Archive pour le Tag 'démagogue'

La France critiquée par Trump le démagogue fou

La France critiquée par Trump le démagogue fou

 Il faut vraiment que le nouveau président américain soit en position particulièrement délicate pour utiliser l’argument de la critique de la France. Pas vraiment une critique mais comme d’habitude une caricature quand il ne s’agit pas tout simplement d’un mensonge éhonté. Comme celui concernant la Suède où il avait évoqué un acte de terrorisme qui n’a jamais eu lieu mais dont la politique d’immigration était responsable. De toute évidence ce président présente les pathologies d’un dément qui pourrait être dangereux pour la paix mondiale. Ceci étend l’universitaire et historien François Durpaire relativise ces propos démagogues de Trump qui s’inscrivent surtout dans une stratégie de communication destinée essentiellement à ses partisans. . Des propos qui sont « à prendre avec des pincettes », selon François Durpaire, historien et spécialiste de l’éducation et de la diversité culturelle aux Etats-Unis et en France qui déclare dans RTL :
« Entre Barack Obama et Donald Trump, il y a une grande différence : on avait un président qui était amoureux du monde, qui était cosmopolite [...] Et on revient à un président américain plus classique du style George W.Bush, qui connaît mal le monde« , déclare François Durpaire. Selon l’historien, Donald Trump est avant tout un homme d’affaires et a voyagé à travers le monde pour y faire du business. « La France n’est pas un pays qu’il connaît, d’ailleurs il ne parle pas de la France directement, mais de ce que ses amis lui disent. »  Si le président américain innove avec des tweets, il n’est pas pour autant l’inventeur du « french-bashing ».  »Il y a d’autres politiques américains qui le pratiquent, c’est même devenu un sport politique ». Cependant, le chef d’État considère la France comme « tout ce qu’il rejette : le multiculturalisme ». Donald Trump peut-il prendre des décisions économiques ou diplomatiques anti-françaises ? « Il faut prendre ce qu’il dit avec des pincettes. Ses propos ne sont pas contre la France, ils sont pour son électorat », précise François Durpaire en insistant sur la rupture de Donald Trump et son absence de diplomatie. 

2017 : le choix entre un réac corrompu et une démagogue raciste (aussi corrompue)

2017 : le choix entre un réac corrompu et une démagogue raciste  (aussi corrompue)

C’est en ces termes que résumaient certains journaux étrangers le climat politique en France à la veille des élections présidentielles. Deux  phénomène surprennent  particulièrement la presse étrangère ;  d’abord l’extrême tolérance des Français à l’égard des les affaires politico- financières. Une tolérance relativement ancienne avec des affaires qui ont concerné la IVe République puis  la cinquième. Les plus récentes concernant Chirac, Sarkozy et Fillon mais aussi la gauche avec en particulier l’affaire Cahuzac. Le sentiment général de la presse étrangère notamment dans les pays anglo-saxons c’est que ces affaires auraient dû entraîner la démission immédiate de tous les intéressés. Il faut dire qu’en France l’imagination est sans limite puisqu’on a inventé un objet juridique non identifié à savoir la cour de justice de la république composée essentiellement d’élus pour juger ministres et présidents de la république. Un peu comme si les voleurs de poules se jugeaient eux-mêmes. Au-delà des affaires, le second sujet d’étonnement concerne les deux principaux choix offerts aux électeurs : soit voter pour un hobereau réactionnaire, soit voter pour une marchande d’illusions qui conduira le pays à la faillite. Notons aussi que les deux champions de la rénovation politique, les deux candidats qui s’affiche comme anti systèmes sont en réalité des vrais professionnels de la politique qui ont bien vécu de cette politique et accessoirement de revenus sulfureux qui font l’objet dans les deux cas d’enquêtes judiciaires. D’une certaine façon,  la situation politique en France est à l’image de son économie : décadente. Il n’y a plus en France de choix de gauche puisque la gauche traditionnelle une nouvelle fois s’est noyée au contact de la gestion. La citadelle étant assiégée, les derniers partisans de la gauche se réfugient dans le confortable discours gauchiste qui n’a aucune chance de reconquérir le pouvoir et qui lui évite ainsi le pêché de gouvernance. De toute évidence, si Fillon ou Le Pen devaient être élu, la France s’orienterait vers une catastrophe politique, démocratique et sociale. Aucun des deux candidats ne disposerait en effet de la légitimité nécessaire pour effectuer les réformes qui s’imposent pourtant en France. Pour avoir mis les doigts dans le pot de confiture, c’est deux candidats aurait du mal à convaincre les Français de leur attachement à l’intérêt général.

 

Elections 2017 : « le choix entre un corrompu et une démagogue » (presse étrangère)

Elections 2017 : « le choix entre un corrompu et une démagogue » (presse étrangère)

 

 «Choisir entre un corrompu sans charisme et une démagogue charismatique», indique le journal espagnol « El Periódico », selon lequel François Fillon « sent le cadavre politique ». Emmanuel Macron intéresse. « Son programme combine valeurs de gauche et mesures libérales. Un intéressant cocktail pour qui joue le piano comme Sam dans « Casablanca » », relève « La Vanguardia ».  La presse étrangère est toujours aussi sévère vis-à-vis de François Fillon et de la classe politique française. Après la conférence de presse de l’ancien Premier ministre,  beaucoup ont cependant salué la prestation de François Fillon qui a réussi un extraordinaire numéro de claquettes pour écraser toute velléité de contestation dans son camp sans pour autant apporter la moindre preuve susceptible de le disculper. « Chapeau l’artiste » a dit un correspondant étranger. Mais pour la presse étrangère, une affaire Fillon serait impossible dans nombre de pays. «C’est à la fois très amusant et très intéressant, témoigne Nicole, journaliste à la chaîne allemande ARD. Une affaire d’une telle ampleur n’aurait pas été envisageable en Allemagne. Le candidat aurait dû se retirer immédiatement à la demande du parti.» Et la journaliste de citer le cas de l’ancien président, Christian Wulff, qui avait dû démissionner en 2012 pour un prêt de 500.000 euros contracté auprès de la femme d’un homme d’affaires. «En Allemagne, les salaires des hommes politiques sont plus modestes. Là, on parle de près d’un million d’euros quand même», renchérit un concurrent de Nicole, qui travaille pour la chaîne ZDF. En Grande-Bretagne, l’épisode est vu comme étant symptomatique de la classe politique française, régulièrement empêtrée dans des affaires de ce type. «Chez nous, il est interdit depuis quelques années d’employer sa famille en tant que parlementaire. Jusque-là, on n’avait pas traité cette affaire, mais là on attend de voir ce qu’il va dire parce qu’il était quand même le favori. C’est une catastrophe pour lui», témoigne la correspondante à Paris de la chaîne ITV News. La presse anglaise juge régulièrement que ce type de scandale est «totalement normal en France», jugeait The Independant . Pour le Daily Telegraph sept de conférence de Fillon et » un magnifique écran de fumée.”  Comme le quotidien britannique conservateur, nombreux sont les journaux étrangers à s’interroger aussi sur le fond de l’affaire. Ainsi, The Times estime que “sa posture combative a été perçue comme une tentative désespérée pour sauver sa candidature après deux semaines de scandale qui l’ont conduit de grand favori pour la présidentielle à la troisième place”. Le journal suisse Le Temps a, lui, admiré la stratégie mise en place par l’équipe de François Fillon : Le présidentiable du camp conservateur a fait d’une pierre trois coups, éliminant définitivement tous ceux qui auraient pu songer à se présenter à sa place, mettant les médias au pied du mur en répétant qu’il ne sera pas candidat s’il est mis en examen, et affirmant qu’il a ‘la certitude qu’aucune décision de justice ne viendra désormais perturber son parcours’. La posture est béton.” “Fillon se voit comme l’homme chassé, il ne montre aucun signe d’une prise de conscience”, estime de son côté le journal allemand Zeit Online. The New York Times a également remarqué que, “de manière répétée, M. Fillon a exprimé son mépris et sa colère contre les médias”.  Pour le quotidien espagnol La Vanguardia, l’exposé de François Fillon est la preuve qu’en France, “on peut expier ses péchés grâce à la confession, mais cela laisse des traces” The Daily Telegraph  conclut sur un sentiment partagé par de nombreux médias étrangers « Le problème (de Fillon) est qu’il décrit sa campagne comme une rupture avec le passé. Mais ce genre de scandale ne représente en rien cette intention. Au contraire, c’est juste une illustration supplémentaire de ce refrain bien connu : une règle pour l’élite, une autre pour le reste de la population. »” 

Valls, démagogue : « j’ ’aime les entreprises»

Valls, démagogue : « j’ ’aime les entreprises»

 

Valls n’a pas tort sur le fond, d’une certaine manière il découvre la lune  quant au rôle des entreprises dans l’économie. Pour autant il a fait partie d’un gouvernement qui a plombé la croissance avec la fiscalité. En outre son propos est finalement assez démagogique et même  putassier car en pleine dégringolade dans les sondages, il  va se faire applaudir chez les patrons alors qu’il n’est pas sûr d’avoir de majorité dans les rangs sud PS qui aurait plutôt tendance à le siffler.  Dans une véritable opération séduction envers le patronat, le Premier ministre Manuel Valls a rendu un hommage appuyé au rôle des entreprises, et les a appelées au patriotisme économique pour le redressement économique de la France. « La France a besoin de ses entreprises, de toutes ses entreprises (…) car ce sont les entreprises qui, en innovant, en risquant les capitaux de leurs actionnaires, en mobilisant leurs salariés, en répondant aux attentes de leurs clients créent de la valeur, génèrent de la richesse qui doit pofiter à tous. Et moi, j’aime l’entreprise, j’aime l’entreprise ! », a déclaré le Premier ministre. « Cessons d’opposer systématiquement Etat et entreprises, d’opposer chefs d’entreprise et salariés, organisations patronales et syndicats. Cherchons plutôt à coopérer, à trouver des chemins dynamiques, positifs, qui servent l’intérêt général. C’est cela prendre ses responsabilités (…) Les forces vives de ce pays, sociales, politiques, devraient être capables de se rassembler comme on le fait dans d’autres pays pour réformer », a-t-il insisté.  « Il est absurde de parler de cadeaux aux patrons », a-t-il lancé à propos du pacte de responsabilité. « Une mesure favorable aux entreprises, c’est une mesure favorable au pays tout entier ».  Le chef du gouvernement s’est également porté « garant » de l’équilibre entre l’offre et la demande et a souligné, comme le président François Hollande avant  lui, qu’il voulait   »alléger certaines règles », notamment sur le travail du dimanche. Il a aussi confirmé que la question d’une réforme des seuils sociaux, qui soumettent les entreprises à des obligations au-delà d’un certain nombre de salariés, demandée par le patronat, était « légitime » et serait négociée. Les entreprises voient dans ces seuils un frein à la croissance des sociétés et à l’embauche.  « Le gouvernement en tirera toutes les conséquences législatives dès lors qu’un accord aura été trouvé » entre partenaires sociaux, s’est-il engagé, après avoir reconnu qu’ »il y a un problème du coût du travail dans notre pays ». Un plaidoyer pour l’entreprise qui s’est achevé par une véritable standing ovation des patrons. Le parterre d’entrepreneurs réuni à Jouy-en-Josas pour l’occasion s’est levé comme un seul homme pour applaudir le Premier ministre pendant plusieurs minutes à l’issue de son discours.  Un symbole qui n’a pas manqué de jeter le trouble dans les rangs de l’aile gauche du Parti socialiste. Le député frondeur Laurent Baumel a aussitôt fait part sur BFM TV de son étonnement de voir pour « la première fois un Premier ministre socialiste faire applaudir des piques contre des députés socialistes par un syndicat patronal ». Quelques minutes plus tôt, Manuel Valls a encore assuré durant son discours qu’il ne « doutait pas du soutien de la majorité » de gauche à l’Assemblée nationale et qu’elle serait « au rendez-vous des textes budgétaires et financiers ». Mardi, le Premier ministre a annoncé qu’il sollicitera un nouveau vote de confiance du Parlement pour s’assurer de la solidité de sa majorité.

 




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