Archive pour le Tag 'démago'
Macron démago: » ah putain, les réformes vite ! »
En mal dans les sondages et conseillé par des sociétés spécialisées dans la communication, Macron n’hésite plus à tomber dans le caniveau de la démagogie en employant des expressions qui ne sont vraiment pas à la hauteur de la fonction. Ainsi a-t-il déclaré lors de sa visite sur un marché à dol «ha putain , je voudrais bien moi aussi que les réformes aillent plus vite » . Difficile de faire plus vulgaire et plus racoleur pour quelqu’un qui a pris parallèlement une posture de monarque et qui veut jouer au copain du populo lors de ses visites de réconciliation avec l’opinion.
La vulgarité touche là l’insignifiance d’une personnalité qui n’a jamais compris le rôle d’un président de la république. Sa posture deux en même temps le conduit à s’occuper de tout, a décidé de tout sans tenir compte de personnes. Puis si nécessaire à faire preuve de condescendance voire de mépris pour ceux qui s’opposeraient à ses orientations. Et pour cela il n’hésite pas à sortir des petites phrases qui n’ont rien à faire dans la bouche d’un haut responsable. Ces écarts sont évidemment volontairement calculés car il s’agit pour lui de faire peuple et de tenter ainsi de remonter au baromètre de la popularité dont les résultats sont actuellement catastrophiques pour lui.
RER DANS 10 MÉTROPOLES : Une promesse démago de Macron
A priori, on ne peut que se réjouir de cette perspective de création de réseaux RER dans 10 Métropoles. Le problème est qu’il s’agit davantage d’une annonce publicitaire que d’une véritable décision de planification des transports.
D’abord ,il y a une grande différence entre le RER parisien et d’éventuels réseaux du même type. Le RER parisien a bénéficié de la présence de lignes ferroviaires classiques type SNCF, de la présence de lignes de métro ,progressivement complétées par de nouvelles lignes et ou des aménagements deux lignes anciennes.
Dans plusieurs villes, on peut certes s’appuyer sur le réseau ferroviaire SNCF des TER mais qui est beaucoup moins densifiée que dans la région parisienne.
Une telle perspective avancée par le chef de l’État n’est réalisable que sur une cinquantaine d’années notamment pour des questions de financement des investissements. On peut aussi s’interroger sur la pertinence de cette idée de RER. En effet un réseau de RER est particulièrement structurant sur le plan de l’urbanisme la question est de savoir s’il est pertinent de renforcer encore de grandes métropoles tandis qu’une grande partie du territoire s’oriente progressivement vers la désertification démographique et économique.( Nombre de villes nouvelles ce sont structurés autour du RER dans la région parisienne)
Sur le plan technique, utiliser des lignes ferroviaires qui servent en particulier aux TER va poser des questions de régulation entre circulation locale et circulation à plus grande distance. Pour être performant un réseau RER doit offrir des dessertes relativement denses et bien cadencées qui pourraient être incompatibles avec la circulation de trains à plus longue distance qui eux aussi doivent être développés (les TGV bien sûr qui circulent sur ligne classique et les tLa question des possibilités financières doit être pris en compterains inter cités ( vieux corail reconvertis en « Oui go).
La question des possibilités financières doit être pris en compte
Dans plusieurs villes le tramway pourrait constituer l’axe plus structurant que la ligne SNCF , se pose évidemment des problèmes d’interconnexion entre tramway et lignes SNCF. En outre dans certaines zones l’autobus électrique en zone protégée ou site propre peut-être largement plus pertinent et moins coûteux. Encore davantage que la création d’un véritable RER, c’est l’articulation de tous les modes de transport collectif qui paraît le plus efficace .
Le problème plus fondamental que pose l’annonce du chef de l’État c’est que ce projet ne s’inscrit nullement dans une vision plus globale d’évolution des besoins et de la régulation de la mobilité compte tenu des perspectives de l’urbanisme. Bref la perspective de RER dans 10 métropoles pourra demeurer un slogan politique pendant encore des dizaines et des dizaines d’années.
Bref une belle promesse, séduisante même, mais une promesse de coiffeur !
Un débat confus et lassant avec une succession de déclarations et forcément de promesses également. De quoi saouler les plus accros de la politique. Il est clair en effet qu’on ne peut faire un débat intéressant entre huit candidats, encore moins à 12. Ou les limites des conditions démocratiques pour les présidentielles en France. Cette liste de 12 candidats n’a aucun sens, certains n’étant la pour satisfaire leur ego et pour faire un petit tour à la télévision.
Ce type d’exercice montre toujours ses limites. À l’évidence il manque un filtre pour sélectionner les trois ou quatre candidats qui peuvent réellement prétendre à la victoire car ils sont un peu représentatif (Un peu seulement si l’on tient compte des non-inscrits et des abstentionnistes soient près de 50 % de la population). On a sûrement évité le pire en ne retenant que huit candidats sur 12 aux présidentielles pour un débat politique notamment face à la guerre.
On a donc assisté à une foire aux promesses assorties de critiques à l’égard du pouvoir en place. Pour schématiser à outrance les candidats promettent qu’à l’avenir tout va changer, il y aura moins d’inégalités, davantage de protection du pays, une plus grande indépendance économique notamment énergétique, moins d’impôts, moins d’immigration clandestine etc. Sur la guerre en Ukraine il y a un certain consensus sauf de la part de l’extrême droite et de l’extrême gauche et qui sont plus que réticents et pour le moins ambigus pour soutenir les ukrainiens dans leur guerre contre la Russie.
Prime Macron : une prime démago
Une nouvelle fois Macron a décidé d’une prime de 1000 € pour les salariés en 2021. En fait une décision politique mais dont le coût est assuré par les entreprises même si elle est en partie défiscalisée. Une bonne nouvelle pour les salariés mais pas forcément pour les entreprises.
Le genre de décision facile puisqu’il fait porter le poids sur les entreprises. Son montant pourra s’élever à 2000 euros pour les salariés dits de « deuxième ligne » qui devront être les « bénéficiaires privilégiés » de ce dispositif, a précisé Jean Castex. Normalement ce genre d’orientation salariale devrait être le fruit des discussions entre les partenaires sociaux. Mais Macron, président Jupiterien s’assoit sur la concertation et instrumentalise les relations sociales
Cependant pour faire semblant de discuter avec les organisations sociales, Le ministère du Travail a cependant précisé ensuite que le « niveau de ciblage » de la prime sera à négocier avec les partenaires sociaux, l’idée étant de la « centrer sur les bas salaires ». La prime Macron en 2019 et 2020 avait été versée aux salariés gagnant moins de trois fois le Smic.
Notons toutefois que cette prime n’est pas obligatoire.
Montebourg : socialiste, gaulliste, écolo et…. démago
Un programme en forme d’auberge espagnole pour Montebourg (Comme à la samaritaine on y trouve tout). Une sorte de programme de bistrot avec des propositions intéressantes comme le retour du service militaire ou la réduction du nombre de parlementaire mais aussi nombre de mesures démagogiques comme l’annulation des augmentations d’ impôts de ces dernières années, le creusement du déficit ou la nationalisation d’une banque. L’ancien ministre Arnaud Montebourg s’est en effet lancé dimanche dans la course à l’élection présidentielle de 2017, esquissant un »projet France». On se serait douté que ce projet était destiné à la France ! « Je suis candidat à la présidence de la République », a-déclaré Montebourg dimanche. « Je suis bien conscient des difficultés de la tâche à accomplir (mais) je suis convaincu que nous pouvons, cette fois, l’emporter », a ajouté l’ex-député, sans jamais évoquer la primaire que le Parti socialiste veut organiser en janvier. Son « projet alternatif » pour la France est « un projet socialiste : oui, pour une grande part (…) mais pas seulement », a dit celui qui avait recueilli 17% des voix à la primaire PS de 2011, affirmant s’être aussi inspiré des idées écologistes et du « gaullisme social ». L’ancien allié de François Hollande devenu son détracteur a eu des mots sévères pour le chef de l’Etat. « Il m’est impossible, comme à des millions de Français, de soutenir l’actuel président de la République », a-t-il dit. Celui qui fut son ministre du Redressement productif de 2012 à 2014 s’est adressé directement au locataire de l’Elysée, qui dira en décembre s’il brigue ou non un second mandat. « Je lui demande de bien réfléchir à sa décision, de bien considérer les faits, de prendre en compte l’intérêt supérieur du pays, de mesurer la faiblesse inédite et historique qui est la sienne au regard des Français, d’affronter sa conscience, sa responsabilité, et s’il le faut, de lutter contre lui-même ». Arnaud Montebourg a présenté un programme prévoyant une relance économique via une annulation des hausses d’impôts de ces cinq dernières années et la mobilisation de l’assurance-vie pour aider les petites et moyennes entreprises. Entre 10% et 20% de l’épargne nationale y serait consacré. Il n’a par ailleurs pas exclu de « nationaliser temporairement ou partiellement une des cinq grandes banques françaises » pour financer la « reconstruction » du secteur industriel. Le chantre du « made in France » veut aussi réserver 80% des marchés publics de l’Etat, des collectivités locales et des hôpitaux aux PME de France, une mesure protectionniste contraire aux règles européennes. « Je préfère payer les amendes plutôt que laisser mourir l’économie française », s’est-il justifié. Comparant l’Union européenne à « une entreprise en faillite qu’il faudrait restructurer pour la sauver », il invite à « bâtir un nouveau projet qui devra déboucher sur un nouveau traité de Rome ». Il prône entre autres l’abandon du plafond de 3% du déficit public autorisé au sein de l’UE, qu’il juge responsable de l’austérité. Face à l’insécurité et au terrorisme, le candidat Montebourg propose le rétablissement du service national obligatoire, civil ou militaire, pour une durée de six mois, à destination des jeunes hommes et femmes. Vingt ans après la suppression du service militaire par Jacques Chirac, l’ex-ministre y voit une façon de soutenir les forces de l’ordre et une illustration du « beau mot de fraternité » pour des jeunes d’origines diverses « tous d’abord Français, et passionnément au service de la France. » Au chapitre institutionnel, Arnaud Montebourg propose de profondes réformes : retour au septennat, qui serait non renouvelable, réduction à 350 du nombre de députés (au lieu de 577), à 200 du nombre de sénateurs (au lieu de 348), fin du recours à l’article 49.3 permettant l’adoption d’une loi sans vote, sauf pour les textes budgétaires. Il veut aussi réserver l’Ecole nationale d’administration (Ena), qui forme l’élite de l’administration, à des candidats ayant une expérience professionnelle.
(Avec Reuters)
Valls à la FNSEA :démago « je hais les écolos »
Valls qui a été hué à son arrivée mais a utilisé toutes les cordes de al démagogie pour obtenir quelques applaudissements. En condamnant les écolos et surtout l’écologie politique. On se demande ce que vient faire ce règlement de compte devant a FNSEA ? Il a condamné aussi la grande distribution ; facile ; ils n’étaient pas là. Quand il ira au congrès des distributeurs, il tapera peut-être sur l’agriculture ? IL faut manger français, voilà le slogan de Valls. Problème comment savoir si on mange français alors qu’il n’y a aucun critère pour savoir si la production est entière française. Exemple des vaches française avec des veaux élevées en Italie, nourrie avec du soja américain ou du maïs poussé avec pesticides, semences, engrais, matériel agricoles étrangers ? ? Bref un slogan à la mode Montebourg sans vrai contenu. FNSEA : « Le Premier ministre Manuel Valls a été accueilli jeudi par des sifflets, des huées et des cartons rouges au Congrès national de la FNSEA, le principal syndicat agricole français, à trois jours du deuxième tour des élections départementales. Manuel Valls a été interpellé à Saint-Etienne avec son ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll sur la Politique agricole commune, le poids des normes et les réglementations jugées trop bureaucratiques, notamment sur l’environnement. « Produire et manger français, c’est essentiel, en s’appuyant sur la qualité, les filières de notre agriculture. Il faut que les agriculteurs reprennent confiance. Nous sommes en train de le faire malgré les difficultés, notamment l’embargo russe, nous allons y arriver » a-t-il assuré. Il a promis aux agriculteurs une harmonisation des normes qui régissent leurs filières avec celles des pays européens d’ici la fin de l’année. Le Premier ministre a également dénoncé l’attitude de la grande distribution dans la crise que traverse le monde rural, en annonçant la tenue, le 31 mars prochain, d’une table ronde avec l’ensemble des acteurs de la filière porcine et les représentants de la grande distribution. »La grande distribution doit accepter des hausses de prix. Les distributeurs bénéficient du CICE et du pacte de solidarité et de responsabilité », a-t-il dit. « Il ne faudrait pas qu’ils essayent de les toucher deux fois en tant qu’employeurs et en tant qu’acheteurs. Je ne l’accepte pas. » Les agriculteurs, par la voix du président de la FNSEA Xavier Beulin, ont interpellé le gouvernement sur ses décisions en matière de politique écologiste. »Pendant combien de temps allez-vous donner des gages improbables aux Verts ? » a-t-il dit, se disant persuadé « qu’on assiste actuellement à la fin de l’écologie politique ».
Abrogation loi Taubira : Sarkozy léger, cynique et démago
Une déclaration qui révèle le flou et l’absence de convictions de Sarkozy :« l’abrogation…Si ça vous fait plaisir, franchement, ça coûte pas très cher », a dit Nicolas Sarkozy samedi devant l’association Sens commun, émanation de la Manif pour tous au sein de l’UMP, à laquelle il venait de concéder l’abrogation de la loi Taubira . Une déclaration démago devant une salle qui lui a imposé de prononcer le mot abrogation. Une déclaration cynique sur le mode « ça ne mange pas de pain ! Surtout un propos d’une grande légèreté car sa proposition de créer un mariage pour les hétéros, un autre pour les homos ne tient pas juridiquement, sans parler de l’impossible coexistence de plusieurs régimes de mariage en fonction des différente lois. La preuve en tout cas que le retour de Sarkozy n’est pas une réussite. Et pourtant, chacun se demande aujourd’hui si ce moment ne pourrait pas, au moins en terme d’image, lui coûter cher tant il provoque depuis la polémique dans son camp et jusque chez les sarkosyste. Ce lundi, après ses soutiens Nadine Morano, Christian Estrosi, Roger Karoutchi ou encore Valérie Pécresse, c’était au tour de Nathalie Kosciusko-Morizet, au cœur du dispositif de l’ex-chef de l’Etat, de se déclarer sur Europe 1, « pas du tout d’accord avec cette orientation », jugeant l’abrogation « ni souhaitable ni possible ». Plus embêtant pour celui qui se veut « rassembleur », NKM a assuré que beaucoup de Français, « y compris ceux qui ont manifesté contre, disent aujourd’hui : on ne va pas rouvrir cette plaie-là, il y a d’autres urgences. » Et si elle l’a – mollement – défendu contre les accusations « d’opportunisme électoral », elle a tout de même souligné que son soutien à Nicolas Sarkozy ne l’amène « en aucune manière à céder sur [ses] convictions. Elles sont constantes. » Or, c’est d’abord sur le thème des « convictions » que ses concurrents tentent de tirer parti de l’épisode. Ainsi Hervé Mariton s’est-il fait ce lundi un malin plaisir de souligner que « la constance et la cohérence » de ses positions était sa « force » dans cette campagne. Avant de cibler « la confusion » des propos de Nicolas Sarkozy et de fustiger son emploi du mot « mariage » pour les homosexuels.