Archive pour le Tag 'Delta'

Omicron : 70 % moins dangereux que Delta

Omicron : 70 % moins dangereux que Delta

Les experts britanniques confirment une observation déjà faite en Afrique du Sud qui démontrent que le variant Omicron est beaucoup plus contagieux que le variant Delta mais beaucoup moins dangereux. Les patients infectés par le variant Omicron du coronavirus ont jusqu’à 70% de risque en moins d’être hospitalisés par rapport au variant Delta, selon une analyse de l’agence de sécurité sanitaire britannique publiée jeudi. D’après l’agence britannique (UKHSA), qui se montre très prudente, notamment en raison du faible nombre des patients hospitalisés avec Omicron, les personnes contaminées par Omicron ont entre 50 et 70% moins de chances d’être hospitalisés.

Covid: Omicon moins grave que Delta ?

Covid: Omicon moins grave que Delta ?

 

 D’après des études menées dune part  par l’ Afrique du Sud d’autre part au Royaume-Uni, les conséquences du variant Omicron serait moins graves que celles relatives au variants ; Par contre le variant Delta est notoirement plus contaminant.Le risque de devoir rester à l’hôpital à cause du COVID-19 est inférieur de 40% à 45% pour les patients contaminés par le variant Omicron du coronavirus par rapport à ceux infectés par le variant Delta, selon une étude réalisée par l’Imperial College, à Londres, publiée mercredi.

La publication de l’étude, réalisée sur la base des tests PCR positifs effectués en Angleterre entre le 1er décembre et le 14 décembre, intervient alors que les scientifiques s’affairent pour déterminer la dangerosité du variant Omicron, à la propagation fulgurante à travers le monde, afin d’aider les gouvernements à prendre les mesures sanitaires appropriées.

D’après une étude effectuée en Afrique du Sud, où a été sonnée l’alerte sur l’apparition du variant Omicron, les risques d’hospitalisation liés à Omicron sont 80% moindres qu’avec d’autres variants du coronavirus.

Les chercheurs de l’Imperial College estiment qu’une hospitalisation est moins fréquente, de 20% à 25%, avec le variant Omicron qu’avec le variant Delta.

« Dans l’ensemble, nous trouvons des preuves d’une réduction du risque d’hospitalisation pour Omicron par rapport aux infections provoquées par Delta, selon la moyenne sur l’ensemble des cas durant la période de l’étude », ont-ils écrit.

 

 

COVID: efficacité des vaccins contre le variant delta ?

COVID: efficacité des vaccins contre le variant delta ?

Il semble bien que des scientifiques éprouvent quelques difficultés à apprécier le taux d’efficacité des vaccins notamment vis-à-vis du variant Delta. De nombreux laboratoires militent déjà depuis plusieurs mois pour une piqûre de rappel. Des politiques se sont engagées avec des promesses de troisième dose.

Comme déjà indiqué, les scientifiques sont plus circonspects. Les laboratoires ont évidemment intérêt à justifier une troisième dose pour assurer leur carnet de commandes et perpétuer leurs énormes profits.

Certains politiques pratiquent la fuite en avant en raison du contexte électoral. D’autres sont tout simplement à la botte de l’industrie pharmaceutique. Reste qu’un vaccin contre le Covid  perd naturellement de son efficacité avec le temps. Une troisième dose sera sans doute nécessaire mais il est difficile de savoir si c’est au bout de six mois, d’un an ou davantage. En outre il faut tenir compte aussi de l’état pathologique de chacun.

« Il faut tenir compte du facteur temps », note aussi Renaud Piarroux, épidémiologiste et chef du service parasitologique de la Pitié Salpêtrière (AP-HP) sur notre plateau mercredi, « parce que cette étude a été réalisée aux États-Unis, sur du personnel médical qui a été vacciné assez tôt. On est maintenant à 6, 7, 8 mois après la vaccination ».

COVID-19: quelle efficacité des vaccins contre le variant delta ?

 

COVID-19: quelle efficacité des vaccins contre le variant delta ?

Il semble bien que des scientifiques éprouvent quelques difficultés à apprécier le taux d’efficacité des vaccins notamment vis-à-vis du variant Delta. De nombreux laboratoires militent déjà depuis plusieurs mois pour une piqûre de rappel. Des politiques se sont engagées avec des promesses de troisième dose.

Comme déjà indiqué, les scientifiques sont plus circonspects. Les laboratoires ont évidemment intérêt à justifier une troisième dose pour assurer leur carnet de commandes et perpétuer leurs énormes profits.

Certains politiques pratiquent la fuite en avant en raison du contexte électoral. D’autres sont tout simplement à la botte de l’industrie pharmaceutique. Reste qu’un vaccin contre le Covid  perd naturellement de son efficacité avec le temps. Une troisième dose sera sans doute nécessaire mais il est difficile de savoir si c’est au bout de six mois, d’un an ou davantage. En outre il faut tenir compte aussi de l’état pathologique de chacun.

« Il faut tenir compte du facteur temps », note aussi Renaud Piarroux, épidémiologiste et chef du service parasitologique de la Pitié Salpêtrière (AP-HP) sur notre plateau mercredi, « parce que cette étude a été réalisée aux États-Unis, sur du personnel médical qui a été vacciné assez tôt. On est maintenant à 6, 7, 8 mois après la vaccination ».

VACCINS : EFFICACITÉ PFIZER ET MODERNA , SEULEMENT 66% CONTRE LE VARIANT DELTA

VACCINS : EFFICACITÉ PFIZER ET MODERNA , SEULEMENT 66% CONTRE LE VARIANT DELTA

La troisième dose semble devoir s’imposer plus rapidement que prévu. En effet,  le variant delta fait  nettement chuter l’efficacité de 91 à 66 % selon des données publiées mardi par les autorités sanitaires américaines.

Ces données proviennent d’une étude menée sur des milliers d’employés de centres de soins et d’hôpitaux dans six États, afin d’examiner les performances des vaccins en conditions réelles. Les participants sont testés chaque semaine pour détecter à la fois les infections symptomatiques mais aussi asymptomatiques. La quasi totalité du personnel de santé vacciné a reçu les sérums de Pfizer ou de Moderna.

Entre décembre 2020 et avril 2021, l’efficacité des vaccins pour empêcher l’infection était de 91%, selon ces données publiées par les Centres de lutte et de prévention des maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique du pays.

Cette baisse d’efficacité face au variant Delta a été pointée par plusieurs études, même si le chiffre précis diffère de l’une à l’autre.

C’est l’une des raisons avancées la semaine dernière par les autorités sanitaires pour annoncer une campagne de rappel à partir de mi-septembre, qui concernera tous les adultes américains ayant reçu leur deuxième dose huit mois auparavant.

Croissance États-Unis : menacée par le variant Delta ?

Croissance États-Unis : menacée  par le variant Delta ?

La crise sanitaire pourrait bien affecter la croissance des États-Unis comme c’est déjà le cas en Chine et comme c’est prévisible en Europe. Aux États-Unis, Mi-août, l’indice préliminaire de la confiance des consommateurs a replongé en dessous de son plus bas niveau de la pandémie, atteint en avril 2020. Il faut remonter à 2011 pour retrouver un tel pessimisme. Les Américains sont traumatisés par le doublement du nombre de cas de Covid au cours des deux premières semaines d’août, qui ramène leur pays à son niveau de contagion connu il y a six mois.

Covid-19 : l’échec de Covax responsable de l’émergence du variant Delta

Covid-19 : l’échec de Covax responsable de l’émergence du variant Delta

D ‘une certaine manière, l’échec du dispositif international Covax qui devait distribuer des vaccins au pays pauvres est  responsable de la vigueur du développement du variant Delta. En effet les nouveaux variants se développent  surtout dans les populations nombreuses peu ou  pas vaccinées ( par exemple Afrique du Sud, Inde ou encore Brésil). Et comme ces nouveaux variants non pas de frontières ils contaminent à nouveau les pays développés.

Alors que les Etats-Unis et l’Union européenne ont vacciné complètement environ 50% de leurs populations, les autres régions du monde accusent un retard important. L’Amérique du Sud a seulement dépassé la barre des 20%, l’Asie et l’Océanie celle des 10%, tandis que moins de 2% des Africains ont un schéma vaccinal complet.

Au 5 août, les pays à faible revenu n’avaient administré en moyenne que 1,7 dose de vaccin pour 100 habitants, contre 101 doses pour 100 habitants dans les pays à revenu élevé, selon un décompte de l’AFP. En mai, Tedros Adhanom Ghebreyesus espérait pourtant atteindre d’ici à la fin septembre la barre des 10% de vaccinés dans tous les pays du monde. Un objectif jugé ambitieux par le docteur Bruce Aylward, chargé de Covax au sein de l’OMS, qui a reconnu qu’il ne serait peut-être pas atteint.

COVID-19: LA VACCINATION N’ EMPECHE LA TRANSMISSION VARIANT DELTA

 

 

COVID-19: LA VACCINATION  N’ EMPECHE LA TRANSMISSION VARIANT DELTA

 

Les résultats une étude américaine sont particulièrement alarmants concernant la transmission du variant Delta. Même vacciné, il serait possible de transmettre le virus avec une charge virale importante.

Il s’agit là d’une donnée scientifique fondamentale qui pourrait modifier toute la politique de prévention et par exemple modifier le contenu du pass sanitaire. En fait, le vaccin garantirait seulement d’être largement protégé contre la maladie à 80 ou 90 % mais ne constituerait pas une barrière à la transmission.

Selon les conclusions scientifiques, Le variant Delta plus contagieux que la varicelle, mais aussi plus transmissible que le rhume, le virus Ebola ou encore la grippe.

Ces travaux devraient faire beaucoup de bruit. Dans une note interne des Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies américains, qui reprend une récente étude qui devrait prochainement être rendue publique, la principale autorité sanitaire des Etats-Unis s’inquiète de la forte transmissibilité du variant Delta, mais aussi de la charge virale importante chez les patients atteints, vaccinés ou non.

« Je crois qu’une personne vaccinée qui pense qu’elle ne peut pas transmettre le virus lorsqu’elle rend visite à ses proches, où à une personne âgée ou immunodépressive, je crois qu’elle a le droit de savoir qu’elle peut transmettre le virus et qu’elle doit se protéger et protéger les autres », expliquait le 27 juillet dernier Rochelle Walensky, directrice des Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies américains.

« Aux Etats-Unis, où la vaccination a atteint son plafond de verre, il est important maintenant qu’il y ait cette prise de conscience que le variant Delta est sur le territoire américain, et que la encore il va falloir qu’ils reprennent des mesures barrières et reprendre la vaccination pour y faire face », explique à notre antenne Philippe Amouyel, épidémiologiste, professeur de santé au CHU de Lille.

En revanche, quelques point positifs ressortent de ces travaux puisque selon ces derniers, les vaccins seraient à 90% efficaces contre les formes sévères du coronavirus, et jusqu’à 67% contre les infections; Aux Etats-Unis, face à une situation sanitaire qui se dégrade, plusieurs mesures ont été de nouveau adoptées, y compris le retour du port du masque en intérieur, y compris pour les personnes déjà vaccinées.

Covid en Asie : grosse vague du variant Delta

Covid en  Asie : grosse vague du variant Delta

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Une grosse vague du variant Delta affecte la santé  y compris dans des pays qui semblaient avoir complètement presque maîtrisé la propagation du virus. Cela concerne par exemple Japon, le Vietnam, la Thaïlande, la Malaisie ou encore même la Chine.

L’Australie est également concernée ; Le nombre de cas a bondi également à Sydney, où la police a verrouillé le quartier d’affaire du centre-ville pour empêcher une manifestation contre le confinement strict prévu pour durer jusqu’à la fin août.

La Malaisie, particulièrement touchée par la maladie, a annoncé 17.786 cas samedi, un nombre record. La Thaïlande a également fait état d’un record quodidien de 18.912 nouvelles contaminations au virus, et de 178 nouveaux décès, là aussi un bilan sans précédent sur une seule journée.

Le gouvernement thaïlandais a souligné que le variant Delta représentait plus de 60% des cas, et jusqu’à 80% à Bangkok.

La Chine est elle aussi confrontée à la propagation rapide du variant dans la ville de Nanjing, dans l’Est du pays, dont l’origine est imputée à du personnel aéroportuaire ayant nettoyé un avion en provenance de Russie. Notons que systématiquement les contaminations constatées en Chine sont officiellement imputées à une importation d’un pays étranger !

Covid Delta : pourquoi une telle vitesse de contamination

Covid  Delta : pourquoi une telle vitesse de contamination

 

Jean-Michel Pawlotsky,  professeur au CHU Henri-Mondor (AP-HP), explique que la vitesse de contaminations du variant Delta est liée à son origine indienne. En effet d’après lui, les variants se développent toujours dans les pays peuplés à forte contamination. (Interview dans le JDD, extrait)

.

Comment le virus Delta est-il arrivé en Europe?
Delta est entré au Royaume-Uni par l’intermédiaire de voyageurs venus d’Inde –quelques cas ont été rapportés en France à la même période. Dans un premier temps, il s’est transmis au sein de la communauté indienne, qui connaît des conditions de vie plus propices à une transmission rapide que la moyenne de la population britannique : promiscuité, logements exigus, difficultés économiques. Et puis le virus s’est diffusé à tout le Royaume-Uni, avant d’arriver chez nous.

Pourquoi domine-t-il désormais en France et en Europe?
Deux facteurs principaux expliquent cela. D’abord, ses propriétés intrinsèques : il est 60% plus transmissible que le variant alpha, lui-même 50% plus contagieux que la souche originelle. Il a gagné la course parce qu’il fait mieux que les autres : tous les variants à succès ont des avantages compétitifs. Deuxièmement, il a trouvé un terreau épidémiologique favorable chez nous au début de l’été, à un moment où ses concurrents, et notamment le variant Alpha, refluaient. Il est toujours plus facile pour un virus de pénétrer une population lorsque la vague précédente se termine.

Ses mutations expliquent-elles son avantage compétitif?
Le variant Delta a au moins 13 mutations par rapport à la souche de Wuhan, mais parfois il peut en porter 15 ou 17. Parmi les mutations localisées sur la protéine spike, la clé qui permet au virus Sars-CoV-2 de pénétrer dans les cellules, deux semblent avoir un impact particulier. La première, la L452R, était déjà présente sur le variant Henri-Mondor, que nous avons identifié au CHU de Créteil. La deuxième, dite P681R, semble augmenter la capacité du virus à infecter les cellules. C’est probablement l’association de ces deux mutations qui lui donne un avantage compétitif. Lorsqu’une plus grande quantité de virus est produite, il y a plus de particules infectées dans les postillons ou l’air alentour et l’entourage des sujets infectés a plus de risques d’être contaminé. Pour le variant Delta, on évalue le taux de reproduction R0, c’est à-dire le nombre de personnes infectées par un cas positif en l’absence de toute mesure barrière ou de distanciation sociale, à 6 environ, ce qui est équivalent à celui de la varicelle. Au début de l’épidémie en 2020, on l’estimait pour le variant originel à environ 2,5.

Quelle est la place de Delta par rapport aux autres souches?
Delta est désormais majoritaire à 80 %-90 %. Il est probable que la situation reste à peu près inchangée durant les prochaines semaines. Dans ce contexte, l’intérêt n’est pas de savoir s’il va représenter bientôt 95% des prélèvements analysés mais d’observer une éventuelle inflexion, comme l’émergence d’une souche nouvelle ou la progression d’un autre variant connu car ça pourrait influer sur l’évolution de la situation épidémique. En revanche, savoir qu’un individu est infecté par Delta ou un autre n’a aucun intérêt en matière de soins. Le malade sera traité exactement de la même manière quel que soit le variant à l’origine de sa maladie.

Le recul actuel du respect des gestes barrière vous inquiète-t il, vu la contagiosité accrue de Delta?
En pleine poussée épidémique de ce variant très contagieux, le port du masque et les gestes barrière restent des éléments essentiels de la prévention de la transmission, en plus de la vaccination qui, à ce jour, n’a touché qu’un peu plus de la moitié de la population française. Les personnes vaccinées sont bien protégées contre les formes sévères de la maladie, mais certaines d’entre elles peuvent être infectées, présenter une forme bénigne de la maladie et transmettre l’infection pendant une courte durée.

Faut-il s’inquiéter du fait que les vaccins soient un bouclier imparfait contre la transmission de Delta, comme viennent de l’assurer les autorités américaines?
Une personne vaccinée qui attrape le virus fera en général une forme très peu symptomatique et très courte, avec beaucoup moins de chances de transmettre la maladie qu’une personne malade non vaccinée. Le nombre de personnes vaccinées susceptibles de développer une forme sévère de la maladie est très réduit, car les vaccins sont efficaces à 90-95 %. Il s’agit essentiellement de personnes très âgées ou dont le système immunitaire est déficient. C’est pour elles qu’on réfléchit à une troisième dose de rappel. Certes, nous ne disposons pas encore de toutes les données démontrant qu’un rappel est indispensable, mais le principe de précaution suggère qu’il faudra le faire à la rentrée pour booster leur réponse immunitaire.

Delta est-il plus dangereux que les souches précédentes?
Il n’existe aujourd’hui aucun argument permettant de penser que le Covid-19 est plus ou moins sévère avec tel ou tel variant, y compris Delta. Les résultats des études peuvent être biaisés par les caractéristiques épidémiologiques des différentes poussées, qui ne touchent pas toujours les mêmes publics et ont des temporalités différentes. L’extension de la vaccination va également considérablement modifier la présentation de la maladie.

Jean-François Delfraissy avait parlé d’une « épidémie dans l’épidémie » au sujet du variant Alpha. Pourrait-on dire la même chose du Delta?
Non, il ne s’agissait pas pour le variant Alpha – et il ne s’agit pas pour le Delta – d’une nouvelle épidémie, mais de l’évolution naturelle de l’épidémie d’origine. L’expression nourrit à tort un certain catastrophisme. Le rebond actuel dû au variant Delta s’inscrit dans la série des vagues successives du phénomène pandémique. Tout n’est pas noir : nous sommes en train de passer d’une première phase pandémique, au cours de laquelle le virus s’est répandu très rapidement à la surface de la Terre, à une phase endémique, qui sera vraisemblablement caractérisée par des poussées régulières. Les régions les plus vaccinées seront moins touchées que les autres. Nous allons vivre avec ce virus comme nous vivons depuis des siècles avec les autres virus respiratoires.

Nous, profanes en biologie, nous nous ferions peur pour rien en nous focalisant sur les variants?
Tous les virus respiratoires mutent, mais on ne les avait jamais regardés d’aussi près ! Les outils pour le faire n’existaient pas. Aujourd’hui, grâce à la crise sanitaire, le radar du séquençage génétique pour suivre l’évolution des épidémies s’est étoffé. Les techniques, elles, avaient heureusement fait un bond spectaculaire ces dernières années. Les mutations, on s’y intéressait seulement pour des maladies chroniques comme le VIH ou l’hépatite C car elles rendent les virus résistants aux traitements antiviraux, mais pas pour des infections aiguës de ce genre. Peut-être que ce travail sur le Covid-19 permettra de changer notre regard sur d’autres infections virales respiratoires. Par exemple, chaque année, entre 5. 000 et 15 .000 personnes meurent dans une certaine indifférence des complications de la grippe.

Un variant encore plus contagieux pourrait-il émerger?
Oui, bien sûr. L’évolution naturelle des virus se fait vers une plus grande efficacité de propagation, en particulier quand l’immunité collective se renforce. Le virus lutte pour sa survie et pour continuer à se transmettre le plus efficacement possible. En général, cette meilleure efficacité de propagation s’accompagne d’une atténuation progressive au fil des années des symptômes de la maladie. C’est ce qui s’est sans doute passé pour d’autres infections respiratoires présentes depuis des siècles et aujourd’hui à l’origine de maladies bénignes chez l’homme.

Covid Delta : contaminations hors contrôle par la faute de gouvernements démagogiques

Covid Delta : contaminations hors contrôle par la faute de gouvernements démagogiques

 

Pour des raisons essentiellement politiques, nombres de gouvernements ont levé les mesures restrictives en pleine vacances d’été. On a assisté comme d’habitude un très grand brassage population qui a favorisé la propagation d’un variant Delta dont la caractéristique est d’être 100 fois plus contaminant que d’autres variants.

 

Du coup mécaniquement les crises sanitaires renaissent un peu partout compris dans les pays asiatiques qui semblaient avoir maîtrisé la situation. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)  tire la sonnette d’alarme sur les effets de ce variant particulièrement contagieux. Elle a mis en garde contre des levées de restrictions sanitaires trop précoces.

« Delta est un avertissement, qui nous dit que le virus évolue mais c’est aussi un appel à agir, à faire quelque chose avant que des formes plus dangereuses de variants ne fassent leur apparition », a résumé le docteur Mike Ryan, chargé des situations d’urgence à l’OMS.

D’après l’OMS, le variant Delta a probablement des effets plus graves que les variants précédents. Il toucherait toutes les tranches d’âge sans distinction. De leur côté, des chercheurs américains ont démontré que la vaccination permet de largement juguler les effets de la maladie, mais pas de stopper sa contagion. Un constat partagé par des chercheurs chinois. La vaccination peut  »ralentir la propagation et réduire le taux de mortalité » mais sans doute pas « éradiquer le virus », a reconnu Zhang Wenhong, un expert en maladies infectieuses de Shanghai, cité par l’AFP.

 

Covid Delta : contaminations hors contrôle à cause des gouvernements démagogiques

Covid Delta : contaminations hors contrôle à cause des gouvernements démagogiques

 

Pour des raisons essentiellement politiques, nombres de gouvernements ont levé les mesures restrictives en pleine vacances d’été. On a assisté comme d’habitude un très grand brassage population qui a favorisé la propagation d’un variant Delta dont la caractéristique est déjà d’être 100 fois plus contaminant que d’autres variants.

 

u coup mécaniquement les crises sanitaires renaissent un peu partout compris dans les pays asiatiques qui semblaient avoir maîtrisé la situation. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)  tire la sonnette d’alarme sur les effets de ce variant particulièrement contagieux. Elle a mis en garde contre des levées de restrictions sanitaires trop précoces.

« Delta est un avertissement, qui nous dit que le virus évolue mais c’est aussi un appel à agir, à faire quelque chose avant que des formes plus dangereuses de variants ne fassent leur apparition », a résumé le docteur Mike Ryan, chargé des situations d’urgence à l’OMS.

D’après l’OMS, le variant Delta a probablement des effets plus graves que les variants précédents. Il toucherait toutes les tranches d’âge sans distinction. De leur côté, des chercheurs américains ont démontré que la vaccination permet de largement juguler les effets de la maladie, mais pas de stopper sa contagion. Un constat partagé par des chercheurs chinois. La vaccination peut  »ralentir la propagation et réduire le taux de mortalité » mais sans doute pas « éradiquer le virus », a reconnu Zhang Wenhong, un expert en maladies infectieuses de Shanghai, cité par l’AFP.

 

 

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Covid Asie : grosse vague du variant Delta

Covid Asie : grosse vague du variant Delta

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Une grosse vague du variant Delta affecte la vie y compris dans des pays qui semblaient avoir complètement presque maîtrisé la propagation du virus. Cela concerne par exemple Japon, le Vietnam, la Thaïlande, la Malaisie ou encore même la Chine. L’Australie est également concernée ; Le nombre de cas a bondi également à Sydney, où la police a verrouillé le quartier d’affaire du centre-ville pour empêcher une manifestation contre le confinement strict prévu pour durer jusqu’à la fin août.

.La Malaisie, particulièrement touchée par la maladie, a annoncé 17.786 cas samedi, un nombre record. La Thaïlande a également fait état d’un record quodidien de 18.912 nouvelles contaminations au virus, et de 178 nouveaux décès, là aussi un bilan sans précédent sur une seule journée.

Le gouvernement thaïlandais a souligné que le variant Delta représentait plus de 60% des cas, et jusqu’à 80% à Bangkok.

La Chine est elle aussi confrontée à la propagation rapide du variant dans la ville de Nanjing, dans l’Est du pays, dont l’origine est imputée à du personnel aéroportuaire ayant nettoyé un avion en provenance de Russie. Notons que systématiquement les contaminations constatées en Chine sont officiellement imputées à une importation d’un pays étranger !

Variant Delta : pourquoi une telle vitesse des contaminations

Variant Delta : pourquoi une telle vitesse des  contaminations

 

Jean-Michel Pawlotsky,  professeur au CHU Henri-Mondor (AP-HP), explique que la vitesse de contaminations du variant Delta est liée à son origine indienne. En effet d’après lui, les variants se développent toujours dans les pays peuplés à forte contamination. (Interview dans le JDD, extrait)

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Comment le virus Delta est-il arrivé en Europe?
Delta est entré au Royaume-Uni par l’intermédiaire de voyageurs venus d’Inde –quelques cas ont été rapportés en France à la même période. Dans un premier temps, il s’est transmis au sein de la communauté indienne, qui connaît des conditions de vie plus propices à une transmission rapide que la moyenne de la population britannique : promiscuité, logements exigus, difficultés économiques. Et puis le virus s’est diffusé à tout le Royaume-Uni, avant d’arriver chez nous.

Pourquoi domine-t-il désormais en France et en Europe?
Deux facteurs principaux expliquent cela. D’abord, ses propriétés intrinsèques : il est 60% plus transmissible que le variant alpha, lui-même 50% plus contagieux que la souche originelle. Il a gagné la course parce qu’il fait mieux que les autres : tous les variants à succès ont des avantages compétitifs. Deuxièmement, il a trouvé un terreau épidémiologique favorable chez nous au début de l’été, à un moment où ses concurrents, et notamment le variant Alpha, refluaient. Il est toujours plus facile pour un virus de pénétrer une population lorsque la vague précédente se termine.

Ses mutations expliquent-elles son avantage compétitif?
Le variant Delta a au moins 13 mutations par rapport à la souche de Wuhan, mais parfois il peut en porter 15 ou 17. Parmi les mutations localisées sur la protéine spike, la clé qui permet au virus Sars-CoV-2 de pénétrer dans les cellules, deux semblent avoir un impact particulier. La première, la L452R, était déjà présente sur le variant Henri-Mondor, que nous avons identifié au CHU de Créteil. La deuxième, dite P681R, semble augmenter la capacité du virus à infecter les cellules. C’est probablement l’association de ces deux mutations qui lui donne un avantage compétitif. Lorsqu’une plus grande quantité de virus est produite, il y a plus de particules infectées dans les postillons ou l’air alentour et l’entourage des sujets infectés a plus de risques d’être contaminé. Pour le variant Delta, on évalue le taux de reproduction R0, c’est à-dire le nombre de personnes infectées par un cas positif en l’absence de toute mesure barrière ou de distanciation sociale, à 6 environ, ce qui est équivalent à celui de la varicelle. Au début de l’épidémie en 2020, on l’estimait pour le variant originel à environ 2,5.

Quelle est la place de Delta par rapport aux autres souches?
Delta est désormais majoritaire à 80 %-90 %. Il est probable que la situation reste à peu près inchangée durant les prochaines semaines. Dans ce contexte, l’intérêt n’est pas de savoir s’il va représenter bientôt 95% des prélèvements analysés mais d’observer une éventuelle inflexion, comme l’émergence d’une souche nouvelle ou la progression d’un autre variant connu car ça pourrait influer sur l’évolution de la situation épidémique. En revanche, savoir qu’un individu est infecté par Delta ou un autre n’a aucun intérêt en matière de soins. Le malade sera traité exactement de la même manière quel que soit le variant à l’origine de sa maladie.

Le recul actuel du respect des gestes barrière vous inquiète-t il, vu la contagiosité accrue de Delta?
En pleine poussée épidémique de ce variant très contagieux, le port du masque et les gestes barrière restent des éléments essentiels de la prévention de la transmission, en plus de la vaccination qui, à ce jour, n’a touché qu’un peu plus de la moitié de la population française. Les personnes vaccinées sont bien protégées contre les formes sévères de la maladie, mais certaines d’entre elles peuvent être infectées, présenter une forme bénigne de la maladie et transmettre l’infection pendant une courte durée.

Faut-il s’inquiéter du fait que les vaccins soient un bouclier imparfait contre la transmission de Delta, comme viennent de l’assurer les autorités américaines?
Une personne vaccinée qui attrape le virus fera en général une forme très peu symptomatique et très courte, avec beaucoup moins de chances de transmettre la maladie qu’une personne malade non vaccinée. Le nombre de personnes vaccinées susceptibles de développer une forme sévère de la maladie est très réduit, car les vaccins sont efficaces à 90-95 %. Il s’agit essentiellement de personnes très âgées ou dont le système immunitaire est déficient. C’est pour elles qu’on réfléchit à une troisième dose de rappel. Certes, nous ne disposons pas encore de toutes les données démontrant qu’un rappel est indispensable, mais le principe de précaution suggère qu’il faudra le faire à la rentrée pour booster leur réponse immunitaire.

Delta est-il plus dangereux que les souches précédentes?
Il n’existe aujourd’hui aucun argument permettant de penser que le Covid-19 est plus ou moins sévère avec tel ou tel variant, y compris Delta. Les résultats des études peuvent être biaisés par les caractéristiques épidémiologiques des différentes poussées, qui ne touchent pas toujours les mêmes publics et ont des temporalités différentes. L’extension de la vaccination va également considérablement modifier la présentation de la maladie.

Jean-François Delfraissy avait parlé d’une « épidémie dans l’épidémie » au sujet du variant Alpha. Pourrait-on dire la même chose du Delta?
Non, il ne s’agissait pas pour le variant Alpha – et il ne s’agit pas pour le Delta – d’une nouvelle épidémie, mais de l’évolution naturelle de l’épidémie d’origine. L’expression nourrit à tort un certain catastrophisme. Le rebond actuel dû au variant Delta s’inscrit dans la série des vagues successives du phénomène pandémique. Tout n’est pas noir : nous sommes en train de passer d’une première phase pandémique, au cours de laquelle le virus s’est répandu très rapidement à la surface de la Terre, à une phase endémique, qui sera vraisemblablement caractérisée par des poussées régulières. Les régions les plus vaccinées seront moins touchées que les autres. Nous allons vivre avec ce virus comme nous vivons depuis des siècles avec les autres virus respiratoires.

Nous, profanes en biologie, nous nous ferions peur pour rien en nous focalisant sur les variants?
Tous les virus respiratoires mutent, mais on ne les avait jamais regardés d’aussi près ! Les outils pour le faire n’existaient pas. Aujourd’hui, grâce à la crise sanitaire, le radar du séquençage génétique pour suivre l’évolution des épidémies s’est étoffé. Les techniques, elles, avaient heureusement fait un bond spectaculaire ces dernières années. Les mutations, on s’y intéressait seulement pour des maladies chroniques comme le VIH ou l’hépatite C car elles rendent les virus résistants aux traitements antiviraux, mais pas pour des infections aiguës de ce genre. Peut-être que ce travail sur le Covid-19 permettra de changer notre regard sur d’autres infections virales respiratoires. Par exemple, chaque année, entre 5. 000 et 15 .000 personnes meurent dans une certaine indifférence des complications de la grippe.

Un variant encore plus contagieux pourrait-il émerger?
Oui, bien sûr. L’évolution naturelle des virus se fait vers une plus grande efficacité de propagation, en particulier quand l’immunité collective se renforce. Le virus lutte pour sa survie et pour continuer à se transmettre le plus efficacement possible. En général, cette meilleure efficacité de propagation s’accompagne d’une atténuation progressive au fil des années des symptômes de la maladie. C’est ce qui s’est sans doute passé pour d’autres infections respiratoires présentes depuis des siècles et aujourd’hui à l’origine de maladies bénignes chez l’homme.

Covid : le variant Delta paralyse une partie de l’activité britannique

Covid : le variant Delta paralyse une partie de l’activité britannique

Au Royaume-Uni, 20% des employés du secteur de la restauration ne peuvent plus aller travailler car ils sont cas contact de personnes infectées au Covid-19 et doivent s’isoler. Dans le pays, les obligations de quarantaine pour les personnes susceptibles d’avoir été en contact avec le virus explosent et menacent la reprise de l’économie, dans un contexte de flambée des contaminations alimentée par le très contagieux variant Delta. Sur la seule semaine finissant le 14 juillet, plus de 600.000 notifications demandant de s’isoler ont été envoyées.

 

 

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