intitulée France travail qui aurait pour objectif le plein-emploi. Le problème c’est qu’on n’a jamais été capable de savoir si ces organismes traitaient prioritairement l’emploi ou la question du chômage. Dernière interrogation : comment des fonctionnaires pourraient être compétents pour orienter des demandeurs d’emploi sur le marché du travail du privé ?

A priori on pourrait penser que c’est la même problématique seulement il y a une grande différence entre la dynamique consistant à rechercher toutes les conditions de l’insertion ou de la réinsertion dans le travail et la question de l’indemnisation financière du chômage. Finalement en mélangeant les deux on traite mal les deux questions. On n’en reviendrait au traitement séparé avec comme précédemment l’ASSEDIC d’un côté et l’ANPE de l’autre.

En outre surtout le nouvel objectif du plein-emploi va se heurter à la dégradation notable de la conjoncture économique dans tous les pays et pour plusieurs années. En France comme ailleurs on s’oriente doucement vers la stagnation ce qui mécaniquement fait augmenter le chômage et ce sera pire en 2024 puisque c’est l’économie mondiale qui va nettement ralentir en particulier en Chine moteur de l’économie internationale.

L’objectif de cette mutation : mieux coordonner les innombrables acteurs de la formation, de l’emploi et de l’insertion, comme les missions locales, les maisons de l’emploi, l’Apec pour les cadres, etc., et impulser une nouvelle dynamique.

France Travail comporte une nouveauté de taille : tous les demandeurs devront s’inscrire, y compris les plus éloignés du marché de l’emploi, comme les 1,8 million de bénéficiaires du RSA. Sachant que moins d’un allocataire sur deux est comptabilisé à Pôle emploi, près de 1 million de personnes pourraient donc venir grossir les registres administratifs des demandeurs d’emploi.

Les partenaires sociaux, eux, sont remontés. Sur fond de réforme de l’assurance chômage, les syndicats dénoncent une énième stigmatisation des plus précaires.

Le patronat, lui, s’inquiète d’une nouvelle usine à gaz. Patrick Martin, le président du Medef, craint que les entreprises ne passent à la caisse alors que le budget 2024 prévoit déjà un crédit de 350 millions d’euros supplémentaires pour le nouvel opérateur. Sur trois ans, ce sera plus de 1 milliard et demi. Sans compter que l’État accompagnera aussi les autres partenaires de l’emploi, comme les collectivités à hauteur de près de 4 milliards d’euros, les quatre prochaines années. Le patronat table plutôt sur une dizaine de milliards d’euros pour créer France Travail. « France Travail, c’est avant tout un pari, mais pas une recette magique », résume Franck Morel, ancien conseiller social d’Édouard Philippe à Matignon.

« FORMER « 1,4 MILLION DE DEMANDEURS D’EMPLOI EN 2022″

« FORMER « 1,4 MILLION DE DEMANDEURS D’EMPLOI EN 2022″

 

 

Une nouvelle constructive avec cette promesse de former plus d’un million de chômeurs au cours de l’année 2022. Le Premier ministre Jean Castex avance e n effet l’objectif de « former 1,4 million de demandeurs d’emploi en 2022″ et annonce l’extension « sur toute l’année 2022″ des aides au recrutement d’alternants, dans une interview publiée dimanche sur le site des Echos.

Évoquant les difficultés de recrutement qui tendent « à se généraliser », le Premier ministre, qui doit présenter lundi les modalités du nouveau « plan d’investissement dans les compétences », plaide qu’il faut « travailler à la fois à la formation » des salariés et des 5,927 millions de demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C, selon les dernières données disponibles.

Il indique que pour la formation professionnelle, le gouvernement entend « mobiliser 1,4 milliard d’euros supplémentaires sur 2021 et 2022, dont 900 millions dès cette année », en précisant qu’il s’agit de redéployer des crédits d’urgence qui avaient été « budgétés pour la gestion de la crise ».

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Économie :«Où sont les demandeurs d’emploi ?» (David Butet)

Économie :«Où sont les demandeurs d’emploi ?» (David Butet)

 

Paradoxalement, les pénuries de main-d’œuvre interviennent alors que la situation du chômage s’est dégradée. La France a enregistré une hausse de 8 % du nombre de demandeurs d’emploi l’an dernier, soit 270 000 chômeurs de plus. (Par David Butet, président du Medef Côte d’Or, président du CDVA Conseils Group); dans l’OPINION  (Extrait)

 

La crise de la Covid 19 que nous venons de traverser ne ressemble décidément à aucune autre : le couvercle du confinement à peine levé, les économies repartent, et il n’est déjà plus question que de pénuries. Celle des matières premières, comme le manque de semi-conducteurs qui stoppent la production notamment de voitures un peu partout dans le monde, ou celles des matériaux, comme le bois ou l’acier, qui font flamber le prix des constructions de bâtiments et décaler presque tous les chantiers.

Mais une autre pénurie est déjà sur toutes les lèvres : le manque de main-d’œuvre. La restauration cherche désespérément 100 000 serveurs, commis et/ou chefs de rang. Des tensions sont à noter dans l’artisanat, chez les couvreurs, les menuisiers, les charpentiers, les tuyauteurs. Le bâtiment souffre d’un manque de bras également. Sans même parler de l’industrie qui souffrait déjà de la pénurie avant la crise, ou les aides à domicile qui se font rares.

Paradoxalement, ces pénuries interviennent alors que la situation du chômage s’est dégradée. La France a enregistré une hausse de 8 % du nombre de demandeurs d’emploi l’an dernier, soit 270 000 chômeurs de plus.

Alors, je pose la question : où sont les demandeurs d’emploi ?

Si la pénurie de main-d’œuvre est présente à peu près partout dans les pays de l’OCDE, notamment en raison du redémarrage rapide et puissant post-confinements provoquant un décalage entre la demande et l’offre, il y a quelques spécificités françaises :

– Nous sommes le pays de l’OCDE où les habitants déménagent le moins pour trouver un emploi ;

– De très nombreux salariés ont décidé pendant les confinements de changer de métier et/ou de rythme, voire de lieu, de vie ;

– La France est le seul pays de l’OCDE où le chômage structurel se situe entre 7 et 8 % : c’est un handicap majeur pour notre croissance potentielle !

 En France, au 1er semestre 2021, le taux d’emploi a été de 66 % contre 76 % en Allemagne. Cet indicateur est en réalité bien plus important que celui du taux de chômage : en terme simple, cela veut dire que l’Allemagne a 10 points en plus de sa population en âge de travailler qui travaille, donc qui crée de la richesse et qui paye des impôts

Mais des solutions existent, et nous devons, le plus vite possible, en collectif (Etat, collectivités territoriales, syndicats patronaux, Chambres consulaires…) agir. Je propose les quelques pistes suivantes : d’abord, il faut revoir la formation initiale en dirigeant nos jeunes vers les filières en tension. En complément, il faut accompagner les reconversions pour ceux qui sont dans la vie active, là aussi en les dirigeant vers les filières et métiers en tension.

Ensuite, il faut renforcer les dispositifs incitant à reprendre un emploi, en réformant notamment dès que possible l’assurance chômage. Par ailleurs, de nombreuses branches professionnelles sont prêtes à revoir leurs grilles de salaire, sous réserve évidemment que l’ensemble de la filière participe à la prise en charge de ces hausses. Enfin, les entreprises et entrepreneurs, au sortir de la crise, travaillent quotidiennement à leur raison d’être, cette « quête de sens » demandée par l’ensemble des parties prenantes dans les organisations : c’est un levier indispensable aux réflexions et actions pour générer des « marques employeurs » fortes et attractives.

C’est un travail de longue haleine qui nécessite des moyens financiers considérables et une détermination sans faille. Mais après la crise que nous avons vécue, nous devons collectivement faire ces efforts. Dans notre pays, qui cumule chômage de masse (3,8 millions de chômeurs) et pénuries de main-d’œuvre, il est impératif de ne pas baisser les bras et d’oser tout tenter pour gagner cette bataille de l’emploi.

 Mais cela passera forcément par une redéfinition collective de la valeur du travail. En effet, nous devons nous projeter dans une société qui réintègre le travail comme une valeur, qui répond à des droits mais aussi à des devoirs, et il me semble urgent que cela soit réintroduit dans les écoles et les formations, afin de faire coïncider au mieux les attentes des chômeurs pour qu’ils soient réellement des demandeurs d’emploi et non des professionnels du sans-emploi. J’en profite pour ajouter qu’il devient essentiel que la culture économique soit assurée dès l’école primaire.

Retrouvons collectivement notre bon sens. C’est notre quotidien à nous, entrepreneurs, de nous adapter à toutes les situations. Mais c’est à l’ensemble des collaborateurs de raisonner avec et pour leurs entreprises. Nous avons la chance de vivre dans un des pays où la qualité de vie est presque la meilleure au monde, où notre système social est l’un des plus avancé et protecteur de la planète. Soyons en fiers et faisons-le progresser pour que chacun puisse vivre convenablement mais sur la base que tout travail, j’ajouterai bien fait, mérite salaire mais qu’à l’inverse sans travail pas de rémunération.

David Butet est président du Medef Côte d’Or, président de CDVA Conseils Group.

Moins de demandeurs d’emploi indemnisés

Moins de demandeurs d’emploi indemnisés

. Selon la dernière étude du service de statistiques du ministère du Travail (Dares) publiée vendredi 6 septembre, sur les 6,7 millions de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en septembre 2016, seulement 37% toutes catégories confondues (A,B,C,D,E) étaient indemnisés par l’assurance-chômage alors que deux tiers peuvent percevoir des indemnités.

D’après le ministère du travail, 37 % des 6,7 millions de demandeurs d’emploi sont indemnisés pour un montant inférieur à 1000 €. . Des chiffres plus récents communiqués par l’Unedic font également le même constat. Sur les 6,3 millions d’inscrits, seulement 2,6 millions étaient allocataires d’une indemnité en 2018. Parfois accusés de mettre l’équilibre financier de l’Unedic dans le rouge, les chômeurs indemnisés ne représentent qu’une minorité des inscrits.

La part des inscrits à l’opérateur public indemnisés par le système assurantiel ou par l’Etat a clairement diminué. D’après les chiffres communiqués par l’administration, la proportion de personnes indemnisées (sur le total des indemnisables) par l’assurance-chômage est passée de 78% à 75% entre 2011 et 2016.

En parallèle, la proportion de ceux ayant reçu une indemnité par l’Etat est restée stable sur la période autour de 88%. Au total, le ratio des indemnisés a perdu plus de deux points passant de 79,4% à 77,2%.

Mais derrière ce chiffre, des disparités subsistent selon les catégories. Dans le premier décile, les demandeurs d’emploi touchent en moyenne 245 euros contre 1.585 euros pour le neuvième décile. Au final, les allocataires consomment environ 68% de leurs droits au moment de leur sortie, soit 10 mois d’allocations en moyenne.

Avec l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage depuis cet été, les règles d’indemnisation ont été clairement chamboulées. Il faudra, à partir du premier novembre prochain, travailler l’équivalent de six mois durant 24 mois pour pouvoir bénéficier des allocations chômage et non plus quatre mois pendant 28 mois. Le principe de dégressivité des allocations versées aux cadres a également été adopté au grand dam des syndicats. Cette dégressivité doit intervenir au bout du septième mois d’indemnisation pour les salariés qui ont revenu brut supérieur à 4.500 euros. Pour rappel, seulement 0,02 touchaient l’allocation maximum de 6.540 euros.

Baisse insignifiante des demandeurs d’emploi au second trimestre

Baisse insignifiante des  demandeurs d’emploi au second trimestre

 

D’après les chiffres de pôle emploi le chômage aurait baissé de 0,4 % au second trimestre. C’est-à-dire l’épaisseur du trait ou encore la marge d’erreur possible compte tenu du nettoyage des listes d’inscrits à pôle emploi. Environ 20 000 chômeurs en moins de catégorie A sur un total d’environ 3,5 millions, c’est-à-dire à peu près rien. Pôle emploi convient quand même que le rythme de la baisse du nombre d’inscrits a marqué le pas par rapport aux deux trimestres précédents. On voit mal comment il pourrait en être autrement compte tenu de l’évolution de la conjoncture qui va se caractériser pour la France par une toute petite croissance de l’ordre de 1,2 %. En outre,  cette très légère diminution du nombre de chômeurs est également liée à la baisse du nombre d’actifs, aussi aux mesures annoncées quant au durcissement des conditions d’accès aux indemnités chômage. . Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, c’est à dire sans activité, aurait donc  diminué de de 0,4% entre les mois d’avril et juin et de 1,9% sur un an selon les derniers chiffres publiés par Pôle emploi et le service de statistiques du ministère du Travail ce jeudi 25 juillet. A la fin du second trimestre, les personnes en catégorie A étaient 3,37 millions contre 3,391 au trimestre précédent. En 2018, à la fin du deuxième trimestre, elles étaient 3,443 millions à l’échelle de la France métropolitaine. Cette baisse est plus faible que lors des deux trimestres précédents (-0,7% au premier et -1,1% au dernier trimestre 2018).

Au niveau des catégories, les personnes inscrites à l’opérateur public, tenues de rechercher un emploi et pouvant exercer une activité ou non (A,B,C) sont également en baisse (-0,4%). Elles sont passées de 5,6 millions à 5,57 millions entre les deux premiers trimestres de 2019. Malgré ces indicateurs au vert, le nombre de personnes enregistrées à Pôle emploi reste massif. Sur l’ensemble des catégories, elles sont encore 6,55 millions fin juin contre 6,56 millions à la fin du mois de mars. Malgré cela les économistes de l’Insee anticipent une baisse du taux de chômage. Dans leur dernière note de conjoncture datée du 20 juin, ils expliquent que les créations d’emplois permettraient la poursuite du recul du taux de chômage. Lors d’un récent point presse, le responsable du département de la conjoncture, Julien Pouget, avait déclaré que « cette croissance française serait suffisante pour accentuer les dynamismes des créations avec plus de 240.000 créations nettes sur l’année après 182.000 l’an dernier. La population active tend à ralentir. Le taux de chômage continuerait de baisser pour s’établir à 8,3% en fin d’année 2019″. Or on voit mal comment les créations nettes d’emplois en 2019 pourraient être supérieures à celle de 2018 avec une croissance en baisse !

Pôle emploi – sondage maison : 65% des demandeurs d’emploi !!

Pôle emploi – sondage maison : 65% des demandeurs d’emploi !!

Comme chaque année pour l’emploi fait apparaître un sondage surprenant qui montre qu’environ 65 % des usagers de cette administration sont satisfaits des services. Un chiffre stable maintenant depuis trois ans mais qui se trouve en pleine contradiction avec un autre sondage effectué cette fois par IFOP qui montrait que seulement 10 % des Français faisaient confiance à pôle emploi trouvé un travail. Selon un sondage Ipsos, deux tiers des demandeurs d’emploi et des entreprises auraient  été satisfaits du service public de l’emploi l’année dernière. Selon une enquête Ipsos révélée le 21 janvier, les services de Pôle emploi ont satisfait plus de deux tiers des demandeurs d’emploi et des entreprises. Les deux chiffres sont stables par rapport aux années précédentes, mais Pôle emploi s’attend à faire mieux en 2016, grâce à sa nouvelle organisation, rapporte le site d’information Challenges. Curieux car Seuls 10 % des Français font confiance à Pôle emploi pour leur trouver du travail, selon un sondage IFOP. Il s’agit d’une perte de confiance spectaculaire comparé à il y a quarante ans, quand les deux tiers des Français avaient foi en l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) pour trouver du travail.

 

Pôle emploi – sondage maison : 65% des demandeurs d’emploi satisfaits !!

Pôle emploi – sondage maison : 65% des demandeurs d’emploi satisfaits !!

Comme chaque année pour l’emploi fait apparaître un sondage surprenant qui montre qu’environ 65 % des usagers de cette administration sont satisfaits des services. Un chiffre stable maintenant depuis trois ans mais qui se trouve en pleine contradiction avec un autre sondage effectué cette fois par IFOP qui montrait que seulement 10 % des Français faisaient confiance à pôle emploi trouvé un travail. Selon un sondage Ipsos, deux tiers des demandeurs d’emploi et des entreprises auraient  été satisfaits du service public de l’emploi l’année dernière. Selon une enquête Ipsos révélée le 21 janvier, les services de Pôle emploi ont satisfait plus de deux tiers des demandeurs d’emploi et des entreprises. Les deux chiffres sont stables par rapport aux années précédentes, mais Pôle emploi s’attend à faire mieux en 2016, grâce à sa nouvelle organisation, rapporte le site d’information Challenges. Curieux car Seuls 10 % des Français font confiance à Pôle emploi pour leur trouver du travail, selon un sondage IFOP. Il s’agit d’une perte de confiance spectaculaire comparé à il y a quarante ans, quand les deux tiers des Français avaient foi en l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) pour trouver du travail.

 

 

Suède : 80.000 demandeurs d’asile bientôt expulsés ?

Suède : 80.000 demandeurs d’asile bientôt expulsés ?

Il est clair que la politique des Etats de l’union européenne est en train de changer radicalement en ce qui concerne l’accueil des réfugiés. Ainsi la Suède, un des pays  les plus tolérants dans ce domaine, envisage-t-elle maintenant une éventuelle expulsion de la moitié des demandeurs d’asile venus en Suède en 2015. D’une certaine manière la politique d’immigration européenne aura connu trois phases : la première, une phase de compassion et d’accueil massif de  réfugiés ; La seconde, une phase de limitation pour les entrées ;  la troisième une phase de rejet et de renvois des intéressés dans leur pays. Encore une fois l’évolution radicale d’un pays comme la Suède considérée comme très accueillant précédemment illustre bien ce changement d’attitude en Europe. La Suède entend en effet  expulser jusqu’à 80.000 migrants arrivés sur son sol en 2015 et dont la demande d’asile a été ou sera rejetée, a déclaré le 27 janvier le ministre de l’Intérieur Anders Ygeman.  »On parle de 60.000 personnes, mais cela peut monter à 80.000″, a indiqué le ministre au quotidien financier Dagens Industri et à la télévision publique SVT. Ce dernier a précisé que la police et l’Office des migrations organiseront ces retours à la demande du gouvernement En temps ordinaire, les expulsions s’effectuent sur des vols commerciaux mais compte tenu des nombres évoqués, « nous allons devoir utiliser plus d’avions charters » spécialement affrétés et les expulsions s’étaleront sur plusieurs années, a ajouté M. Ygeman. En 2015, 163.000 réfugiés ont déposé une demande d’asile en Suède, l’équivalent de 1,3 million de personnes pour un pays de 80 millions d’habitants comme l’Allemagne, laquelle a reçu 1,1 million de réfugiés sur la même période.  Sur les quelque 58.800 dossiers traités l’an dernier par l’office suédois, 55% ont été acceptés, moyenne sur laquelle se fonde le ministre de l’Intérieur pour justifier l’estimation la plus haute. Celle-ci pourrait se révéler excessive car une proportion importante des décisions rendues concernaient des demandes déposées en 2014 alors que la crise migratoire n’avait pas encore atteint son pic. Or les Syriens sont arrivés en masse en 2015 et le taux d’acceptation des demandes d’asile varie considérablement en fonction des nationalités: 90% pour les Syriens, 35% pour les Afghans et 20% seulement pour les Irakiens

Pôle emploi : 65 % de demandeurs d’emploi satisfaits ! ! !

Pôle emploi : 65 % de demandeurs d’emploi satisfaits ! ! !

Voilà un sondage qui risque de prêter à discussion tellement le résultat est surprenant. Il faut dire que le sondage Ipsos qui révèle que 65 % des demandeurs d’emploi sont satisfaits a été commandé par Pôle emploi. Compte tenu des résultats, on peut légitimement se demander si le sondage a été effectué auprès des chômeurs ou auprès des salariés de Pôle emploi. Une enquête  en tout cas qui peut légitimer un certain doute à l’égard de la déontologie de certains instituts de sondage. En 2015, les services de Pôle emploi ont donné satisfaction à deux tiers des demandeurs d’emploi et des entreprises, deux indicateurs globalement stables, selon un sondage Ipsos dévoilé jeudi 21 janvier, mais l’opérateur s’attend à mieux cette année, grâce à sa nouvelle organisation. Curieuse enquête qui contredit celle qui avait été effectuée par la CFDT et qui faisait apparaître que moins  d’un chômeur sur deux était satisfait des services de pôle emploi. Certes il s’agissait d’une enquête de 2011 mais compte tenu de la dégradation du marché du travail depuis, le résultat n’a pu que se  détériorer. Selon un panel assez différent de celui de l’enquête d’Ipsos : « Ceux que nous avons rencontrés sont ceux qui se déplacent en agence, précisait Laurent Berger, CFDT. Ce sont souvent les moins autonomes dans leur recherche d’emploi, les plus fragiles. »  Si 43 % des demandeurs d’emploi interrogés se disent satisfaits de l’accueil à Pôle emploi, loin derrière les 75 % de l’enquête officielle, beaucoup se plaignent des files d’attente « interminables » (31,4 %), des agences trop lointaines (25,3 %), des courriers pas clairs (24,2 %).  Au-delà de l’accueil, les attentes à l’égard de l’opérateur public sont très hétéroclites. 51,7 % attendent en priorité que Pôle emploi les aide à « retrouver du travail dans (leur) métier », 47 % veulent d’abord avoir toujours le même interlocuteur, 41 % veulent être orientés vers une formation, 36,5 % désirent qu’on leur explique leurs droits…  Sans surprise, 46,9 % des usagers attendent en priorité que l’agence leur permette de toucher leur allocation. Un taux très fort quand on sait que 43 % des demandeurs d’emploi interrogés seulement sont indemnisés. Si 39 % des personnes interrogées à ce sujet reconnaissent avoir eu une réponse moins de quinze jours après leur inscription, 25,3 % préfèrent mentionner qu’ils ont déjà connu plus de trois jours de retard dans leur versement. Et 22,1 % ont vu leur allocation suspendue sans comprendre pourquoi.  Mais surtout, comme l’avait déjà mentionné l’enquête officielle, c’est sur l’accompagnement à la recherche d’emploi que l’insatisfaction est la plus grande. Ainsi, seuls 13,3 % jugent Pôle emploi « indispensable » et se sentent aidés « correctement ». À l’inverse, 49,1 % disent que l’agence leur « prend du temps pour pas grand-chose » et qu’ils doivent se débrouiller seuls. Et 22,4 % trouvent que Pôle emploi est « parfois utile » mais « pénible et compliqué ».  Pour Laurent Berger, « ce n’est pas tant la relation avec le conseiller qui est en cause, mais le fonctionnement de l’institution qui ne permet pas un accompagnement adapté ». Un demandeur sur trois considère ainsi que son conseiller « n’a pas vraiment le temps de s’occuper » de lui. Surtout, 36 % déclarent que leur conseiller n’a « jamais rien » à leur proposer et 32 % qu’il leur fait des propositions qui ne correspondent pas à leur profil.  Enfin, 36 % disent avoir « souvent répondu à des offres d’emploi déjà pourvues ». Autre point important : un sur deux estime qu’il lui faut une formation, et le quart disent ne pas arriver à l’obtenir.  Logiquement, Pôle emploi n’est pas vraiment vécu comme un partenaire incontournable pour retrouver du travail. 92,8 % des demandeurs d’emploi interrogés par la CFDT déclarent compter d’abord sur eux-mêmes pour ce faire, contre 34,8 % sur la presse et Internet.  Et seulement 20,3 % misent d’abord sur leur conseiller. Enfin, cruelle précision, 11,9 % disent carrément ne compter « en aucun cas sur Pôle emploi » pour chercher un travail.

 

Réfugiés : un plan européen pour 120 000 demandeurs d’asile

Réfugiés : un plan européen pour 120 000 demandeurs d’asile

 

 

Finalement la commission européenne va proposer des quotas pour 120 000 réfugiés. Des quotas qui n’en seront peut-être pas car certains pays dont la France refuse le terme mais ce sera une répartition contraignante. Pour sauver la face on a convenu que la répartition se ferait à partir des propositions de chaque pays. Normalement ce plan est prévu pour deux ans. Reste à savoir s’il est suffisamment dimensionné et s’il ne faudra pas revoir la question d’ici quelques mois car le nombre de réfugiés risque de dépasser nettement les chiffres attendus par la commission européenne. La Commission européenne a établi un nouveau système de quotas contraignants pour l’accueil des réfugiés, en vertu duquel l’Allemagne accueillera plus de 40.000 demandeurs d’asile et la France 30.000 sur un total de 160.000 demandeurs venus d’Italie, de Grèce et de Hongrie, apprend-on lundi de source européenne. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dévoilera ces nouvelles propositions mercredi. Il proposera que 120.000 réfugiés soient répartis entre pays membres en plus des 40.000 que l’exécutif européen avait déjà proposé de relocaliser en mai dernier. Les Etats de l’UE ont rejeté en juin tout système de répartition contraignant, optant alors pour le volontariat. Mais le nombre de places d’accueil proposé par les pays membres atteint jusqu’ici environ 32.000, loin des 40.000 préconisés par la Commission, alors que le nombre de personnes arrivant en Europe a explosé durant l’été. La Commission revient donc à la charge, avec cette fois l’appui de l’Allemagne et de la France.  L’Allemagne se dit prête à accueillir de nombreux réfugiés et le président français François Hollande a confirmé la volonté de la France de prendre sa part dans le cadre des règles de la Commission européenne. L’Europe centrale a en revanche réaffirmé son hostilité au système des quotas.  En déplacement lundi en Autriche, qui a ouvert vendredi soir en coordination avec l’Allemagne ses frontières avec la Hongrie pour accueillir des milliers de réfugiés bloqués depuis des jours à Budapest, le commissaire européen aux Migrations et aux Affaires intérieures, Dimitri Avramopoulos, a souligné qu’il comptait sur les Vingt-Huit pour soutenir les propositions de l’exécutif européen. « Aucun Etat membre de l’UE ne peut faire face seul à cette question. Nous ne pourrons surmonter cette crise que si nous agissons comme une union véritable », a-t-il dit à la presse à Traiskirchen, au sud de Vienne. Angela Merkel, qui s’est félicitée que l’Allemagne ait accueilli au cours du week-end quelque 20.000 personnes, a également souligné lundi matin que la décision de son gouvernement d’ouvrir largement ses frontières aux réfugiés étaient temporaire et que leur accueil ne pouvait être à la charge de quelques pays européens seulement.  A Stockholm, le Premier ministre suédois Stefan Löfven a lui aussi prôné la mise en place de « mécanismes permanents et obligatoires » pour alléger le fardeau des pays les plus impliqués dans l’accueil des réfugiés. « La Suède, l’Allemagne et quelques autres pays sont depuis longtemps les seuls à prendre leurs responsabilités, cela ne suffit pas. L’ensemble des pays européens doivent défendre les valeurs humaines et accomplir leur devoir », a-t-il dit. Dans la crise humanitaire actuelle, la Suède est, en proportion de sa population, le pays européen qui a accueilli le plus grand nombre de demandeurs d’asile (81.000 l’an dernier, avant tout des Syriens). En valeur absolue, seule l’Allemagne en a accepté davantage.

Demandeurs d’asile : on verra plus tard

Demandeurs d’asile : on verra plus tard

 

Tandis que que de centaines, voire des milliers demandeurs d’asile meurent sur les côtes européennes, on a décidé …de ne  rien décider. En fait personne n’en veut et veut refiler le bébé au voisin. Du coup c’est une sorte de banalisation de l’immigration clandestine. Les Vingt-Huit ne sont pas parvenus à s’entendre lundi sur la répartition de 40.000 demandeurs d’asile – chiffre pourtant surréaliste-entre les différents pays de l’Union européenne au cours des deux prochaines années et ont remis une décision finale à la fin de l’année. A la suite de la mort de 700 migrants en mer Méditerranée entre la Libye et l’Italie au mois d’avril, les dirigeants européens se sont promis en juin de trouver avant la fin juillet un arrangement concernant la relocalisation des migrants. A Bruxelles, les 28 ministres chargés du dossier se sont mis d’accord pour respecter les conclusions du sommet de juin, sans toutefois décider du nombre de migrants que chaque pays devra accueillir.  Jusqu’à présent, les Etats de l’Union européenne n’ont trouvé une solution que pour environ 32.000 demandeurs d’asile arrivés sur les côtes italiennes et grecques. « Nous y sommes presque », a déclaré le commissaire européen aux Migrations, Dimitris Avramopoulos, lors d’une conférence de presse organisée à l’issue de la réunion des ministres. « Je suis un peu déçu, mais c’est un pas important en avant », a-t-il ajouté. Les premiers demandeurs d’asile pourraient être relocalisés avant qu’un accord complet ne soit trouvé, « à partir d’octobre », selon le ministre luxembourgeois, Jean Asselborn. L’Autriche a refusé de s’engager sur un quelconque chiffre. « L’Autriche est devenu le premier pays d’arrivée et doit faire face à dix fois plus de demande d’asile que l’Italie et la Grèce réunies, ce n’est pas normal », a dit Johanna Mikl-Leitner, ministre autrichienne de l’Intérieur. La Hongrie a été exemptée, tandis que la Grande-Bretagne et le Danemark n’ont aucune obligation de participer au plan. L’Irlande a elle aussi reçu une dispense, mais s’est tout de même portée volontaire pour accueillir 600 demandeurs d’asile venus d’Italie et de Grèce.

 

Chômage : une solution, ne plus inscrire les demandeurs d’emplois

Chômage : une solution,  ne plus inscrire les demandeurs d’emplois

 

Comme disait déjà  Mitterrand » on a tout essayé ». Et tout raté ,. Et c’est pire avec Hollande plus de 600 000 chômeurs en plus soit 20% . Il ya aura bien une inversion un jour mais pas susceptible d’absorber les 5 à 7 millions de chômeurs. Quelques dizaines de milliers de chômeurs en moins en 2016 peut-être même en 2015 si les chômeurs ne s’inscrivent plus. Une idée déjà  avancée par l’austère mais servile INSEE qui notait dans une  dernière note de conjoncture que les chiffres seraient meilleurs si les séniors s’inscrivaient moins. On récidive avec la déclaration de Rebsamen : « les chiffres de mai sosnt mauvais mais inexploitable car les chômeurs se sosnt trop inscrits ». Incroyable mais vrai ; Effectivement ils ont davantage réactualisés leur situation. Or on sait qu’il y a habituellement 50 000 chômeurs radiés par mois ,. La radiation vraie variable d’ajustement pour montrer que ça va mieux. Les chômeurs se sont davantage inscrits mais c’est une  « anomalie » pour le ministère du travail.  Les chiffres du chômage du mois de mai ne sont pas bons. Selon les chiffres publiés par le ministère du Travail mercredi 24 juin, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans emploi) s’établit à 3.552.200 personnes en France métropolitaine, fin mai 2015. En un mois, le chômage a grimpé de +0.5% (16.200 demandeurs d’emploi en plus). Sur un an, il grimpe de 5%. Le ministère ajoute toutefois que ces chiffres ne sont pas interprétables. En cause, une anomalie qui aurait faussé la collecte des données. Rien à voir avec le bug de l’été 2013 à cause d’un dysfonctionnement chez SFR à cause duquel des chômeurs n’avaient pas pu être joints. Cette fois, aucun problème technique mais la perplexité de Pôle emploi après avoir envoyé le SMS de relance habituel aux chômeurs tardant à actualiser leur situation. Peu de retours, beaucoup moins que d’habitude, peut-être à cause des ponts de mai. Intrigué, Pôle emploi décide d’envoyer un deuxième SMS de rappel puis un troisième, ce qui ne se fait jamais, normalement. Et là, surprise, c’est l’affluence de réponses de retardataires avec comme effet de faire gonfler brutalement les statistiques. Sans ces SMS successifs, on serait resté le mois dernier sur une progression inférieure à 10.000 du nombre des demandeurs d’emploi. Le ministère du Travail s’interroge donc sur ce système de relance par SMS. Est-il encore bien adapté ? Apparemment non, puisqu’il faut s’y reprendre à trois fois pour y arriver. Ne faudrait-il pas réfléchir à un autre mode de comptage des chômeurs ?

Allemagne : hausse demandeurs d’emplois

Allemagne : hausse demandeurs d’emplois

 

Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 13.000 à 2,935 millions, ajusté des variations saisonnières, alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient une diminution de 4.000. Il s’agit de la première hausse depuis quatre mois du nombre de demandeurs d’emploi qui retrouve ainsi son niveau du mois de décembre. Le taux de chômage est quant à lui resté stable pour le sixième mois consécutif à 6,9%, proche de son niveau le plus bas depuis plus de 20 ans. Le nombre de chômeurs brut, très suivi en Allemagne, reste au-dessus de trois millions, à 3,098 millions contre 3,156 millions en février, donnant un taux de chômage brut de 7,3% contre 7,4% respectivement. Le responsable de l’Office du travail Frank-Jürgen Weise a souligné que « les conditions économiques des derniers mois avaient peu d’impact sur le marché de l’emploi, qui reste solide ». La résistance du marché de l’emploi est de bon augure pour la confiance des ménages et le pouvoir d’achat, relève Caroline Newhouse, économiste chez BNP Paribas. Les ventes au détail ont d’ailleurs enregistré une légère hausse au mois de février par rapport à janvier, selon des données publiées par le Bureau fédéral de la statistique.  

 




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