Archive pour le Tag 'demain'

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Accord commercial avec la Chine : pas pour demain (Trump)

Accord commercial avec la Chine : pas pour demain (Trump)

 

Il y a sans doute plusieurs raisons au fait que le président américain considère désormais qu’un accord commercial avec la Chine n’est pas pour demain. D’abord il y a cette dégradation de l’activité économique internationale qui commence aussi à toucher les États-Unis même si en 2019 les Américains s’en tirent beaucoup mieux que d’autres. Il y a aussi et peut-être surtout le contexte d’une période électorale où pour l’instant les chiffres démontrent que la réélection de l’actuel président n’est pas assurée. Ce dernier doit donc jouer encore plus que d’habitude la carte du populisme et du nationalisme. L’autre facteur explicatif, c’est la situation interne en Chine ou là  la croissance a été pratiquement divisée par deux et où la baisse du commerce international n’est pas compensée par une demande intérieure aussi atone en raison des problèmes d’endettement ; enfin ; il n’y a pas que des éléments économiques à prendre en compte mais aussi des aspects technologiques et politiques. Il est clair que dans ces deux domaines la Chine veut étendre son emprise partout, ce que refuse évidemment Trump très attaché au leadership américain. S’exprimant devant la presse à la Maison blanche, le président américain a aussi exprimé des doutes sur la tenue de la nouvelle session de pourparlers avec la Chine prévue début septembre.

“Nous nous en sortons très bien avec la Chine. Nous parlons avec la Chine. Nous ne sommes pas prêts à faire un accord, mais nous verrons ce qui se passe”, a dit le président américain.

“La Chine veut faire quelque chose, mais je ne suis pas prêt à faire quoi que ce soit pour l’instant” après “vingt-cinq ans d’abus” de la part de Pékin, a-t-il ajouté.

Donald Trump a aussi répété ses accusations contre Pékin sur le sujet sensible des changes, expliquant que le fait que la Chine ait été capable d’endiguer la baisse du yuan face au dollar ces derniers jours était la preuve qu’elle manipulait sa monnaie.

Lundi, Washington a formellement accusé la Chine de manipuler le yuan, qui était tombé quelques heures plus tôt sous le seuil de sept pour un dollar pour la première depuis 2008.

Concernant Huawei, Donald Trump a déclaré que les transactions entre l’équipementier chinois et les Etats-Unis resteraient suspendues pour le moment, avant d’ajouter que la situation pourrait changer en cas d’accord.

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Le département du Commerce a par la suite précisé qu’il poursuivait l’examen des demandes soumises par des entreprises américaines pour pouvoir acheter des équipements de Huawei.

Les propos de Donald Trump ont fait baisser Wall Street mais les grands indices boursiers américains ont par la suite effacé une bonne partie de leurs pertes. En clôture, le Dow Jones cédait 0,34% contre -1,06% au plus bas du jour et le Nasdaq Composite abandonnait 1%, après avoir perdu jusqu’à 1,6%.

 

Les Etats-Unis ont interdit le 16 mai au groupe télécoms chinois d’acheter des produits comportant au moins 25% de composants issus d’une technologie ou de matériaux américains. Washington estime que Pékin pourrait se servir de Huawei à des fins d’espionnage, des accusations que la Chine rejette.

“Nous n’allons pas faire d’affaires avec Huawei”, a dit Donald Trump. “J’ai vraiment pris la décision que c’était plus simple de ne pas faire d’affaires avec Huawei.”

Fin juin, après une rencontre avec son homologue chinois, Xi Jinping, en marge du sommet du G20 au Japon, le président américain avait annoncé que Washington allait assouplir certaines des restrictions imposées à Huawei en échange d’une augmentation des achats chinois de produits agricoles américains.

Mais ces nouveaux achats ne sont pas concrétisés et les dernières discussions entre les deux pays n’ont pas permis de progresser sur les dossiers jugés sensibles par les Etats-Unis comme la propriété intellectuelle, les transfert de technologie ou les politiques d’aides publiques.

La semaine dernière, Donald Trump a pris acte de ce blocage en annonçant son intention d’imposer en septembre des droits de douane de 10% aux quelque 300 milliards de dollars (268 milliards d’euros) de produits chinois importés sur le marché américain qui ne sont pas encore taxés.

La Chine a répliqué cette semaine en suspendant officiellement ses achats de produits agricoles américains.

La suppression de l’ENA : c’est pas pour demain !

La suppression de l’ENA : c’est pas pour demain !

Certains médias annoncent la suppression de l’ENA contenue dans le discours écrit de Macron suite au grand débat. Ce serait la mesure surprise du chef de l’État pour pimenter une allocution dont par ailleurs on connaissait à peu près l’essentiel d’un contenu qui ne surprendra guère. Pourtant il faut lire avec attention ce que contient ce discours écrit.  “Si nous voulons bâtir une société de l’égalité des chances et de l’excellence républicaine, il nous faut refonder les règles du recrutement, des carrières et de l’ouverture de la haute fonction publique… Je crois dans l’excellence républicaine et nous avons besoin d’une élite, de décideurs. Simplement, cette élite doit être à l’image de la société et être sélectionnée sur des bases exclusivement méritocratiques”, a-t-il écrit, selon le texte de son allocution dont des extraits ont été publiés par les médias. “C’est pourquoi nous changerons la formation, la sélection, les carrières en supprimant l’ENA et plusieurs autres structures pour en rebâtir l’organisation profonde”. Première observation il faudra du temps pour transformer ces structures de formation : plusieurs années sans doute. Par ailleurs la question n’est pas forcément uniquement l’ENA mais la profusion d’instituts de formation politique ( qui peuvent aussi conduire à l’ENA)  dont l’enseignement est particulièrement approximatif en ce sens qu’il a surtout pour objet de fabriquer des oligarques susceptibles de répondre à tout  mais de manière superficielle sans vraie connaissance théorique est évidemment sans pratiques concrètes dans le domaine politique ou  social. Pour preuve le gouvernement de Macron est largement noyauté par les anciens élèves de ces instituts politiques sorte de d’antichambre de l’ENA qui préparent surtout à devenir conseiller de responsables politiques puis responsable politique eux-mêmes sans avoir jamais étaient impliqués au préalable dans une organisation de base. Macron lui-même au plus haut niveau est entouré de ses jeunes hommes sans expérience et qui soutiennent des idéologies assez sulfureuses comme par exemple la suppression des corps intermédiaires et le débat direct entre le chef de l’État et le peuple. Bref une théorie appliquée qui a conduit au mouvement des gilets jaunes ! Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’on annonce la suppression de l’ENA. Avant Emmanuel Macron, plusieurs dirigeants politiques – de François Bayrou à Michel Rocard en passant par l’ancien président Jacques Chirac – ont appelé ces dernières années à la suppression de l’ENA. En 2016, l’actuel ministre de l’Economie Bruno Le Maire, alors candidat à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017, avait estimé qu’il était “temps de supprimer l’ENA”. L’école “a rempli son office pendant des années, formé des fonctionnaires de grande qualité. Mais nous entrons dans un monde nouveau: celui des entrepreneurs, de la créativité, de l’innovation”, avait-il fait valoir. Selon une étude du Cevipof publiée en 2015 à l’occasion des 70 ans de l’école fondée par Michel Debré, le recrutement ne s’est pas démocratisé et n’a pas permis le brassage social espéré au moment de sa création. “La proportion d’élèves ayant un père exerçant une profession supérieure” est entre autres passée de 45% en 1950-1960 à 70% en 2014. Bref une école qui n’est ni réellement efficace, ni démocratique mais qui est loin encore d’être

La maison connectée : c’est pas pour demain !

 

 

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C’est le résultat d’une étude qui démontre que les Français demeurent relativement prudents par rapport aux perspectives de connexion de leur logement. Les lobbys en domotique ne cessent de vanter la grande révolution numérique y compris pour tous les services et activités de la maison. Seront connectée d’après eux, la gestion de l’électricité, la sécurité, le chauffage, l’eau est bien sûr la machine à café et plus généralement la préparation des repas, bien d’autres aspects encore avec les enceintes. Le problème c’est que tout cela n’est pas gratuit. Les Français dépensent déjà des sommes non négligeables en outils et services informatiques. Ces services dont certains d’ailleurs peuvent être discutables ont un coût et forcément un prix et dans un contexte économique où le pouvoir d’achat se resserre l’équipement en domotique n’est pas forcément prioritaire. Il est surtout réservé aux ménages aisés.  reste aussi la question de l’intrusion de services informatiques dans la vie privée. Car qu’on le veuille ou non ces données seront récupérées à, analysées et exploitées à des fins commerciales de sorte que rien n’échappera concernant la vie familiale et intime. Selon le dernier baromètre Qualitel-Ipsos, le logement connecté reste un phénomène très minoritaire en France. Seuls 3 logements sur 10 possèdent au moins un équipement connecté et même le service le plus «populaire», l’alerte anti-intrusion, ne concerne que 21% des lieux de vie. Certes, le phénomène s’accentue avec le temps: 54% des logements de moins de 5 ans disposent d’au moins un service connecté, mais les Français ne semblent pas vraiment avoir le feu sacré sur ce sujet. . Les trois quarts des sondés considèrent ainsi que «des prix trop élevés les dissuaderaient d’équiper leur logement en objets connectés». Une perception confirmée par le fait que ces produits sont effectivement l’apanage des foyers les plus aisés: 16% des foyers disposant de moins de 3000€/mois disposent d’au moins deux équipements connectés contre 35% de ceux pouvant compter sur plus de 5000€/mois.

 

Véhicule autonome : c’est pas pour demain !

Véhicule autonome : c’est pas pour demain !

 

Comme déjà indiqué sur ce site, le fantasme du véhicule complètement autonome n’est pas pour demain. Le point de vue de Fawzi Nashashibi  (interview des Echos)

Fawzi Nashashibi, chercheur à l’Inria et responsable du programme Robotics and Intelligent Transportation Systems, a coordonné le livre blanc « Véhicules autonomes et connectés ».

 

Le livre blanc que vous avez coordonné passe en revue les défis à relever pour le véhicule autonome et connecté. Quels sont-ils ?

Il y a beaucoup d’obstacles à surmonter pour arriver un jour à déployer des véhicules véritablement autonomes. Les aspects légaux ou éthiques sont importants, mais, en tant que chercheurs à l’Inria, nous nous sommes concentrés sur la science et la technologie. Le premier défi, c’est l’interprétation du réel. Il faut être capable de comprendre ce qui se joue sur une scène routière. En voyant un tramway arrêté en station sur la gauche et une personne courir sur sa droite, on sait que cette dernière risque de traverser brusquement. Cette analyse sémantique, banale pour un conducteur expérimenté, est très compliquée pour une intelligence artificielle.

Le deuxième défi, c’est de certifier ces systèmes pour être certain qu’ils soient fiables dans n’importe quelle condition. Il faudrait que chacun d’eux fasse des millions de kilomètres pour diversifier les conditions et les scénarios. La simulation constitue une excellente piste. Toutefois, le simulateur idéal, capable de simuler chaque capteur, la dynamique du véhicule autonome ainsi que l’environnement dans lequel il va évoluer avec son infinité de scénarios possibles, n’existe pas.

Et n’oublions pas le troisième défi, qui est la sûreté de fonctionnement. Les voitures autonomes actuelles ne savent pas réagir en cas de défaillance d’un capteur ou d’un calculateur. De même qu’elles auraient des difficultés face à des tentatives de hacking. On a vu de multiples tentatives pour pirater non seulement les moyens de communication, l’ordinateur de bord, mais aussi les capteurs, en les parasitant, en les aveuglant, ou en leur envoyant de fausses informations. La solution n’est pas de doubler des capteurs, qui failliraient dans des conditions identiques, mais de les diversifier et d’élargir leur domaine de fonctionnement.

 

La communication, notamment celle des constructeurs, évoque rarement la dimension « connectée » du véhicule autonome. Votre livre blanc parle, lui, des « véhicules autonomes et connectés ». Pourquoi est-ce si important ?

La connectivité, c’est être en contact non filaire avec l’infrastructure, les autres usagers et le cloud. Ce qui permet d’étendre la perception d’une voiture et de communiquer. On parle de système décisionnel connecté, qui est déterminant pour la sécurité. Le simple fait de communiquer avec les autres véhicules permet d’éviter nombre d’accidents, notamment aux intersections qui sont des zones très accidentogènes ou lors de dépassements. La communication sera primordiale pour gérer des flottes de véhicules autonomes ou même semi-autonomes. C’est enfin évident, puisque pour trouver le meilleur itinéraire à un moment donné la voiture autonome devra être connectée pour avoir l’état de la circulation en temps réel. Ce débat autour de véhicule autonome ou véhicule connecté se retrouve aussi aux Etats-Unis. Les constructeurs qui ont été dépassés par les géants de la technologie comme Google, Intel, ou Nvidia, tentent de ne pas perdre la main. La connectivité constitue en effet pour eux un défi supplémentaire avec l’arrivée de nouveaux spécialistes.

 

Finalement, au regard des réserves que vous formulez, l’avènement des véhicules autonomes ne vous semble-t-il pas un peu rapide ?

Il y a beaucoup de communication avec la promesse de voir les premiers véhicules autonomes arriver à partir de 2020. C’est demain, alors qu’en effet il reste tellement de choses à faire. Si la Tesla a eu des accidents, ce n’est pas par hasard mais probablement lié à des problèmes de conception. Je pense pourtant que l’on verra arriver les véhicules autonomes d’abord sur autoroute et peut-être en ville si l’on décide de leur dédier certaines voies. Les navettes autonomes sont aussi prometteuses. La véritable question à se poser, c’est : pourquoi le véhicule autonome ? Quelles sont les applications ? Est-ce que ce sera rentable ? Quelle sera l’acceptation sociétale ? Si l’ambition est d’améliorer la sécurité, la meilleure approche consisterait à généraliser les aides à la conduite : système anticollision, assistance au maintien de voie, détection de piétons, surveillance du conducteur, vision de nuit. On parle donc de véhicules autonomes de niveau 2 ou 3, ce qui peut être très suffisant.

 

Pour l’avenir, le défi posé aux systèmes à base d’intelligence artificielle n’est-il pas de passer à l’échelon supérieur, c’est-à-dire la ville intelligente ?

Un système de transport intelligent devra obéir aux besoins de chaque ville et chacune est spécifique. Il devra de toute façon répondre à trois impératifs. Il reposera sur le transport de masse, car le véhicule autonome ne constituera pas la solution unique. Il sera multimodal, et fera enfin appel à tous les moyens de transport partagés. L’enjeu est de diminuer l’empreinte au sol du véhicule individuel ainsi que son impact environnemental. Le schéma de transport sera complètement différent à la fois pour les personnes, mais aussi pour les biens. Avec le véhicule autonome, on commencerait par régler le problème du dernier kilomètre, et on pourrait aussi par exemple automatiser la redistribution avec des véhicules autonomes qui reviendraient à leurs stations en pelotons.

Cette  mobilité intelligente est un facteur majeur pour rendre la ville intelligente et durable, mais pas le seul. On doit aussi évoquer la gouvernance intégrant une planification spatiale et énergétique efficace, un environnement adoptant des technologies de rupture, la numérisation et une haute connectivité, et enfin un mode de vie intelligent et durable. Travailler sur le véhicule intelligent aujourd’hui, c’est un préalable aux développements futurs des technologies de pointe intégrant l’intelligence artificielle comme l’Internet des objets, l’Internet mobile, la technologie du cloud ou encore les technologies de stockage et le smart grid.

 

UE- taxation des Gafa : c’est pas pour demain !

UE- taxation des Gafa : c’est pas pour demain !

 

La question de la taxation des Gafa révèle ce qu’est réellement l’Europe,  une espèce de kaléidoscope de pays sans véritable ligne politique commune. Ces géants du numériques réalisent d’énormes bénéfices en Europe mais ne payent que des impôts très marginaux. Cela en raison de la délocalisation théorique de leur lieu de production. Du coup, la France avait pris l’initiative d’instituer une  taxe sur le chiffre d’affaire puisqu’il est impossible de cerner avec précision le bénéfice réalisé dans chaque pays.  .Lemaire avait annoncé récemment un  taxe de 2% à6 du chiffre d’affaires sur les GAFA mais qui sera en fait plus proche des 3%. Ou même rien du tout.  En cause, les différences d’appréciations des différents pays européens dont certains font du dumping fiscal un atout de compétitivité pour attirer les sièges sociaux. Compte tenu des montages juridiques des GAFA pour favoriser l’optimisation fiscale, il est à peu près impossible de cerner ‘le montant des bénéfices réalisés dans chaque pays. Du coup c’est sur le chiffre d’affaires que porterait la nouvelle fiscalité.  Quel sera le taux de taxation? « La fourchette va de 2% et 6% ; on sera plus près de 2 que de 6″, confiait Lemaire-t-il. À ceux qui jugeraient la mesure trop modeste, Le Maire répond d’avance : « C’est un point de départ. Je préfère un texte applicable très vite plutôt que des négociations interminables. On l’améliorera par la suite. » Le ministre veut croire que les résistances faiblissent en Europe, même en Irlande et au Luxembourg, pour qui l’optimisation fiscale est une manne. Mais  le projet de taxation des géants du numérique présenté le mois dernier par la Commission européenne a été accueilli avec scepticisme par certains Etats membres et par le secrétaire général de l’OCDE, qui ont plaidé pour une approche à l’échelle internationale plutôt qu’européenne. Autant dire uen renvoi à la St Glinglin. E plus maintenant même l’Allemagne met des réserves par peur de se voir imposer en retour des taxes sur les exportions vers les Etats-Unis. Et l’OCDE qui émet des réserves !  Ces réserves se sont manifestées lors d’une réunion de l’Ecofin samedi à Sofia, au cours de laquelle les ministres de l’Economie européens se sont penchés première fois sur ce projet. Cependant  le ministre des Finances allemand Olaf Scholz, qui a pris ses fonctions le mois dernier, n’a pas pris position clairement sur le sujet. Cette attitude pourrait indiquer une évolution de la position de l’Allemagne, qui avait dans un premier temps soutenu l’initiative lancée par la France en septembre dernier pour aboutir à une taxation plus équitable des “Gafa”. Olaf Scholz, qui n’a pas pris la parole pendant la réunion ministérielle, a simplement déclaré à la presse qu’il était nécessaire de traiter la “question morale” de la taxation des groupes numériques, sans préciser la façon de résoudre le problème. Des responsables européens ont dit que Berlin craignait que plusieurs entreprises allemandes ne soient concernées par cette taxe et s’inquiétait d’éventuelles mesures de représailles susceptibles de pénaliser les exportations allemandes. Présent à la réunion, le secrétaire général de l’OCDE (Organisation de coopération et développement économiques) Angel Gurria avait auparavant mis en garde les ministres contre toute précipitation.

Compensation baisse APL : c’est pas pour demain

Compensation baisse APL : c’est pas pour demain

Il est possible que la baisse des APL ne correspond coïncide pas avec la baisse équivalente des loyers de la part des organismes HLM. Cela essentiellement des questions techniques et administratives. Cette compensation  requiert en effet un partage d‘information entre les caisses d‘allocation familiales qui calculent le montant des APL et les bailleurs. Ces derniers visent désormais une mise en œuvre d‘ici avril-mai avec effet rétroactif au 1er février. Mais il est possible que des délais supplémentaires soient nécessaires aux bailleurs du coup la compensation pourrait être effectuée avec environ six mois de retard. Ce qui ne sera pas sans poser de problème de trésorerie aux allocataires mais peut-être aussi aux bailleurs qui devront subir des coupes par ailleurs. Avant même la publication du projet de loi, les mesures de baisse des APL du parc social adoptées dans le cadre du budget 2018 ont éprouvé des acteurs du logement social, chargés de mettre en œuvre ces coupes. Des indicateurs de l‘Union sociale pour l‘habitat montrent un fléchissement de la construction de logements sociaux. Selon un rapport publié fin janvier par la fédération, 92.900 logements sociaux ont été agréés en 2017 contre 100.300 en 2016. “Ce repli est à relier d‘une part à la réduction des crédits alloués par l‘Etat au Fonds national des aides à la pierre (-96 millions d‘euros) au cours de l’été et d‘autre part à l‘inquiétude soulevée par les baisses de ressources pour les organismes HLM qu‘entraîne la mise en place de la réduction de loyer de solidarité (RLS)”, estime la fédération.

Proportionnelle : c’est pas pour demain

Proportionnelle : c’est pas pour demain

Finalement la proportionnelle qui avait été annoncée pourrait avoir du plomb dans l’aile.  Officiellement,  il s’agirait d’une question de calendrier. Effectivement le plan de travail du Parlement risque d’être très chargé par les innombrables réformes nécessaires à la modernisation du pays. La question de la proportionnelle n’est donc pas forcément prioritaire. Cela d’autant plus que le mode de scrutin actuel présente pour Macron un avantage majeur à savoir la marginalisation des principaux partis d’opposition. Si par hypothèse le quinquennat de Macron  devait être réussi, la mise en œuvre du mode de scrutin actuel pourrait bien tuer définitivement la plupart des partis république en marche exceptée. Cette réforme, qui avait été annoncée par le chef de l’Etat pour la fin de l’année, pourrait prendre du retard, selon une source gouvernementale citée par franceinfo, notamment en raison d’un calendrier parlementaire chargé. « Il y a un problème d’urgence », a souligné de son côté le président de la Commission nationale d’investiture de La République en marche, Jean-Paul Delevoye, sur Europe 1. « Le président de la République a très clairement fixé l’urgence pour les six prochains mois pour être au rendez-vous des législatives allemandes et retrouver un crédit que la France a perdu en Europe », a-t-il ajouté. »Le président de la République a fixé ses priorités, formation professionnelle, assurance chômage, liberté d’entreprise », a-t-il ajouté. « Et je crois qu’après il y aura un temps et j’espère pour la mi-quinquennat ou le post-quinquennat où effectivement nous pourrons réfléchir à la (…) modification institutionnelle qui permettra effectivement je l’espère une dose de proportionnelle ». Contacté par Reuters, l’entourage du chef de l’Etat a indiqué que rien n’avait encore été décidé pour l’heure. L’élection des députés se déroule actuellement au scrutin uninominal majoritaire à deux tours, qui devrait permettre au mouvement d’Emmanuel Macron d’obtenir une écrasante majorité absolue avec moins d’un tiers des voix. L’introduction de la proportionnelle, l’un des termes de l’alliance conclue entre Emmanuel Macron et le président du Modem, François Bayrou, est réclamée de longue date par le Front national.

Négociation Brexit: on va commencer « demain » ou à la saint-glinglin

Négociation Brexit: on va commencer « demain » ou à la saint-glinglin

 

Un peu surréaliste cette situation d’après brexit.  La Grande-Bretagne refuse pour l’instant d’engager des négociations, elle ne prévoit de le faire qu’à partir de 2017. Or les négociations vont durer un minimum de deux ans, la Grande-Bretagne fera donc encore partie  de l’union européenne jusqu’en 2020 au moins. Merkel approuve cette lenteur car elle ne souhaite pas se séparer d’un allié qui milite pour un libre-échange sans beaucoup de régulation. Merkel redoute surtout de se retrouver en tête-à-tête avec Hollande représentant des pays du Sud, plus étatistes et très laxistes en matière de gestion financière. Or Hollande souhaiterait mettre la Grande-Bretagne rapidement à la porte justement pour peser davantage vis-à-vis de l’Allemagne. Les 27 états membres de l’union européenne ont donc choisi la synthèse molle : l’union européenne est prête à négocier demain ». En clair on ne sait pas quand,  on laisse à la Grande-Bretagne le soin de décider du calendrier. Finalement ce pourrait être à la Saint Glinglin. Le temps passant il n’est pas exclu que finalement le brexit  soit jeté aux oubliettes. À Bratislava,  on a déclaré de manière très diplomatique que l’union européenne serait prête commencer « demain » les négociations sur le départ du Royaume-Uni, après le vote en faveur du Brexit, malgré la décision de Londres de repousser la procédure de divorce au début 2017, a déclaré aujourd’hui à Bratislava le président du Conseil européen Donald Tusk. « Nous sommes fin prêts », a assuré M. Tusk à l’issue d’un sommet à 27 sur l’avenir de l’UE post-Brexit, sans le Royaume-Uni, assurant que « nous pouvons même déclencher la procédure demain ». Dans une déclaration finale, publiée à l’issue de ce sommet informel, les dirigeants européens se sont également donné six mois pour élaborer « la vision d’une UE attrayante »,  « Nous nous sommes engagés à Bratislava à offrir à nos citoyens, dans les mois qui viennent, la vision d’une UE attrayante, dans laquelle ils puissent avoir confiance et qu’ils pourront soutenir », est-il écrit dans ce document, baptisé « déclaration de Bratislava », qui précède une feuille de route agréée par les 27 participants au sommet dans la capitale slovaque. Pas vraiment de quoi redonner le moral aux européens !

Négociation Brexit: on va commencer « demain » ou à la saint-glinglin

Négociation Brexit: on va commencer « demain » ou à la saint-glinglin

 


Un peu surréaliste cette situation d’après brexit.  La Grande-Bretagne refuse pour l’instant d’engager des négociations, elle ne prévoit de le faire qu’à partir de 2017. Or les négociations vont durer un minimum de deux ans, la Grande-Bretagne fera donc encore partie  de l’union européenne jusqu’en 2020 au moins. Merkel approuve cette lenteur car elle ne souhaite pas se séparer d’un allié qui milite pour un libre-échange sans beaucoup de régulation. Merkel redoute surtout de se retrouver en tête-à-tête avec Hollande représentant des pays du Sud, plus étatistes et très laxistes en matière de gestion financière. Elle attend aussi que Hollande soit viré en 2017.  Or Hollande souhaiterait mettre la Grande-Bretagne rapidement à la porte justement pour peser davantage vis-à-vis de l’Allemagne. Les 27 états membres de l’union européenne ont donc choisi la synthèse molle : l’union européenne est prête à négocier demain ». En clair on ne sait pas quand,  on laisse à la Grande-Bretagne le soin de décider du calendrier. Finalement ce pourrait être à la Saint Glinglin. Le temps passant il n’est pas exclu que finalement le brexit  soit jeté aux oubliettes. À Bratislava,  on a déclaré de manière très diplomatique que l’union européenne serait prête commencer « demain » les négociations sur le départ du Royaume-Uni, après le vote en faveur du Brexit, malgré la décision de Londres de repousser la procédure de divorce au début 2017, a déclaré aujourd’hui à Bratislava le président du Conseil européen Donald Tusk. « Nous sommes fin prêts », a assuré M. Tusk à l’issue d’un sommet à 27 sur l’avenir de l’UE post-Brexit, sans le Royaume-Uni, assurant que « nous pouvons même déclencher la procédure demain ». Dans une déclaration finale, publiée à l’issue de ce sommet informel, les dirigeants européens se sont également donné six mois pour élaborer « la vision d’une UE attrayante »,  « Nous nous sommes engagés à Bratislava à offrir à nos citoyens, dans les mois qui viennent, la vision d’une UE attrayante, dans laquelle ils puissent avoir confiance et qu’ils pourront soutenir », est-il écrit dans ce document, baptisé « déclaration de Bratislava », qui précède une feuille de route agréée par les 27 participants au sommet dans la capitale slovaque. Pas vraiment de quoi redonner le moral aux européens !

Roundup – interdiction du glyphosate : c’est pas pour demain

Roundup – interdiction du glyphosate : c’est pas pour demain

 

C’est aujourd’hui que les autorités européennes doivent prendre position pour interdire ou non le désherbant le plus utilisé au monde. Un enjeu écologique, un enjeu pour la santé mais aussi un enjeu économique. Concernant la santé  l’avais des autorités est assez flou voire contradictoire. Pour l’agriculture il n’y a pas actuellement de molécule  de substitution. Enfin il s’agit d’un énorme enjeu économique puisque pour la multinationale Monsanto le Roundup constitue un de ses principaux bénéfices. Du coup il y a fort à parier que les autorités européennes décideront  encore pour 18 mois l’utilisation du produit. Le Roundup (ou glyphosate) est largement utilisé par les producteurs de céréales, mais aussi sur les utilisé  partout en agriculture mais qu’on retrouve dans   la bière, le pain, le coton qu’on se met sur le visage et même dans les cheveux. Des députés européens ont fait analyser quelques mèches : elles avaient toutes des traces de glyphosate. Certes, en quantité infime.
Il est difficile de dire si c’est dangereux ou pas. Les experts sont divisés. L’Autorité européenne de sécurité alimentaire pense qu’il n’y a aucun risque. L’Organisation mondiale de la santé l’avait classé comme probablement cancérigène, puis est finalement revenue en arrière. Il y a quinze jours, ce n’était plus dangereux. Les pays européens sont très divisés. Certains veulent interdire ce désherbant, dont la France, la Suède, les Pays-Bas, l’Italie et l’Autriche. Pour essayer de trouver un compromis, Bruxelles devrait proposer ce lundi 6 juin de maintenir l’autorisation pour une période assez courte (un an et demi maximum, au lieu de dix ans), le temps qu’une nouvelle étude scientifique se prononce sur les effets sur la santé. « Pas question, a dit Ségolène Royal. Si Bruxelles maintient l’autorisation, la France pourra l’interdire toute seule ». La ministre de l’Écologie le souhaite ; le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, beaucoup moins. Il va y avoir débat au sein du gouvernement car les céréaliers et les viticulteurs disent qu’ils ne pourront pas produire sans cet herbicide, et encore moins si leurs concurrents eux ont le droit de l’utiliser. Les agriculteurs français expliquent qu’ils seront désavantagés. En France la solution de compromis consisterait à interdire l’utilisation du lys au fat pour les particuliers qui n’en utilisent pourtant que 5 % (95 % pour l’agriculture).

(Avec RTL)

 

Équilibre des comptes de la Sécu: c’est- pas pour demain ! (Cour des comptes)

Équilibre des comptes de la Sécu ‘ c’est- pas pour demain ! ( Cour des comptes)

 

 

Lors  des dernières prévisions on avait pensé rétablir les comptes de la sécurité sociale en 2017. Compte tenu des dérives actuelles la Cour des Comptes ne fixe même plus d’horizon et considère qu’un rééquilibrage n’est pas possible avant 2020 autant dire à la St Glin-Glin.  Il faut dire que la situation est particulièrement catastrophique puisque le déficit devrait  encore tourner autour de 13 milliards en 2015. Soit  un déficit cumulé de plus de 200 milliards. En cause évidemment des dépenses qui ne sont pas toujours contrôlées mais aussi des recettes insuffisantes comte  tenu notamment du nombre de cotisants. Un nombre de cotisants plombés par la situation du chômage. Le retour à l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale n’interviendra pas avant 2020 au mieux, ce qui accroît les risques d’aléas sur la maîtrise des dépenses et la dette, estime la Cour des comptes, parlant d’une situation « dangereuse ». Dans son rapport annuel sur le sujet paru mardi, elle appelle à des efforts « plus ambitieux » sur les dépenses, particulièrement pour l’assurance-maladie, où l’objectif a été tenu mais dont le rythme de hausse reste soutenu. « La permanence des déficits sociaux et le gonflement de la dette sociale qui en résulte (…) fragilisent considérablement » la Sécurité sociale, a déclaré le premier président de la Cour, Didier Migaud, lors d’une conférence de presse. « Une nouvelle fois, une part des prestations a été financée à crédit, alors même qu’il s’agit de dépenses courantes », a-t-il dit. « Il s’agit là d’une anomalie profonde et dangereuse, d’autant que des marges de manœuvre importantes existent. » La Cour rappelle dans son rapport que la réduction du déficit a été une nouvelle fois obtenue par une progression des ressources (+3,3%) plus rapide que celle des dépenses (+2,2%). Alors que le déficit de la Sécurité sociale ne devrait que peu reculer en 2015 à 13,0 milliards contre 13,2 milliards selon les prévisions de juin, « l’objectif affiché d’un équilibre des comptes sociaux en 2017 est désormais reporté à un horizon indéfini », souligne la Cour. La trajectoire prévue « conduit à repousser tout retour à l’équilibre au-delà de 2020, dans le meilleur des cas », ajoute-telle, soulignant que « la dette sociale continue de progresser ». Cette dette doit se stabiliser en 2015 selon les prévisions de la loi de financement de la Sécu mais la part financée à très court terme s’accroît et la Cour estime à six milliards d’euros le risque en cas de remontée des taux fin 2018. Le déficit de la Sécurité sociale, qui reste « une anomalie » selon la Cour des comptes, reste en grande partie imputé à la branche maladie du régime général dont le déficit devrait se creuser de 0,6 milliard en 2015 à 7,2 milliards. Elle relève que la reprise possible de l’inflation, la renégociation de la convention médicale et des mesures pour les fonctionnaires en 2016 pourraient mettre en péril ces objectifs. « La maîtrise des dépenses d’assurance maladie passe par deux leviers : l’accélération de la recomposition de l’offre de soins d’une part, une régulation plus vigoureuse des postes de dépenses particulièrement dynamiques d’autre part », dit la Cour.  La Cour des comptes dresse en effet un bilan très contrasté de la réorganisation de l’offre de soins depuis vingt ans. L’hôpital conserve une place prépondérante (37% des dépenses de santé) et le virage ambulatoire évoqué souvent n’a pas eu lieu. Or les soins de ville, eux, ont peu évolué, estime-t-elle, alors que leur coût augmente vite (+2,9% en 2014).

Chômage : ça ira mieux demain » , en 2016 ( Unedic)

Chômage : ça ira mieux demain » , en 2016 ( Unedic)

 

Le chômage va encore augmenter en 2015 mais moins que prévu, en gros ce sera « moins grave que si c’était pire ». Du coup pour masquer la triste vérité l’Unedic annonce que ça ira mieux demain…en 2016. Evidemment l’Unedic n’en sait strictement rien car tout dépendra de la croissance ;L’Unedic ferait mieux de faire des prévisions sur les conditions d’amortissement de sa dette car le déficit sera encore record en 2015 : plus 5 milliards ! Soit une dette de l’ordre de 30 milliards .  L’Unedic prévoit doncque le chômage progressera encore cette année avec une hausse du nombre de demandeurs d’emploi de 12.000 sans aucune activité (catégorie A) et de 146.000 au cumul des catégories A, B et C. Mais une baisse débuterait au second semestre pour les premières.  Ces prévisions corrigent fortement celles de janvier, qui tablaient sur 104.000 chômeurs supplémentaires en catégorie A cette année. Selon l’organisme gestionnaire de l’assurance-chômage, le nombre total de demandeurs d’emploi en catégorie A serait de 3.513.000 fin 2015, après 3.501.000 l’an dernier. En ajoutant les catégories B et C, celles des chômeurs exerçant une activité réduite, ce nombre atteindrait 5.362.000 après 5.216.000. En 2016, le nombre de chômeurs sans activité devrait baisser de 68.000 pour atteindre 3.445.000.  En incluant les catégories B et C, leur nombre total reculerait de 30.000 à 5.333.000. Le taux de chômage au sens du BIT repasserait en deçà de la barre des 10% en 2015 à 9,9%, puis baisserait à 9,7% en 2016. L’organisme gestionnaire de l’assurance chômage prévoit que le déficit de cette dernière augmentera cette année pour atteindre 4,6 milliards d’euros, après 3,8 milliards en 2014, dans ses nouvelles prévisions financières présentées mardi.

 

Impôts(IR) prélèvement à la source : c’est pas pour demain

Impôts(IR)  prélèvement à la source : c’est pas pour demain

 

 

Le prélèvement à la source, c’est pas pour demain mais uniquement pour l’instant à usage interne du congrès du PS. En fait c’est dans la motion majoritaire mais le gouvernement ne parait pas pressé de la mettre en œuvre pour des raisons politiques et techniques. En clair ce ne sera pas faiat d’ici 2017. On prendra du temps dit Le Foll le porte parole du gouvernement et Sapin d’ajouter  avec la dialectique d’énarque »c’est complexe » ; En fait il y a effectivement des questions techniques car il faudra une  année blanche ( ou alors lisser les fluctuations sur plusieurs années. ). Mais c’est surtout pour des motifs politiques que ce prélèvement  se sera pas mis en place car c’est indissociable de la réforme de la fiscalité et notamment de la fusion IR-SCG ; Or cela ferait croître r mécaniquement la fiscalité pour la moitié des français sans parler de l’élargissement de l’assiette qui mécontenterait l’autre moitié. A noter que l’impôt serait plus indolore et pourrait discrètement être augmenté. Or hollande a promis de ne plus augmenter les impôts d’ici 2017. Il y aurait pourtant des avantages.  30% des contribuables voient leurs revenus baisser d’une année sur l’autre, ce qui peut leur poser des problèmes pour acquitter leur dû un an plus tard. Le prélèvement à la source constitue, de ce point de vue, une sécurité. Cela permettrait  à chaque contribuable de connaître mois après mois son véritable revenu disponible puisque le salaire versé par son employeur est non seulement net de charges sociales mais aussi d’impôt. Enfin, une partie de l’épargne actuellement mise en réserve par les contribuables pour payer leur IR l’année suivante pourrait être immédiatement dépensée. Selon l’ancien ministre de l’Economie Thierry Breton, entre 25 et 30 milliards d’euros pourraient être injectés dans l’économie l’année de passage à la retenue à la source. Les inconvénient eux ont déjà été cités : problèmes techniques compliqués et environnement politique peu favorable à une réforme de la fiscalité ( surtout à une nouvelle hausse).

Chômage : « ça ira mieux demain » ( Rebsamen)

Chômage : « ça ira mieux demain » ( Rebsamen)

 

Rebsamen le ministre du travail ne sait s’il y aura vraiment création d’emploi, ni même s’il y aura inversion de la courbe mais il est persuadé que demain ça ira mieux, enfin…il espère. C’est un peu plus réaliste que Sapin qui n’a cessé de proclamé-en vain l’inversion de la courbe du chômage. Il est rai que ça peut difficilement être pire. Le ministre du Travail, François Rebsamen, « pense » que l’année 2015 « sera meilleure que l’année 2014″ en matière de lutte contre le chômage, et qu’elle devrait « être le tournant ». « Quand la situation économique s’améliore, quand la formation est là, quand les outils sont en place, quand il y a cette confiance qui revient, je pense que l’année 2015 (…) sera meilleure que l’année 2014″, a déclaré François Rebsamen dans l’émission « Questions d’info » LCP-France Info-Le Monde-AFP. Interrogé sur une éventuelle baisse du chômage cette année, le ministre a répondu : « Je ne m’engage pas mais je le crois, parce que je l’espère ». « 2015 devrait être le tournant », a-t-il ajouté. Le « frémissement de l’économie » s’est déjà « traduit par une diminution du nombre d’inscrits à Pôle emploi en janvier », a-t-il rappelé.    »Je ne parle pas d’une inversion de la courbe », a-t-il nuancé. « J’espère qu’on va assister à une stabilisation, d’abord du chômage, et ensuite une régression », a-t-il dit. « On fait tout pour cela, il y a les politiques de l’emploi, des emplois aidés, des emplois qui préparent en qualifiant, je pense aux emplois d’avenir, il y a le plan contre le chômage de longue durée (…) il y a toutes les capacités de retour à l’emploi de personnes qui en sont très éloignées, mais pour cela il faut de la croissance », a affirmé François Rebsamen. « Il semblerait que nous allons avoir un petit surcroît de croissance, j’espère qu’il va être encore plus important que prévu. J’espère qu’on aura plus de 1% de croissance cette année », a-t-il poursuivi. Avec 750.000 personnes qui arrivent sur le marché du travail chaque année et seulement 600.000 départs à la retraite, « il faut que l’on crée 150.000 emplois chaque année, pour faire diminuer concrètement le chômage », a rappelé le ministre. « La France va créer de l’emploi », a-t-il promis, ajoutant: « Est-ce-qu’elle va en créer suffisamment? Moi, je ne suis pas devin, je l’espère. » Le ministre a défendu la politique de compétitivité et en particulier le pacte de responsabilité. « On avait ciblé 50 branches, il y a aujourd’hui, sur 11 millions et demi de salariés, 6,7 millions de salariés qui sont couverts par des accords, mais ce n’est pas suffisant et il faut que certaines branches qui aujourd’hui font de la résistance, s’engagent », a-t-il dit.

 

« La loi Macron » c’est pas pour demain

« La loi Macron » c’est pas pour demain  

Il faut bien comprendre que la loi Macron , c’est pas pour demain pour des raisons juridiques qu’explique le constitutionnaliste Didier Maus au JDD mais tout autant pour des raisons politiques. Juridiquement avec le rituel des navettes Assemblée-sénat la loi Macron ne  pourra pas être adoptée avant juillet ?Or d’ici là deux échéances importantes vont marquer la vie politique ; d’abord le véritable désastre du PS aux élections départementales de mars qui pourrait même aboutir au renvoi du gouvernement Valls. La défaite sera en effet sanglante, tout au profit du FN et surtout de l’UMP ( par l’effet mécanique du report de voix au second tour) . Une défaite  qui va marquer au fer le congrès du PS contraint de se gauchiser pour ne pas complètement disparaitre aux élections  suivantes. Du coup la loi Macron risque d’être expédiée aux oubliettes tellement elle est symboliquement marquée du sceau social-libéral ( même si en fait il s’agit d’uen loi fourre-tout relativement anecdotique et également assez contradictoire). Le PS voudra tuer la symbolique Macron et sa loi avec. Pour le cas où le gouvernement maintiendrait  son intention ( sans doute un nouveau gouvernement), il n’y aura pas davantage de majorité pour votre  ce texte en l’état. I faudra donc sérieusement le revoir et même le dénaturer. – En engageant la responsabilité de son gouvernement, Manuel Valls s’est prémuni en apparence  contre un éventuel rejet de la loi Macron. Mais le texte n’est pour autant pas encore adopté. Le constitutionnaliste Didier Maus explique au JDD.fr qu’un long processus parlementaire l’attend encore.

Le recours au 49-3 a été vécu comme un petit séisme à l’Assemblée nationale. Que va-t-il se passer?
La procédure législative est très balisée. Le recours au 49-3 correspond à une adoption sans vote en première lecture à l’Assemblée. Le processus législatif reste le même par la suite. Le projet de loi va être dirigé vers le Sénat au printemps et, le cas échéant, en commission mixte paritaire (CMP) qui essayera de se mettre d’accord sur un texte commun. C’est l’endroit où on va écrire la loi.

La loi n’est-elle pas encore sûre d’être adoptée?
Normalement, elle le sera. Le Sénat, selon toute vraisemblance, ne l’adoptera pas car le texte est composé de dispositions techniques, le type de dispositions sur lesquelles il y a toujours des amendements. Après ce refus, il y aura donc composition d’une CMP. Pour l’instant, nous ne sommes pas en capacité de dire si celle-ci tombera d’accord mais cette hypothèse n’est pas exclue parce que, encore une fois, il s’agit avant tout d’un texte technique. Et en CMP, les parlementaires peuvent arriver à se mettre d’accord même s’ils ne sont pas du même bord politique.

Mais, accord de la CMP ou non, les députés seront-ils consultés?
La loi va forcément se retrouver devant l’Assemblée. Si la CMP trouve un texte commun, cela ne fera qu’accélérer le processus législatif. Dans tous les cas, le texte repassera devant les députés et les sénateurs.

«La loi n’est pas encore dans sa forme définie.»

Manuel Valls pourra donc à nouveau faire appel au 49-3…
Oui, mais il arrive souvent que les parlementaires se lassent et votent le texte au final. Cela dépendra surtout des conditions politiques qui risquent de changer d’ici le printemps, notamment après les élections départementales.

Le gouvernement a mis en place une procédure accélérée. Qu’est-ce que ça change?
La procédure accélérée signifie simplement que la CMP est convoquée après une seule lecture à l’Assemblée. Le travail législatif va plus vite. Personnellement, je trouve que c’est anormal sur un texte de cette importance, mais le gouvernement a vraisemblablement envie d’en finir.

Combien de temps va prendre ce cheminement législatif?
Aujourd’hui, nous ne sommes qu’à la première étape d’un processus qui en comportera quatre ou cinq et qui ne devrait pas finir avant juillet. De plus, il est évident que la loi sera déférée au Conseil Constitutionnel vu certains articles qu’elle comporte. Une chose est sûre, la loi n’est pas encore dans sa forme définie.

 

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